vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 9 ans
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sibelius il y a 8 ans

Recyclage de la literie



http://www.recyc-matelas.fr/qui-sommes-nous-historique.html

génial :-)

En 2009, Jeremy SETTBON et Franck BERREBI constatent qu’il n’existe en France aucune solution alternative satisfaisante à l’enfouissement des matelas.

L’enjeu, à la fois écologique et économique est de taille: il s’agit de détourner près de 120 000 tonnes de déchets des centres d’enfouissement afin de les réutiliser dans la fabrication d’autres produits.

Ils décident de relever le défi et vont consulter l’ensemble des acteurs du marché (fabricants et distributeurs, sociétés de collecte et traitement de déchets, pouvoirs publics…).

Ils étudient également l’existence de filières similaires à l’étranger, particulièrement au CANADA.

La société RECYC MATELAS EUROPE est créée en Mars 2010, en joint venture avec RECYC MATELAS CANADA.

L' ÉQUIPE DIRIGEANTE Franck BERREBI et Jeremy SETTBON, respectivement issus du milieu de la grande distribution et de la publicité ont su unir leurs compétences pour un grand projet au service du développement durable.

Fort de leurs expériences respectives d’entreprenariat et soucieux de la santé de notre planète, ils ont su mettre à profit leur expertise pour unir intérêts économiques et impératifs écologiques.


Modifié il y a 8 ans, le dimanche 3 janvier 2016 à 21:47

Photo de compote.depomme
compote.depomme (clôturé) il y a 8 ans

Un pétition contre les boues rouges :
http://collectifslittoral.fr/index.php/fr/petition-contre-les-boues-rouges

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sibelius il y a 8 ans

Citation de "compote.depomme"Un pétition contre les boues rouges :
http://collectifslittoral.fr/index.php/fr/petition-contre-les-boues-rouges


Ha, merci, chère Compote (k) (f)

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

XDusY9Y" />XDusY9Y" type="application/x-shockwave-flash" pluginspage="http://www.macromedia.com/shockwave/download/index.cgi?P1_Prod_Version=ShockwaveFlash" width="425" height="350" play="false" loop="false" quality="high" allowscriptaccess="never" allownetworking="internal">


Pas bête du tout !

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

XDusY9Y" target="_blank">https://www.youtube.com/watch?v=AxcpXDusY9Y

puisque ça ne veut pas fonctionner autrement ...

" Cultures hors-sol : une solution acceptable pour revaloriser les friches urbaines polluées ? "

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sibelius il y a 8 ans

Reçu en cadeau des sachets de fruits secs africains :-) :

Ananas séchés

et

Noix de cajou.

Issus de l'agriculture biologique !

Commercialisés en France par un agriculteur Sénégalais vivant en Bretagne.

Ker-Diop.com

:-)


( sur son site, je vois même des "pralinettes de cajou au caramel ou au chocolat :-$ )


je reproduis un texte trouvé sur son site :


Produits alimentaires africains Senvita, fabriqués par Kerdiop

Kerdiop est une enseigne briochine créee par Émile Diop. Senvita, saveurs d'Afrique, votre vitamine, qui est traduit du dialecte sénégalais permet la commercialisation de produits africains.

L'idée d'un commerce solidaire

Kerdiop a plusieurs objectifs mais cette enseigne cherche à développer l’économie locale au Sénégal et dans une région bien particulière, celle de Thiès.

Là bas, les femmes se sont regroupées pour faciliter leurs dépenses. Senvita s'approvisionne en hibiscus par l'intermédiaire d'un groupement de femmes qui leur vend la récolte, sans intermédiaire et en assurant un prix supérieur de 10% par rapport au prix local. La présidente du groupement gère aussi les aides en micro-crédit. Le partenariat entre Senvita et ces femmes permet de favoriser un projet lié au développement durable et à un commerce plus équitable.

Emile Diop, son fondateur

Sénégalais, il est aussi citoyen français. Il veut aider son pays à se développer en créant un lien entre la France et le Senegal..

C'est en créant une association BAGOUDIBOU, qu' il commence la valorisation de la culture africaine. Il devient conteur... Dans la région de Thiès, il aide aussi les écoles.

En créant Kerdiop, il veut soutenir l’économie rurale et le travail des femmes et en parallèle, faire connaitre aux Français des produits exotiques africains. De nombreuses plantes qui poussent en Afrique ont des vertus médicinales et Kerdiop aimerait les faire connaitre.

- - - - - - -

Bon appétit

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sibelius il y a 8 ans

http://www.alterpresse.org/spip.php?article2443#.Vog5DbbhBpg

22 avril, Journée de la Terre

Haiti / reboisement : Pourquoi faire ou comment le réussir ?

vendredi 22 avril 2005

Par Abner Septembre [1]

Soumis à AlterPresse le 21 avril 2005

1. Un patrimoine menacé et une biodiversité en peril

Il y a quelques années, on a dénombré en Haïti plus de 5000 espèces de
plantes, arbres et buissons, dont un tiers est endémique et une authentique
richesse animale dont deux espèces endémiques de mammifères.

Dans l’état
actuel de dégradation de son environnement et le rythme effréné avec lequel
se fait le déboisement, Haïti perd chaque année de très nombreuses espèces
végétales et animales.

Les facteurs sont nombreux, comme les catastrophes
naturelles, la colonisation aggressive des terres et le régime foncier, la
précarité des conditions matérielles d’existence, les incendies au Parc
Macaya, à la Forêt des Pins et tout récemment au Parc La Visite, etc.... De
nombreux arbres qui ont contribué au paiement de la dette de l’indépendance,
de nombreux arbres et plantes qui faisaient la fortune des activités de nos
ancètres, par exemple, en termes de construction de leur maison, de leur
moulin à canne, de confection de leur meuble, ou encore la gloire de leur
plantation caféière, de leur ruche et de leur médecine traditionnelle,
n’existent plus et d’autres sont devenus plutôt rares ou menacés de
disparition.

Tout un écosystème constitué autour d’une très bonne couverture végétale, si
bien que certains endroits touffus d’arbres de toutes sortes et ombragés
inspiraient la peur en plein jour, et autour de nombreuses sources et de
cours d’eau qui perçaient et coulaient de partout, faisait apparaitre toute
une panoplie d’oiseaux de différents types et une grande diversité des
espèces vivantes associées qui se sont adaptées au milieu dans des
conditions extrêmes de biodiversité.

Des poches de survivance, par exemple,
à Pilate, à Plaisance, à Dame-Marie, à Fond-des-Nègres, sont quelques
exceptions, des réserves malheureusement fragiles faute d’une politique de
protection.

Les dernières générations vieilles d’au moins une trentaine d’années ont
connu cette diversité biologique, sorte de tableau impressionnant qui
progressivement perd de son attrait et de sa consistance pour arriver
aujourd’hui au point critique de moins de 2% de couvert végétal. Cette
destruction féroce et rapide est fraîche si bien que leurs archives
cérébrales pourraient encore leur indiquer où se trouvait tel ou tel arbre,
même quand les racines ne se voient plus à l’endroit.

Face à une telle situation, il est impératif d’agir pour protéger le
patrimoine naturel et même pour reconstituer le lien à la nature que nos
ancêtres respectaient ou entretenaient culturellement en mettant en terre un
arbre ou une plante à l’endroit où est enterré le cordon ombilical de chaque
nouveau-né.

Dans le mysthique vodou, il s’agit d’un arbre protecteur contre
certaines pratiques maléfiques à l’encontre de la vie de celui pour lequel
il est planté avec son cordon ombilical.

2. L’échec du reboisement et ses causes

Des projets de reboisement et des arbres qui sont plantés, il y en a eu
plusieurs à travers le pays. Des fonds qui sont dépensés, ils ne se
comptent plus. Pourquoi, malgré toutes ces actions et tout cet
investissement, la situation environnementale du pays et plus
particulièrement le couvert végétal est devenu chaque jour plus alarmant ?

Où sont passés ces arbres plantés ? Pourquoi ces projets ne réussissent-ils
pas sinon à fléchir la tendance du moins à stopper l’hémoragie
environnementale ?

A-t-on saisi le taureau par les cornes ou du bon côté ?
S’il en est ainsi doit-on continuer à parler de reboisement ? Ou au
contraire que doit-on faire aujourd’hui ?

Comme il sera illustré plus loin, affirmons d’entrée de jeu au risque de
choquer, mais surtout dans le but d’ouvrir un espace de débats, que les
projets de reboisement sont en grande partie une vraie hypocrisie, un
prétexte pour gaspiller, détourner de l’argent au détriment du pays, de son
environnement et de la majorité paysanne qui constitue la bête de trait dans
le processus de rem-boursement de la dette publique. L’échec est tel qu’il
devient logique de dire que le pays n’a pas besoin aujourd’hui de projet de
reboisement. En général, cela ne marche pas et toute insistance dans
l’erreur risquerait de contribuer à aggraver la situation.

Les
responsables, les décideurs le savent bien. Dans les réunions, les séances
de réflexion et de planification, ils ont analysé le problème, les causes et
ont identifié des solutions valables.

Mais, franchir cette étape pour
attérir, un problème majeur au départ limite toute possibilité de réussir
les projets de reboisement.

Il s’agit du caractère isolé ou non intégré des
projets. En général, les décideurs font fi des conditions définies lors des
réflexions, pour ne privilégier que quelques aspects qui n’ont finalement de
sens que pour eux et leurs intérêts mesquins. Ce qui semble importer le
plus ce sont les données qu’ils peuvent afficher dans leur rapport, comme
par exemple le nombre de plantules mises en terre, d’hectares de terres
plantés, de personnes touchées, et l’argent dépensé.

En plus de ce fait, les opérateurs de développement pêchent par leur
politique de chapelle, les rendant inaptes à résoudre le problème malgré
l’implication aggressive dans le domaine de certains d’entre eux. Non
seulement leurs interventions le plus souvent ne tiennent pas compte dans la
pratique à la fois de l’interconnection et de l’influence réciproque des
éléments du réel social plutôt complexe, mais aussi ils ne communiquent pas
assez entre eux, n’agissent que très rarement ensemble et souvent ont des
approches contradictoires qui compliquent davantage la situation sur le
terrain, empêchant donc de résoudre le problème.

En outre, les décideurs articulent rarement leur projet sur une approche
d’objectif négocié à la base, conciliant à travers une vision partagée
l’intérêt des parties.

Ils appuient rarement aussi leur projet sur une
approche de suivi et d’organisation de la prise en charge ; voire une
approche respectueuse des systèmes de valeurs ou des référents culturels et
des pratiques traditionnelles, des besoins d’espace de production et des
besoins économiques des paysans, etc...

On sait par exemple que certaines
croyances (mythes, légendes) protègent des arbres plus que centenaires et
même tout un bosquet ou toute une zone, en plus du fait que certaines
essences sont plus valorisées que d’autres par le paysan.

A-t-on toujours
ou souvent suivi, utilisé cette porte d’entrée comme l’une des conditions
pour asseoir l’efficacité et la réussite des activités de reboisement. La
restauration de l’environnement et plus largement encore de l’écosystème des
bassins versants n’est pas uniquement une question technique.

Elle
participe aussi d’un mélange du symbolique, des croyances, des traditions et
des moyens matériels d’existence.

3. Conditions du déboisement

Le déboisement est avant tout un processus qui découle de conditions
défavorables multiples et extrêmes, dont les éléments sont en interaction
constante comme dans une dynamique de système.

A côté des facteurs naturels
sur lesquels nous n’avons aucune influence, le déboisement est d’abord
l’expression d’une injustice sociale : la pauvreté, la marginalisation,
l’exclusion sociale du paysan et l’abandon de son milieu catalogué de « pays
en dehors » faisant de celui-là un laissé;-pour-compte. Le paysan paie des
taxes et en contrepartie reçoit très peu. Le système s’arrange pour qu’il
ne comprenne pas le jeu.

Par exemple, le paysan pense qu’il paie des taxes
quand il est allé au marché et qu’on lui présente un coupon de la Direction
Générale des Impôts (DGI) qu’il doit obligatoirement honorer. La patente et
l’immatriculation fiscale qui sont aussi deux autres cas sont
insignifiantes, vu qu’elles ne touchent que très peu de paysans. Pour le
reste, le paysan ne comprend plus grand chose. Les opérations sont plutôt
vécues comme un achat de services notamment dans le système judiciaire,
foncier, sanitaire, scolaire et religieux.

Pourtant, par ses taxes, le paysan contribue économiquement à faire
fonctionner le pays et à assurer le remboursement de la dette dont il ignore
le bienfait.

Il doit acheter sur le marché plus de 90% des produits et
services dont il a besoin. Il s’agit pour la plupart de produits taxés par
l’Etat. L’intermédiaire-fournisseur n’est jamais perdant. C’est le
consommateur qui paie la note.

L’achat de produits et de services à prix
fort sur le marché, dans tous les domaines, se fait selon un échange inégal.
Le paysan ne peut dès lors que s’appauvrir davantage, en absence d’une
poli-tique compensatoire de développement capable de saisir ses aspirations
et de l’accompagner profondément pour instaurer le changement, l’aider à
sortir de ses conditions infrahumaines et à améliorer sa qualité de vie.
Pour ses besoins d’argent et de survie, l’environnement est souvent le
premier sacrifié tant par le déboisement que par l’exploitation agricole
d’espaces inappropriés ou fragiles sur lesquels les cultures et les
techniques culturales utilisées se revèlent automatique-ment destructrices.

4. Stratégie globale de développement integer

Au regard de tout cela, comment solutionner progressivement et durablement
ce problème ?

Premièrement, il faut sortir des sentiers battus et de la logique du
handicap. Aujourd’hui, il faut une rupture méthodologique et parler plutôt
de politique environnementale dans laquelle le reboisement n’est qu’un
élément associé et intégré à un cadre global pour maximiser ses chances de
réussite.

Une politique environnementale est avant tout une stratégie de
vie et non de survie, une stratégie d’éradication et non de réduction de la
pauvreté.

Ses premières caractéristiques sont avant tout sa transversalité
et sa capacité à maintenir un équilibre dans la satisfaction des besoins
essentiels du paysan en tant qu’être humain. Par besoins essentiels, il
faut voir : nourriture, vêtements, logement, services de base
(approvisionnement en eau potable, hygiène, accès aux sources d’énergie,
soins médicaux, instruction, moyens de transport , route, etc...).

Par conséquent, il faut commencer par discipliner les interventions sur le
terrain.

Les institutions de coopération au développement, en choisissant
leur zone de travail, feraient meilleure prise et utilisation de leurs
ressources en conjuguant leurs efforts (actions et approches) pour apporter
une réponse équilibrée aux besoins de la population à l’intérieur d’un même
espace de travail.

Pour cela, d’une part, l’Etat doit fixer clairement les
priorités par zone dans un plan directeur et négocier avec les institutions
intermédiaires de l’aide et les bailleurs le respect de ces priorités. Dans
d’autres cas, quand il s’agit de nouvelle implantation, de changement ou
d’élargissement de zone de travail, l’Etat a pour obligation d’orienter ces
institutions par zone selon les besoins prioritaires de celle-ci et les
spécialités de celles-là .

D’autre part, les paysans à travers leurs organisations doivent revendiquer
le développement et non se complaire dans la gestion de leur misère. Des
plans de développement par zones regroupées ou région stratégique doivent
être élaborés reflétant la vision et les aspirations légitimes de la
population, mais aussi son engagement et sa participation active. Les
organisations paysannes doivent jouer un rôle central dans les prises de
décision concernant le milieu rural en général et dans la gestion de
l’environnement de montagne en particulier. Pour cela, elles doivent être
appuyées par les autorités publiques dans les activités de maintien et de
surveillance environnementale, renforcées dans leurs structures et leurs
capacités de réponse aux problèmes concrets des paysans.

C’est un acteur de
proximité dont le renforcement contribuera à mieux canaliser et utiliser les
ressources en provenance des secteurs publics et privés dans une perspective
de durabilité.

5. Politique énergétique

Par ailleurs, toute réponse adéquate aux problèmes environnementaux et plus
particulièrement de déboisement, doit adresser la question énergétique.

Le
paysan utilise le bois dans différentes activités répondant à ses besoins
internes et également à la demande externe pour satisfaire ses besoins
économiques. Toute activité de reboisement doit donc prendre en compte la
plantation d’arbres pouvant répondre à ces deux objectifs. Dans certains
cas, il peut même s’agir d’exploitation d’espaces arboricoles sous forme
d’entreprise, à partir d’essences prolifiques à croissance rapide, pour
satisfaire la demande en ville en provenance par exemple des familles, des
distilleries, des blanchisseries et des boulangeries, etc...

A cette
solution basée sur les ressources ligneuses s’ajoutent d’autres basées
plutôt sur les ressources énergétiques propres ou renouvelables comme le
vent (énergie éolienne), le soleil (énergie solaire) et la bio-énergie,
ainsi que sur l’énergie hydro-électrique et les combustibles propane et
kérozène.

Le choix technologique a toutefois un coût prohibitif pour le consommateur
paysan.

Ici, l’intervention de l’Etat, des institutions de coopération au
développement et du secteur privé des affaires se révèle décisive. C’est à
ce carrefour que se joue aussi l’avenir de l’environnement en Haïti et par
extension celui du développement du pays. Comment financer ce coût ?
L’intérêt pour l’environnement doit être concrétisé aussi par des actes, des
décisions parfois difficiles.

Prenons un exemple. Quand on considère que
certaines institutions ont plus d’une trentaine de véhicules dans leur
flotte, chacun coûtant au moins US$ 40,000.00, et que seulement le tiers a
un rapport avec les besoins réels de fonctionnement pour servir la
population cible, il devient possible de financer le développement à la base
en utilisant de mieux en mieux les ressources à leur disposition,
c’est-à -dire en acceptant d’accroître leur productivité par la réduction des
dépenses d’achat de véhicules, et par conséquent celles liées à leur
fonctionnement et entretien. Non seulement cela dégagerait suffisamment de
ressources pour financer des projets dans le solaire en mileu rural, mais
aussi contribuerait à réduire le niveau de pollution de l’environnement à
travers les tuyaux d’échappement et les bruits nuisibles.

6. Création de valeur ajoutée

La politique de l’environnement mettant l’accent sur le volet reboisement
trouvera un allié favorable, d’une part, dans l’industrie de transformation
agro-alimentaire et artisanale ; et d’autre part, dans le tourisme rural à
caractère communautaire et écologique.

Dans le premier cas, il s’agit de
donner une vocation ou finalité au reboisement, synonyme de création de
richesse ou de valeur ajoutée qui augurera un véritable projet de changement
et de valorisation économique. Dans le second cas, l’environnement devient
un produit pour le touriste consommateur en même temps que ce dernier
contribue à côté du paysan à sa restauration.

Il nous faut penser à la
création par section communale de « Village solaire touristique ».

Il s’agit
d’un projet de gîte constitué par exemple d’une douzaine de maisons
rustiques plus ou moins autonomes, coûtant environ US$ 7,000.00 chacune,
géré par la chambre touristique de chaque section, qui permettra de créer
des emplois, de valoriser les produits des paysans, de réhabiliter
l’environnement et de mieux faire visiter et connaître l’arrière-pays. Un
autre élément complémentaire est la mise en place d’arboretum qui pourrait
être introduit dans chaque section communale, dans une perspective de bâtir
et consolider le tourisme rural de montagne. Ce type de conservatoire, en
plus de sa finalité scientifique, constituera un site touristique et
pédagogique incontournable en matière d’éducation à l’environnement, un lieu
où botanistes, écoliers, étudiants et public amoureux de la nature,
trouveront tous leur compte.

En conclusion, c’est pour ces raisons que nous pensons que toute politique
environnementale passe nécessairement par la rénovation du milieu rural dont
l’un des aspects décisifs est la diver-sification des opportunités
économiques et la recherche de valeur ajoutée.

N’oubliez pas que la coupe
d’arbres est toujours et d’abord posée en des termes économiques. L’arbre
doit être synonyme d’argent, c’est-à -dire inséré dans un plan de
développement économique diversifié, que nous appelons la « Montagne
économiquement verte » Il ne doit pas être perçu par le paysan comme un
ennemi qui lui prend de l’espace contre son agriculture, mais plutôt comme
un allié qui pourrait l’aider à résoudre ses problèmes et satisfaire ses
besoins. Mais, ce n’est pas suffisant.

Non seulement, il faut trouver
comment atterrir tout cela, mais aussi toute politique environnementale
centrée sur la réhabilitation et la protection du couvert végétal doit en
outre s’armer d’un programme à la fois d’éducation à l’environnement, de
réglementation du foncier et de planification familiale ou de contrôle
démographique, dont l’absence se révèle aujourd’hui un violent virus
destructeur de l’environnement.

Néanmoins, faisons remarquer qu’en parcourant la littérature déjà abondante
sur le sujet, il y a beaucoup de propositions pertinentes qui sont faites,
les unes plus valables que les autres. Mais elles ne sont pas appliqués
dans les projets.

Pour contribuer à faire atterrir ces propositions, nous
sommes amené ici à considérer ces trois axes stratégiques et opérationnels :

a) faire de la question du reboisement un vrai plaidoyer utilisant
différents espaces de sensibilisation, avec un cadre de mesure des progrès
escomptés dans le temps ;

b) tout plaidoyer doit en effet être supporté par une structure constituée
en groupe de pression muni d’un mandat légitimé par des signatures donnant
poids à ses actes auprès des instances publiques et privées, avec lesquelles
elle négocie, agit ensemble et sur lesquelles selon les besoins ou
circonstances elle fait pression.

C’est une démarche de combat ou de lutte
qui doit caractériser la réalité d’une telle structure ;

c) pour réussir ce plaidoyer, il faut aussi que les organisations paysannes
acceptent, malgré la précarité des conditions d’existence, de faire échec à
la logique du handicap, de dire non au saupoudrage, et apprennent à négocier
dans la dignité et la logique du « gagnant gagnant » en faisant aussi valoir
leurs intérêts propres souvent ignorés ou baffoués.

A suivre.....

.....................................

Contact : absept@hainet.net

[1] Sociologue

Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 13:36

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.celaa.fr/qui-sommes-nous

Qui sommes nous ?
Le Club de l’Emballage Léger en Aluminium et en Acier (CELAA) a été créé en mai 2009, sous l’impulsion d’entreprises convaincues de la nécessité d’améliorer le recyclage des emballages en aluminium et en acier comme Nespresso, France Aluminium Recyclage (FAR), le Groupe Bel, Veolia Propreté, SITA, Coved, Ball Packaging (boîte boisson), BCME France et BCME Europe (syndicat de la boîte boisson), le SNFBM (syndicat des emballages métalliques), Cornec et Alfyma.

Gérard Miquel, Sénateur et Président du Conseil général du Lot, Président du Conseil National des Déchets et Philippe Vitel, Député et Conseiller général du Var sont les co-Présidents du CELAA.

Le Club de l’Emballage Léger en Aluminium et en Acier entend contribuer à la redynamisation de la filière métal en :
Améliorant le tri et le recyclage des emballages en aluminium et en acier par :

l’optimisation technique des centres de tri pour que l’ensemble des emballages métalliques, même ceux de petite taille (feuilles aluminium, capsules de café, bougies chauffe-plat, boîtes boisson et conserves de petit format, bouchons à vis...) soient collectés puis recyclés.

l’élargissement des consignes de tri pour que tous les emballages métalliques puissent être jetés dans la poubelle de collecte sélective.

Rappelant l’intérêt économique et environnemental à améliorer le tri et le recyclage des emballages en aluminium et en acier.

L’aluminium et l’acier présentent l’avantage d’être 100% recyclable et ce à l’infini, sans altération de leurs propriétés ni perte de poids. Leur recyclage se révèle aussi intéressant au plan environnemental qu’économique.

En effet, recycler l’aluminium permet d’économiser 95% d’énergie et ne génère que 5% d’émission carbone par rapport à la production d’aluminium primaire.

Le recyclage de l’acier permet, quant à lui, d’économiser 75% d’énergie.


Les membres du CELAA :

Membres
Alfyma
Ball Packaging
BCME France
Coca-Cola
France Aluminium Recyclage membre fondateur
Le groupe Bel
Materne
Nespresso membre fondateur
Sita
Syndicat National des Fabricants de Boîtes, emballages et bouchages Métalliques
Veolia Propreté


Centres de tri partenaires des expérimentations
Centre de tri de Cannes-la-Bocca (SIVADES/IHOL)
Centre de tri de Catus (SYDED du Lot)
Centre de tri du Muy (PIZZORNO)
Centre de tri de Nanterre (SYCTOM de Paris/GENERIS)

Comité de pilotage chargé du suivi des expérimentations
ADEME
Direction Générale de la Prévention des Risques – Ministère de l’Ecologie,
du Développement durable et de l’Energie
Eco-Emballages
France Aluminium Recyclage

Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 13:51

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sibelius il y a 8 ans

http://www.bcmelaboiteboisson.com/presentation/partenaires/42

PARTENAIRES
Le BCME La Boite Boisson travaille en étroite collaboration avec les associations d’emballages en aluminium et en acier.
European Aluminium Association
EUROPEAN ALUMINIUM

Représentant de l'industrie de l'aluminium en Europe. Il vise à assurer une croissance durable du marché de l'aluminium tout en maintenant et en améliorant l'image de l'industrie.
Site Internet : www.eaa.net

APEAL
L’APEAL (ASSOCIATION DES PRODUCTEURS EUROPÉENS D’ACIER POUR EMBALLAGES)

Son rôle est de promouvoir auprès des décideurs européens l’acier en tant que solution d’emballage durable, tant sur le plan environnemental que social ou économique.
Site Internet : www.apeal.org

EMPAC
L’EMPAC (EUROPEAN METAL PACKAGING)

Organisation rassemblant les producteurs d'emballages métalliques rigides et leurs associations nationales pour défendre les intérêts et promouvoir les avantages de ces emballages à travers l'Europe.
Site Internet : www.empac.eu

SNFBM
LE SNFBM (SYNDICAT NATIONAL DES FABRICANTS DE BOÎTES, EMBALLAGES ET BOUCHAGES MÉTALLIQUES)

Il a pour objet la défense de la profession en France. Son action s’exerce notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire, l’environnement et de la normalisation/réglementation.
Site Internet : www.snfbm.fr

MPE
MPE ( METAL PACKAGING EUROPE)

Cette structure fédère les principaux représentants de l’emballage métallique en Europe : APEAL, EAA, Empac et BCME.
Site : www.metalpackagingeurope.org

MPE
FRANCE ALUMINIUM RECYCLAGE

FRANCE ALUMINIUM RECYCLAGE a été fondée pour gérer la reprise de l’aluminium contenu dans les déchets ménagers.

France Aluminium Recyclage, assure, en partenariat avec Eco-Emballages, la garantie de reprise des emballages aluminium usagés, récupérés par les collectivités locales.

France Aluminium Recyclage aide les collectivités locales à évaluer leur gisement et concevoir leur projet de récupération d'aluminium, par collecte sélective et tri, ou après incinération.

France Aluminium Recyclage apporte son assistance aux choix des équipements nécessaires, à leur recette et à leur mise en œuvre (suivis, diagnostics). France Aluminium Recyclage informe et forme les personnes concernées par cette démarche.
Site : http://www.france-alu- recyclage.com/V2/


http://chaquecanettecompte.fr/nos-partenaires-de-collecte/carte-des-partenaires/

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sibelius il y a 8 ans

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http://www.reporterre.net/Dans-le-Var-le-roi-des-ordures


Dans le Var, le roi des ordures Pizzorno édicte ses propres règles

17 octobre 2014 / Samantha Rouchard (Le Ravi)


Dans un des rares départements de France à ne pas avoir de plan de gestion des déchets ménagers, le groupe Pizzorno a assis son pouvoir sur une montagne de bordilles…

- Marseille, correspondance

« Les petits arrangements suffisent ! Nous allons alerter la ministre de l’écologie et poursuivre le recours au niveau juridique. » Jean-Luc Longour, maire UDI du Cannet-des-Maures qui se bat depuis des années pour la fermeture de la décharge du Balançan située sur sa commune, est dépité.

Un arrêté préfectoral est tombé pendant l’été, autorisant la prolongation du site pour six ans et plus si besoin.

Ouverte depuis 1976, la décharge est arrivée à saturation. Elle accueillait déjà la plupart des déchets ménagers du Var, soit pas moins de douze millions de tonnes d’ordures.

Désormais, avec l’extension programmée, pourraient s’ajouter les boues d’épuration de toute la région Paca qui seraient ainsi déversées en pleine réserve naturelle de la Plaine des Maures.

En novembre 2011, un cabinet d’expertise procède à des prélèvements et analyse les écoulements. Il constate alors la présence « d’agents chimiques et métaux lourds, ruissellements des eaux non maîtrisés, pollutions des eaux souterraines et de surface, contamination des couches sédimentaires… ».

Une plainte est déposée et le 19 avril 2012 le tribunal administratif de Toulon annule l’arrêté de 2009 qui jusqu’ici autorisait la société Sovatram à exploiter la décharge. Cette dernière fait appel et redépose dans la foulée, en octobre 2012, une nouvelle demande d’exploitation, celle-là même qui vient d’être validée par la préfecture.

Dans le Var, en vocabulaire « ordurier », derrière un nom de filiale comme ici Sovatram - ou plus bas SMA - on trouve toujours le même groupe : Pizzorno. Pardon, « Pizzorno Environnement » : mettre un peu de vert dans l’intitulé est toujours du plus bel effet et peut même vous valoir la Marianne d’or du développement durable (2011).


Côté en bourse depuis 2005, le chiffre d’affaires 2013 du groupe a de quoi faire rêver plus d’un chiffonnier : 229,3 millions d’euros, en hausse de 8 % par rapport à 2012.

En quarante ans, l’entreprise varoise a pris le monopole en matière de déchets dans tout le département, remportant appels d’offres et DSP (Délégation de Service Public) à la pelle, faisant même la nique aux plus grands comme Véolia ou Suez.

« C’est pas sain… Un entrepreneur qui a tous les marchés publics dans un domaine aussi sensible que celui-là prend obligatoirement une dimension politique », note Robert Alfonsi (PS), conseiller régional et élu d’opposition à Toulon (1). Et comment…

Copains comme cochons

Gauche, droite, extrême droite : à 74 ans, Francis Pizzorno retourne sa veste rayée toujours du bon côté. Dans les années 70, c’est Edouard Soldani, surnommé « le vieux lion », alors sénateur-maire PS de Draguignan et président du Conseil général du Var, qui l’impose comme ramasseur des poubelles des communes environnantes.

Puis, c’est avec François Léotard (UDF), ancien ministre et ancien maire de Fréjus qu’il s’acoquine. Ce dernier était encore administrateur du groupe jusqu’à cette année, pour la modique somme de 120 000 euros par an, les bons comptes font les bons amis… (2) Les maires de Fréjus se suivent et Pizzorno reste…

En janvier dernier, on le retrouve au tribunal de Draguignan à soutenir Elie Brun (UMP), condamné à cinq ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêt.

En offrant la victoire à David Rachline (FN), Brun en aurait aussi profité, selon Elsa Di Méa, ex-tête de liste PS à Fréjus (information non démentie), pour faire les présentations entre le roi des ordures et le jeune édile frontiste… Et se faire de nouveaux amis par les temps qui courent et les enquêtes en cours, c’est toujours utile !

En juin, la Cour des comptes a publié une partie de son rapport sur le Smiddev (Syndicat Mixte du Développement Durable de l’Est-Var pour le Traitement et la Valorisation des Déchets Ménagers) dont fait partie la Communauté d’Agglomération Var Esterel Méditerranée (CAVEM), qui comprend entre autres Fréjus, St Raphaël et Roquebrune.

Le rapport est accablant et montre que, de 2009 à 2011, le délégataire, Pizzorno, a surfacturé au syndicat mixte le traitement des déchets : 55,96 euros la tonne au lieu de 21,07 euros, soit plus de 17 millions de « paiements irréguliers » !


Si, pour l’instant, la cour des comptes ne met en cause que les percepteurs du Smiddev (ceux sur qui d’ailleurs Pizzorno rejette la faute), la seconde partie du rapport publiée d’ici fin 2014 s‘intéressera quant à elle aux ordonnateurs, c’est-à;-dire aux élus, de quoi remuer les bordilles…

Ça sent pas bon !

Sentant le vent tourner, les élus concernés ont chacun leur tactique. Jacques Mignon (UMP), ancien adjoint d’Elie Brun qui présidait le syndicat jusqu’à mars, n’hésite pas à balancer sur les agissements de Pizzorno : monopole, pression sur les élus…
Georges Ginesta (UMP), maire de St Raphaël veut dissoudre le Smiddev pour reprendre la compétence déchet au sein de la Cavem.

Luc Jousse est lui aussi toujours sur les bons coups ! Maire UMP de Roquebrune sur Argens, condamné pour détournement de fonds publics à cinq ans de retrait de ses droits civiques (suspensif puisqu’il a fait appel), il pointe du doigt la mauvaise gestion de Mignon.

« A chaque fois que nous avons demandé à vérifier les comptes du Smiddev, le maire ne nous a rien fourni d’autre que l’exercice 2006-2007. Et aujourd’hui, on voit qu’il y a un manquement flagrant de la municipalité dans le contrôle de la DSP », note Josette Mimouni, élue d‘opposition (dvd) à Roquebrune.

L’Association citoyenne de contribuables roquebrunois qu’elle a fondée estime que ce premier rapport de la CRC n’est que la partie émergée de l’iceberg…

Michel Tosan (PS), maire de Bagnols-en-Forêt, est le seul maire du Var avec Jean-Luc Longour à se battre frontalement contre le système Pizzorno, dénonçant le déversement de plus de 80 000 tonnes de mâchefers issus de l’incinérateur d’Antibes (06) sur la décharge des Lauriers, située sur sa commune et désormais fermée.

Au printemps 2013, il a même réussi à faire condamner deux des filiales du groupe, la SMA à 750 000 euros pour le stockage sans autorisation de déchets inertes, et la Sovatram à 50 000 euros pour faux en écriture (Pizzorno s’est pourvu en cassation).

Bagnols vient de quitter la Cavem pour l’intercommunalité du pays de Fayence, et a repris la compétence déchet en s’affranchissant du Smiddev, faisant du même coup un pied de nez - pour ne pas dire un doigt d’honneur - à ceux qui comptaient sur la réouverture des Lauriers pour renflouer les caisses.


Toujours là, malgré les marmites...

Mais dans le Var, plus les casseroles ressemblent à des marmites, mieux on s’en sort ! Alors Pizzorno continue de rafler les DSP, même dans des secteurs où il est loin d’être à la pointe.

C’est le cas de l’incinérateur de Toulon (18 ans pour un montant de 470 millions d’euros). Pour ça, il s’est allié à l’entreprise parisienne Idex, plus performante dans le domaine.

Un des outsiders, une filiale de Suez, a déposé un recours auprès du Tribunal administratif de Toulon en dénonçant les conditions d’attribution de la DSP par le Sittomat (Syndicat mixte intercommunal regroupant 26 communes de l’aire toulonnaise).

« Pizzorno arrose le RCT [Ruggy Club Toulonnais, ndlr] mais aussi de nombreuses associations locales comme le club de foot du Las dont le président est Jean-François Fogacci, directeur du Sittomat, alors quoi d’étonnant à ce qu’il obtienne la DSP pour l’incinérateur ? », ironise un président d’association locale.

Jean-Guy Di Giorgio, président du Sittomat vice-président du conseil général et adjoint du maire UMP de Toulon, Hubert Falco (grand ami de Pizzorno), ne voit pas lui non plus ce qu’on lui reproche : sur les conseils d’un bureau d’études, les élus ont choisi l’entrepreneur le plus compétitif et voilà tout !

Pendant une demi-heure, il tient à nous expliquer comment se déroule une commission de DSP : « […] Y’ a ce qu’on appelle une première enveloppe… Enfin je veux dire une enveloppe contenant des documents ! », trouve-t-il nécessaire de préciser en riant…
Suez aurait depuis abandonné les poursuites.

Mais, selon Mediapart (10/10/2013), une autre enquête serait ouverte par la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée) de Marseille pour favoritisme, suite à l’envoi d’un courrier anonyme accusant Pizzorno « de fluidifier » les relations avec certains acteurs locaux.

Pas de quoi perturber Di Giorgio qui conclut sûr de lui : « Mon marché a été fait dans les règles de l’art ! » L’important c’est de savoir qui définit les règles (3)…

Notes

1 - Poubelles déversées devant la Préfecture de Toulon (1990), menaces d’augmenter le tarif du ramassage (2008)… A chaque fois que l’Etat a semblé prêt de fermer le Balançan, le groupe Pizzorno a toujours eu le dernier mot.

2 - En 2011, en Tunisie la Commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation a accusé François Léotard d’avoir aidé Pizzorno à décrocher, sous Ben Ali, « de manière irrégulière » le contrat de la décharge de Tunis.

3 - Le groupe Pizzorno n’a pas souhaité répondre à nos questions.


Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.irstea.fr/toutes-les-actualites/departement-eaux/wikibardig-barrages-et-digues-en-mode-wiki

Barrages et digues, en mode wiki

Inspection des digues de la Loire © Irstea
18/11/2015

Dernier né des wikis du Ministère de l’Ecologie : le WikiBarDig. Mise en ligne début août 2015, la plateforme vise à rassembler l’essentiel des informations techniques et scientifiques sur les digues et barrages. A l’initiative de ce projet : des équipes d’Irstea.

Avec déjà plus de 90 articles, le WikiBarDig permet aux étudiants, enseignants, représentants des collectivités locales, membres de bureaux d’études, services de l'Etat, grand public… d’accéder en quelques clics à des informations techniques ou scientifiques sur les barrages et systèmes de protection dont font partie les digues .

Il vient également compléter l’offre existante des wikis du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie et proposer aux collectivités territoriales une source de documentation sur la prévention des inondations.

Une nouvelle compétence dont elles ont la charge depuis la mise en place de la compétence GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) en janvier 2014.

Traitant des barrages réservoirs, barrages écrêteurs de crues, barrages de correction en montagne, digues de protection (fluviales, maritimes), digues de canaux… l’éventail de sujets est large.

Actuellement aux commandes, les ingénieurs et experts du centre Irstea d’Aix-en-Provence sélectionnent, synthétisent et compilent des extraits d’ouvrages de référence comme le Référentiel techniques sur les digues maritimes et fluviales ou du Guide international sur les digues afin de les rendre accessibles.

Un effort de pédagogie et d’exhaustivité qui n’en est qu’à ses débuts. Corinne Curt, chercheur à Irstea et coordinatrice du projet, prévoit déjà l’insertion de cas d’études, la création de parcours pédagogiques, et l’ouverture des contributions à d’autres experts internationaux…

Un wiki à suivre….

4 portails :

Wkihydro : plate-forme de partage des connaissances entre les acteurs de l’eau

Wiklimat : rassemblant la documentation sur les initiatives françaises pour l’adaptation au changement climatique

Wikigeotech : rassemblant savoirs et savoir-faire des experts en géotechnique

WikiBarDig : plate-forme de partage de connaissances scientifiques et techniques sur les ouvrages hydrauliques


Dossier. Risque inondation : la recherche relève le niveau

Très intéressant :-)

Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 13:55

Photo de carmencita2
carmencita2 (clôturé) il y a 8 ans

Bonjour Sibelius
J'ai quelques infos relevant de l'écologie
Au sujet des cars qui ont brûlé, causant la mort des personnes âgées pour le premier
Et pour le second, demandant l'évacuation de tous les enfants, car nouvel incendie
Il semblerait que cela vienne de la climatisation, le gaz 51234YF hautement inflammable et explosif a remplacé le R134A.
Je suppose qu'on peut avoir plus d'infos sur Google, il me semble que c'est par souci d'économie.

La Corée du Nord, aurait expérimenté la bombe à Hydrogène, ce qui aurait déclanché un léger tremblement de terre.
Elle ne respecte pas la convention internationale qui interdit le nucléaire pour tous les pays
Le Japon, la Corée du Sud, les USA seront les premiers visés.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

Citation de "carmencita2"Bonjour Sibelius

J'ai quelques infos relevant de l'écologie

Au sujet des cars qui ont brûlé, causant la mort des personnes âgées pour le premier

Et pour le second, demandant l'évacuation de tous les enfants, car nouvel incendie

Il semblerait que cela vienne de la climatisation, le gaz 51234YF hautement inflammable et explosif a remplacé le R134A.

Je suppose qu'on peut avoir plus d'infos sur Google, il me semble que c'est par souci d'économie.

La Corée du Nord, aurait expérimenté la bombe à Hydrogène, ce qui aurait déclanché un léger tremblement de terre.

Elle ne respecte pas la convention internationale qui interdit le nucléaire pour tous les pays

Le Japon, la Corée du Sud, les USA seront les premiers visés.


Miséricorde :-(4

On est mal barrés .. :-(6

(et encore, on ne sait pas tout .. )

Bonne journée (f) (k)

Modifié il y a 8 ans, le samedi 16 janvier 2016 à 00:15

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans



Vidéo remarquable ! !

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

ARticle sur l'environnement en Israel :

http://www.lajauneetlarouge.com/article/l%E2%80%99environnement-en-israel#.Voz6ZbbhBpg

L’environnement en Israël

Le désert en Israël
Le désert © AMBASSADE D'ISRAËL

Les relations entre l’Homme et son environnement constituent un sujet profondément ancré dans la tradition de notre civilisation judéo-chrétienne.

Dès le 15e verset du second chapitre de la Genèse, il est indiqué que “ Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Éden pour le garder et le travailler ”.

Ainsi, la première tâche que Dieu assigne à l’homme qu’il vient de créer est de se soucier de son environnement.

Le chapitre 20 du Deutéronome demande au combattant qui assiège une ville de ne pas détruire les arbres fruitiers.

Même dans une situation aussi brutale que la guerre, l’homme doit tenir compte des droits de la nature.

Le psaume 115 dispose quant à lui que les cieux sont à Dieu mais qu’il a donné la Terre à l’espèce humaine : la protection de la planète est donc bel et bien de notre responsabilité.

Ces préceptes bibliques sont d'une actualité évidente. Dans l'Israël moderne, la protection de l'environnement joue un rôle de plus en plus important.

Ainsi, l'année 1994 y a-t-elle été consacrée année de l'environnement.

Des technologies environnementales sont désormais développées par les universités et les entreprises israéliennes et mises en œuvre dans l'agriculture ou dans l'industrie.

Quelques données sur Israël

Vingt-cinq fois plus petit que la France, Israël est peuplé d'environ 5,9 millions d'habitants.

La population a été multipliée par plus de 5 depuis la proclamation de l'indépendance de l'État en 1948, essentiellement à travers les vagues d'immigration.

Depuis 1948, le PNB a été multiplié par plus de 15, plaçant Israël parmi les pays à haut revenu.

Le FMI a décidé en 1996 de classer désormais Israël parmi les pays développés.

Après une croissance annuelle moyenne par habitant de 5,5 % pendant la période 1950-1973, les deux dernières décennies ont été caractérisées par des performances économiques moins favorables.

En outre, une spirale inflationniste a affecté l'économie au début des années 80, avec un pic à 370 % en 1984. Depuis 1985, l'inflation a été stabilisée3.

En raison de l'intégration des nouveaux immigrants4, la croissance du pays reste importante.

Le chômage reste au même niveau que dans les pays européens - actuellement de 8,4 % de la population active.

Après avoir fait reposer son démarrage économique sur l'agriculture, Israël est devenu une société postindustrielle : le PIB est aujourd'hui constitué à 60 % par les services, à 30 % par l'industrie et à 10 % par l'agriculture.

Il faut noter que la défense du pays reste une charge très importante.

À cet égard, les changements politiques dans le monde comme dans la région ont apparemment réduit les risques de conflits, ce qui a conduit nombre d'industries de la défense à chercher de nouveaux débouchés aux technologies qu'elles ont développées, notamment en se diversifiant dans le secteur de l'environnement.

La recherche-développement en Israël

La recherche-développement représente un enjeu essentiel pour l'État d'Israël, dont l'une des seules ressources naturelles est la "matière grise".

Force est à cet égard de constater que, parmi les nouveaux immigrants arrivés d'ex-URSS depuis 1990, 30 % des actifs sont des universitaires.

La loi de 1984 pour l'encouragement à la recherche et au développement industriels s'est fixé comme objectifs de promouvoir le développement d'industries axées sur la technologie, d'améliorer la balance commerciale et de créer de nouveaux débouchés en matière d'emploi.

Aujourd'hui, Israël consacre 3 % de son PNB à la recherche-développement, ce qui le place parmi les premiers au monde après le Japon.

Israël a d'ailleurs été le premier pays non membre de l'Union européenne à pouvoir participer aux programmes de recherche communautaires, à l'occasion du 4e programme commun de recherche et développement (PCRD), en vertu d'un accord signé le 25 mars 1996.

En outre, bien qu'encore non membre de l'OCDE, Israël est membre associé de l'Agence internationale de l'Énergie et à ce titre participe de plein exercice depuis plusieurs années à des "implementing agreements" de l'AIE - en particulier dans le domaine de l'énergie solaire.

Les politiques publiques de l'environnement en Israël
L'organisation des politiques publiques de l'environnement en Israël se situe à trois niveaux :

• niveau national : définition des politiques et préparation de la législation ;

• niveau du district : surveillance et mise en œuvre des opérations et des installations des districts et des communes, conseil aux autorités locales pour l'aménagement du territoire, collecte des données et des informations ;

• niveau local : création d'unités environnementales dans les communes et dans les groupements de communes pour mettre en œuvre la politique du ministère relevant des administrations locales6; l'objectif est d'étendre ces unités dans tout le pays.

Le ministère de l'Environnement n'a été créé qu'en 19897, et les missions suivantes lui ont été confiées :
- définition et mise en œuvre d'une politique nationale de l'environnement ;
- promotion, recherche, évaluation, prévision - notamment à long terme ;
- mise en œuvre de systèmes de mesure et d'enquête - responsabilité au niveau national ;
- réhabilitation et développement de l'environnement : développement des réserves, réhabilitation des écosystèmes pollués, campagnes "nettoyage" en direction du public ;
- développement de projets environnementaux : responsabilité de la localisation des sites de traitement de déchets ménagers, lignes directrices du développement de stations d'épuration, exploitation d'un site de traitement des déchets toxiques ;
- information et sensibilisation du public, notamment par l'éducation ;
- gestion d'un système de suivi des impacts environnementaux, à prendre en compte dans l'aménagement du territoire ;
- développement de la législation et des réglementations, et création d'une base scientifique, avec une responsabilité au niveau national.


Pour accomplir ces missions, le ministère s'est vu confier la responsabilité de lois, dont nombre sont antérieures à sa création montrant ainsi que la prise en compte de l'environnement dans les politiques publiques en Israël ne date pas de la création du ministère8.

Le ministère de l'Environnement développe les politiques thématiques suivantes, dont certaines sont développées plus loin :

• mer et plages : le ministère de l'Environnement assure la coordination législative et réglementaire et veille à l'application des textes ; il assure également le nettoyage, ces opérations étant financées par le fonds de prévention de la pollution marine ;

• déchets : l'objectif du ministère de l'Environnement est la localisation et la création de décharges et de stations de transfert ; l'existence de nombreuses décharges sauvages menace la qualité des eaux souterraines ; le ministère travaille aussi à promouvoir le recyclage ;

• matières dangereuses : largement utilisées dans l'industrie et l'agriculture, elles constituent un risque environnemental tout au long de leur vie - importation, transport, stockage, utilisation, déchets.

• déchets industriels toxiques : c'est l'un des plus sérieux problèmes environnementaux ; l'absence de traitement et de contrôle cause la pollution de sources, rivières, de la mer et des sols ; le traitement implique les étapes suivantes : identification de l'origine, transport au site central de Ramat Hovav - unique centre de traitement du pays, situé dans le désert du Néguev -, neutralisation et stockage sur ce site ;

• qualité des eaux : c'est un problème de première importance ; la dégradation des eaux souterraines, les traitements inadéquats des effluents et le mauvais entretien des égouts, la mauvaise condition des rivières... ont conduit à centraliser l'autorité dans les mains du ministère de l'Environnement, qui coordonne maintenant ces sujets9 ;

• bruit : le ministère de l'Environnement traite de ce sujet à plusieurs niveaux : planification ; études d'impact sur l'environnement - aéroport Ben-Gourion, autoroutes... ; réglementations ; traitement des plaintes ; études et recherches ;

• communication : des documents ont été réalisés pour les écoles - de la maternelle au lycée ; celles-ci ont reçu des instructions pour intégrer l'environnement dans leurs programmes ; le ministère de l'Environnement participe à des manifestations grand public : semaine des réserves naturelles, campagne de nettoyage de printemps, semaine de la qualité de l'environnement, pendant laquelle des prix sont décernés aux collectivités locales.

Le ministère de l'Environnement publie un rapport annuel au gouvernement sur l'état de l'environnement, ainsi que plusieurs publications : un mensuel en hébreu, un trimestriel en anglais, des publications professionnelles, des rapports de recherche, des études.

La pollution de l'air

Le rapide développement technologique du pays et l'accroissement du niveau de vie ont conduit à un accroissement des émissions polluantes des sources fixes comme des sources mobiles.

La plupart de ces sources de pollution - production d'énergie, transports, industrie - sont concentrées à proximité des régions à grande densité de population, en particulier le long de la zone côtière. On peut aujourd'hui dresser quelques constats :


Des ibex © ONIT (photo)

- malgré une diminution significative des émissions de SO2, les émissions de la plupart des autres polluants s'accroissent, et la qualité de l'air ne s'est pas améliorée depuis dix ans10 ;

- jusqu'à il y a peu, la réglementation des installations industrielles ne comportait pas de normes de pollution de l'air et le recours aux meilleures technologies disponibles n'était pas exigé ; depuis, des normes inspirées de la TA-Luft ont été élaborées ;

- les études épidémiologiques et la surveillance de la santé publique dans les zones polluées ont été quasiment stoppées ;

- bien qu'une étude sur la région de Haïfa ait mis en évidence le grand coût économique de la pollution, des études complémentaires n'ont pas été entreprises dans d'autres zones, pas plus que des études nationales mettant en regard le coût de la pollution et celui de sa prévention ;

- malgré l'importance des émissions des véhicules, les exigences réglementaires sont insuffisantes et aucune mesure pratique n'a été prise.

La surveillance de la qualité de l'air n'est pas distribuée géographiquement de manière uniforme à travers le pays : elle est limitée aux environs des centrales électriques et des grandes zones industrielles.

Les données de qualité de l'air sont fournies par des stations de mesure situées dans des centres urbains - Jérusalem, Tel-Aviv, Petah-Tikva -, des zones urbaines industrialisées - Ashdod, Hadera, Haïfa - et dans des zones résidentielles - Natanya, Beer-Sheva, Hadera.

En complément de ce réseau, qui est exploité par les municipalités, la Compagnie nationale d'électricité exploite un réseau autour de ses centrales thermiques - Ashdod, Tel-Aviv, Hadera.

En outre, un réseau financé par l'industrie chimique et les industries lourdes fonctionne autour du centre de traitement des déchets toxiques de Ramat Hovav.

Le ministère de l'Environnement a souhaité étendre ce système de mesure pour avoir une bonne couverture géographique de l'ensemble des polluants.

Il a obtenu plusieurs millions de crédits budgétaires et lancé un appel d'offres, auquel ont participé des PME françaises produisant des appareils de mesure de la qualité de l'air mais qui a été remporté par une société américaine.

Par ailleurs, un débat s'est fait jour sur l'opportunité de mettre en place un centre national de contrôle pour le stockage et l'analyse des données.

Les déchets

Même si la pollution de l'air se pose avec acuité, la première priorité politique du ministère de l'Environnement est aujourd'hui celle du traitement des déchets, notamment ménagers.

Les quantités de déchets ménagers par habitant sont au 3e rang mondial après les USA et le Canada.

La composition des déchets se rapproche de celle des pays européens, les matières organiques restant toutefois importantes - plus de 40 % du poids.

La collecte et les stations de transfert sont gérées par les collectivités locales ou par le secteur privé. Les décharges sont gérées principalement par les collectivités locales.

Au début des années 90, 94 % des déchets allaient dans près de 600 décharges, 1 % étaient compostés et 5 % recyclés. Le gouvernement a adopté un plan en 1993, en raison notamment des problèmes d'eaux souterraines et des besoins de rationalisation de la gestion des déchets.

Il prévoit notamment la fermeture et la réhabilitation des décharges, notamment celle de Hiriya.

Depuis 1995, la plupart des petites décharges sont en cours de fermeture et remplacées par 5 décharges contrôlées autorisées, dont 3 à titre temporaire.

Pour les deux sites définitifs, qui doivent être améliorés et agrandis, des appels d'offres internationaux ont été lancés : le premier - site de Dudaim dans le Sud - a été gagné par une joint venture américano-israélienne, United Landfills Ltd ; le second - site de Talya dans le Nord - a été gagné par une joint venture franco-israélienne, Sitahal13.

Le principal problème de la mise en œuvre de cette politique reste celui des coûts, en raison de la faible capacité financière des collectivités locales.

En matière de recyclage, Israël visait un objectif de 10 % en 1996 et de 25 % en l'an 2000. Des projets pilotes ont été lancés par plusieurs municipalités. La société Amnir, filiale d'American Israel Paper Mills Ltd, collecte et recycle le papier - 90 % des quantités jetées -, les plastiques et le verre.

La Compagnie Générale de Chauffe - groupe Générale des Eaux - a créé en 1994 Ecoltech, filiale commune avec la société Amnir, qui doit prioritairement développer son activité dans la construction et l'exploitation d'unités de valorisation énergétique d'ordures ménagères et de centres de tri ou de compostage.

Alors qu'à l'époque de la création du ministère de l'Environnement il n'y avait encore aucune loi sur les déchets toxiques, aujourd'hui tout producteur de tels déchets a l'obligation de les apporter dans le centre de traitement de Ramat Hovav.

La quantité de déchets arrivant dans ce centre augmente chaque année.

Il s'agit aujourd'hui de 40 à 50 000 tonnes par an, alors que le gisement est évalué à 100 000 tonnes par an. Une partie des déchets y est enfouie, l'autre fait l'objet d'une neutralisation.

Après des difficultés de fonctionnement - il y a eu des incendies -, des modifications sont en cours : la société française Sarp Industries - groupe Générale des Eaux - a pris une participation, et de facto la direction, dans la société d'origine danoise chargée de mettre en place un incinérateur dans le centre.

Le ministère de l'Environnement n'envisage pas de créer d'autres installations de traitement.

Les énergies renouvelables

Elles représentaient 3,2 % de la consommation d'énergie primaire en 1993. Les projections donnent 8 % en l'an 2000, dont plus de la moitié d'énergie solaire. L'utilisation de l'énergie solaire est en effet bien développée : chauffe-eau solaires - imposés dans tous les logements neufs par la loi ; panneaux photovoltaïques pour des appareils isolés : téléphones publics, feux clignotants, arrêts d'autobus...

Dans le passé, des technologies innovantes ont été développées, par exemple les étangs solaires permettant de produire de l'électricité.

Israël continue d'être en pointe de la recherche appliquée sur l'énergie solaire, qui représente 20 % de l'effort de R&D sur l'énergie :

- tour solaire de l'Institut Weizmann à Rehovot - développement industriel de technologies de haute concentration de l'énergie du soleil ;

- centre de démonstration de technologies solaires au centre de recherche Ben-Gourion de Sde-Boker dans le désert du Néguev.

À noter que le centre de Sde-Boker développe aussi les questions d'énergie dans le bâtiment : solaire passif, concept d'architecture adaptée au désert.

Ce secteur connaît toutefois aujourd'hui les difficultés liées aux bas prix des énergies fossiles.

Ainsi, les étangs solaires ne sont véritablement rentables qu'à partir d'un prix du pétrole à 30 $/baril.

De même, la faillite de la société Luz en 1991 après dix ans d'existence s'explique par des raisons économiques.

Une société belge, Belgo Instruments, a racheté la technologie de Luz et prévoit de poursuivre les développements technologiques - systèmes à vapeur - dans le centre de Sde-Boker.

L'énergie éolienne représente plus de 6 % de l'effort de R&D sur l'énergie. Une polémique s'est développée en 1994 au sujet d'un projet d'installation d'éoliennes sur plusieurs collines de haute Galilée par la Compagnie nationale d'électricité.

Des habitants et des associations s'opposent à ce projet aux motifs de la préservation des paysages et des problèmes de bruit. La Compagnie a aussi dans ses cartons un grand plan d'énergie éolienne sur le plateau du Golan, à mener en coopération avec la Syrie et le Liban lorsque le vent de la paix soufflera17.

L'environnement et le processus de paix

Le thème de l'environnement a été choisi par les co-parrains du processus de paix au Moyen-Orient - États-Unis et Russie - en tant qu'objet d'un des cinq groupes de travail constitués dans le cadre des négociations de paix multilatérales.

Ce thème a été élu thème central des discussions parce qu'il comporte les plus grandes chances d'atteindre les objectifs de ces pourparlers, c'est-à;-dire de promouvoir la coopération entre les parties en présence dans la région, pour les raisons suivantes :

- la pollution ignore toute frontière politique, et la communauté internationale a une expérience en matière de conventions internationales et régionales, qui peut être appliquée au Moyen-Orient ;
- l'aide au développement octroyée par les pays occidentaux est maintenant largement dépendante de l'impact sur l'environnement des projets proposés ;
- la coopération dans ce domaine peut être élargie graduellement : projets conjoints de recherche, création de cadres organisationnels communs, signature de conventions... ;
- l'environnement est la moins controversée de toutes les questions abordées dans le cadre des négociations multilatérales ;
- la coopération établie entre Israël et ses voisins en matière d'environnement est antérieure au processus de paix18.

Sous la présidence du Japon, le groupe de travail chargé des questions d'environnement s'est réuni cinq fois entre juin 1992 et octobre 1994. Les pourparlers se sont articulés essentiellement autour de la définition de domaines de coopération régionale en matière d'environnement, conformément aux critères suivants :

- domaines prioritaires communs à toutes les parties : traitement des eaux usées, déchets ; l'accent est mis sur le développement des compétences professionnelles, spécialement pour les Palestiniens ;
- domaines d'ordre transfrontière : pollution de l'air ou de l'eau ;
- domaines pouvant être servis par la coopération régionale : partage des ressources, par exemple golfe d'Eilat ;
- domaines pouvant compléter ou faire avancer les programmes de développement.

Le groupe de travail a plus particulièrement abordé les points suivants :

- coopération régionale en matière de pollution au nord du golfe d'Eilat : ports d'Aqaba et d'Eilat, activités touristiques ; l'Union européenne joue un rôle de leader dans ce processus ;
- coopération régionale dans la lutte contre la désertification ; la Banque Mondiale a accepté de mener à bien ce projet ;
- adoption d'un code de conduite écologique pour le Moyen-Orient avec des engagements moraux et non légaux.

Dans le cadre des négociations bilatérales, le traité de paix entre Israël et la Jordanie, signé en octobre 1994, prévoit des dispositions de coopération en matière d'environnement19. L'environnement a également été inclus dans l'accord Gaza-Jéricho20, signé au Caire le 4 mai 1994.

Les coopérations bilatérales d'Israël dans l'environnement

Le ministère israélien de l'Environnement a conclu plusieurs accords de coopération bilatérale :

• États-Unis : un accord a été signé avec l'USEPA en février 1991, qui établit un cadre de coopération scientifique et technique, comprenant des échanges d'information et de personnel, des symposiums en commun et de la recherche conjointe sur des sujets d'intérêt commun ;

• Allemagne : un accord similaire à celui avec l'USEPA a été signé en mars 1993 ; Israël compte profiter de l'expérience allemande dans l'environnement en contribuant en retour dans les domaines du recyclage de l'eau, de la protection de la nature, de la lutte contre la désertification et de l'utilisation de l'énergie solaire ;

• Égypte : deux accords ont été signés en avril 1993,

l'un avec le ministère égyptien de l'Agriculture - échanges d'information et projets conjoints dans le domaine de la réduction de l'impact de l'agriculture sur l'environnement -,

l'autre avec l'Agence égyptienne des affaires environnementales - coopération sur les problèmes d'environnement communs, comprenant notamment la gestion des ressources côtières en Méditerranée et dans le golfe d'Aqaba, la création de centres de lutte contre la pollution en cas de marée noire, l'éducation environnementale et l'information, ainsi que la création d'un centre régional contre la désertification ;

• Autriche : il y a eu un accroissement de la coopération après la visite du ministre autrichien de l'Environnement en octobre 1993 ;

• Suède : une clause sur l'environnement a été incluse dans l'accord général de coopération entre les deux pays ;

• Espagne : un accord sur la désertification a été signé en novembre 1993, visant la recherche appliquée, les projets conjoints, la formation et l'échange de données ;

• Turquie : un accord sur l'environnement et la protection de la nature a été signé en avril 1994, couvrant de nombreux domaines dont le contrôle de la pollution, la sensibilisation à l'environnement, les études d'impact, la surveillance de l'environnement, les technologies propres et la biodiversité ;

• Union européenne : un volet environnement a été introduit dans l'accord général de coopération ;

la Banque Européenne d'Investissements a accéléré son plan de financement des investissements de protection de l'environnement dans le bassin méditerranéen, y compris dans les pays tiers comme Israël.



La question de l'eau


La plus grande réserve d'eau douce d'Israël est le lac de Tibériade, alimenté par le bassin du Jourdain.

Les réserves d'eau souterraine sont constituées d'un aquifère côtier - bande de 20 km le long de la côte - et d'un aquifère profond situé à peu de chose près sous la Cisjordanie.

À noter que la plus grande partie de l'aquifère côtier situé sous la bande de Gaza est très salée, avec des concentrations en sel supérieures à 600, voire 800 mg par litre.

L'agriculture représente de l'ordre des trois quarts de l'utilisation de l'eau et les usages domestiques un peu moins d'un quart. La part de l'industrie est faible, environ 5 %.

Dans les territoires palestiniens, l'agriculture représente de l'ordre de 80 % et les usages domestiques de l'ordre de 20 %.

Israéliens et Palestiniens ont convenu de gérer conjointement l'approvisionnement en eau potable et l'évacuation des eaux usées de sorte qu'aucune partie ne puisse entreprendre des actions contraires aux intérêts de l'autre.

À cette fin, une commission mixte sera instaurée qui seule sera habilitée à autoriser le forage de nouveaux puits ou une augmentation de la consommation.

Bien qu'il s'agisse d'un des sujets les plus difficiles dans le cadre du processus de normalisation israélo-arabe, un accord a été trouvé dans le cadre des négociations, même s'il n'est que provisoire et porte sur une période limitée.

Les Palestiniens avaient une double revendication, d'une part disposer de quantités supérieures à celles qui leur sont allouées aujourd'hui, d'autre part disposer de la pleine souveraineté, ou au moins d'un droit de regard, sur les ressources en eau se trouvant sur leur territoire.

L'État d'Israël faisait valoir ses droits sur les gisements qu'il avait lui-même développés depuis plusieurs décennies, et il voulait que ses agriculteurs continuent de recevoir de l'eau en quantité suffisante.

L'accord a résulté de la recherche d'un compromis acceptable pour les deux parties.

Israël a explicitement reconnu les "droits" des Palestiniens sur les ressources en eau de la Cisjordanie et a par ailleurs accepté une estimation selon laquelle les besoins en eau futurs de l'économie palestinienne s'élèveront à 70 ou 80 Mm3/an.

Dans l'immédiat, Israël a garanti aux Palestiniens une quantité supplémentaire de près de 30 Mm3/an, ce qui revient presque à un doublement des moyens disponibles.

Une partie de ce supplément d'eau sera fournie depuis Israël.

Les Palestiniens pourront également accéder à des forages afin d'accroître leurs ressources en eau dans des quantités qui ne mettront pas en danger l'équilibre global de la région.

Les ONG environnementales en Israël

Action Committee for the Prevention of Air Pollution P.O.B. 6535, Haïfa 31060.
Association of Americans and Canadians in Israel 11 Pinsker Street, Jerusalem 92278.
Alva - Industrial Association for Environmental Quality Ormat Turbines Ltd - P.O.B. 68, Yavne 70650.
Alma - Association for Environmental Quality 70 Kaplan Street, Herzliya.
B'nai B'rith 10 Kaplan Street, Tel-Aviv 64734.
Council for a Beautiful Israel 76-78 Bograshov Street, Tel-Aviv 63429.
EcoNet Israel P.O.B. 581, Karkur 37105.
Emunah - National Religious Women's Organization 166 Ibn Gvirol Street, Tel-Aviv.
Forum of Organizations on Quality of Life and the Environment Israel Volunteer Center - P.O.B. 7341, Tel-Aviv.
Galilee Society for Health Research and Service P.O.B. 330, Shfar'am 330.
GreenAction Haim Levanon 88, Ramat Aviv Tel-Aviv.
Guardians of the Environment P.O.B. 1488, Rehovot 76110.
Hadassah Israel 24 Strauss Street, Jerusalem.
Heschel Center for Nature Studies
Histadrut Consumer and Environmental Protection Authority 93 Arlozoroff Street, Tel-Aviv 62098.
Israel Chapter of the International Council on Monuments and Sites (ICOMOS) Bezalel Academy of Arts and Design - P.O.B. 24046, Jerusalem 91240.
Israel Society for Ecology and Environmental Quality Sciences Department of Life Sciences - Tel-Aviv University, Ramat Aviv 69978.
Israel Economic Forum on the Environment P.O.B. 33036, Tel-Aviv 61330.
Israel Recycling Forum - Society for the Protection of Nature in Israel 4 Hashfela Street, Tel-Aviv 66183.
Israel Landscape Gardeners Association 1 Maklef Street, Hakirya, Tel-Aviv.
Israel Union for Environmental Defense 317 Hayarkon Street, Tel-Aviv, 63504.
Jewish National Fund (JNF) P.O.B. 283, Jerusalem 91002.
Life and Environment P.O.B. 20040, Tel-Aviv 61200.
Na'amat
Histadrut Working Committee 93 Arlosoroff Street, Tel-Aviv, 62098.
Organization of Better Housing 3 Lincoln Street, Tel-Aviv.
Public Council for the Prevention of Noise and Pollution in Israel - (MALRAZ) Tchernichowski 31, Tel-Aviv 61230.
Public Council for the Preservation of Monuments and Buildings Mikve Israel 58910.
Rotary International P.O.B. 2742, Holon 58127.
Society for the Protection of Nature in Israel 4 Hashfela Street, Tel-Aviv 66183.
WIZO 38 David Hamelech Street, Tel-Aviv 64237.


L'environnement et la coopération régionale

Le ministère de l'Énergie et des Infrastructures d'Israël a d'ores et déjà publié des plaquettes sur les projets potentiels de coopération au Moyen-Orient :

projet de centrale thermique alimentée par des schistes bitumineux - oil shales ;

projet de centrale solaire thermodynamique -

concentrateurs paraboliques du type Luz - dans la vallée de l'Arava ;

utilisation de concentrateurs solaires pour produire de l'énergie - sur le modèle du dispositif de recherche de la tour solaire de l'Institut Weizmann ;

"tours d'énergie" ;

désalinisation des eaux de la mer Rouge par utilisation de deux technologies basées sur l'énergie solaire - les concentrateurs paraboliques et les étangs solaires.

En outre, il existe des projets de canal utilisant le dénivelé entre le niveau de la mer et la mer Morte pour désaliniser l'eau de mer et produire de l'énergie hydroélectrique. Trois versions sont à l'étude24.

Par ailleurs, de nombreux programmes méditerranéens ont d'ores et déjà été lancés, impliquant notamment Israël et ses voisins.>

Tout d'abord, la Direction générale XVII (Énergie) de la Commission européenne a lancé un programme sur le thème "énergie et environnement urbain dans les pays méditerranéens", qui avait débuté par l'organisation à Athènes en novembre 1993 d'une conférence des ministres méditerranéens de l'Énergie.

La France avait apporté son soutien, notamment financier, à la préparation de cette conférence. Un plan d'action a démarré à la suite de cette conférence.

Sa première phase consiste à soutenir une dizaine de villes pilotes non européennes : soutien aux équipes locales, création de réseaux de villes et promotion de projets de démonstration.

La ville de Tel-Aviv est associée au thème "assistance technique au réseau de villes sur le thème des transports", avec Gaza et Rabat, ainsi que les villes européennes de Strasbourg, Leicester, Erlangen et Besançon.

Israël est un membre actif du plan d'action pour la Méditerranée, qui réunit dix-neuf États riverains de la mer. En octobre 1991, Israël avait été élu à l'unanimité, avec l'Égypte, la Tunisie et Monaco, au Bureau du plan.

Dans le domaine de la gestion des déchets municipaux, la Direction générale I (Relations extérieures) de la Commission européenne a lancé une action dans le but de renforcer la présence européenne au sommet économique d'Amman de fin octobre 1995.

À cette fin, elle a organisé un séminaire préparatoire à Amman réunissant des décideurs publics et privés des pays du Proche-Orient et quelques experts européens.

Au-delà de son sujet premier, la participation du secteur privé dans la gestion de services publics, le séminaire s'est surtout orienté vers la coopération régionale pour une gestion plus efficace des déchets municipaux. Deux types de conclusions ont émergé du séminaire :

- proposition de création d'une agence régionale des déchets ménagers chargée de la collecte des données économiques, techniques et réglementaires, de l'information-sensibilisation et de la formation ;

- identification d'une petite dizaine de projets opérationnels concrets en matière d'études, de projets techniques et de coopération transfrontière.

____________________________________
1. Territoire d'une superficie de 21 950 km2, dont les 2/3 sont désertiques et montagneux.
2. 80 % de juifs, 15 % de musulmans, 3 % de chrétiens et 2 % de druzes.
3. 18,5 % en moyenne entre 1986 et 1990, de l'ordre de 10 % actuellement.
4. Plus d'un demi-million de nouveaux immigrants sont arrivés depuis 1990 en provenance de l'ex-URSS, notamment 200 000 en 1990, 175 000 en 1991, 80 000 en 1992. En 1996 et 1997, les nouveaux immigrants contribuent pour environ 40 % à l'accroissement de la population du pays.
5. Il y a 6 districts dans le pays.
6. Il y avait 27 unités en 1994.
7. Le ministère français de l'Environnement a été créé en 1971.
8.
• Prévention des pollutions (1961), réduction des nuisances environnementales (1992), préservation de la propreté (1984),
• prévention de la pollution marine par les hydrocarbures (1980), par immersion des déchets (1983), par les sources terrestres (1988),
• collecte, recyclage et élimination des déchets (1993),
• substances dangereuses (1993),
• signalisation routière (1961),
• parcs nationaux, réserves naturelles et sites nationaux (1963),
• protection des animaux (1994),
• eaux (1959), eaux usées domestiques (1962), rivières et sources (1965),
• santé publique (1940),
• autorisation des entreprises (1968),
• centrale thermique de Tel-Aviv (1967).
9. Sauf la qualité de l'eau potable, qui reste de la responsabilité du ministère de la Santé.
10. Des valeurs limites de qualité de l'air ont été instituées en 1971 et révisées en 1992 : bien qu'élevées, elles ne sont pas toujours respectées.
11. 585 kilos par personne et par an. Dans la région de Tel-Aviv, la quantité est même de l'ordre de 2 kilos par personne et par jour.
12. Par exemple, les déchets de l'agglomération de Tel-Aviv étaient déversés sur une "montagne" de déchets à Hiriya, presque saturée et visible sur l'autoroute menant à l'aéroport Ben-Gourion et à Jérusalem.
13. Sitahal a été créée en 1994 par le groupe Sita - Lyonnaise des Eaux - avec les sociétés israéliennes Tahal - entreprise publique d'ingénierie - et Barazani Bros - entreprise de BTP.
14. Une unité de démonstration de 5 MW, soit 250 000 m2, a été bâtie près de la mer Morte en 1979.
15. Luz était la seule société privée produisant de l'électricité solaire - solaire thermodynamique -, avec 354 MW installés en Californie. Le coût de production est de l'ordre de 9 cents/kWh.
16. 27 turbines, fournissant au total 20 millions de kWh par an, soit environ 0,1 % de la production nationale.
17. Construction de 270 turbines en six ans.
18. Des représentants d'Israël et des pays arabes se réunissent depuis quinze ans dans le cadre de rencontres internationales, et des relations entre chercheurs israéliens et arabes se sont établies ces dix dernières années.
19. Article 18, précisé à l'annexe 4.
20. Chapitre 35 de l'annexe II.
21. Il s'agit d'une part des fleuves prenant leur source sur le mont Hermon et sur le plateau du Golan, d'autre part des fleuves provenant du Sud-Liban.
22. Contre 31 Mm3 par an actuellement, et 130 Mm3 par an exigés par les Palestiniens à l'ouverture des négociations. Ce dernier chiffre correspond à une consommation par personne équivalente à celle d'Israël.
23. Il s'agit d'une technologie innovante pour produire de l'électricité à faible coût, l'énergie étant obtenue par refroidissement de l'air en utilisant la chaleur latente de l'évaporation d'une pulvérisation d'eau dans l'air chaud et sec du désert.
24. Haïfa ou Hadera - vallée du Jourdain et nord de la mer Morte ; Qatif dans le sud de la bande de Gaza - sud de la mer Morte ; Eilat ou Aqaba - sud de la mer Morte.



Modifié il y a 8 ans, le mercredi 6 janvier 2016 à 14:13


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