Citation de gurgle
il n'était pourtant pas question de corbeaux volant sur les plaines^^
Non. Mais c'est juste la manière dont ça m'a interpellé sur le moment.
Je ne m'y attendais pas, dans la lecture, et puis ça relance soudain tout. Voilà.
oui.. dans la poésie, il n'y a pas que les mots qui comptent, même si leur choix induit souvent implicitement des images, des sons, des souvenirs ou des fantasmes... le rythme des phrases est important aussi. il transporte celui qui lit, il l’emmène dans sa barque.. ou le laisse se noyer.
Citation de duschnock
Je ne suis pas un spécialiste du tout, ni un technicien de la poésie. Je n'y entends rien aux structures et autres règles de l'art.
Mon style ? y en a plein le forum...
Non, je déconne.
Disons, que c'est des trucs un peu intello mais genre "branlette intellectuelle" (sans vouloir être vulgaire), des mots torturés, aux sens tordus, forçés. J'aime bien tout tordre pour créer des images.
Mais bon, rien qui atteignent des hauteurs - ni des auteurs, d'ailleurs.
Tordre pour créer les images est un bel exercice. J aime lire cela
Citation de gurgle
oui.. dans la poésie, il n'y a pas que les mots qui comptent, même si leur choix induit souvent implicitement des images, des sons, des souvenirs ou des fantasmes... le rythme des phrases est important aussi. il transporte celui qui lit, il l’emmène dans sa barque.. ou le laisse se noyer.
Le plus difficile étant de soumettre implicitement au lecteur le rythme qu il devrait entendre dans sa tête en lisant les mots
Beaucoup butent sur le simple choix des mots, ne considerant ainsi le poème que ponctuellement et non pas dans son ensemble.
Bien le bonjour gurgle
Modifié il y a 6 ans, le samedi 17 février 2018 à 14:24
Citation de morganna
Tordre pour créer les images est un bel exercice. J aime lire cela
En ce moment j'aime bien aussi reprendre des textes de chansons et les réécrire à ma sauce en essayant de garder l'esprit de l'auteur...
Je poste cet exemple, dernier en date. Et sans prétention aucune.
Il faut d'abord écouter le morceau en question pour se faire une idée, et garder la mélodie et son ton en tête...
Ci-gît ou Épitaphe
(inspiré du « Crachat » de Léo Ferré)
Caca merdeux frais démoulé de bon matin
mol et visqueux gluant ne sentant rien
une merde suinte et transpire
Matière inerte informe aux mouches bleues et vertes
s’irisant au soleil d’été la bouche ouverte
un vieil étron sèche et respire
Qui suis JE ? d’où viens JE ? de quel trou de balle
de quel cul suis-je né quel orifice anal
pour m’être ainsi fait chier par terre
D’un fondement sans fin d’un fion vertigineux
d’un anus béant sans raison et sans Dieu
ou du néant de l’univers
Tandis qu’à gésir là tel un trognon de pomme
rabougri tout vieilleux crevant d’un long silence
quelque chose défèque en l’humaine conscience :
– On se dénommait « l’Homme ».
Citation de duschnock
En ce moment j'aime bien aussi reprendre des textes de chansons et les réécrire à ma sauce en essayant de garder l'esprit de l'auteur...
Je poste cet exemple, dernier en date. Et sans prétention aucune.
Il faut d'abord écouter le morceau en question pour se faire une idée, et garder la mélodie et son ton en tête...
Ci-gît ou Épitaphe
(inspiré du « Crachat » de Léo Ferré)
Caca merdeux frais démoulé de bon matin
mol et visqueux gluant ne sentant rien
une merde suinte et transpire
Matière inerte informe aux mouches bleues et vertes
s’irisant au soleil d’été la bouche ouverte
un vieil étron sèche et respire
Qui suis JE ? d’où viens JE ? de quel trou de balle
de quel cul suis-je né quel orifice anal
pour m’être ainsi fait chier par terre
D’un fondement sans fin d’un fion vertigineux
d’un anus béant sans raison et sans Dieu
ou du néant de l’univers
Tandis qu’à gésir là tel un trognon de pomme
rabougri tout vieilleux crevant d’un long silence
quelque chose défèque en l’humaine conscience :
– On se dénommait « l’Homme ».
Ce n'est pas copié/collé, c'est calqué.
Et ça s'appelle un simple exercice "intellectuel".
Merci de respecter celles et ceux qui, humblement, tentent de partager quelquechose avec des gens comme toi, incapables de la moindre critique constructive.
Citation de morganna
Dorment les rêves dans les puits sans fond
Illusoires écueils des chastes imaginations
Tapissant les murs de moire et de vison
Dans les sombres champs aux épis de son
Entends-tu, passant, les chants sirénéens
des espoirs d’encore qui se meurent au
matin ?
Vois la caresse du vent sur le dos
adultérin,
Il se rit et se meut sous la houlette du
malin.
Virevoltent les cris dans les bois sans cœur
Éphémères espoirs de feux restes de bonheur
Louvoyant entre les arbres dressés de splendeur
Dans les statiques soupirs cultivés des voyageurs.
Caresses- tu, passant, l’ourlet de la robe
de satin
Que revêt au soir de son chemin la catin ?
Sens le parfum qui s’envole de ses mains
Il aura raison de la hardiesse du mutin.
S’évaporent les paupières closes des amants
Quiètes pélerines aux ailes de feu et neige d’antan
Écumant les azurs humides chevauchés d’avant
Dans les sillons des larmes de qui fut enfant
Ouïs-tu, passant, le silence aux relents
amers
Des valses qui s’épuisent dans les nuits
d’hiver ?
Gobe le repos et l’oubli qui s’en vont de
paire
Au seuil des fastes vies de la terre.
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
L'amoureuse
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Modifié il y a 6 ans, le mardi 20 février 2018 à 19:39
Citation de morganna
Le silence est une multitude de choses
et le temps qui manque, son compagnon de route.
Il est bien plus souvent le refuge de la lâcheté, à l'abri de quoi l'on se cache, même de soi-même parfois, plutôt que le signe d'une prétendue sagesse ou d'une quelconque réflexion...
Publier quoi que ce soit ici est s'exposer à toutes sortes de critiques tant positives que négatives, tout autant qu'à des hypocrisies ou des moqueries - mais qu'importe ! Ce qui compte c'est de rester sincère avec soi et les autres, que cela plaise ou non à tel ou tel.
Je pensais la création (encore) libre comme la pensée !
Ainsi que son ou ses auteurs...
Citation de schal123
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
L'amoureuse
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Citation de duschnock
Il est bien plus souvent le refuge de la lâcheté, à l'abri de quoi l'on se cache, même de soi-même parfois, plutôt que le signe d'une prétendue sagesse ou d'une quelconque réflexion...
Publier quoi que ce soit ici est s'exposer à toutes sortes de critiques tant positives que négatives, tout autant qu'à des hypocrisies ou des moqueries - mais qu'importe ! Ce qui compte c'est de rester sincère avec soi et les autres, que cela plaise ou non à tel ou tel.
Je pensais la création (encore) libre comme la pensée !
Ainsi que son ou ses auteurs...
Ne généralise pas ton analyse du silence à tous ceux qui pourraient approcher, c est tout...
Toute création est libre et toute réponse l est aussi. Les expositions, les publications ici ou ailleurs amènent toujours les critiques faciles positives ou négatives. Ce sont ceux qui prennent le temps d analyse qui sont les plus constructifs.
Et nous restons libres ensuite de lire 1 exemple, 1 autre, une façon de s exprimer ou d autre et apprécier non plus juste un jet mais la personnalité.
Mais bon...société pressée,pression, fausses urgences, vraies urgences, jugements,surplus de travail et gestion décalée du temps ne permettent pas toujours les mêmes approches.