vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 9 ans
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carmencita2 (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "sibelius"Citation de "carmencita2"Bonjour Sibelius
J'ai quelques infos relevant de l'écologie
Au sujet des cars qui ont brûlé, causant la mort des personnes âgées pour le premier
Et pour le second, demandant l'évacuation de tous les enfants, car nouvel incendie
Il semblerait que cela vienne de la climatisation, le gaz 51234YF hautement inflammable et explosif a remplacé le R134A.
Je suppose qu'on peut avoir plus d'infos sur Google, il me semble que c'est par souci d'économie.

La Corée du Nord, aurait expérimenté la bombe à Hydrogène, ce qui aurait déclanché un léger tremblement de terre.
Elle ne respecte pas la convention internationale qui interdit le nucléaire pour tous les pays
Le Japon, la Corée du Sud, les USA seront les premiers visés.


Miséricorde :-(4

On est mal barrés .. :-(6

(et encore, on ne sait aps tout .. )

Bonne journée (f) (k)


Bonne journée à toi Sibelius, et TLM
L'écologie va devenir la principale pré;occupation
Et que penser des guerres, avec les bombardements, car on nen parle pas pour le réchauffement de la planète

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sibelius il y a 8 ans

Suite :

La question de l'eau

La plus grande réserve d'eau douce d'Israël est le lac de Tibériade, alimenté par le bassin du Jourdain21.

Les réserves d'eau souterraine sont constituées d'un aquifère côtier - bande de 20 km le long de la côte - et d'un aquifère profond situé à peu de chose près sous la Cisjordanie.

À noter que la plus grande partie de l'aquifère côtier situé sous la bande de Gaza est très salée, avec des concentrations en sel supérieures à 600, voire 800 mg par litre.

L'agriculture représente de l'ordre des trois quarts de l'utilisation de l'eau et les usages domestiques un peu moins d'un quart. La part de l'industrie est faible, environ 5 %.

Dans les territoires palestiniens, l'agriculture représente de l'ordre de 80 % et les usages domestiques de l'ordre de 20 %.

Israéliens et Palestiniens ont convenu de gérer conjointement l'approvisionnement en eau potable et l'évacuation des eaux usées de sorte qu'aucune partie ne puisse entreprendre des actions contraires aux intérêts de l'autre.

À cette fin, une commission mixte sera instaurée qui seule sera habilitée à autoriser le forage de nouveaux puits ou une augmentation de la consommation.

Bien qu'il s'agisse d'un des sujets les plus difficiles dans le cadre du processus de normalisation israélo-arabe, un accord a été trouvé dans le cadre des négociations, même s'il n'est que provisoire et porte sur une période limitée.

Les Palestiniens avaient une double revendication, d'une part disposer de quantités supérieures à celles qui leur sont allouées aujourd'hui, d'autre part disposer de la pleine souveraineté, ou au moins d'un droit de regard, sur les ressources en eau se trouvant sur leur territoire.

L'État d'Israël faisait valoir ses droits sur les gisements qu'il avait lui-même développés depuis plusieurs décennies, et il voulait que ses agriculteurs continuent de recevoir de l'eau en quantité suffisante.

L'accord a résulté de la recherche d'un compromis acceptable pour les deux parties. Israël a explicitement reconnu les "droits" des Palestiniens sur les ressources en eau de la Cisjordanie et a par ailleurs accepté une estimation selon laquelle les besoins en eau futurs de l'économie palestinienne s'élèveront à 70 ou 80 Mm3/an.

Dans l'immédiat, Israël a garanti aux Palestiniens une quantité supplémentaire de près de 30 Mm3/an, ce qui revient presque à un doublement des moyens disponibles.

Une partie de ce supplément d'eau sera fournie depuis Israël. Les Palestiniens pourront également accéder à des forages afin d'accroître leurs ressources en eau dans des quantités qui ne mettront pas en danger l'équilibre global de la région.


L'environnement et la coopération régionale

Le ministère de l'Énergie et des Infrastructures d'Israël a d'ores et déjà publié des plaquettes sur les projets potentiels de coopération au Moyen-Orient :

projet de centrale thermique alimentée par des schistes bitumineux - oil shales ;

projet de centrale solaire thermodynamique - concentrateurs paraboliques du type Luz - dans la vallée de l'Arava ;

utilisation de concentrateurs solaires pour produire de l'énergie - sur le modèle du dispositif de recherche de la tour solaire de l'Institut Weizmann ;

"tours d'énergie" ;

désalinisation des eaux de la mer Rouge par utilisation de deux technologies basées sur l'énergie solaire -

les concentrateurs paraboliques et les étangs solaires.

En outre, il existe des projets de canal utilisant le dénivelé entre le niveau de la mer et la mer Morte pour désaliniser l'eau de mer et produire de l'énergie hydroélectrique.

Trois versions sont à l'étude.

Par ailleurs, de nombreux programmes méditerranéens ont d'ores et déjà été lancés, impliquant notamment Israël et ses voisins.>

Tout d'abord, la Direction générale XVII (Énergie) de la Commission européenne a lancé un programme sur le thème "énergie et environnement urbain dans les pays méditerranéens", qui avait débuté par l'organisation à Athènes en novembre 1993 d'une conférence des ministres méditerranéens de l'Énergie.

La France avait apporté son soutien, notamment financier, à la préparation de cette conférence. Un plan d'action a démarré à la suite de cette conférence.

Sa première phase consiste à soutenir une dizaine de villes pilotes non européennes : soutien aux équipes locales, création de réseaux de villes et promotion de projets de démonstration.

La ville de Tel-Aviv est associée au thème "assistance technique au réseau de villes sur le thème des transports", avec Gaza et Rabat, ainsi que les villes européennes de Strasbourg, Leicester, Erlangen et Besançon.

Israël est un membre actif du plan d'action pour la Méditerranée, qui réunit dix-neuf États riverains de la mer. En octobre 1991, Israël avait été élu à l'unanimité, avec l'Égypte, la Tunisie et Monaco, au Bureau du plan.

Dans le domaine de la gestion des déchets municipaux, la Direction générale I (Relations extérieures) de la Commission européenne a lancé une action dans le but de renforcer la présence européenne au sommet économique d'Amman de fin octobre 1995.

À cette fin, elle a organisé un séminaire préparatoire à Amman réunissant des décideurs publics et privés des pays du Proche-Orient et quelques experts européens.

Au-delà de son sujet premier, la participation du secteur privé dans la gestion de services publics, le séminaire s'est surtout orienté vers la coopération régionale pour une gestion plus efficace des déchets municipaux.

Deux types de conclusions ont émergé du séminaire :

- proposition de création d'une agence régionale des déchets ménagers chargée de la collecte des données économiques, techniques et réglementaires, de l'information-sensibilisation et de la formation ;

- identification d'une petite dizaine de projets opérationnels concrets en matière d'études, de projets techniques et de coopération transfrontière.

Modifié il y a 8 ans, le jeudi 14 janvier 2016 à 12:26

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sibelius il y a 8 ans

http://www.meteomedia.com/nouvelles/articles/30-000-vaches-tuees-dans-un-blizzard/61886/

TEXAS : 30 000 vaches tuées dans un blizzard

Dimanche 3 janvier 2016

- La tempête de neige Goliath, qui a plongé le Texas et le Nouveau-Mexique dans un blizzard le 27 décembre, a fait de nombreuses victimes animales.

Plus de 30 000 vaches ont été tuées par suffocation pendant la tempête.

En provoquant des bancs de neige immenses, les vents auraient enfermé les animaux avant de les engloutir. Elles seraient mortes en suffoquant.

La tempête a déversé plus de 50 centimètres au Texas, tandis que plus d’un mètre de neige sont tombés au Nouveau-Mexique. .

Ces 30 000 animaux représentent environ 5 % des vaches laitières matures dans la région.

Le volume des décès est si grand que les autorités de l’état doivent complètement réorganiser leur gestion de déchets d’animaux pour assurer un processus rapide et sécuritaire.

Par ailleurs, cette tempête est également responsable de la mort de 49 personnes dans les états du Texas, du Missouri, de l’Oklahoma et de la Géorgie.

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sibelius il y a 8 ans

http://reporterre.net/Au-Burkina-Faso-un-laboratoire-en-plein-air-contre-la-de%CC%81sertification

Au Burkina Faso, un laboratoire en plein air contre la désertification

6 janvier 2016 / Léonor Lumineau (Reporterre)

Le 29 novembre, le Burkina Faso a élu un nouveau président, marquant l’espoir après vingt-sept ans de dictature. À 60 km de Ouagadougou, la capitale de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, la ferme expérimentale de Guiè développe des techniques innovantes pour stopper l’avancée du sable.

- Guié (Burkina Faso), reportage

Il faut d’abord quitter Ouagadougou la poussiéreuse par la route de Kongoussi. Traverser le ballet agité des motocyclettes, le marché des portes de la capitale burkinabé, là où les dinas surchargés récupèrent le voyageur au milieu des étals pour l’emmener vers la province.

Puis la route bitumée file droit vers le Nord, balayée par le souffle de l’harmattan, ce vent chaud et sec venu du Sahel.

Le paysage est encore relativement vert en ce mois de novembre, début de la saison sèche.

Mais au fur et à mesure du trajet, les touffes végétales s’espacent, jaunissent, laissant apparaitre à certains endroits des étendues de terre zébrées de couleurs allant de l’ocre vif au gris foncé. Puis il faut emprunter une piste.

Au dernier carrefour, les arbres se multiplient. La route est encadrée d’eucalyptus et d’autres essences. Ils indiquent le chemin jusqu’à la Ferme de Guiè.

Crée dans le village du même nom, l’endroit est un lieu d’expérimentation de techniques agricoles depuis 26 ans.

Son but : restaurer et refertiliser les terres désertifiées des régions sahéliennes.

Changement climatique, hausse de la démographie, surpâturage, agriculture extensive, le phénomène s’est aggravé durant les dernières décennies.

Pour l’endiguer, la Ferme de Guiè a mis au point un concept agricole : le bocage sahélien, wégoubri, en langue mooré.

Bien connu en France, le bocage est un paysage de champs et de prés enclos par des haies. Il permet de retenir l’eau et de limiter l’érosion des terres, tout en créant des corridors biologiques et une source de bois.

Un « enfant du bocage »

« On construit des haies pour lutter contre la dégradation du sol et protéger les cultures du vent. Quand il pleut, ça permet d’empêcher l’eau de la mousson d’emporter tout, de garder la bonne terre.

En plus les feuilles mortes fertilisent le sol, font de l’humus », explique Mariam Sampebgo, responsable de la pépinière, devant un parterre de petites pousses plantées dans des sachets plastique d’eau réutilisés.

« Nous utilisons principalement deux arbustes : le Combretum micranthum et le Cassia sieberiana. Mais pour cela, il a fallu tester plusieurs essences.

Car toutes ne sont pas adaptées. Au début par exemple, nous utilisions du Jatropha curcas. Jusqu’à ce que nous constations qu’il était décimé par les termites dans les sols appauvris », explique la femme à la chevelure finement tressée.


Les bâtiments administratifs de la Ferme de Guiè. Les six périmètres bocagers entourent la ferme.

L’histoire commence en 1989 lorsque Henri Girard, technicien agricole, et les paysans du village de Guiè posent la première pierre de cette ferme pilote.

Ce Français alors âgé de 28 ans, originaire de la région bocagère de l’Avesnois, dans le Nord-Pas-de-Calais, et qui se définit lui-même comme un « enfant du bocage », a passé l’année 1987 au Burkina Faso – sac à dos sur les épaules et maigres économies en poche – à rencontrer des paysans.

« Quand j’avais 12 ans, j’avais vu un reportage télévisuel sur la grande sécheresse qui frappait le Sahel en 1973 et la famine engendrée. Cela m’avait bouleversé.

J’ai décidé qu’une fois adulte j’irai reverdir ce désert en formation », raconte l’homme – 54 ans aujourd’hui – que l’on retrouve plus tard dans sa maison de Ouagadougou.

Il s’était installé au village de Guiè, « plus facile que le Nord, le vrai Sahel », pour approfondir sa connaissance, et avait passé une année à observer les pratiques agricoles et la progression des zipélés, ces zones blanches gelées par la surexploitation où plus rien de pousse.

« J’avais l’intuition qu’il fallait tester le bocage pour restaurer les terres. L’idée est de mettre en place un système qui crée un cadre favorable à la conservation durable du milieu », explique-t-il.

La construction de la Ferme pilote fut lancée dans la foulée de la création de l’association burkinabé Zoramb Naagtaaba (AZN) par Henri Girard et les paysans de Guié, appuyée par l’ONG Terre verte côté France (établie au Burkina Faso depuis 2001).

Le bocage a d’abord été testé à petite échelle pour être adapté au contexte sahélien.

Enrichir le sol et de doubler les rendements

Le premier grand périmètre bocager, celui de Tankouri, 100 hectares divisés en 23 parcelles, fut aménagé en 1998.

« Il y a d’abord une haie mixte composée d’arbustes et de grillage qui entoure tout le site pour empêcher le bétail de détruire les cultures », explique Sosthène Nikiema, qui travaille pour Terre verte, en faisant visiter le bocage sous un soleil de plomb.

A l’intérieur, chaque parcelle individuelle est délimitée par une haie vive, notamment composée des Combretum micranthum et Cassia sieberiana ou d’arbres comme l’eucalyptus, issus de la pépinière. Le tout est relié par des chemins.

En contrebas de chaque champ, une mare récupère les eaux de pluie.

Plusieurs techniques sont combinées dans le périmètre bocager. D’abord, le zaï, qui consiste à creuser un trou – pour concentrer l’eau dès les premières petites pluies – avant d’y déposer un mélange de compost et de terre, au bord duquel on sème la céréale (sorgho, mil).

« Cela permet d’enrichir le sol et de doubler les rendements : on peut passer d’une production de 800 kilos de sorgho à l’hectare à 1.500-2.000 kilos.

Mais, surtout, cela sécurise et stabilise le paysan, car la culture est moins sensible aux aléas », explique Seydou Kaboré, directeur adjoint de la Ferme de Guié.

L’ombrière de la pépinière, où peuvent être produit entre 10.000 et 30.000 plantules chaque année par les cinq femmes travaillant ici.

D’autres techniques complètent le système : « Pour préserver les sols, nous introduisons la rotation culturale : une année de céréales, une année de légumineuses, une année de jachère pâturée, permise par l’installation temporaire d’une clôture électrique à l’énergie solaire », complète Sosthène Nikiema.

« Le concept mis au point est une compilation de mes connaissances du bocage en France et des savoirs-faire apportés par les paysans locaux.

Par exemple, l’utilisation des haies n’étaient pas connue au Burkina Faso, même si on retrouve des bocages au Togo ou au Cameroun. Par contre, le zaï est une technique locale qui vient de la province du Yatenga, dans le nord-ouest du pays », explique Henri Girard.

Henri Girard, président de Terre verte et directeur et cofondateur de la Ferme de Guiè.

Mais les innovations agricoles éprouvées à la Ferme de Guié depuis 25 ans parviennent-elle à se diffuser ?

«C’est dur de convaincre les paysans. Comment changer la façon de faire de quelqu’un qui a passé sa vie à cultiver de la même manière ?

L’habitude est de choisir la solution de facilité », regrette Seydou Kaboré.

Une difficulté d’autant plus importante que le projet ne bénéficie pas du soutien de l’Etat burkinabé ou d’institutions internationales.

« Mais sur le terrain, les mentalités évoluent petit à petit : le zaï a par exemple été bien adopté dans la région », souligne Sosthène Niekema :

« Quand les paysans voient que ça marche mieux dans le bocage que chez eux, ils y croient et veulent à leur tour tester les nouvelles techniques. »

Une parcelle où le sorgho vient d'être récolté, dans le bocage sahélien de Tankouri.

Chacun des 23 champs est délimité par une haie, qui protège les cultures du vent, les sols de l'érosion, et dont les feuilles qui tombent au sol permettent la création d'humus.

Dès ses débuts, la Ferme de Guiè a mis en place un centre de formation des aménageurs ruraux (CFAR) pour « enseigner les techniques du bocage sahélien aux jeunes burkinabé afin qu’ils contribuent à les diffuser tout en donnant à ces derniers un chance d’étudier, puisque la formation est prise en charge par la Ferme », explique Salfo Soré, surveillant général du centre, dans la fraîcheur de son bureau, devant un tableau noir griffonné à la craie.

« Faire des pôles d’excellence »

« Nous recevons aussi des demandes de groupements de paysans qui veulent notre soutien pour aménager un périmètre bocager. Chaque site est une copropriété informelle organisée autour d’un groupement foncier formé par les bénéficiaires », dit Seydou Kaboré.

Pour un périmètre bocager de 100 hectares, le budget n’est pas négligeable : environ 40 millions de francs CFA (autour de 61.000 euros), financé à 95 % par Terre verte grâce à ses donateurs (associations, fondations, particuliers).

Le reste, l’achat des arbres et l’entretien du site, est à la charge des paysans.

« Les partenaires butent assez vite sur le coût, reconnait Henri Girard, aujourd’hui président de Terre verte et directeur de la Ferme de Guiè, mais si vous voulez résoudre durablement le problème de la désertification, il faut mettre les moyens. »

La ferme pilote fournit l’appui d’une équipe d’animateurs qui forment et suivent les paysans dans l’exploitation de leurs terres.

Salfo Soré, surveillant général du centre.

Aujourd’hui, la Ferme de Guiè regroupe six périmètres bocagers (un septième est en cours d’aménagement), qui représentent une surface d’environ 500 hectares, pour 176 familles de paysans copropriétaires.

Et le concept a essaimé : on trouve deux fermes pilotes sur le même modèle à Filly (nord-ouest du Burkina Faso) et à Goèma (centre-nord du pays).

Chacune est supervisée par un directeur affecté par Terre verte bénéficiant d’une certaine autonomie. Au total, 807 hectares de bocage ont été aménagés au Burkina Faso, pour 277 familles de paysans bénéficiaires. Et une quatrième structure est en cours de création à Barga (nord-ouest).

Une goutte d’eau dans un pays de 17 millions d’habitants, dont 80 % d’agriculteurs ? « Autour de chaque ferme pilote, la zone d’influence ne va pas plus loin que 10 km à la ronde, reconnait Henri Girard.

Techniquement, le résultat que nous visons est très ambitieux. L’idée est plutôt de faire des pôles d’excellence dans le domaine agricole – les fermes pilotes – un peu à la manière des monastères durant le Moyen-Age en Europe, où les paysans puissent constater les bénéfices du bocage sahélien, s’y former, demander de l’aide pour aménager un périmètre, ou au moins s’inspirer pour mettre en place chez eux de nouvelles pratiques agricoles. »

Un effet boule de neige pour reverdir les zones sahéliennes ?

Modifié il y a 8 ans, le jeudi 14 janvier 2016 à 12:31

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans



Recyclage du métal

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans



Fabrication du verre

Avec les différents matériaux nécessaires

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sibelius il y a 8 ans



Fabrication de murs anti-bruits à partir de pneus recyclés : génial !

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.s-industries.fr/qui-sommes-nous/

QUI SOMMES NOUS ?
S-INDUSTRIES, LE SPÉCIALISTE DU CÂBLAGE FILAIRE

S-Industries est une entreprise industrielle indépendante spécialisée dans la réalisation de cordons électriques ou électroniques, et de faisceaux électriques, pour des séries de 20 à 20000 pièces par an.A partir de ce savoir-faire d’origine,
S-Industries réalise également pour ses clients l’intégration d’ensembles et de sous-ensembles électriques et électroniques.

S-Industries Site

UN GROUPE À VOTRE SERVICE

L’entreprise gère l’ensemble des achats nécessaires à la réalisation des produits.

La production est réalisée en France en Normandie, ou dans notre unité délocalisée en Tunisie, pour les plus grandes séries.

Les effectifs sont de 50 personnes en France et de 250 personnes en Tunisie.

Les points de différentiation de S-Industries sont la maîtrise rigoureuse de la chaîne d’achats et d’approvisionnement, et l’accompagnement clients, de la phase d’études à la vie.

DES SOLUTIONS PERSONNALISÉES
Offre ajustée au besoin
Adaptation du site en fonction des volumes et délais (France ou Tunisie)

S-Industries se positionne, en tant que fabricant de cordons électriques, pour répondre aux besoins de tous ses clients :
il permet à ses clients ayant des besoins en cordons électriques produits en grandes séries ou à très forte valeur ajoutée, une production en pays « low cost », sans augmenter leurs besoins en structure d’accompagnement.

Capacité de contractualisation commerciale pour adapter l’offre au besoin

S-Industries peut proposer un contrat commercial pour vos productions récurrentes afin de mettre en place des stocks matières dédiés.


NOS SECTEURS D’ACTIVITÉ
S-Industries intervient dans tous secteurs industriels, du médical au ferroviaire.
Médical
Industrie
Télécom
Billettique
Ferroviaire
Agricole
Militaire & aéronautique


NOTRE SAVOIR-FAIRE
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CORDONS SUR PLANS
S-Industries réalise tous types de cordons sur plans pour le câblage filaire de toutes applications industrielles. Son savoir-faire couvre l'ensemble des cordons et des technologies nécessaires aux produits clients, du cordon ou du câble d'alimentation de puissance aux liaisons signal, y compris en environnement difficile ou en conformité avec des normes spécifiées.

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FABRICATION DE FAISCEAUX
S-Industries possède un savoir-faire reconnu dans la réalisation de faisceaux électriques et électroniques complexes, fabriqués sur site pour des séries petites et moyennes, et dans notre unité délocalisée pour les plus grandes séries. La maîtrise des process de fabrication des faisceaux électriques et des tests associés est une garantie de qualité irréprochable de la production.

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INTÉGRATIONS ÉLECTRIQUES
S-Industries réalise l'intégration d'ensembles et de sous-ensembles électriques, électroniques et électromécaniques, tels que baies, bornes, coffrets, boîtiers, racks, armoires, pupitres, pour tous les secteurs d'activité.



UNE TECHNIQUE MAÎTRISÉE
MAÎTRISE DES TECHNOLOGIES

S-Industries, fabricant de faisceaux électriques, et de tout câblage filaire est équipé de l’ensemble des équipements et outillages nécessaires pour travailler tous types de câbles, fils et connectique existant sur le marché, et fabriquer tous types de faisceaux électriques et cordons :

Sertissage automatique Coupe de câble Sertissage manuel

sertissage-automatique coupe cable semi-automatique

sertissage manuel

Traitement du fil sur automates programmables : coupe, dénudage, sertissage, torsadage, mariage, fluxage étamage, splice, embouts. Les fils préparés sont utilisés pour la réalisation des faisceaux électriques.

Brasure (soudure), reprises manuelles de cartes électroniques, liaisons filaires sur cartes CMS.

Contact auto dénudant (CAD), à déplacement d’isolant.

Epissure à fréquence ultrasonique (épissurage par soudure à ultra-sons).

Marquage tous types (jet d’encre embarqué sur machines, Zebra, étiquettes).

Coaxiaux

Tous types de fiches, cosses, contacts, embouts, embouts pré-isolés, sub-D.

Tous types de connectique et connecteurs.

Wrapping.


FIABILITÉ ET QUALITÉ

Tests systématiques in situ

5 bancs de test type SYNOR

Plus de 240 000 cordons testés chaque année

En tant que spécialiste en faisceaux électriques et câblages filaires, S-Industries réalise des tests unitaires systématiques sous basse et haute tension (continuité, isolement, court-circuit, rigidité diélectrique, tenue des sertissages) sur l’ensemble des faisceaux électriques qu’il fabrique.

Conception et fabrication des interfaces de test des cordons et faisceaux.

INVESTISSEMENTS MATÉRIELS

Réponse à une large gamme de besoins
L’atelier de production est d’une surface de 4 000 m2.

Parc moderne
Fiable et recherche d’automatisation

Parc machines S-Industries :

Automates programmables KOMAX (KOMAX 433S 5 postes et 255).
Automates de coupe SCHLEUNINGER PowerStrip et MegaStrip.
Dégainages coaxiaux SCHLEUNINGER 8015 et 257.

Machine à souder à fréquence ultrasonique SCHUNK
Machine à dénuder et sertir
Marquage jet d’encre Machine à étiquettes Zebra
Parc de presses à sertir jusqu’à 4,5 tonnes
370 Mini applicateurs pour différents types
NSI TUNISIE
Propriété de S-Industries
Même niveau d’exigences

S-Industries propose en effet les avantages suivants :

Passation de commande à S-Industries qui assure les achats de composants, la planification et le suivi de production, la logistique.

Exportation des savoirs

Double source : S Industries, lui-même fabricant de tout type de câblage filaire, possède les dossiers de toutes les productions délocalisées et peut produire si nécessaire en double source.
Assurance qualité : S Industries audite régulièrement son site délocalisé.

ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE

S-Industries, fabricant de tout type de câblage filaire est en mesure d’accompagner ses clients dans la définition des cordons, faisceaux et intégrations, dans toutes les phases de vie du produit :

En phase d’études : aide au choix des composants (cordons électriques, etc), rationalisation, cohérence produits, conformité aux normes

En vie série : analyser de la valeur, simplification des produits, adaptation des produits aux normes de certains marchés (tels que normes UL)

En fin de vie : équivalence en cas d’obsolescence composants.
Après vente : la gestion documentaire de S-Industries permet de relancer en fabrication toute production série pour des besoins APV

S-Industries est force de proposition pour l’optimisation des plans et des sources, pour la réduction des coûts, l’analyse de la valeur et le regroupement des achats

Il est le garant de la conformité aux spécifications et dossiers techniques des clients.


Nouvelles certifications 2015 à 2018
Septembre 2015 : S.Industries vient de passer avec succès son renouvellement de sa certification ISO9001:2008 et sa nouvelle certification EN9100:2009 pour les applications aéronautiques !

« L’audit s’est déroulé conformément aux objectifs fixés grâce à l’excellente collaboration et transparence des audités »… »Aptitude du Système de Management de la Qualité de l’organisme à améliorer de manière continue son efficacité. » dixit Bureau Veritas.


4: LIVRAISONS :

Nos ventes à l’exportation sont régies par les INCOTERMS publiés par la chambre de Commerce Internationale (« I.C.C INCOTERMS »), dernière édition en vigueur. Le matériel est expédié selon les conditions indiquées sur nos devis et/ou proposition commerciale. Sauf stipulation contraire, les matériels voyagent toujours au risque et péril du destinataire. Dans tous les cas, il appartient au destinataire d’élever, dans les formes et délais légaux, auprès du transporteur, toute réclamation concernant l’état ou le nombre de colis réceptionnés et de nous faire parvenir concomitamment copie de cette déclaration. Le non respect de cette procédure nous exonère de toute responsabilité.

S’agissant des ventes type CIF (Cost, Insurance&Freight /Coût, Assurance et Transport), ou CIP (Carriage & Insurance Paid to / Port payé, Assurance comprise, Jusqu’à) etc. en cas de dommage, notre responsabilité ne sera engagée que si les réserves et constats d’usage ont été affectés dans les délais requis, et elle ne pourra excéder le montant des indemnités reçues de nos assureurs.

Si les conditions concernant l’expédition sont modifiées, nous nous réservons le droit de facturer les frais supplémentaires pouvant en résulter.

Les emballages ne sont pas repris.

Au cas où la livraison du matériel serait retardée, pour un motif non imputable au vendeur, le stockage du matériel dans nos locaux sera assuré aux risques et périls exclusifs du client moyennant la facturation de frais de stockage au taux de 1% (un pour cent) du montant total de la commande, par semaine commencée, sans franchise, à compter de la date de mise à disposition prévue au contrat. Passé un délai de trente jours à compter de cette date, le vendeur facturera la totalité de la commande au client, pourra disposer librement du matériel et convenir avec le client d’une nouvelle date de livraison desdits matériels.

En tout état de cause, les acomptes perçus restent acquis au vendeur au titre d’indemnité sans préjudice d’autres actions en dommages et intérêts que pourra intenter le vendeur. Les frais de stockage seront dus à partir de la date initiale prévue au contrat.




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sibelius il y a 8 ans

http://www.groupe-omerin.com/FR/index.php4

Le Groupe OMERIN vous souhaite, de très bonnes fêtes de fin d'année
et vous présente ses meilleurs voeux.

Rendez-vous en février 2016, pour découvrir notre nouveau site web...

Le Groupe OMERIN rachète la société UNION PLASTIC

Le 06 Janvier 2015, le Groupe OMERIN a signé l’acquisition de 100% des parts sociales de la société UNION PLASTIC, basée à Saint-Didier en Velay (43) – 200 salariés, 26M€ de CA en 2014 – et renforce ainsi fièrement sa présence en terre Auvergnate.

>> Cliquez pour télécharger le communiqué de presse <<

OMERIN division polycable sort son tout nouveau catalogue :
Découvrez toutes les solutions câbles thermoplastiques, courant fort basse tension et courant faible de notre division polycable via notre :

Catalogue de 265 pages :
Site internet division polycable :
Téléchargement :

Les systèmes qualité adoptés par OMERIN division principale, OMERIN division silisol, OMERIN division polycable et FLEXELEC groupe omerin ont été évalués et jugés conformes aux exigences de la norme ISO 9001 version 2008, par Bureau Veritas Certification.

Cette certification confirme notre engagement dans une démarche d'amélioration continue et notre volonté de toujours mieux satisfaire nos clients.

Les sites OMERIN division principale et OMERIN division silisol sont également certifiés IRIS (norme internationale de l’industrie ferroviaire) depuis décembre 2008. Cette certification complète notre système qualité ISO 9001.

2014 - Film de présentation du groupe OMERIN :

2014 - Identité et valeurs du groupe OMERIN :



Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 13:32

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sibelius il y a 8 ans

http://www.envirolex.fr/presse/environnement/actualites/6383/

Vers une meilleure récupération des déchets de pneumatiques


8 janvier 2016

Deux arrêtés interministériels publiés le 24 décembre 2015 au Journal officiel imposent de nouvelles obligations et objectifs en matière de gestion des déchets de pneumatiques aux producteurs de pneus organisés en systèmes individuels de collecte et de traitement et aux éco-organismes.

Selon l’article L541-10-8 du code de l’environnement, les « producteurs qui mettent sur le marché des pneumatiques, associés ou non à d'autres produits, sont tenus de prendre en charge la collecte et le traitement des déchets issus de ces pneumatiques » soit en s’organisant en systèmes individuels soit en confiant cette mission à un éco-organisme.

Réutiliser, recycler ou valoriser

Les deux arrêtés préconisent aux systèmes individuels et aux éco-organismes, dans la mesure du possible, de respecter « la hiérarchie des modes de traitement des déchets », c'est-à;-dire de favoriser la réutilisation, le recyclage ou la valorisation des déchets de pneumatiques.

De plus, il est précisé que « les volumes de déchets de pneumatiques destinés à la valorisation énergétique ne devront pas excéder 50% des volumes de déchets pneumatiques traités annuellement, au plus tard au 1er janvier 2020 ».

Réalisation d’études annuelles et actions de communication

L’arrêté imposent aux systèmes individuels et aux éco-organismes de consacrer « une part de leur chiffre d’affaires annuel à la réalisation d’études » dont l’objectif est d’améliorer et d&rsquo;optimiser les conditions de collecte ou de traitement des déchets de pneumatiques.

A cette fin, ils dégageront « les moyens techniques et humains nécessaires à la réalisation d’études menées par les pouvoirs publics, notamment par le biais de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie », et mettront en place différentes actions de communication et d’information notamment à destination des consommateurs.

Un organisme tiers auditionnera les éco-organismes dans les trois ans à compter de la mise en place du plan pluriannuel, et dès décembre 2019 pour les systèmes individuels.

S’agissant plus spécifiquement des éco-organismes, le plan pluriannuel couvrira une période de cinq ans et devra être transmis dès le 24 mars 2015 aux ministres de l’Écologie et de l’Industrie.

D’autres informations devront être communiquées à ces ministères chaque année notamment en matière d’état d’avancement de la collecte des déchets et du différentiel par rapport aux volumes collectés lors de l’année précédente.

Ces arrêtés font suite au décret n° 2015-1003 du 18 août 2015 relatif à la gestion des déchets de pneumatiques qui avait introduit des objectifs plus précis, notamment en termes de couverture territoriale, de recyclage et de valorisation des déchets de pneumatiques, de concertation avec l'ensemble des acteurs de la filière.

Pour en savoir plus :

Arrêté du 15 décembre 2015 relatif aux objectifs assignés aux éco-organismes prévus à l'article L. 541-10-8 du code de l'environnement

Légende de l'illustration : Vers une meilleure récupération des déchets de pneumatiques


Modifié il y a 8 ans, le mardi 12 janvier 2016 à 10:44

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sibelius il y a 8 ans

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Matthieu Orphelin en charge de l'économie circulaire à l’Ademe

8 janvier 2016

En première ligne pour la COP 21, le porte-parole de la Fondation pour la Nature et l'Homme quitte l'organisation fondée par Nicolas Hulot pour la direction Economie circulaire et Déchets de l'Ademe.

Matthieu Orphelin retourne au bureau. « Cela fait six ans que je n’ai pas travaillé près de mon domicile. Je vais améliorer mon bilan carbone », plaisante cet adepte du train.

Un long congé, mais pas sabbatique. Jugez plutôt : en plus de son mandat de vice-président du conseil régional des Pays de la Loire, en charge de la formation et de l’apprentissage, il a également été, ces trois dernières années, le porte-parole de la Fondation pour la nature et l’homme de Nicolas Hulot, et à ce titre aux premières loges de la COP21.

Pas de quoi épuiser cet hyperactif « habité par l’urgence écologique » et animé par le désir de « contribuer à changer le monde ». « J’ai eu 15 jours de repos, je reviens avec enthousiasme et énergie à l’Ademe », assure le nouveau directeur Économie circulaire et déchets de l’Agence, âgé de 43 ans.

Cet ingénieur formé à l’École centrale de Nantes et à l’École des Mines de Paris a, entre 2000 et 2010, occupé différents postes.

D’abord sur les nouveaux procédés de traitement des déchets, il touche ensuite à la recherche, la prospective, la stratégie, la communication… Matthieu Orphelin revient avec l’expérience du fonctionnement des collectivités locales et de la communication grand public.

« Changer de thématique permet de s’enrichir, de mieux comprendre les problèmes, en adoptant le point de vue de l’autre.

Ma priorité à l’Ademe, en 2016, est de mieux faire connaître les initiatives en matières d’économie circulaire et de déchets. »

A la fois vers le grand public, avec la lutte contre le gaspillage alimentaire, une « nouvelle compétence de l’Ademe depuis la loi de Transition énergétique », et vers les collectivités locales, notamment les régions qui se voient confier de nouvelles compétences en matière de planification de la gestion des déchets, et les entreprises pour l’économie circulaire.

Et dans dix ans ? « Je n’ai jamais fait de plan de carrière. J’ai fait une très belle rencontre avec Nicolas Hulot, celui qui porte le mieux les sujets environnementaux auprès du grand public. 2015 a été une année très enrichissante, humainement et professionnellement ».

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http://www.environnement-magazine.fr/presse/environnement/actualites/6389/

A Chartres, l'eau potable sera gérée par une Semop

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11 janvier 2016
Chartres métropole a choisi ce nouveau type de société pour la gestion de son réseau d'eau potable qui rassemble 47 communes et 127 000 habitants.

Cm Eau a été créée en partenariat avec Alteau, filiale d'Aqualter, qui décroche un de ses plus gros contrats.

Après Dôle, c'est Chartres qui adopte la Semop (société d'économie mixte à opération unique).

Depuis le 1er janvier Cm Eau gère le réseau d'eau potable de sept communes de l'agglomération pour lesquelles la DSP avec Veolia touchait à sa fin.

D'ici deux ans, 35 communes actuellement en régie les rejoindront ainsi que 2 communes toujours en DSP.


C'est Alteau, filiale d'Aqualter,
une entreprise de la région qui a remporté l'appel d'offres. Elle sera actionnaire majoritaire à 60 % mais comme le prévoit la loi, la collectivité dispose d'une minorité de blocage.

«Ce mode de gestion nous permet d'avoir la main mise sur le contrôle financier et technique sans en supporter la gestion », détaille Alain Bellamy, vice-président en charge de l'eau et de l'assainissement à l'agglomération.

Près de 13 millions d'euros d'investissements

La Semop a été actée pour une durée de dix ans.

Le chiffre d'affaires annuel prévisionnel est d'environ 9 millions d'euros lorsque l'ensemble des 47 communes comprenant 127 000 habitants sera intégrée. Le contrat prévoit près de 13 millions d'euros d'investissement.

L'enjeu numéro un est l'installation de la télérelève pour 47 000 compteurs mais près de 4 millions d'euros seront consacrés au remplacement des canalisations en plomb.

« Parmi les trois concurrents, Nantaise des eaux, Veolia et Alteau, ce dernier a fait la proposition la plus fine concernant le retour des biens à la collectivité à l'issue de la Semop », ajoute le vice-président.

Pour le groupe Aqualter, qui souhaite se hisser au niveau des majors de l'eau, ce contrat conséquent constitue « une étape très importante, susceptible d’accélérer fortement son développement dans les années proches », précise un communiqué.

L'opérateur, justement installé à Chartres, réalise par ailleurs la nouvelle station d'épuration de la collectivité dont la mise en service est prévue en 2017.

La DSP assainissement, qui arrive à échéance sur une partie de l'agglomération pourrait bien constituer une nouvelle opportunité d'asseoir son implantation locale.

Modifié il y a 8 ans, le mardi 12 janvier 2016 à 11:12

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sibelius il y a 8 ans

http://www.usinenouvelle.com/article/un-four-supplementaire-pour-regeal-affimet-a-compiegne.N336214

Un four supplémentaire pour Regeal Affimet à Compiègne
Par CLAIRE GARNIER - Publié le 16 juin 2015,

Métallurgie - Sidérurgie, Métallurgie et transformation non-ferreux, Aluminium, Picardie, Investissements industriels

La fonderie d’aluminium Regeal Affimet de Compiègne
(Oise) va bénéficier d’un investissement de de 4 millions d’euros pour un four rotatif supplémentaire.

La fonderie d’aluminium Regeal Affimet de Compiègne (Oise) va bénéficier d’un investissement de de 4 millions d’euros pour un four rotatif supplémentaire.

© Regeal Affimet

Le groupe Aurea investit quatre millions d’euros dans un cinquième four dans sa fonderie d’aluminium Regeal Affimet (ex Recovco, ex Alcan, ex Péchiney) de Compiègne (Oise). Cette usine de 84 salariés travaille essentiellement pour le marché automobile.

La fonderie d’aluminium Regeal Affimet installée à Compiègne dans l’Oise, filiale à 100 % du groupe français de recyclage Aurea, va bénéficier d’un investissement de 4 millions d’euros pour un four rotatif supplémentaire.

Ce dernier devrait être opérationnel en mars 2016. Regeal Affimet réalise 67 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 50 % à l'export avec 84 salariés.

Ce four qui vient s’ajouter aux quatre autres fours existants - deux dits "rotatifs" et deux dits "à réverbère" - va permettre à Regeal Affimet d’augmenter de 1 500 tonnes par mois sa capacité de livraison de lingots d’aluminium pour une production de 4 000 tonnes par mois aujourd’hui. Cette capacité supplémentaire de production devrait entraîner le recrutement de 20 à 25 salariés. Les deux autres fours rotatifs avaient été installés par le précédent propriétaire RocovCo qui avait repris l’ex site Alcan, autrefois propriété de Péchiney.

Regeal Affimet travaille essentiellement pour l’automobile (96 % de son activité) et ce nouveau four va permettre le développement d’alliages spéciaux de seconde fusion pour la fabrication de culasses, carters et pistons.

"Nous travaillons avec tous les constructeurs français et nous constatons que l’automobile reprend des couleurs, explique Philippe Marillaud, directeur général de Regeal Affimet et directeur du pôle métaux & alliages d'Aurea.

L’accord d’Aurea pour ce nouveau four va nous permettre de répondre à la forte demande en lingots d’aluminium que nous avons du mal à satisfaire aujourd’hui."

HAUTE PURETÉ DES ALLIAGES HISTORIQUES

Le savoir-faire industriel de Regeal Affimet repose sur le niveau élevé de pureté des alliages historiques fabriqués sur le site (alliages utilisés notamment pour les culasses et blocs moteurs) et sa capacité à élaborer des alliages à faible teneur en fer et en phosphore, ce qui influe sur la structure et la qualité finale des pièces.

Rappels de chimie. L'aluminium pur issu de l'électrolyse de l'alumine (alliages de première fusion) contient très peu de fer. Au fur et à mesure que l'on réutilise l'aluminium (alliages de seconde fusion), il se charge en fer un peu partout dans les moules, les louches de coulée, le mauvais tri, etc.

Or plus l'aluminium contient du fer, plus il est dégradé.

Le fer se solidifie sous forme d'aiguilles, ce qui provoque des trous dans la pièce de fonderie et fragilise la pièce.

En ce qui concerne le phosphore - produit par réaction chimique lors de l’électrolyse de l’alumine - il présente l’inconvénient de modifier la structure des alliages.

"D'où l'intérêt, par l'expérience des opérateurs et la maîtrise du process, de réduire la teneur de ces deux éléments - fer et phosphore - dans nos alliages", souligne Philippe Marillaud.

Ce dernier met aussi en avant la capacité du site à travailler avec une grande variété de déchets d’aluminium, la seconde fusion représentant 90 % de sa production.

La fonderie reçoit des crasses, des tournures ou copeaux, des jantes de voiture, des canettes, des profilés (chutes d'installation de vérandas), des déchets issus de démolition (fenêtres, bâtis de porte, portiques autoroute, panneaux de signalisation etc.), des déchets industriels...

"Nous sommes les seuls à accepter une telle diversité de déchets à l'achat. Cela nous permet d'avoir une grande variété d'éléments pour élaborer nos alliages et respecter les spécifications de nos clients."

La fonderie travaille avec deux types de fours en fonction de la nature des matières à traiter.

Les fours dits "rotatifs" traitent les déchets qui ne peuvent intégrer directement la coulée en lingots d’aluminium.

Les fours dits "à réverbère", reliés en direct avec la chaîne de coulée en lingots, reçoivent quant à eux l'aluminium liquide issu des fours rotatifs, ou des matières enfournables directement.

Claire Garnier

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Vie et mort d’une canette en aluminium
Par Par Didier Ragu - Publié le 23 avril 2015 | L'Usine Nouvelle n° 3420
Emballage, France

Constellium fournit les bobines d’aluminium servant à fabriquer les canettes…

De la fonderie jusqu’au recyclage, en passant par le remplissage, nous avons suivi les différents stades du cycle de vie d’une canette de bière.

Biesheim, dans le Haut-Rhin, à quelques kilomètres de Neuf-Brisach : c’est ici que tout débute… ou recommence.

L’immense usine Constellium tourne vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept afin de produire des bobines et des tôles d’aluminium, destinées à la fabrication d’emballages rigides, notamment des boîtes-boisson – les canettes –, et à l’industrie automobile.

«Cent quatre-vingts millions d’euros d’investissements ont été programmés sur le site d’ici à 2017 », indique Raphaël Thévenin, le directeur du marketing et des ventes.

L’unité de production fait partie de la section emballage et automobile du groupe, qui réalise un chiffre d’affaires de 1,48 milliard d’euros.

L’ancienne usine Pechiney, qui emploie 1 500 salariés du recyclage jusqu’à la finition, est un site de laminage totalement intégré.

Sa production annuelle atteint 450 000 tonnes.

Les plaques de laminage sont coulées à la fonderie, dotée de quatre fours rotatifs et d’un four à induction.

Ces plaques sont composées d’aluminium primaire en lingots, de déchets neufs, de canettes usagées et de quelques autres métaux non-ferreux, le tout constituant un alliage spécifique. « L’ajustement de la composition chimique définitive reste confidentiel », précise Ludovic Piquier, le directeur du site.

À peine refroidies (à plus ou moins de 600 °C), les plaques de cinq à six tonnes sont dirigées vers le train de laminage à chaud. En une trentaine d’allers-retours sous une presse de 1 500 tonnes, leur épaisseur passe de 600 à 30 millimètres.

À partir d’une bobine étirée sur plusieurs kilomètres, 300 000 boîtes-boisson seront fabriquées.

2 MILLIARDS DE BOÎTES PAR AN
De l’autre côté de la frontière, à Hassloch (Rhénanie-Palatinat), Ball Packaging transforme des bobines en canettes. Le site couvre 2,5 hectares et fonctionne aussi en continu. C’est l’une des 12 unités dont dispose le groupe américain en Europe, où il réalise un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Comptant 180 personnes, l’usine est dotée d’une capacité quotidienne de production de 5,6 millions de boîtes-boisson, soit un peu plus de 2 milliards par an.

En début de ligne, la bobine de tôle d’aluminium alimente une presse qui découpe des disques ou flans et réalise une première opération d’emboutissage pour produire des coupelles.

Celles-ci passent par une nouvelle phase d’emboutissage, pour accentuer leur forme, puis dans des bagues d’étirage qui allongent et amincissent les parois, générant le volume définitif et formant les fonds en dôme inversé.

«Avec une dizaine de machines en parallèle sur deux lignes.

Une pour les formats standard (33 cl et 50 cl), l’autre pour le slim (25 cl), la cadence atteint 3 000 boîtes à la minute », explique Philippe Vanhelst, le chef des ventes de Ball en France.

JUSQU’À HUIT COULEURS

Les canettes sont ensuite lavées, rincées et séchées et partent à l’impression où elles recevront jusqu’à huit couleurs, dont quatre déposées simultanément, sans oublier un vernis translucide.

Après passage au four, un revêtement protecteur sera vaporisé à l’intérieur.

« L’interdiction du bisphénol A et sa substitution par d’autres produits vont un peu compliquer la tâche », reconnaît Philippe Vanhelst.

Au cours de la dernière opération, appelée rétreinte et bordage, le diamètre de l’ouverture est réduit et le rebord au sertissage du couvercle est préparé. Enfin, une inspection sera réalisée, afin de détecter et d’écarter d’éventuelles boîtes poreuses. La canette peut être remplie.

Au cœur de la brasserie Kronenbourg, à Obernai (Bas-Rhin), deux lignes à forte capacité conditionnent entre 70 000 et 80 000 cannettes par heure en différents formats. Le volume traité est supérieur à 700 millions d’unités par an.

La bière est légèrement pasteurisée avant d’emplir les canettes sous pression avec du CO2.

Celles-ci reçoivent enfin leur couvercle, emboîté par sertissage. Après commercialisation, consommation et tri, une bonne partie devrait se retrouver dans une usine de laminage… pour un nouveau cycle.

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Comment Stora Enso fait du papier à partir de briques alimentaires

Par Franck Stassi - Publié le 24 septembre 2015, à 12h35
Papier - Carton, Pâte à papier, Papier, Traitement des déchets et recyclage, Espagne

REPORTAGE A Castellbisbal, près de Barcelone (Espagne), la brique alimentaire représente 50% des matières premières utilisées par l’usine du papetier Stora Enso.

Celle-ci a intégré le traitement sur site des différents matériaux et s’appuie notamment sur des approvisionnements locaux.

L'évolution des usages a fait chuter la consommation de papiers journal et de bureau.

Pourtant, chez le papetier Stora Enso, installé dans la région de Barcelone, la baisse des volumes de papiers graphiques à recycler n'est pas un sujet d'inquiétude: il leur préfère les briques alimentaires.

"La baisse de la consommation de papier liée à la digitalisation n’est pas un problème pour nous : la hausse du volume trié compense cette baisse, tandis que 50% du tonnage de matières que nous recevons est composé de briques alimentaires", explique la responsable qualité et environnement de l’usine papetière de Castellbisbal (Espagne), Nùria Ayats.

Ce site, qui sera prochainement cédé au fonds de private equity Quantum, est le premier producteur espagnol de papier à intérieur gris à base de fibres recyclées, pour des usages tels que l'emballage des détergents et des produits ménagers, des confiseries, des aliments, des produits pharmaceutiques et des produits graphiques.

L’usine, qui consomme chaque année entre 80 000 et 90 000 tonnes de briques en provenance de 4 pays (Espagne, Portugal, France, Belgique), s’est engagée dans le recyclage de ces dernières en 1996.

Les stratifiés en plastique et en aluminium sont nettoyés et séchés jusqu'à un point où ils peuvent être séparés grâce à la pyrolyse – l’usine dispose de sa propre unité ("Palwaste") depuis 2011. L’utilisation de cette technologie non-propriétaire est effectuée dans le cadre d’un bâtiment spécifique situé en plein cœur du site.

L'aluminium est revendu à des usines d'aluminium.Le plastique alimente l'unité de cogénération énergétique (électricité et vapeur).

Le carton, enfin, est recyclé au sein du processus de fabrication du papier, aux côtés de chutes de bois ou de déchets.

Stora Enso ne paie que l’équivalent du prix du transport des briques, mais pas les matériaux eux-mêmes. Les approvisionnements locaux sont par ailleurs facilités par l’important taux de recyclage des briques mises sur le marché : 74% en Espagne, contre 49% en France.

L’équipe du site ne souhaite en revanche pas développer ses approvisionnements en papier journal.

"Les encres minérales posent des difficultés de traitement et des problèmes liés à la sécurité, étant donné l’usage alimentaire de nos produits. Il faut inciter les éditeurs et les imprimeurs à changer leurs pratiques", estime Nùria Ayats.

10% à 20% de matières vierges sont incorporés à la pâte, selon les spécifications de chaque type de papier.

A l’issue du processus de fabrication, l’usine commercialise des rouleaux de papier de 20 tonnes, ainsi que des feuilles.

UN TRI SPÉCIFIQUE DES BRIQUES À L’ISSUE DE LEUR COLLECTE

La démarche de valorisation des briques mise en place par Stora Enso à Castellbisbal est notamment rendue possible par le travail préalable de tri effectué par les organismes collecteurs de déchets, à l’instar d’un de ses fournisseurs, le centre de tri des ordures ménagères de Gavà, situé à 35 kilomètres.

Géré par la région métropolitaine de Barcelone, il couvre un bassin de 2 millions de personnes.

A la différence du système français, les couleurs des poubelles de tri sont harmonisées, et leur nombre limité à deux : le container jaune est dédié au plastique, au métal et aux briques, tandis que le container bleu sert à recueillir le papier.

Le plus gros centre de tri de l’agglomération doit donc, au même titre que ses homologues, procéder à un travail poussé de séparation des différents matériaux parmi 24 000 tonnes traitées chaque année, pour 30% de refus.

Les briques alimentaires représentent 11% des produits qui sortent du centre, contre 22% de PET, 10% de plastiques mélangés, 7 à 8% d’acier, 6% de sacs plastiques et 2% d’aluminium.

Les fabricants de briques planchent pour leur part sur l'utilisation de matériaux plus adaptés au recyclage (écoconception), mais demeurent, pour des raisons de sécurité alimentaire, inflexibles sur l’utilisation de produits exclusivement vierges dans leurs emballages.

Franck Stassi

Modifié il y a 8 ans, le jeudi 14 janvier 2016 à 12:33


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