S'échappent les années,
L' une après l'autre envolées,
Pareilles aux feuilles d'un livre
Que le vent souffle, une aube
D'automne virginal
A la caresse miel doré
D'un soleil de fin d'été.
On lit sur leur peau ivre
Les rides tracées au pinceau
D'un artiste au trousseau
Empli de souvenirs.
Sillons engagés dans les rets
D'accords musicaux
Qui furent éteintes éteintes.
On sent à leur cuivre
La fragilité de leurs vies,
Parsemées sur les champs.
Allégresse des notes tracées,
Oiseaux qui prennent envol,
Frôlant de leurs ailes immortelles
Le rire des nouveaux nés.
Soupir d' un corps qui s'étend
Tombant de son poids
Dans le flamboiement des blés.
Cristallin crescendo d'éclats
Regagnant un empyréen soleil
Qui baigne de ses baisers
Une glaise en devenir.
Citation de morganna
S'échappent les années,
L' une après l'autre envolées,
Pareilles aux feuilles d'un livre
Que le vent souffle, une aube
D'automne virginal
A la caresse miel doré
D'un soleil de fin d'été.
On lit sur leur peau ivre
Les rides tracées au pinceau
D'un artiste au trousseau
Empli de souvenirs.
Sillons engagés dans les rets
D'accords musicaux
Qui furent éteintes éteintes.
On sent à leur cuivre
La fragilité de leurs vies,
Parsemées sur les champs.
Allégresse des notes tracées,
Oiseaux qui prennent envol,
Frôlant de leurs ailes immortelles
Le rire des nouveaux nés.
Soupir d' un corps qui s'étend
Tombant de son poids
Dans le flamboiement des blés.
Cristallin crescendo d'éclats
Regagnant un empyréen soleil
Qui baigne de ses baisers
Une glaise en devenir.
Bisou Morganna '
Oui, c'est bien écrit, cela reste de la littérature jeunesse.......!
Un vent froid qui soufflait, avait déjà séché le pavé. De toutes les rues, éclairées d’un petit jour pâle sous le ciel de cendre, les commis débouchaient vivement, le collet de leur paletot relevé, les mains dans les poches, surpris par ce premier frisson de l’hiver.
le Bonheur des Dames.
(G. Charpentier et E. Fasquelle, 1883)
Citation de schal123
Un vent froid qui soufflait, avait déjà séché le pavé. De toutes les rues, éclairées d’un petit jour pâle sous le ciel de cendre, les commis débouchaient vivement, le collet de leur paletot relevé, les mains dans les poches, surpris par ce premier frisson de l’hiver.
le Bonheur des Dames.
(G. Charpentier et E. Fasquelle, 1883)
J aime ces images que donnait le 19 ème siècle.
Les personnes en étaient d'autant plus intéressantes que maintenant, de par leurs manières, leur retenue, leur habillement et leur paillardise.
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l’hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé.
J’écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L’échafaud qu’on bâtit n’a pas d’écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu’on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? – C’était hier l’été ; voici l’automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
Citation de morganna
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l’hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé.
J’écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L’échafaud qu’on bâtit n’a pas d’écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu’on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? – C’était hier l’été ; voici l’automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
Baudelaire
J’entends déjà tomber la 1er pluie d'Hiver chez Nous nous plongerons dans les froides ténèbres
Citation de morganna
S'échappent les années,
L' une après l'autre envolées,
Pareilles aux feuilles d'un livre
Que le vent souffle, une aube
D'automne virginal
A la caresse miel doré
D'un soleil de fin d'été.
On lit sur leur peau ivre
Les rides tracées au pinceau
D'un artiste au trousseau
Empli de souvenirs.
Sillons engagés dans les rets
D'accords musicaux
Qui furent éteintes éteintes.
On sent à leur cuivre
La fragilité de leurs vies,
Parsemées sur les champs.
Allégresse des notes tracées,
Oiseaux qui prennent envol,
Frôlant de leurs ailes immortelles
Le rire des nouveaux nés.
Soupir d' un corps qui s'étend
Tombant de son poids
Dans le flamboiement des blés.
Cristallin crescendo d'éclats
Regagnant un empyréen soleil
Qui baigne de ses baisers
Une glaise en devenir.
C’est tout mignon Morga et je pense et j’en suis même certain, à force de te lire , de t’aduler que l’automne est ta saison préférée . Très inspiratrice cette période