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Citation de "morganna"Aux villes sombres de vies et de flammes,
je confierai,saignée, les brûlures de mon âme.
Soufflant sur les lanternes des cierges usés,
frôlant de mes pieds salis les murs grisés.
Je parcourerai les rudes venelles obscurcies
de pierres suintantes et de vêtements ternis.
Je déplorerai la bouche des brailleurs vaniteux
et laisserai une larme à celles besogneux.
Pourpre dégueulante des interstices,
emplissant le monde et ses injustices.
Au dessus du cloaque des pensées noires,
flotteront les bateaux en papier d'espoirs.
Cristaux coruscants éphémères qui fuient
et s'émiettent en millers de papillons blanchis.
Céleste fantasmagorie aux parfums clairs
valse des maux qui s'effacent dans les airs.
Manège improbable de futilités et de rires,
qui laisse périr les traces des amers souvenirs.
Je danserai sur les têtes dédaignées des égarés
dans ma main, les doigts des nouveaux enfantés.
Vêtue d'une robe aurorale brodée de promesses,
je courrai,solaire, dans les ruelles en liesse.
A la caresse d'un soleil sur une ville qui s'éveille
j'ouvrirai les yeux et savourerai, quiète, le miel.
Compliments à toi !
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Citation de "morganna"Aux villes sombres de vies et de flammes,
je confierai,saignée, les brûlures de mon âme.
Soufflant sur les lanternes des cierges usés,
frôlant de mes pieds salis les murs grisés.
Je parcourerai les rudes venelles obscurcies
de pierres suintantes et de vêtements ternis.
Je déplorerai la bouche des brailleurs vaniteux
et laisserai une larme à celles besogneux.
Pourpre dégueulante des interstices,
emplissant le monde et ses injustices.
Au dessus du cloaque des pensées noires,
flotteront les bateaux en papier d'espoirs.
Cristaux coruscants éphémères qui fuient
et s'émiettent en millers de papillons blanchis.
Céleste fantasmagorie aux parfums clairs
valse des maux qui s'effacent dans les airs.
Manège improbable de futilités et de rires,
qui laisse périr les traces des amers souvenirs.
Je danserai sur les têtes dédaignées des égarés
dans ma main, les doigts des nouveaux enfantés.
Vêtue d'une robe aurorale brodée de promesses,
je courrai,solaire, dans les ruelles en liesse.
A la caresse d'un soleil sur une ville qui s'éveille
j'ouvrirai les yeux et savourerai, quiète, le miel.
Sans le "je" ce texte pourrait prendre de l' envergure.
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