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campagne1961 (clôturé)
il y a 4 ans
Citation de iseult
Je te mets le début
Tout est mystère dans l'Amour,
Ses flèches, son carquois, son flambeau, son enfance:
Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour
Que d'épuiser cette science.
Je ne prétends donc point tout expliquer ici:
Mon but est seulement de dire, à ma manière,
Comment l'aveugle que voici
(C'est un dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière;
Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien
J'en fais juge un amant, et ne décide rien.
tu as vue comme c'est beau, ont n'ai des championnes ...lol
que se texte est beau, limpide et tellement vrai
Merci d'avoir trouvé le début
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Citation de campagne1961
tu as vue comme c'est beau, ont n'ai des championnes ...lol
que se texte est beau, limpide et tellement vrai
Merci d'avoir trouvé le début
Pas si championnes que ça puisqu'on ne fait que des copier-coller
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Citation de akli.m
Elle était vivante mais se voyait vivre entre des morts. Ils étaient heureux; elle était triste.
Elle plongea, assise par terre, dans ses souvenirs, se rappelait ces jours lointains où les morts qu'elle voyait dans chaque rue qu'elle longe, dans chaque jardin qu'elle visite , étaient vivants.
"Que ce temps-là revienne!", cria-t-elle. Et qui pouvait l'entende? Son mari était endormi tel un cadavre sur un lit misérable.
Le silence, seul temoin de ses cris, dans le vacarme insensé, immuable, des jours de sa vie.
Un filet qui se noie dans une mer invisible qui boit les rares instants éphémères d'une vie qui fuit.
Elle avance. Crier soulage mais ne sert point. Elle est l'ombre de ce qui sera peut-être demain.
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Citation de morganna
Le silence, seul temoin de ses cris, dans le vacarme insensé, immuable, des jours de sa vie.
Un filet qui se noie dans une mer invisible qui boit les rares instants éphémères d'une vie qui fuit.
Elle avance. Crier soulage mais ne sert point. Elle est l'ombre de ce qui sera peut-être demain.
Elle était vivante mais se voyait vivre entre des morts. Ils étaient heureux; elle était triste.
Elle plongea, assise par terre, dans ses souvenirs, se rappelait ces jours lointains où les morts qu'elle voyait dans chaque rue qu'elle longe, dans chaque jardin qu'elle visite , étaient vivants.
"Que ce temps-là revienne!", cria-t-elle. Et qui pouvait l'entende? Son mari était endormi tel un cadavre sur un lit misérable.
Rachelle devait battre et combattre pour que son mari survive. Ils étaient mariés depuis 19 ans et n'avaient pas d'enfants. Elle aurait pu le quitter et épouser un autre homme mais elle l'a juré pour le meilleur et pour le pire. Son mari se prénommait Pascal. Il était ouvrier dans une usine de production de pièces de rechange pour véhicule.
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Citation de akli.m
Elle était vivante mais se voyait vivre entre des morts. Ils étaient heureux; elle était triste.
Elle plongea, assise par terre, dans ses souvenirs, se rappelait ces jours lointains où les morts qu'elle voyait dans chaque rue qu'elle longe, dans chaque jardin qu'elle visite , étaient vivants.
"Que ce temps-là revienne!", cria-t-elle. Et qui pouvait l'entende? Son mari était endormi tel un cadavre sur un lit misérable.
Rachelle devait battre et combattre pour que son mari survive. Ils étaient mariés depuis 19 ans et n'avaient pas d'enfants. Elle aurait pu le quitter et épouser un autre homme mais elle l'a juré pour le meilleur et pour le pire. Son mari se prénommait Pascal. Il était ouvrier dans une usine de production de pièces de rechange pour véhicule.
Et rien n'aurait pu le prévoir ou le prédestiner.. Un soir, juste un soir, un écart dans un bien être à présent illusoire, un éclair et la parole avait fuit.
Fuit comme s'envole les espoirs d'une belle ligne de vie.
Le mot avait jailli entre les éclairs furtifs des ambulances, le diagnostic comme un fer de lance qui s'enfonce désormais chaque jour entre ses côtes.
Rachelle vivait sans vivre, alignant dans son calendrier les heures des rendez vous pour les soins de l'autre, émettant parfois un mal être qui semble s'effacer sitôt sorti de sa bouche.
Rien ne change, juste ses larmes qui reviennent, qu'elle voudrait étouffer dans l'œuf pour ne point paraître fragile.
Mais son corps lui fait défaut quelquefois, elle n'est qu'humaine.
" le sort est ainsi, pensait-elle", elle n'a pas droit à la vie, l'amour, le plaisir.
Elle n'est rien.
L'avait il seulement déjà vue ou aimé, aimé vraiment, ce cadavre ronflant ?
La désirait il encore ou était il juste présent pour ce qu'elle remplissait jour après jour, pareille à une secrétaire gérant un ménage ?
Modifié il y a 4 ans, le lundi 6 juillet 2020 à 16:44
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