C'était en 1944 à Dun Les Places

le pays de mon enfance, classé village martyr

Voici deux poèmes en hommage à nos fusillés résistants massacrés par des troupes nazies les 26,27, et 28 juin 1944

Complainte pour des innocents

Venus tout droit de barbarie,
casqués, bottés, ivres de sang,
ils inventaient des boucheries
Au nom du Reich agonisant.

Plus que pour faire "un diable à quatre"
Etaient venus le 26 juin
En mille neuf cent quarante quatre
Environ trois mille assassins.

Pourquoi venus en " Dun Les Places",
Vieux Dun, Vermot, Mézocdefroy
Ces noms étaient en bonne place
Dans le grand livre de l'effroi.

Par poignards, balles et grenades,
Ce fut à qui tua le mieux
A mettre en flammes ces bourgades
N'eut pas de cesse aucun d'entre eux.

Pleurez bruyères morvandelles,
Grands ormes, chênes et sapins
Pleurez fougères en dentelles
Pleurez la Veuve et l'Orphelin!

Là, sous le porche de l'Eglise
Et sous les yeux d'un Christ en croix,
Ils immolèrent par traîtrise
Deux groupes d'hommes à la fois.

Sous les éclairs, sous le tonnerre,
Et dans le bruit des grosses eaux,
Montaient les râles de la terre
Entrecoupés de longs sanglots

Pourquoi venus en Dun Les Places
Vermot, Vieux Dun, Mézoc de Froy
Ces noms étaient en bonne place
dans le grand livre de l'effroi

Comme un bouquet d'âmes unies,
Ces morts sont-ils au fond des cieux
Désormais, loin des agonies
On les devine bienheureux.

Toi, l'habitant, qu'il soit fait tienne
La Souvenance du chagrin!
Toi, le passant qu'il t'en souvienne
Restent la veuve et l'Orphelin

le 4 avr. 2009
Emission de la Radiodiffusion de la Nation Française (RNF) diffusée le 19 septembre 1944 et racontant la Libération de Paris avec les archives de la fin Août 1944.

La RNF s'installe dans les studios de Radio-Paris (poste allemand en français qui diffusait depuis 1940) qui a cessé d'emettre la veille, et est en direct au coeur des barricades aux côtés des FFI qui libère la capitale.

Tout le pays peut assister à la libération de Paris grâce à la Radio.

En hommage aux soldats de l'ombre


Vous, paysans, ouvriers, princes,
muets, tambour de l'espérance
Vous étiez l'âme des provinces
Et vous chantiez leur délivrance.
De ci de là, sur les sentiers
Qui menaient tous au même enfer,
Par nuit sans lune vous partiez
Pour que demain soit mieux qu'hier.

Gars des Maquis, fier saboteurs,
Gars de la plèbe ou gars rupins,
gens des réseaux et vous, passeurs,
Où sont restés tant de copains?...

Votre âme était clouée en croix,
Plus d'un n'avait pas de souliers.
Autour de vous flottaient les voix
De vos absents, les fusillés.

O patriotes sans licou,
Gueux qui saviez rentrer vos larmes,
Pipes qu'on casse et casse-cou,
D'aucuns luttaient presque sans armes.
Les cris lointains de vos blessures
Avivent-ils nos souvenirs?

Oui, quand on sait que l'herbe mûre
Donne sa graine à l'avenir
Longtemps après, chers amis morts
Pour nous-témoins de vos misères
Quoique l'ingrat vous juge à tort,
Vous valez bien quelques prières........!

Tandis que va la vie
tandis que le temps passe
Seraient-ils morts pour rien?
Nos gars de Dun Les Places

Un reportage unique sur le monde secret de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure.

Merci Elixir
Oui, pour des gens comme moi, nés en 1940, les lointaisn souvenirs qui nous restent de cette libération sont gravées dans nos mémoires
Je revois encore en bas de chez ma grand'mère, dans la rue, défiler les Allemands fait prisonniers accompagnés par les Résistants, en 1945

Très intéressante ta vidéo sur la DGSE, et elle est d'actualité même si tournée en 2004
Car oui, nous sommes toujours sous la menace des islamistes purs et durs

Citation de "leprintemps"Merci Elixir
Oui, pour des gens comme moi, nés en 1940, les lointaisn souvenirs qui nous restent de cette libération sont gravées dans nos mémoires
Je revois encore en bas de chez ma grand'mère, dans la rue, défiler les Allemands fait prisonniers accompagnés par les Résistants, en 1945



je comprend ..très bon topic pour mémoire !

Citation de "joestrummer21"Citation de "leprintemps"Merci Elixir
Oui, pour des gens comme moi, nés en 1940, les lointaisn souvenirs qui nous restent de cette libération sont gravées dans nos mémoires
Je revois encore en bas de chez ma grand'mère, dans la rue, défiler les Allemands fait prisonniers accompagnés par les Résistants, en 1945

Et donc ton père était lui aussi dans le défilé encadré par les FFI

Non mon père était prisonnier en Allemagne, dans les STO

Citation de "leprintemps"Très intéressante ta vidéo sur la DGSE, et elle est d'actualité même si tournée en 2004
Car oui, nous sommes toujours sous la menace des islamistes purs et durs

Marine Le Pen agite la menace du "totalitarisme islamiste"

Oui Elixir, je me souviens de notre fuite dans la colline, une valise à la main, pendant que les maisons brûlaient
Je me souviens aussi de ce soldat Allemand, seul, qui a frappé à notre porte un soir.
Un pauvre militaire obligé par Hitler à faire la guerre
Quand il m'a vue, il s'est mis à pleurer, il a sorti de sa poche, les photos de sa famille et nous les a montrées.
Ma grand'mère dont le fils était pourtant dans les FFI lui a donné des pommes à manger.
Il n'était pas un SS qui se gavait dans les restaurants , il était un simple soldat mort de faim et de trouille

Citation de "leprintemps"Citation de "joestrummer21"Citation de "leprintemps"Merci Elixir
Oui, pour des gens comme moi, nés en 1940, les lointaisn souvenirs qui nous restent de cette libération sont gravées dans nos mémoires
Je revois encore en bas de chez ma grand'mère, dans la rue, défiler les Allemands fait prisonniers accompagnés par les Résistants, en 1945

Et donc ton père était lui aussi dans le défilé encadré par les FFI

Non mon père était prisonnier en Allemagne, dans les STO

Le STO (1/2). 2000 ans d'Histoire sur France Inter de Patrice Gélinet avec Jean-Pierre Vittori (journaliste). 04.01.2008

« J'ai le désir que les Français, aussi nombreux que possible, prennent dans vos usines la place de ceux qui partent sur le Front de l'Est. »
(lettre de Pierre Laval au Ministre allemand des Affaires Étrangères, 12 mai 1942)

De toutes les formes de la collaboration pendant la guerre, le Service du Travail Obligatoire (le S.T.O.) fut sans doute celle dont Hitler avait le plus besoin.

Pour remplacer les travailleurs allemands mobilisés dans son armée, il lui fallait recruter de la main d'œuvre dans tous les territoires occupés par le IIIe Reich.

Au début c'était des volontaires, mais au fur et à mesure que la guerre se prolongeait, les besoins de l'Allemagne étaient tels, qu'en juin 1942 le responsable allemand du recrutement de la main d'œuvre dans les territoires occupés, Fritz Sauckel, demandait au Chef du Gouvernement français, Pierre Laval, l'envoi en Allemagne de 250 000 travailleurs qui seraient échangés contre des prisonniers de guerre français.

C'est ce qu'on a appelé " la relève ", la première étape de ce qui allait devenir, plus tard, le S.T.O.

les poèmes apaisent..après...

Oui ils apaisent, et j'espère que ce post ne sera pas pollué ne serait-ce que par respect pour nos anciens combattants, mais aussi pour nos soldats actuellement qui se battent pour notre liberté

Citation de "leprintemps"Oui ils apaisent, et j'espère que ce post ne sera pas pollué ne serait-ce que par respect pour nos anciens combattants, mais aussi pour nos soldats actuellement qui se battent pour notre liberté

crois tu ?? espérons ..

Citation de "leprintemps"Oui ils apaisent, et j'espère que ce post ne sera pas pollué ne serait-ce que par respect pour nos anciens combattants, mais aussi pour nos soldats actuellement qui se battent pour notre liberté