|
Pro-vitamine A, une substance que notre organisme est capable de transformer en vitamine A.
Cette substance, vous la connaissez bien puisque c’est le bêta-carotène.
Il est présent dans les carottes, les épinards, les patates douces ou le poivron rouge et surtout dans… la salade de mâche.
Le melon, la mangue et les abricots en contiennent également.
Sans oublier les myrtilles et les fruits à baies noires – cassis, bleuets – dont les pilotes alliés faisaient une grande consommation durant la seconde guerre mondiale.
La vitamine A en effet, outre les nombreux bienfaits évoqués plus haut, présente l’avantage de développer la vision nocturne
Un déficit se traduit notamment, par des yeux rouges et une sécheresse de la peau. Une fragilité de l’émail des dents peut également être un signe, ainsi qu’une perte récurrente de l’appétit.
|
|
|
|
Les sacs plastiques fins ne seront plus distribués en caisse
Par latribune.fr | 01/07/2016,
Au 1er janvier 2017, une deuxième interdiction entrera justement en vigueur : les sacs plastique fin utilisés au rayon des fruits et légumes. (
Crédits : © Jason Lee / Reuters)
Ils doivent être remplacés par des sacs en papier, en tissu ou en plastique épais afin de lutter contre le gaspillage et la pollution. La Tribune fait le point sur les impacts de cette mesure.
Une mesure pour préserver la nature. Les sacs plastique fins distribués aux caisses des commerces sont interdits à partir de ce vendredi. Ils doivent être remplacés par des sacs en papier, en tissu ou en plastique épais afin de lutter contre le gaspillage et la pollution.
Revue de détails de cette mesure prévue dans la loi sur la transition énergétique d'août 2015 et dont l'application était prévue au 1er janvier 2016 mais avait été repoussée par le gouvernement pour donner aux commerçants et aux industriels le temps de préparer la transition.
Qui est concerné ?
Les sacs d'épaisseur inférieure à 50 micromètres, sans considération de volume, gratuits ou payants.
Boulangeries, boucheries, pharmacies, drogueries, petites et grandes surfaces et marchés sont visés par l'interdiction.
Depuis une dizaine d'années, la grande distribution a déjà quasiment éliminé les sacs fins distribués aux caisses, en les faisant payer et en proposant des sacs très solides également payants.
Pourquoi ?
Les sacs plastique fins, qui ne peuvent pas être réutilisés, sont à l'origine d'un gaspillage énorme (5 milliards d'exemplaires distribués en caisse chaque année en France) et mettent plusieurs centaines d'années à se dégrader.
Pour ceux qui atterrissent dans la nature, ils sont une source de pollution, en particulier pour les océans: la faune marine et les oiseaux de mer les ingèrent.
Selon le ministère de l'Environnement, les estomacs de 94% des oiseaux de la mer du Nord contiennent du plastique et 86% des espèces de tortues marines.
Et les sacs des rayons fruits et légumes alors ?
Au 1er janvier 2017, une deuxième interdiction entrera justement en vigueur : les sacs plastique fin utilisés au rayon des fruits et légumes.
Chaque année, 12 milliards de ce type de sac sont consommés en France. Avec les même conséquences que les sacs distribués aux caisses.
Le décret de mars 2016 autorise seulement des sacs "biosourcés" -composés d'un mélange de plastique et d'amidon de maïs ou de pomme de terre- et compostables par des particuliers.
La teneur en matériaux biosourcés devra être de 30% à partir du 1er janvier 2017, puis 40% en 2018, 50% en 2020 et 60% en 2025.
Plusieurs industriels ont mis au point ce type de sac qui, sous réserve qu'ils soient compostés, se décomposent en eau et en CO2.
Une opportunité pour les entreprises française
Les entreprises françaises, qui ne produisaient que 2,6 milliards de sacs plastique sur les 17 milliards distribués en caisse et aux rayons fruits et légumes, entendent bien tirer leur épingle du jeu dans ce nouveau cadre réglementaire.
Sphère, Styl Pack, Limagrain, Barbier, Bagherra, La Française des plastiques notamment sont sur les rangs.
Le coût unitaire d'un sac sera de quelques centimes, comparé à environ 0,5 centime pour un sac en plastique fin dont 80% sont importés, en général d'Asie.
Selon le ministère de l'Environnement, "le développement de ces nouveaux plastiques biosourcés permettra de créer 3.000 emplois sur le territoire national".
(avec AFP)
Modifié il y a 8 ans, le samedi 2 juillet 2016 à 11:01
|
|
joe3 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "sibelius"Les sacs plastiques fins ne seront plus distribués en caisse
Par latribune.fr | 01/07/2016,
Au 1er janvier 2017, une deuxième interdiction entrera justement en vigueur : les sacs plastique fin utilisés au rayon des fruits et légumes. (
Crédits : © Jason Lee / Reuters)
Ils doivent être remplacés par des sacs en papier, en tissu ou en plastique épais afin de lutter contre le gaspillage et la pollution. La Tribune fait le point sur les impacts de cette mesure.
Une mesure pour préserver la nature. Les sacs plastique fins distribués aux caisses des commerces sont interdits à partir de ce vendredi. Ils doivent être remplacés par des sacs en papier, en tissu ou en plastique épais afin de lutter contre le gaspillage et la pollution.
Revue de détails de cette mesure prévue dans la loi sur la transition énergétique d'août 2015 et dont l'application était prévue au 1er janvier 2016 mais avait été repoussée par le gouvernement pour donner aux commerçants et aux industriels le temps de préparer la transition.
Qui est concerné ?
Les sacs d'épaisseur inférieure à 50 micromètres, sans considération de volume, gratuits ou payants.
Boulangeries, boucheries, pharmacies, drogueries, petites et grandes surfaces et marchés sont visés par l'interdiction.
Depuis une dizaine d'années, la grande distribution a déjà quasiment éliminé les sacs fins distribués aux caisses, en les faisant payer et en proposant des sacs très solides également payants.
Pourquoi ?
Les sacs plastique fins, qui ne peuvent pas être réutilisés, sont à l'origine d'un gaspillage énorme (5 milliards d'exemplaires distribués en caisse chaque année en France) et mettent plusieurs centaines d'années à se dégrader.
Pour ceux qui atterrissent dans la nature, ils sont une source de pollution, en particulier pour les océans: la faune marine et les oiseaux de mer les ingèrent.
Selon le ministère de l'Environnement, les estomacs de 94% des oiseaux de la mer du Nord contiennent du plastique et 86% des espèces de tortues marines.
Et les sacs des rayons fruits et légumes alors ?
Au 1er janvier 2017, une deuxième interdiction entrera justement en vigueur : les sacs plastique fin utilisés au rayon des fruits et légumes.
Chaque année, 12 milliards de ce type de sac sont consommés en France. Avec les même conséquences que les sacs distribués aux caisses.
Le décret de mars 2016 autorise seulement des sacs "biosourcés" -composés d'un mélange de plastique et d'amidon de maïs ou de pomme de terre- et compostables par des particuliers.
La teneur en matériaux biosourcés devra être de 30% à partir du 1er janvier 2017, puis 40% en 2018, 50% en 2020 et 60% en 2025.
Plusieurs industriels ont mis au point ce type de sac qui, sous réserve qu'ils soient compostés, se décomposent en eau et en CO2.
Une opportunité pour les entreprises française
Les entreprises françaises, qui ne produisaient que 2,6 milliards de sacs plastique sur les 17 milliards distribués en caisse et aux rayons fruits et légumes, entendent bien tirer leur épingle du jeu dans ce nouveau cadre réglementaire.
Sphère, Styl Pack, Limagrain, Barbier, Bagherra, La Française des plastiques notamment sont sur les rangs.
Le coût unitaire d'un sac sera de quelques centimes, comparé à environ 0,5 centime pour un sac en plastique fin dont 80% sont importés, en général d'Asie.
Selon le ministère de l'Environnement, "le développement de ces nouveaux plastiques biosourcés permettra de créer 3.000 emplois sur le territoire national".
(avec AFP)
Merci mais tout le monde en parle depuis 48 heures.
Bizarrement, pas avant.
Merci quand même. ;)
|
|
Il est grand temps, en effet, d'ouvrir les yeux sur la préservation de la nature et des animaux, et sur l'épuisement des ressources !
Ainsi que sur l'épuisement des terres, leur imperméabilisation, leur salinisation, etc .. bref, tous les risques qui nous cernent, si on n'y prend pas garde...
Notre avenir en dépend .. et pas que le nôtre ...
|
|
tommy2235 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "vyseee"Ou d'autres concepts moins oisifs...
Cinéma, télévision, jeux vidé, auto-moto, coin détente...
Cela a t'il était crée de manière arbitraire par Smail
ou est que ça correspond statistiquement aux sujets les plus usités par la faune locale ?
D'aucuns me répéteront que je me suis trompé de site... tout de même !
ta publi ne te suffit pas, tu veux un oscar aussi, pffff
|
|
Citation de "sibelius"Il est grand temps, en effet, d'ouvrir les yeux sur la préservation de la nature et des animaux, et sur l'épuisement des ressources !
Ainsi que sur l'épuisement des terres, leur imperméabilisation, leur salinisation, etc .. bref, tous les risques qui nous cernent, si on n'y prend pas garde...
Notre avenir en dépend .. et pas que le nôtre ...
Et le comblement des carrières, bien entendu.
|
|
apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Pendant plus d'un an, les habitants de Flint (Michigan, USA), dont 8000 enfants, ont été exposés à une eau gravement contaminée au plomb après la décision des autorités de changer la source d'approvisionnement de la ville par souci d'économie.
|
|
e-vies-humaines/" target="_blank">https://mrmondialisation.org/lidl-des-fruits-moins-chers-mais-au-prie-vies-humaines/
Lidl : des fruits moins chers mais au prix de vies humaines
Avec un chiffre d’affaires de 80 milliards d’euros en 2014, la marque allemande Lidl, réélue « enseigne préférée des Français » en 2015, a de quoi financer des campagnes publicitaires pour rafraîchir son image de marque discount. Et elle ne s’en prive pas !
Deuxième investisseur publicitaire parmi les grandes surfaces, Lidl semble pourtant avoir plus de difficultés lorsqu’il s’agit d’offrir à ses fournisseurs des conditions de travail décentes.
Révélées par un rapport publié par Peuples Solidaires – ActionAid France et Oxfam-Allemagne, les pratiques de l’enseigne coûtent cher aux travailleurs agricoles en Équateur et au Costa Rica, où la firme s’approvisionne.
Une pétition a été lancée.
C’est une enquête publiée par Peuples Solidaires – Action Aid France, et Oxfam-Allemagne, qui révèle aujourd’hui la situation inquiétante des travailleurs agricoles d’Équateur et du Costa Rica, deux régions connues pour leurs cultures de bananes et d’ananas. Dans un communiqué de presse diffusé hier, l’ONG française invite à la prise de conscience et à la défense des producteurs laissés impuissants face aux géants de la distribution.
Mettant directement en cause l’enseigne de la marque Lidl, le communiqué renvoie vers l’enquête qui met en lumière les conditions dans lesquelles les fruits sont récoltés puis achetés.
L’enquête, réalisée dans le cadre de la campagne « Le Juste Fruit ! », s’est concentrée sur les plantations de « Matias », en Équateur, et de « Finca Once », au Costa Rica. Elle dévoile la façon dont nos enseignes européennes influencent de façon négative les conditions de vie des producteurs étrangers par diverses pressions commerciales.
Des conditions de travail indignes et dangereuses
Sur les deux plantations, l’enquête révèle tout d’abord un usage intensif des pesticides, vaporisés en masse sur les monocultures.
Dans un sondage, 60% des ouvriers interrogés travaillant sur une plantation fournissant Lidl affirment avoir déjà travaillé alors que l’épandage par avion était en cours. Or, cette pratique est formellement en opposition avec les recommandations de l’État Équatorien en termes de sécurité et de droits du travail.
Dangereux non seulement pour les travailleurs agricoles, les pesticides utilisés sont aussi responsables de la pollution des zones riveraines adjacentes.
Le rapport met notamment en garde contre la haute toxicité des produits utilisés, tant en Équateur qu’au Costa Rica, dont certains vont jusqu’à être interdits par l’Union Européenne ou étiquetés « hautement dangereux » par l’OMS .
Résultat : de nombreux travailleurs souffrent de maladies respiratoires, de nausées, de réactions allergiques cutanées, de vertiges, mais subissent aussi un taux élevé de handicaps, de cancers et de fausses couches chez les femmes.
Des problèmes de santé desquels ni les propriétaires des plantations ni Lidl ne s’incommodent, comme en témoigne un ouvrier de « Finca Once » qui explique : « On nous arrose de pesticides, mais on ne nous propose pas de soins adaptés quand on tombe malade. Ça ne les gêne pas que les travailleurs-ses se fassent empoisonner. »
Les revendications syndicales étouffées dans l’œuf
Comme le pointe l’enquête, les employeurs font tout pour tenir les travailleurs dans l’ignorance la plus totale concernant leurs droits fondamentaux.
Chez Finca Once, on va même jusqu’à employer des immigrés du Nicaragua à qui ne sont concédés que des contrats verbaux d’une durée de trois mois et sans couverture sociale.
En Équateur, de nombreuses ouvrières n’ont jamais eu trace de leur contrat de travail. Si elles tombent enceintes, elles peuvent être licenciées du jour au lendemain.
Bref, chez nous, nous mangeons les fruits de cet esclavagisme moderne en toute ignorance des faits.
Lorsque ces travailleurs commencent à s’organiser pour faire valoir leurs droits, les mesures de répression sont telles que la plupart des revendications sont étouffées dans l’œuf. Ainsi, le communiqué reprend le témoignage d’Isidrio Ochoa, ouvrier et syndicaliste dans le secteur de la banane et menacé par son ancien employeur.
Il raconte : « Durant l’été 2014, nous avons fondé un syndicat car les conditions de travail étaient terribles. En octobre, nous avons tous-tes été renvoyé-e-s. […] J’ai parlé de notre expérience lors d’une conférence au Pérou. À mon retour, j’ai reçu des menaces envoyées directement du portable de mon ancien patron. “Je t’aurai..” écrivait-il. Je me suis caché durant un long moment et, en mars 2015, j’ai déposé plainte auprès du bureau du procureur. Cette plainte est restée sans suite à ce jour. »
Le rôle pas anodin des géants de la distribution
Jusqu’ici, on pourrait encore se demander ce qu’une enseigne comme Lidl peut bien avoir à voir avec les conditions de travail des ouvriers équatoriens et costaricains.
Pour Alice Bordaçarre, chargée de campagnes Dignité au travail / secteur agricole chez Peuples Solidaires-ActionAid France, la réponse se trouve dans la pression exercée par ces géants sur les producteurs de fruits exotiques.
En effet, en revendiquant des prix défiant toute concurrence, les enseignes allemandes citées par le rapport, agissent et participent à la paupérisation des exploitations.
Celles-ci accumulent les stratagèmes pour proposer des fruits aux prix toujours plus bas et rester compétitifs au regard de la grande distribution.
La dictature du prix emporte tout sur son passage, les valeurs, la raison et les droits humains élémentaires.
La répartition de la valeur ajoutée est également sujette à polémique.
Comme le soulève le rapport, 42,4% de la valeur ajoutée produite grâce aux plantations équatoriennes va dans les poches de Lidl, quand le travail des ouvriers et ouvrières ne sera récompensé qu’à hauteur de 7% de celle-ci.
En plus des conditions de travail difficiles, les ouvriers réalisent jusqu’à 14 heures de travail par jour 6 jours sur 7 pour gagner à peine de quoi vivre.
La pétition a déjà rassemblé plus de 20 000 signature.
Pour Alice Bordaçarre, le constat est sans équivoque : « Tant que les grandes enseignes comme Lidl exerceront une pression sur leurs fournisseurs pour tirer au maximum les prix vers le bas, les travailleurs-ses agricoles ne pourront ni sortir de la pauvreté, ni faire respecter leurs droits. »
Le secteur du fruit n’est évidemment qu’un petit exemple de ce qui s&rsquoère ailleurs dans le monde, notamment dans diverses industries allant du textile à l’alimentation en passant par l’accaparement de ressources rares.
Sources : « Des fruits au goût amer » — rapport Juillet 2016, Peuples-Solidaires – Oxfam / Appels-urgents.peuples-solidaires.org/
|
|
|
|
http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/08/01/Relancer-une-production-locale-de-cornichons-2798522
Loir-et-Cher - Agriculture
Relancer une production locale de cornichons
01/08/2016
Éric Gouard, agriculteur à Maslives, s'est lancé dans la production de cornichons sur 1,6 hectare. En pleine saison (du 15 juillet à fin août), la cueillette est quotidienne.
Développer la filière française du cornichon, telle est la volonté du groupe Reitzel, spécialisé dans ce condiment.
Un agriculteur de Maslives s’est lancé.
Il y a vingt ans, Éric Gouard, agriculteur à Maslives, se souvient avoir cultivé des cornichons avec son père. Une production qu'ils avaient par la suite stoppée en raison d'un manque de rentabilité.
Deux décennies plus tard, l'exploitant renoue avec la cucurbitacée dans le département, sous l'impulsion donnée par Reitzel, spécialisé dans la fabrication et le conditionnement de condiments en bocaux dont des cornichons, des câpres et des oignons.
Avec un site industriel à Bourré, le groupe s'est rapproché de la chambre d'agriculture pour étudier la faisabilité d'une relocalisation partielle de sa production en Loir-et-Cher, historiquement deuxième territoire producteur français de cornichons derrière l'Yonne. «
Notre ambition est de proposer du cornichon 100 % français. C'est un beau projet, mais pas simple », reconnaît Emmanuel Bois, directeur général de Reitzel France, venu mardi, à Maslives, pour présenter la politique de l'industriel qui travaille avec la grande distribution.
« Aujourd'hui, le cornichon vient principalement d'Inde, ce qui peut poser question. Mais il faut savoir que ce fruit est né au pied de l'Everest il y a 3.000 ans. L'Inde permet d'avoir trois récoltes par an, de posséder du stock sur quatre mois et ainsi de faire tourner les usines du groupe toute l'année. »
Pour répondre aux exigences des consommateurs français, plutôt friands de petits cornichons, la cueillette doit être quotidienne et demande donc une certaine main-d'œuvre, moins coûteuse en Inde.
« Nous voulons remettre en place une filière pérenne et rentable dans la durée. Il nous faut donc du volume pour rendre le produit accessible. Cela passe par des coûts de production les plus bas possibles pour les industriels, des marges raisonnables pour les distributeurs, tout en permettant aux agriculteurs de gagner leur vie. »
Deux parcelles de cultures « tests » de plein champ ont été lancées cette année chez deux agriculteurs volontaires : l'une dans la Sarthe, à Connerré (proche de l'usine de conditionnement de Reitzel) et l'autre à Maslives chez Éric Gouard.
Ce dernier cultive entre 70 et 80 hectares de céréales, 12 ha de poireaux, 1,60 ha de fraises, 1,60 ha de cornichons et 0,50 ha d'asperges.
La cueillette a débuté le 15 juillet et se poursuivra jusqu'à la fin du mois d'août. Neuf saisonniers sont mobilisés pour les ramasser. Plusieurs fois par semaine, Reitzel vient chercher la marchandise, mise en bocaux dans l'usine sarthoise.
Le contrat signé pour la saison 2016 garantit au producteur ces prix-là : 5,60 le kg de cornichons extrafins, 3,50 € le kg pour un calibre entre le fin et le moyen, 2 € le kg pour du moyen et 0,78 € le kg de gros.
Multiplier par 10 le volume de cornichons français
Cette année, Reitzel devrait vendre 60 à 65 tonnes de cornichons de ces deux productions. A terme, l'objectif du groupe est de multiplier par dix ces volumes.
Le développement de cette filière intéressera-t-elle d'autres cultivateurs ? La chambre d'agriculture tirera les enseignements, en fin de saison, de cette expérimentation.
« Longue vie à cette production que j'ai connue quand j'étais plus jeune », conclut Blandine Terrier, vice-présidente de la chambre
https://www.groupe-reitzel.com/fr/nos-produits/nos-produits
Modifié il y a 8 ans, le mercredi 3 août 2016 à 08:19
|
|
|
|
|
|
|
|
http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/la-violette-de-toulouse-en-voie-de-disparition-dans-la-ville-rose-891719.html
La violette de Toulouse, en voie de disparition dans la ville rose
Elle est attachée à l'histoire de Toulouse depuis le 19ème siècle. Pourtant, la violette est en voie de disparition dans la ville rose où ceux qui la cultivent encore sont de plus en plus rares.
AFP Publié le 25 décembre 2015 à 16:37, mis à jour le 26 décembre 2015
La fleur emblématique de la ville rose est en voie de disparition à Toulouse. © REMY GABALDA / AFP
Très convoitée à l'approche des fêtes de Noël pour ses pots et ses produits dérivés, la violette de Toulouse est en voie de disparition dans son pays. il ne reste aujourd'hui plus qu'une poignée de producteurs dans la ville rose.
La fin d'un âge d'or
Au début des années 1950, ils étaient encore quelque 600 horticulteurs à cultiver ce diamant toulousain, à l'époque seul à fleurir à la saison froide, d'octobre à mars.
La violette partait par wagons entiers à destination de Paris. Tout comme les produits qui en étaient issus: confiseries, parfums, liqueur...
Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'une demi-douzaine dans la ville rose et aux alentours et les produits dérivés de la violette, souvent utilisés comme cadeaux de Noël, sont élaborés le plus souvent à partir de violettes des Alpes-Maritimes.
Une fleur particulière
"La violette de Toulouse est différente de toutes les autres violettes. C'est une fleur d'hiver, double (30 à 50 pétales contre 5 pour les simples), odorante.
La difficulté, c'est sa culture, longue (18 mois) uniquement par bouturage et en coupant les stolons avec un prix élevé de production", souligne Adrien Roucolle, concepteur du projet de relance de la culture de la violette.
Historiquement, selon les spécialistes, la petite fleur au parfum enivrant a été amenée de Parme (Italie) à Toulouse par un soldat napoléonien au milieu du 19e siècle.
Elle s'y est développée et son nom s'est accolé à la ville rose, plus que le pastel arrivé pourtant au Moyen-Age.
C'est le gel de l'hiver 1956 qui a entamé le déclin. Maladie, coût, vive concurrence, notamment de plantes exotiques ou encore urbanisation toulousaine ont accéléré le coup de grâce.
Des essais de relance
Plusieurs essais de relance ont été entrepris. Sans succès.
L'École supérieure d'agronomie et la faculté de pharmacie de Toulouse a mis au point la culture hors sol et des plants in vitro. "J'ai voulu sauver la violette de Toulouse. Nous avions donné les plants sains pour une multiplication mais on n'a pas suivi nos recommandations.
Du coup, le fusarium (un champignon) a détruit 40% de la production", déplore le Professeur Max Henry, à l'origine du in-vitro.
"L'idée était de raccourcir le temps de culture. Planter en été et ramasser en février.
Seulement au moment de la plantation, il faisait 30, 35 degrés. Les plants n'ont pas résisté", se défend Robert Lannes, l'horticulteur-acquéreur des droits qui envisage aujourd'hui une énième relance.
Une fleur un peu passée de mode
Le problème de la violette c'est qu'"elle n'intéresse plus, comme la vieille génération", constate le Professeur Henry.
Pour Nathalie Casbas, c'est devenu un "marché de niche". D'ailleurs, cette femme d'arboriculteur-viticulteur, ingénieur horticole de formation, ne cultive plus que pour sa collection personnelle (une centaine de variétés).
"Les gens préfèrent d'autres fleurs, notamment les exotiques", constate quant à elle Hélène Vié, créatrice du Jardin d'Elen, une société dédiée à la violette.
Cette passionnée, toujours habillée en violet et se déplaçant dans une voiture violette, a acheté un terrain à Lalande, le quartier historique de la petite fleur où elle veut cultiver 3.000 pots dès janvier. Ils s'ajouteront à sa production de 700 pots.
Toulouse, conservatoire de la violette
La métropole toulousaine qui joue le rôle de conservatoire de la violette et détient l'une des plus belles collections au monde (126 variétés) s'appuie toujours sur l'image de la petite fleur. Elle soutient la confrérie de la violette et chaque année, en février, promeut la Fête de la violette.
"Cela maintient les apparences", s'agace Adrien Roucolle selon lequel il faudrait faire un gros travail de marketing avant de pouvoir la relancer réellement.
|