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J'ai jeté ce matin mon coeur martyre
au flots de l'océan, en leur délire
moi qui avait juré pour ne plus souffrir
de ne jamais plus y revenir
j'ai laissé un rai rendre le sourire.
l'amour ? il n'est que souvenir
renaitre ? ne serait qu'encore périr.
Oh rage ! comment pouvoir guérir
un être qui pour lui ne sait que languire?
Bois au sein de tes abysses vampires
accorde à mon âme le droit de pâlir
laisse tes vents froids m'occire
ou attise le feu de mes désirs.
Acérée lame qui cherche à rougir,
brise les écueils de porphyre
océan je te prie, déchaine ta ire.
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poynice (clôturé)
il y a 8 ans
"Tu es rebelle aux pleurs, et ferme de nature:
L'amour ne dis donc rien, à faire ou ne pas faire?"
J'aime, cela est vrai, je porte une blessure...
Et un secret, que toujours je dois taire.
Quand la nuit m'engloutit, quand l'amour n'en peut plus,
Je verse, humble, les pleurs que le jour m'interdit.
On verrait presque en moi briller cet incendie
Qu'attisent mes pensées, mon désir éperdu.
Je garde ce lien d'amour, toi, tu le gâches,
Mais à moi, le fidèle, il plait d'être indulgent.
Tous ces jours ne sont rien que pages dont les lettres
S'écaillent aussitôt sous la main qui les trace.
Modifié il y a 8 ans, le jeudi 21 avril 2016 à 11:49
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L'amour est pareil à un océan
il ne possède pas de fond, pas de fin
et pour limite un horizon au lointain.
L'on s'y plonge, l'on s'y noie, l'on émerge
l'on s'y heurte, l'on y vit, l'on y nait.
Tantôt bercés par la quiétude des flots
tantôt roulés par la rage tempétueuse,
brûlés par le feu qui geint en son ventre
glacés par les mirages issus de ses antres.
L'océan , dans ses vagues renouvelées,
a cette faculté d'effacer les blessures
et de cacher en ses fonds les erreurs
Il a cette beauté de tendresse qui efface les pleurs
et cette froideur qui au besoin se fait chaleur.
L'amour est une allégorie de plaisances
dont il faut sculpter les écumes bleutées.
Mon coeur a certes des blessures aux mains,
mais le temps toujours parvient à ses fins.
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Des gouttes de pluie qui frappent le parvis
j'en ferai mon manteau de jour et de nuit
Bravant les foudres des âpres interdits
je poserai mon pied sur ton sol sans bruit.
Diablesse, je prendrai au coeur ses envies
et ce jour cueillerai à mains ses fruits.
Saturnales évasions dans les brins d'irraison
Satyre joue ta mélopée au fil des saisons
Au jonquilles, ange, j'encenserai sa pâmoison
Aux raisins j'aurai raison du corps d'Apollon
Abreuvée du lait nacré qui flatte l'aiguillon
De son être nu je ferai mon sensuel bastion
Modifié il y a 8 ans, le samedi 23 avril 2016 à 15:35
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poynice (clôturé)
il y a 8 ans
Dans le clair de mon cœur, je m'approche de vous,
Et mon désir vous parle alors que je suis loin.
Au couchant, une lune où votre face joue
Annonce des malheurs que je n'aime pas moins.
Vertueux ou impatient, l'amant plie sous le joug ;
L'espérance l'occupe et la crainte le point.
Quand l'espoir régnerait en despote trompeur,
Quand ce cœur fou d'amour romprait sous les efforts,
Elle reste l'unique objet de ma ferveur,
Tant la femme adorée est exempte de torts.
Tout ordre de sa part retentit dans les cœurs,
Et voici que, brisés, ils répondent encore.
Elle y plonge les yeux, jauge et juge d'un trait
Les esprits subjugués par ce regard sévère.
Qu'importent les douleurs causées ou endurées,
Que l'on soit innocent ou méchant l'indiffère.
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J'ai posé sur le manteau de neige qui se forme
Mon coeur emprisonné dans sa gangue informe
Prison de cristal blanc qui à sa main se briserait
Coeur enlarmé qui a son âtre se réchaufferait.
Je le sens, je le vois.Prends mes doigts, ombre.
Ne laisse davantage le noir me corrompre.
Sois la lumière qui exhorterait les manques
Sois le désir qui ambroisie mon âme exsangue
Dame ! A mon oreille juste ses mots si forts
qui flottent dans les airs, lanternes photophores.
Dans les heures implacables qui brûlent encore
Ardent se fait sentir le souvenir de son corps
Au matin qui s'éveille, au monde qui s'endort
De son être au parfum d'anis, aux mille reflets d'or
Que ne donnerais-je pour être amant encore.
Au gré des vents taquins qui valsent dans les bois
Je cueillerai les philtres de fée que je fûs autrefois
Au travers les maux des mots que me porte Eole
Je châtierai l'univers qui m' éloigne de lui, le fol.
Sans âme je ne suis que follet qui sautille éperdu
Nature donne lui les ailes que je t'ai rendues.
Peu m'importe la robe qu'au soir j'emporte
Si dans son âme je suis celle qui ouvre les portes.
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alterego31 (clôturé)
il y a 8 ans
Frimats blancs
Réveillée ce matin
dans le paradis calme
délicate lumière blanche
accrochée à des branches
cristaux de vie brillants
et mon coeur étincelant
aux cristaux peut s'unir
et ne jamais mourir
ai ravivé le feu
de nos corps langoureux
et construit dans les arbres
des échelles pour nos âmes
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Rose donne moi de ta rosée
pour ses lèvres fines ourler.
Araignée offre moi de ta soie
je prendrai la mousse des bois.
Aux arbres la frondaison étalée
protégeant son corps de lait.
Au vent le désir qui anime
mon corps, mon âme victimes
Oh mon amour sérénissime..
A notre couche de tendresse
la chaleur de nos caresses.
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annonciation (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "alterego31"Frimats blancs
Réveillée ce matin
dans le paradis calme
délicate lumière blanche
accrochée à des branches
cristaux de vie brillants
et mon coeur étincelant
aux cristaux peut s'unir
et ne jamais mourir
ai ravivé le feu
de nos corps langoureux
et construit dans les arbres
des échelles pour nos âmes
Dommage que vous soyez intervenue, Poynice, je vois, a du coup fermé son compte. J'aimais suivre ce duo...
Vous auriez pu ouvrir un topic, y inviter Morganna...
Poynice s'est enfui.
Dommage.
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
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annonciation (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "apocope"
Sacré Apocope! tu es jaloux comme une nana!
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Citation de "annonciation"Citation de "alterego31"Frimats blancs
Réveillée ce matin
dans le paradis calme
délicate lumière blanche
accrochée à des branches
cristaux de vie brillants
et mon coeur étincelant
aux cristaux peut s'unir
et ne jamais mourir
ai ravivé le feu
de nos corps langoureux
et construit dans les arbres
des échelles pour nos âmes
Dommage que vous soyez intervenue, Poynice, je vois, a du coup fermé son compte. J'aimais suivre ce duo...
Vous auriez pu ouvrir un topic, y inviter Morganna...
Poynice s'est enfui.
Dommage.
Avec un peu de chance, il reviendra... Il suffira de laisser des mots traîner...
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Citation de "apocope"
Mon pimpon d'amour.... Il me manquait ce camion.
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alterego31 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "annonciation"Citation de "alterego31"Frimats blancs
Réveillée ce matin
dans le paradis calme
délicate lumière blanche
accrochée à des branches
cristaux de vie brillants
et mon coeur étincelant
aux cristaux peut s'unir
et ne jamais mourir
ai ravivé le feu
de nos corps langoureux
et construit dans les arbres
des échelles pour nos âmes
Dommage que vous soyez intervenue, Poynice, je vois, a du coup fermé son compte. J'aimais suivre ce duo...
Vous auriez pu ouvrir un topic, y inviter Morganna...
Poynice s'est enfui.
Dommage.
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alterego31 (clôturé)
il y a 8 ans
désolée...je pensais que c'était un sujet "ouvert à tous" et pas seulement une conversation poétique à deux !
dommage, ils avaient du talent...
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