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immanente (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "apocope"Citation de "immanente"Citation de "apocope"À propos de pont, voici une anecdote amusante de Saint-Simon :
Le Pont qui est parti
(...)
(Mansart ) fit un pont à Moulins, où il alla plusieurs fois. Il le crut un chef-d'œuvre de solidité ; il s'en vantait avec complaisance.
Quatre ou cinq mois après qu'il fut achevé, Charlus vint au lever du roi, arrivant de ses terres tout proche de Moulins, où il était lieutenant général de la province. C'était un homme d'esprit, peu content, et volontiers caustique.
Mansart, qui s'y trouvait, voulut se faire louer, lui parla du pont, et tout de suite pria le roi de lui en demander des nouvelles.
Charlus ne disait mot. Le roi, voyant qu'il n'entrait point dans la conversation, lui demanda des nouvelles du pont de Moulins.
« Sire, répondit froidement Charlus, je n'en ai point depuis qu'il est parti ; mais, je le crois bien à Nantes présentement.
- Comment ? dit le roi ; de qui croyez-vous que je parle? C'est du pont de Moulins dont il s'agit.
- Oui, Sire, répliqua Charlus avec la même tranquillité, c'est le pont de Moulins qui s'est détaché tout entier la veille que je suis parti, tout d'un coup, et qui s'en est allé avau l'eau. »
Le roi et Mansart se trouvèrent aussi étonnés l'un que l'autre, et le courtisan à se tourner pour rire.
Le fait était exactement vrai. Le pont de Blois, bâti par Mansart quelque temps auparavant, lui avait fait le même tour.
Lui aussi sait faire des copier-coller.
Eh bien, c’est que je n’ai pas la prétention de me prendre pour Saint-Simon! C’est lui l’auteur, et non pas moi!
Je rapportais tout bonnement son anecdote. Mais! Encore fallait-il que je la connaisse…
En tout cas, je constate que ta sensibilité littéraire ne va pas jusqu’à apprécier le sarcasme de sa prose. En fait, on conçoit facilement que tu parades avec une coquille vide.
encore un jaloux !
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "immanente"Citation de "apocope"Citation de "immanente"Citation de "apocope"À propos de pont, voici une anecdote amusante de Saint-Simon :
Le Pont qui est parti
(...)
(Mansart ) fit un pont à Moulins, où il alla plusieurs fois. Il le crut un chef-d'œuvre de solidité ; il s'en vantait avec complaisance.
Quatre ou cinq mois après qu'il fut achevé, Charlus vint au lever du roi, arrivant de ses terres tout proche de Moulins, où il était lieutenant général de la province. C'était un homme d'esprit, peu content, et volontiers caustique.
Mansart, qui s'y trouvait, voulut se faire louer, lui parla du pont, et tout de suite pria le roi de lui en demander des nouvelles.
Charlus ne disait mot. Le roi, voyant qu'il n'entrait point dans la conversation, lui demanda des nouvelles du pont de Moulins.
« Sire, répondit froidement Charlus, je n'en ai point depuis qu'il est parti ; mais, je le crois bien à Nantes présentement.
- Comment ? dit le roi ; de qui croyez-vous que je parle? C'est du pont de Moulins dont il s'agit.
- Oui, Sire, répliqua Charlus avec la même tranquillité, c'est le pont de Moulins qui s'est détaché tout entier la veille que je suis parti, tout d'un coup, et qui s'en est allé avau l'eau. »
Le roi et Mansart se trouvèrent aussi étonnés l'un que l'autre, et le courtisan à se tourner pour rire.
Le fait était exactement vrai. Le pont de Blois, bâti par Mansart quelque temps auparavant, lui avait fait le même tour.
Lui aussi sait faire des copier-coller.
Eh bien, c’est que je n’ai pas la prétention de me prendre pour Saint-Simon! C’est lui l’auteur, et non pas moi!
Je rapportais tout bonnement son anecdote. Mais! Encore fallait-il que je la connaisse…
En tout cas, je constate que ta sensibilité littéraire ne va pas jusqu’à apprécier le sarcasme de sa prose. En fait, on conçoit facilement que tu parades avec une coquille vide.
encore un jaloux !
Qui manifeste de la jalousie envers qui ?
Jaloux de Saint-Simon ? Charlus est jaloux de Mansart ?
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Pour en revenir aux p'tits ponponts...
Il était une fois, le dieu du ciel avait une fille du nom d’Orihime ,représentée par « l’étoile Vega« .
Son travail était de confectionner des kimonos pour les dieux. Ce devoir ne lui laissait aucune place ni pour s’amuser, ni à d’éventuelles rencontres amoureuses.
Ainsi lorsqu’elle atteint l’age de se marier, son père décida de lui présenter un prétendant. Après de nombreuses recherches, il lui présenta Hikoboshi représenté par « l’étoile Altaïr« , un berger qui se trouvait de l’autre coté de la voie lactée.
Hikoboshi était considéré comme un noble travailleur très sérieux, tandis que Horihime resplendissait par sa gentillesse et sa beauté.
Ils tombèrent amoureux dès leur première rencontre et se marièrent.
Cependant, n’ayant que d’yeux pour leur vie amoureuse, ils oublièrent vite leurs devoirs respectifs.
Sans Horihime, les kimonos des dieux devenaient vieux et délabrés, tandis que les vaches de Hikoboshi tombaient malades. De plus en plus de plaintes arrivaient aux oreilles du dieu du ciel, qui se fâcha de cette situation et décida de cesser la rencontre des deux tourtereaux en les faisant vivre séparément chacun sur leur rives de la voie lactée.
Horihime fut tellement triste de cette séparation qu’elle supplia son père de lui rendre son époux.
Pour soulager sa fille, il permit aux oiseaux célestes de construire un pont en joignant leurs ailes et ce, 1 fois l'an .
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Dans la nuit bleue qui nous plonge
il faudra vêtir la cape
pour passer le val aux fées
danser sur les chênes agés
et de nectar se délecter.
Pour qu'au creux de l'obscurité
les âmes des quinquets soufflées
délaissé quiet à Morphée
l'homme puisse se reposer.
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Le pont d’Égypte
Par Charles Vincent
Tout a commencé quand un pont s’est retrouvé prisonnier du barrage d’Émileville. C’était au mois d’avril, en pleine crue printanière.
À cette période de l’année, il est fréquent que des branches ou des troncs d’arbres, voire des arbres en entier y restent pris quelque temps, mais un pont, la chose est plutôt inusitée.
La structure était d’importance, c’est le moins que l’on puisse dire. Deux pièces d’environ dix pieds par vingt pieds étaient coincées dans la chute, en angle, tandis que d’autres débris gisaient sur les rochers, plus bas, en aval du barrage. Du beau butin, aurait dit mon père. Le tout construit avec de grosses poutres de bois. Quelque chose de costaud.
Au village, et a fortiori dans le rang (i.e. chemin vicinal qui parcourt la campagne autour des villages), les gens ont commencé à jaser. Chacun y allait de sa théorie : «C’est un quai, et non un pont», disaient les uns, «C’est un pont venu d’Acton Vale», disaient les autres. Les informations arrivaient au compte-goutte. On les pesait, les soupesait, au restaurant et dans les chaumières, jusqu’au jour où l’information, solide et vérifiée, tomba.
Le pont venait d’Égypte.
Pas de l’Égypte des pharaons, mais l’Égypte de Saint-Valérien-de-Milton, près de Saint-Dominique, dans l’arrière-pays de Saint-Hyacinthe.
En fait, pour être plus précis, le pont venait du rang de l’Égypte, quelque part dans les plaines, à l’endroit où selon toute vraisemblance le rang croise la rivière Noire, par laquelle ledit pont était arrivé jusqu’à Saint-Pie.
Le rang de l’Égypte est une longue ligne droite qui s’étire d’Ouest en Est. Quelque part au terme de son premier tiers, c’est là qu’il enjambe la rivière Noire, laquelle dans cette région n’est pas très large. La Noire, c’est la Noire, pourrait-on dire. Pas de grande furie. Pas d’excès d’aucune sorte, du moins pas en saison estivale. Un long filet sinueux transportant les boues agricoles.
On veut le voir
Un pont égyptien emporté par la crue de la rivière Noire, il n’en fallait pas plus pour me donner le goût d’aller investiguer la chose sur place. Expédition fut donc organisée, avec pour cible la jonction de la Noire et du rang de l’Égypte. La mission? Retrouver le pont fugueur ou, à tout le moins, son lieu d’origine.
Au lieu-dit, il y a bien un pont, un pont flambant neuf : tablier, parapet, garde-fous, asphalte. Tout est nickel, propre et bien aligné. De la belle ouvrage, signée «Le ministère des Transports du Québec». Un beau pont sans âme, comme on en emprunte un peu partout au Québec, sans s’en rendre compte. Rien à avoir avec la rustique structure échouée à Saint-Pie, trois mois plus tôt.
Non loin du pont, une maison, et devant cette maison, une femme qui jardine. Voilà une occasion en or d’en apprendre davantage, me suis-je dit. Nous avons commencé à discuter. Charmante, elle ne s’étonnait pas de mon intérêt soutenu pour « son » pont. Avec amabilité, elle m’a relaté la mésaventure de l’ancien pont : le pont précédent, un pont en fer, avait été jugé dangereux par les ingénieurs du Ministère. Il a donc été fermé, puis démoli, avant d’être remplacé par l’actuel. C’est lors des travaux de construction que l’incident s’est produit. En fait, la structure qui a vogué jusqu’à Saint-Pie n’était rien d’autre qu’un pont temporaire utilisé par les camions pour transporter les marchandises.
Tellement temporaire qu’au premier coup d’eau, il a été emporté. Aussi simplement que cela.
Ainsi, ce qui n’était à l’origine que le prétexte d’une balade dans la région de Saint-Valérien-de-Milton s’est révélé finalement fort distrayant : j’ai vu l’Égypte, rencontré une charmante Saint-Valérienne et visité un coin de pays fort agréable. La prochaine fois, plutôt que de remonter la Noire vers Upton, je roulerai dans l’autre sens, jusqu’au bout de l’Égypte... Question de voir si le rang ne réserve pas quelque autres surprises.
Mais, d’où vient donc cette curieuse appellation du lieu-dit d’Égypte (dont j’ignorais l’existence jusque-là) ? Aurait-elle un lien avec le Trou-d’Abraham à quelques milles en aval vers Pierreville, sur le bord de la Saint-François ?
Modifié il y a 8 ans, le jeudi 19 mai 2016 à 01:10
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La légende de Bayard et des fils Aymon
Tout commence lors d'une partie d'échecs, en forêt d'Ardenne.
Berthelot, le neveu de Charlemagne, était mauvais perdant. Il accusa Renaud, son vainqueur, d'avoir triché et le gifla.
Renaud saisit l'échiquier et fracassa le crâne de Berthelot, qui mourut sur le champ.
Renaud, fils du duc Aymon, s'enfuit en compagnie de ses trois frères, Allard, Guichard et Richard.
Charlemagne, avertit du meutre, partit sur le champ en chasse des hommes.
Heureusement, les fils Aymon étaient accompagnés de leur cousin Maugis l'enchanteur. Il leur donna un cheval du nom de Bayard qui savait galoper des jours durant sans s'essouffler.
Ils franchirent la Meuse à Jambes et se mirent à l'abri dans une forteresse.
Suite à quelques années de répit, Charlemagne les retrouva et recommença la poursuite.
Ils furent pris à mal lorsque réfugiés dans un autre château, Charlemagne en fit le siège et affama la population.
Las, les frères se rendirent.
Il fut ordonné que Bayard soit jeté dans la Meuse et que Renaud parte en pélerinage.
Ainsi l'on passa au cou de la bête une meule et on la noya. Mais le cheval magique brisa la meule et s'enfuit vers la forêt où l'on entend son hennissement à chaque solstice d'été.
Pour commémorer le passage des frères, il fut construit un pont à l'endroit même où ils franchirent la Meuse, à Jambes.
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( clin d'oeil ) ...Bayard et Morgane.
L'un de ces manuscrits, probablement daté de la fin du XIIIe siècle, précise qu'il est amené d'un « pays de Faerie » et que Morge la fée (Morgane) le nourrissait souvent :
Chanson des quatre fils Aymon
Il n'ot si boin [cheval] en XL chitez.
Baiars [avoit a] nom, ainsi l'oï nommer;
Car il fa pris en l'ille [B.o.can] entre II mers.
De Faerie fu li chevaux amenés.
Morge la fée le nourri moult souef.
Il n'est si bon cheval en 40 cités.
Bayard était son nom, ainsi l'ai-je entendu nommer ;
Car il fut pris en l'île de B.o.can, entre deux mers.
De Faerie le cheval fut amené.
Morgane la fée l'a nourri très doucement.
Modifié il y a 8 ans, le jeudi 19 mai 2016 à 09:03
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immanente (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"Pour en revenir aux p'tits ponponts...
Il était une fois, le dieu du ciel avait une fille du nom d’Orihime ,représentée par « l’étoile Vega« .
Son travail était de confectionner des kimonos pour les dieux. Ce devoir ne lui laissait aucune place ni pour s’amuser, ni à d’éventuelles rencontres amoureuses.
Ainsi lorsqu’elle atteint l’age de se marier, son père décida de lui présenter un prétendant. Après de nombreuses recherches, il lui présenta Hikoboshi représenté par « l’étoile Altaïr« , un berger qui se trouvait de l’autre coté de la voie lactée.
Hikoboshi était considéré comme un noble travailleur très sérieux, tandis que Horihime resplendissait par sa gentillesse et sa beauté.
Ils tombèrent amoureux dès leur première rencontre et se marièrent.
Cependant, n’ayant que d’yeux pour leur vie amoureuse, ils oublièrent vite leurs devoirs respectifs.
Sans Horihime, les kimonos des dieux devenaient vieux et délabrés, tandis que les vaches de Hikoboshi tombaient malades. De plus en plus de plaintes arrivaient aux oreilles du dieu du ciel, qui se fâcha de cette situation et décida de cesser la rencontre des deux tourtereaux en les faisant vivre séparément chacun sur leur rives de la voie lactée.
Horihime fut tellement triste de cette séparation qu’elle supplia son père de lui rendre son époux.
Pour soulager sa fille, il permit aux oiseaux célestes de construire un pont en joignant leurs ailes et ce, 1 fois l'an .
Sage fable : une vie amoureuse réussie c'est une vie où les amants ne se voient qu'une fois l'an.
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immanente (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"Dans la nuit bleue qui nous plonge
il faudra vêtir la cape
pour passer le val aux fées
danser sur les chênes agés
et de nectar se délecter.
Pour qu'au creux de l'obscurité
les âmes des quinquets soufflées
délaissé quiet à Morphée
l'homme puisse se reposer.
C'est dit élégamment : ne jamais s'introduire dans le val sans être protégé.
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immanente (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"La légende de Bayard et des fils Aymon
Tout commence lors d'une partie d'échecs, en forêt d'Ardenne.
Berthelot, le neveu de Charlemagne, était mauvais perdant. Il accusa Renaud, son vainqueur, d'avoir triché et le gifla.
Renaud saisit l'échiquier et fracassa le crâne de Berthelot, qui mourut sur le champ.
Renaud, fils du duc Aymon, s'enfuit en compagnie de ses trois frères, Allard, Guichard et Richard.
Charlemagne, avertit du meutre, partit sur le champ en chasse des hommes.
Heureusement, les fils Aymon étaient accompagnés de leur cousin Maugis l'enchanteur. Il leur donna un cheval du nom de Bayard qui savait galoper des jours durant sans s'essouffler.
Ils franchirent la Meuse à Jambes et se mirent à l'abri dans une forteresse.
Suite à quelques années de répit, Charlemagne les retrouva et recommença la poursuite.
Ils furent pris à mal lorsque réfugiés dans un autre château, Charlemagne en fit le siège et affama la population.
Las, les frères se rendirent.
Il fut ordonné que Bayard soit jeté dans la Meuse et que Renaud parte en pélerinage.
Ainsi l'on passa au cou de la bête une meule et on la noya. Mais le cheval magique brisa la meule et s'enfuit vers la forêt où l'on entend son hennissement à chaque solstice d'été.
Pour commémorer le passage des frères, il fut construit un pont à l'endroit même où ils franchirent la Meuse, à Jambes.
C'est ce qui inspira papa Freud, très porté sur la chose par ailleurs, qui déclara "Si vous cherchez le Pont, cherchez-le entre les Jambes"
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Citation de "immanente"Citation de "morganna"Dans la nuit bleue qui nous plonge
il faudra vêtir la cape
pour passer le val aux fées
danser sur les chênes agés
et de nectar se délecter.
Pour qu'au creux de l'obscurité
les âmes des quinquets soufflées
délaissé quiet à Morphée
l'homme puisse se reposer.
C'est dit élégamment : ne jamais s'introduire dans le val sans être protégé.
vêtir la cape... c'est entrer dans la nuit.
il n'y a pas besoin de protection dans le val aux fées
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Citation de "immanente"Citation de "morganna"Pour en revenir aux p'tits ponponts...
Sage fable : une vie amoureuse réussie c'est une vie où les amants ne se voient qu'une fois l'an.
vi.
au moins ça laisse une salle de bains propre et pas de match de foot à supporter . Le paradis quoi
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
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Citation de "apocope"
pffff et même pas le pont d'Avignon... quel cruel mauvais choix
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"Citation de "apocope"[youtube]/youtube]
pffff et même pas le pont d'Avignon... quel cruel mauvais choix
Ce choix était didactique, cette chanson sur le pont de Londres étant nettement moins connue chez les Français que celle sur le pont d’Avignon…
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