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A l'heure où sonne le glas
dans les campagnes d'au delà
la gelée sera la rosée
à la mort du matin passé.
Au vent les pétales fanés
à l'eau les larmes d'ipomée
au ciel qui rougoye mon coeur
à la terre froide mon ardeur.
Au temps cruel qui efface,
les lettres bien plus sagaces
j'abjurerai passé houleux
à l'essence des pieux voeux
Humble, que le ciel pardonne
dans ses feues affres démones
mais dieu pur seul sait combien
mon corps ceint est lié au sien.
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asmoug (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"A l'heure où sonne le glas
dans les campagnes d'au delà
la gelée sera la rosée
à la mort du matin passé.
Au vent les pétales fanés
à l'eau les larmes d'ipomée
au ciel qui rougoye mon coeur
à la terre froide mon ardeur.
Au temps cruel qui efface,
les lettres bien plus sagaces
j'abjurerai passé houleux
à l'essence des pieux voeux
Humble, que le ciel pardonne
dans ses feues affres démones
mais dieu pur seul sait combien
mon corps ceint est lié au sien.
Merci Morgana, très agréable à te lire dès le matin...
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Continuez, continuez 
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Citation de "asmoug"Citation de "morganna"A l'heure où sonne le glas
dans les campagnes d'au delà
la gelée sera la rosée
à la mort du matin passé.
Au vent les pétales fanés
à l'eau les larmes d'ipomée
au ciel qui rougoye mon coeur
à la terre froide mon ardeur.
Au temps cruel qui efface,
les lettres bien plus sagaces
j'abjurerai passé houleux
à l'essence des pieux voeux
Humble, que le ciel pardonne
dans ses feues affres démones
mais dieu pur seul sait combien
mon corps ceint est lié au sien.
Merci Morgana, très agréable à te lire dès le matin...
Avec plaisir... Merci d'avoir aimé
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
À propos de pont, voici une anecdote amusante de Saint-Simon :
Le Pont qui est parti
(...)
(Mansart ) fit un pont à Moulins, où il alla plusieurs fois. Il le crut un chef-d'œuvre de solidité ; il s'en vantait avec complaisance.
Quatre ou cinq mois après qu'il fut achevé, Charlus vint au lever du roi, arrivant de ses terres tout proche de Moulins, où il était lieutenant général de la province. C'était un homme d'esprit, peu content, et volontiers caustique.
Mansart, qui s'y trouvait, voulut se faire louer, lui parla du pont, et tout de suite pria le roi de lui en demander des nouvelles.
Charlus ne disait mot. Le roi, voyant qu'il n'entrait point dans la conversation, lui demanda des nouvelles du pont de Moulins.
« Sire, répondit froidement Charlus, je n'en ai point depuis qu'il est parti ; mais, je le crois bien à Nantes présentement.
- Comment ? dit le roi ; de qui croyez-vous que je parle? C'est du pont de Moulins dont il s'agit.
- Oui, Sire, répliqua Charlus avec la même tranquillité, c'est le pont de Moulins qui s'est détaché tout entier la veille que je suis parti, tout d'un coup, et qui s'en est allé avau l'eau. »
Le roi et Mansart se trouvèrent aussi étonnés l'un que l'autre, et le courtisan à se tourner pour rire.
Le fait était exactement vrai. Le pont de Blois, bâti par Mansart quelque temps auparavant, lui avait fait le même tour.
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immanente (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "apocope"À propos de pont, voici une anecdote amusante de Saint-Simon :
Le Pont qui est parti
(...)
(Mansart ) fit un pont à Moulins, où il alla plusieurs fois. Il le crut un chef-d'œuvre de solidité ; il s'en vantait avec complaisance.
Quatre ou cinq mois après qu'il fut achevé, Charlus vint au lever du roi, arrivant de ses terres tout proche de Moulins, où il était lieutenant général de la province. C'était un homme d'esprit, peu content, et volontiers caustique.
Mansart, qui s'y trouvait, voulut se faire louer, lui parla du pont, et tout de suite pria le roi de lui en demander des nouvelles.
Charlus ne disait mot. Le roi, voyant qu'il n'entrait point dans la conversation, lui demanda des nouvelles du pont de Moulins.
« Sire, répondit froidement Charlus, je n'en ai point depuis qu'il est parti ; mais, je le crois bien à Nantes présentement.
- Comment ? dit le roi ; de qui croyez-vous que je parle? C'est du pont de Moulins dont il s'agit.
- Oui, Sire, répliqua Charlus avec la même tranquillité, c'est le pont de Moulins qui s'est détaché tout entier la veille que je suis parti, tout d'un coup, et qui s'en est allé avau l'eau. »
Le roi et Mansart se trouvèrent aussi étonnés l'un que l'autre, et le courtisan à se tourner pour rire.
Le fait était exactement vrai. Le pont de Blois, bâti par Mansart quelque temps auparavant, lui avait fait le même tour.
Lui aussi sait faire des copier coller.
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Citation de "morganna"A l'heure où sonne le glas
dans les campagnes d'au delà
la gelée sera la rosée
à la mort du matin passé.
Au vent les pétales fanés
à l'eau les larmes d'ipomée
au ciel qui rougoye mon coeur
à la terre froide mon ardeur.
Au temps cruel qui efface,
les lettres bien plus sagaces
j'abjurerai passé houleux
à l'essence des pieux voeux
Humble, que le ciel pardonne
dans ses feues affres démones
mais dieu pur seul sait combien
mon corps ceint est lié au sien.
hemmm copieuse
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Citation de "apocope"À propos de pont, voici une anecdote amusante de Saint-Simon :
Le Pont qui est parti
(...)
(Mansart ) fit un pont à Moulins, où il alla plusieurs fois. Il le crut un chef-d'œuvre de solidité ; il s'en vantait avec complaisance.
Quatre ou cinq mois après qu'il fut achevé, Charlus vint au lever du roi, arrivant de ses terres tout proche de Moulins, où il était lieutenant général de la province. C'était un homme d'esprit, peu content, et volontiers caustique.
Mansart, qui s'y trouvait, voulut se faire louer, lui parla du pont, et tout de suite pria le roi de lui en demander des nouvelles.
Charlus ne disait mot. Le roi, voyant qu'il n'entrait point dans la conversation, lui demanda des nouvelles du pont de Moulins.
« Sire, répondit froidement Charlus, je n'en ai point depuis qu'il est parti ; mais, je le crois bien à Nantes présentement.
- Comment ? dit le roi ; de qui croyez-vous que je parle? C'est du pont de Moulins dont il s'agit.
- Oui, Sire, répliqua Charlus avec la même tranquillité, c'est le pont de Moulins qui s'est détaché tout entier la veille que je suis parti, tout d'un coup, et qui s'en est allé avau l'eau. »
Le roi et Mansart se trouvèrent aussi étonnés l'un que l'autre, et le courtisan à se tourner pour rire.
Le fait était exactement vrai. Le pont de Blois, bâti par Mansart quelque temps auparavant, lui avait fait le même tour.
J'aime bien les anecdotes et légendes des ponts.
Elles sont légendes un peu partout, souvent t liées au diable ou aux fantômes.
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Le diable et l'âme du premier
après des semaines de vaines tentatives vaines la grande arche du pont du Rialto ne semblait pas vouloir tenir droit.Ce que les ouvriers faisaient la journée se défaisait avec l'arrivée des ténèbres.
Sebastiano Bortoloni, jeune architecte plein d'avenir était décidé à réussir cette grande entreprise dont l'issue déterminerait son avenir et celui de son fils à venir au monde.
Mais les travaux n'avançaient pas et sa bourse se vidait.
Il décida de se placer la nuit afin d'observer ce qu'il n'allait pas.
A minuit il y eu un grand fracas et une bonne partie de l'arcade du Rialto s'écroula dans le Grand Canal.
Le jeune maçon se figea à l'entente d'un rire sinistre et vit derrière lui une grande silhouette masculine dans un manteau noir.
Le diable, puisque c'était lui lui dit : ' tu te fatigues pour rien, jamais le pont ne sera bâti. Si néanmoins tu veux y parvenir, il y a un prix à payer.
- Que veux tu , demanda Sebastiano. mon âme ?
- Non point ton âme mais celle du 1er qui passera le pont au matin levé. '
Le jeune homme ne réfléchit pas longtemps et accepta, tant il était pré.o.ccupé par les soucis d'argent lié à son enfant à naitre.
Le lendemain, le pont fut donc construit et le diable tint parole, pas de fracas la nuit venue.
Vint le matin suivant et Sebastianio avait eu pour idée, puisque le diable n'avait pas précisé que le 1er pas devait être celui d'un homme, de faire passer un coq sur son pont.
Il fit donc porter l'animal sur le pas, en espérant le libérer dès lever du soleil et donna ordre de ne pas approcher du pont.
Mais le diable fut plus malin. Déguisé en maçon, il frappa à la porte du jeune homme et dit à sa femme qu'elle était attendue sur le Rialto.
Les gardes la reconnaissant, la laissèrent passer.
La femme fut donc la 1ère à poser le pied sur le pont.
Peu après l'inauguration, l'enfant fût mis au monde, mort né et la mère périt en couches.
Depuis ce jour, l"âme de l'enfant non baptisé errait sur le pont, et qui passe par là les nuits froides pouvait l'entendre éternuer.
Il est dit que l'âme de l'enfant fut libérée par la réponse d'un vieux gondolier qui, entendant éternuer, aurait répondu " à vos souhaits ".
Modifié il y a 8 ans, le mercredi 18 mai 2016 à 17:45
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Citation de "fouttha-sahbi-maachou258147"Citation de "morganna"A l'heure où sonne le glas
dans les campagnes d'au delà
la gelée sera la rosée
à la mort du matin passé.
Au vent les pétales fanés
à l'eau les larmes d'ipomée
au ciel qui rougoye mon coeur
à la terre froide mon ardeur.
Au temps cruel qui efface,
les lettres bien plus sagaces
j'abjurerai passé houleux
à l'essence des pieux voeux
Humble, que le ciel pardonne
dans ses feues affres démones
mais dieu pur seul sait combien
mon corps ceint est lié au sien.
hemmm copieuse
j'te copie toi... 
bisou
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Citation de "immanente"Citation de "apocope"À propos de pont, voici une anecdote amusante de Saint-Simon :
Le Pont qui est parti
(...)
(Mansart ) fit un pont à Moulins, où il alla plusieurs fois. Il le crut un chef-d'œuvre de solidité ; il s'en vantait avec complaisance.
Quatre ou cinq mois après qu'il fut achevé, Charlus vint au lever du roi, arrivant de ses terres tout proche de Moulins, où il était lieutenant général de la province. C'était un homme d'esprit, peu content, et volontiers caustique.
Mansart, qui s'y trouvait, voulut se faire louer, lui parla du pont, et tout de suite pria le roi de lui en demander des nouvelles.
Charlus ne disait mot. Le roi, voyant qu'il n'entrait point dans la conversation, lui demanda des nouvelles du pont de Moulins.
« Sire, répondit froidement Charlus, je n'en ai point depuis qu'il est parti ; mais, je le crois bien à Nantes présentement.
- Comment ? dit le roi ; de qui croyez-vous que je parle? C'est du pont de Moulins dont il s'agit.
- Oui, Sire, répliqua Charlus avec la même tranquillité, c'est le pont de Moulins qui s'est détaché tout entier la veille que je suis parti, tout d'un coup, et qui s'en est allé avau l'eau. »
Le roi et Mansart se trouvèrent aussi étonnés l'un que l'autre, et le courtisan à se tourner pour rire.
Le fait était exactement vrai. Le pont de Blois, bâti par Mansart quelque temps auparavant, lui avait fait le même tour.
Lui aussi sait faire des copier coller.
voyons combien de fois il sait le faire....
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immanente (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"Le diable et l'âme du premier
après des semaines de vaines tentatives vaines la grande arche du pont du Rialto ne semblait pas vouloir tenir droit.Ce que les ouvriers faisaient la journée se défaisait avec l'arrivée des ténèbres.
Sebastiano Bortoloni, jeune architecte plein d'avenir était décidé à réussir cette grande entreprise dont l'issue déterminerait son avenir et celui de son fils à venir au monde.
Mais les travaux n'avançaient pas et sa bourse se vidait.
Il décida de se placer la nuit afin d'observer ce qu'il n'allait pas.
A minuit il y eu un grand fracas et une bonne partie de l'arcade du Rialto s'écroula dans le Grand Canal.
Le jeune maçon se figea à l'entente d'un rire sinistre et vit derrière lui une grande silhouette masculine dans un manteau noir.
Le diable, puisque c'était lui lui dit : ' tu te fatigues pour rien, jamais le pont ne sera bâti. Si néanmoins tu veux y parvenir, il y a un prix à payer.
- Que veux tu , demanda Sebastiano. mon âme ?
- Non point ton âme mais celle du 1er qui passera le pont au matin levé. '
Le jeune homme ne réfléchit pas longtemps et accepta, tant il était pré.o.ccupé par les soucis d'argent lié à son enfant à naitre.
Le lendemain, le pont fut donc construit et le diable tint parole, pas de fracas la nuit venue.
Vint le matin suivant et Sebastianio avait eu pour idée, puisque le diable n'avait pas précisé que le 1er pas devait être celui d'un homme, de faire passer un coq sur son pont.
Il fit donc porter l'animal sur le pas, en espérant le libérer dès lever du soleil et donna ordre de ne pas approcher du pont.
Mais le diable fut plus malin. Déguisé en maçon, il frappa à la porte du jeune homme et dit à sa femme qu'elle était attendue sur le Rialto.
Les gardes la reconnaissant, la laissèrent passer.
La femme fut donc la 1ère à poser le pied sur le pont.
Peu après l'inauguration, l'enfant fût mis au monde, mort né et la mère périt en couches.
Depuis ce jour, l"âme de l'enfant non baptisé errait sur le pont, et qui passe par là les nuits froides pouvait l'entendre éternuer.
Il est dit que l'âme de l'enfant fut libérée par la réponse d'un vieux gondolier qui, entendant éternuer, aurait répondu " à vos souhaits ".
C'est ainsi que je fus libérée et que je viens chaque soir chatouiller les doigts de pied de la fée Morganne-ha ha ha!
Modifié il y a 8 ans, le mercredi 18 mai 2016 à 18:45
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Citation de "immanente"Citation de "morganna"Le diable et l'âme du premier
après des semaines de vaines tentatives vaines la grande arche du pont du Rialto ne semblait pas vouloir tenir droit.Ce que les ouvriers faisaient la journée se défaisait avec l'arrivée des ténèbres.
Sebastiano Bortoloni, jeune architecte plein d'avenir était décidé à réussir cette grande entreprise dont l'issue déterminerait son avenir et celui de son fils à venir au monde.
Mais les travaux n'avançaient pas et sa bourse se vidait.
Il décida de se placer la nuit afin d'observer ce qu'il n'allait pas.
A minuit il y eu un grand fracas et une bonne partie de l'arcade du Rialto s'écroula dans le Grand Canal.
Le jeune maçon se figea à l'entente d'un rire sinistre et vit derrière lui une grande silhouette masculine dans un manteau noir.
Le diable, puisque c'était lui lui dit : ' tu te fatigues pour rien, jamais le pont ne sera bâti. Si néanmoins tu veux y parvenir, il y a un prix à payer.
- Que veux tu , demanda Sebastiano. mon âme ?
- Non point ton âme mais celle du 1er qui passera le pont au matin levé. '
Le jeune homme ne réfléchit pas longtemps et accepta, tant il était pré.o.ccupé par les soucis d'argent lié à son enfant à naitre.
Le lendemain, le pont fut donc construit et le diable tint parole, pas de fracas la nuit venue.
Vint le matin suivant et Sebastianio avait eu pour idée, puisque le diable n'avait pas précisé que le 1er pas devait être celui d'un homme, de faire passer un coq sur son pont.
Il fit donc porter l'animal sur le pas, en espérant le libérer dès lever du soleil et donna ordre de ne pas approcher du pont.
Mais le diable fut plus malin. Déguisé en maçon, il frappa à la porte du jeune homme et dit à sa femme qu'elle était attendue sur le Rialto.
Les gardes la reconnaissant, la laissèrent passer.
La femme fut donc la 1ère à poser le pied sur le pont.
Peu après l'inauguration, l'enfant fût mis au monde, mort né et la mère périt en couches.
Depuis ce jour, l"âme de l'enfant non baptisé errait sur le pont, et qui passe par là les nuits froides pouvait l'entendre éternuer.
Il est dit que l'âme de l'enfant fut libérée par la réponse d'un vieux gondolier qui, entendant éternuer, aurait répondu " à vos souhaits ".
C'est ainsi que je fus libérée et que je viens chaque soir chatouiller les doigts de pied de la fée Morganne-ha ha ha!
Fais attention que la fée ne t'enferme dans son val sans retour, transformée en roche ou en arbre décharné.
Il est peuplé des âmes perdues des amants infidèles.
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "immanente"Citation de "apocope"À propos de pont, voici une anecdote amusante de Saint-Simon :
Le Pont qui est parti
(...)
(Mansart ) fit un pont à Moulins, où il alla plusieurs fois. Il le crut un chef-d'œuvre de solidité ; il s'en vantait avec complaisance.
Quatre ou cinq mois après qu'il fut achevé, Charlus vint au lever du roi, arrivant de ses terres tout proche de Moulins, où il était lieutenant général de la province. C'était un homme d'esprit, peu content, et volontiers caustique.
Mansart, qui s'y trouvait, voulut se faire louer, lui parla du pont, et tout de suite pria le roi de lui en demander des nouvelles.
Charlus ne disait mot. Le roi, voyant qu'il n'entrait point dans la conversation, lui demanda des nouvelles du pont de Moulins.
« Sire, répondit froidement Charlus, je n'en ai point depuis qu'il est parti ; mais, je le crois bien à Nantes présentement.
- Comment ? dit le roi ; de qui croyez-vous que je parle? C'est du pont de Moulins dont il s'agit.
- Oui, Sire, répliqua Charlus avec la même tranquillité, c'est le pont de Moulins qui s'est détaché tout entier la veille que je suis parti, tout d'un coup, et qui s'en est allé avau l'eau. »
Le roi et Mansart se trouvèrent aussi étonnés l'un que l'autre, et le courtisan à se tourner pour rire.
Le fait était exactement vrai. Le pont de Blois, bâti par Mansart quelque temps auparavant, lui avait fait le même tour.
Lui aussi sait faire des copier-coller.
Eh bien, c’est que je n’ai pas la prétention de me prendre pour Saint-Simon! C’est lui l’auteur, et non pas moi!
Je rapportais tout bonnement son anecdote. Mais! Encore fallait-il que je la connaisse…
En tout cas, je constate que ta sensibilité littéraire ne va pas jusqu’à apprécier le sarcasme de sa prose. En fait, on conçoit facilement que tu parades avec une coquille vide.
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