|
Dorment les rêves dans les puits sans fond
Illusoires écueils des chastes imaginations
Tapissant les murs de moire et de vison
Dans les sombres champs aux épis de son
Entends-tu, passant, les chants sirénéens
des espoirs d’encore qui se meurent au
matin ?
Vois la caresse du vent sur le dos
adultérin,
Il se rit et se meut sous la houlette du
malin.
Virevoltent les cris dans les bois sans cœur
Éphémères espoirs de feux restes de bonheur
Louvoyant entre les arbres dressés de splendeur
Dans les statiques soupirs cultivés des voyageurs.
Caresses- tu, passant, l’ourlet de la robe
de satin
Que revêt au soir de son chemin la catin ?
Sens le parfum qui s’envole de ses mains
Il aura raison de la hardiesse du mutin.
S’évaporent les paupières closes des amants
Quiètes pélerines aux ailes de feu et neige d’antan
Écumant les azurs humides chevauchés d’avant
Dans les sillons des larmes de qui fut enfant
Ouïs-tu, passant, le silence aux relents
amers
Des valses qui s’épuisent dans les nuits
d’hiver ?
Gobe le repos et l’oubli qui s’en vont de
paire
Au seuil des fastes vies de la terre.
|
|
Citation de morganna
Dorment les rêves dans les puits sans fond
Illusoires écueils des chastes imaginations
Tapissant les murs de moire et de vison
Dans les sombres champs aux épis de son
Entends-tu, passant, les chants sirénéens
des espoirs d’encore qui se meurent au
matin ?
Vois la caresse du vent sur le dos
adultérin,
Il se rit et se meut sous la houlette du
malin.
Virevoltent les cris dans les bois sans cœur
Éphémères espoirs de feux restes de bonheur
Louvoyant entre les arbres dressés de splendeur
Dans les statiques soupirs cultivés des voyageurs.
Caresses- tu, passant, l’ourlet de la robe
de satin
Que revêt au soir de son chemin la catin ?
Sens le parfum qui s’envole de ses mains
Il aura raison de la hardiesse du mutin.
S’évaporent les paupières closes des amants
Quiètes pélerines aux ailes de feu et neige d’antan
Écumant les azurs humides chevauchés d’avant
Dans les sillons des larmes de qui fut enfant
Ouïs-tu, passant, le silence aux relents
amers
Des valses qui s’épuisent dans les nuits
d’hiver ?
Gobe le repos et l’oubli qui s’en vont de
paire
Au seuil des fastes vies de la terre.
Passant ne manquerait pas de danser ces bels chants la nuit
et les dormir au jour.
Passant lecteur. Bons exploits Morgana.
Bonsoir.
|
|
Citation de morganna
Dorment les rêves dans les puits sans fond
Illusoires écueils des chastes imaginations
Tapissant les murs de moire et de vison
Dans les sombres champs aux épis de son
Entends-tu, passant, les chants sirénéens
des espoirs d’encore qui se meurent au
matin ?
Vois la caresse du vent sur le dos
adultérin,
Il se rit et se meut sous la houlette du
malin.
Virevoltent les cris dans les bois sans cœur
Éphémères espoirs de feux restes de bonheur
Louvoyant entre les arbres dressés de splendeur
Dans les statiques soupirs cultivés des voyageurs.
Caresses- tu, passant, l’ourlet de la robe
de satin
Que revêt au soir de son chemin la catin ?
Sens le parfum qui s’envole de ses mains
Il aura raison de la hardiesse du mutin.
S’évaporent les paupières closes des amants
Quiètes pélerines aux ailes de feu et neige d’antan
Écumant les azurs humides chevauchés d’avant
Dans les sillons des larmes de qui fut enfant
Ouïs-tu, passant, le silence aux relents
amers
Des valses qui s’épuisent dans les nuits
d’hiver ?
Gobe le repos et l’oubli qui s’en vont de
paire
Au seuil des fastes vies de la terre.
c’est beau ça...
c'est cinquante mille nuances gris..
qui vont de là à là...
sans jamais se trahir..
biz
où ..
là..
|
|
J'ai fondé une compagnie qui ne marche pas pantoute
|
|
Citation de ihi
Passant ne manquerait pas de danser ces bels chants la nuit
et les dormir au jour.
Passant lecteur. Bons exploits Morgana.
Bonsoir.
Heyy bonjour toi... ravie de te revoir
Contente que mon poème t ai plû.
|
|
Si je peux me permettre une critique qui n'aura rien de méchant, hein, je dirais que trop de rimes finissant de la même façon alourdisse un peu le tout. Trop de "en", de "in", de "eur", etc, finisse par plomber le tout et que ça y gagnerait avec des rimes plus sonores, disons..
Je trouve que là, ça empêche finalement de décoller... et que ça ne chante pas assez.
Voilà. Histoire d'apporter ma petite pierre.
En tout cas bravo à vous.
|
|
Citation de arthur_rambo
c’est beau ça...
c'est cinquante mille nuances gris..
qui vont de là à là...
sans jamais se trahir..
biz
où ..
là..
Bien le bonjour Arthur...
Merci beaucoup pour ce commentaire.
Je ss contente que tu trouves beau
Baiser doux pour toi aussi
|
|
Citation de signe-de-piasse
J'ai fondé une compagnie qui ne marche pas pantoute
Sans doute à cause du café
|
|
Citation de duschnock
Si je peux me permettre une critique qui n'aura rien de méchant, hein, je dirais que trop de rimes finissant de la même façon alourdisse un peu le tout. Trop de "en", de "in", de "eur", etc, finisse par plomber le tout et que ça y gagnerait avec des rimes plus sonores, disons..
Je trouve que là, ça empêche finalement de décoller... et que ça ne chante pas assez.
Voilà. Histoire d'apporter ma petite pierre.
En tout cas bravo à vous.
Bien le bonjour.... mille mercis
Bien que le but de ce poème ne soit pas d être léger, j aime la discussion des rimes.
Vrai qu ici elles sont à bouche fermée, entends tu par rimes sonores les « illes», les «a» ?
|
|
Citation de morganna
Bien le bonjour.... mille mercis
Bien que le but de ce poème ne soit pas d être léger, j aime la discussion des rimes.
Vrai qu ici elles sont à bouche fermée, entends tu par rimes sonores les « illes», les «a» ?
Oui, c'est ça. Des "esse", des "one"...
Ou par exemple faire rimer des "in" avec des "ine".
J'en écris aussi parfois. Un bien bel exercice.
|
|
Citation de duschnock
Oui, c'est ça. Des "esse", des "one"...
Ou par exemple faire rimer des "in" avec des "ine".
J'en écris aussi parfois. Un bien bel exercice.
Les in et les ine, tu casses la structure du quatrain
Mais j en prends note.
Il.est agréable d écrire de la poésie. Elle tend à changer la compréhension des choses et cas et permets de varier le vocable.
Quel style écris-tu ?
|
|
j'aime bien ce passage "Entends-tu, passant, les chants sirénéens
des espoirs d’encore qui se meurent au
matin ? "
|
|
Citation de morganna
Les in et les ine, tu casses la structure du quatrain
Mais j en prends note.
Il.est agréable d écrire de la poésie. Elle tend à changer la compréhension des choses et cas et permets de varier le vocable.
Quel style écris-tu ?
Je ne suis pas un spécialiste du tout, ni un technicien de la poésie. Je n'y entends rien aux structures et autres règles de l'art.
Mon style ? y en a plein le forum...
Non, je déconne.
Disons, que c'est des trucs un peu intello mais genre "branlette intellectuelle" (sans vouloir être vulgaire), des mots torturés, aux sens tordus, forçés. J'aime bien tout tordre pour créer des images.
Mais bon, rien qui atteignent des hauteurs - ni des auteurs, d'ailleurs.
|
|
Citation de gurgle
j'aime bien ce passage "Entends-tu, passant, les chants sirénéens
des espoirs d’encore qui se meurent au
matin ? "
Tiens, ben je te cite parce que moi aussi j'ai beaucoup aimé ça. J'ai même entendu là comme un air du "Chant des Partisans" sur le coup.
Là ça chante...
|
|
il n'était pourtant pas question de corbeaux volant sur les plaines^^
|