|
Tournant la clepsydre du temps incertain, je regarde les nuages d'orage au loin La terre se gorge de vie et de senteurs entre ors et oranges la sécheresse se meurt Battant blés et champs, les bras ouverts la robe opaline et pieds nus dans cet univers Je laisse les vents derviches prendre possession et l'ambroisie en mon sein couler avec irraison Rose tendre qui s'ouvre dans le coeur endormi la goutte sang fébrile ourle les pétales blanchis J'avancerai dans ces voiles obscurs sans hésiter pour atteindre la lumière de mon coeur assoiffé
|
|
joli texte.. plein de signification. les textes persans ont toujours beaucoup de sagesse
|
|
Flamme qui vacille sur l'unique chandelle du candéblabre éteint du couloir obscur ton ombre qui lèche et danse sur les murs auras tu jamais encore le coeur pur ? A pleurer jour et nuit sur cette cire dans le silence pesant des murs salis délaissée par les autres éteins depuis tant sauras tu encore sourire au lendemain ? Flamme je te cueillerai au creux de mes mains cocon chaud au coeur de tout et de rien de ta mort je batirai en mon sein un monde aux nouveaux matins
|
|
pigale (clôturé)
il y a 9 ans
merci pour ses moments de poésie, ça monte le niveau de se forum
|
|
Citation de "pigale"merci pour ses moments de poésie, ça monte le niveau de se forum merci énormément d'avoir pris le temps de lire et d'apprécier
|
|
anamcara365 (clôturé)
il y a 9 ans
Une question Morganna .... ce que tu écris .... c'est de toi, tu ne cites pas tes sources ! et je ressens un certain vécu .... voir même moment présent ou pas lointain !
|
|
Dans les sables roux des marées millénaires
je poserai mes pas dans le reflux séculaire
Les yeux clos je caresserai l'horizon nu
mes pans mouillés j'avancerai vers l'inconnu
Au fil de l'avancée s'allégera mon bagage
pour ne finir que neuf au creux du vieux paysage
les rochers m'en seront témoins au firmament
mon coeur ne sera que lumière au creux du temps
Corps éphémère balayé par les vents fourbes
je laisserai trace de mon manteau de tourbe
suis donc terre et air moi qui croyais sang et eau ?
la mer sera le linceul de mon éternel repos
A la croisée des mondes viendra le moment
où les grisés ne seront plus que faux semblants
les embruns embrasseront mes paupières closes
pour m'ouvrir sur ton visage au teint de rose
|
|
Citation de "anamcara365" Une question Morganna .... ce que tu écris .... c'est de toi, tu ne cites pas tes sources ! et je ressens un certain vécu .... voir même moment présent ou pas lointain ! les textes que je publie sont tous de moi, je les écris au moment de poster. Et merci d'y ressentir du vécu, c'est preuve pour moi que je sais poser mes mots.. Mais mes textes ne restent que de l'imaginaire.
Modifié il y a 9 ans, le mercredi 15 juillet 2015 à 18:43
|
|
romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Tournant la clepsydre du temps incertain, je regarde les nuages d'orage au loin La terre se gorge de vie et de senteurs entre ors et oranges la sécheresse se meurt Battant blés et champs, les bras ouverts la robe opaline et pieds nus dans cet univers Je laisse les vents derviches prendre possession et l'ambroisie en mon sein couler avec irraison Rose tendre qui s'ouvre dans le coeur endormi la goutte sang fébrile ourle les pétales blanchis J'avancerai dans ces voiles obscurs sans hésiter pour atteindre la lumière de mon coeur assoiffé Longue traversée dans ce désert fou accablé de mirages vaste contrée amoureuse de nuits étoilées venues tisser nos pas sur le temps incommensurable abandonné dans l'explosion d'un silence absolu *** Derrière l'ombre la lumière (Huguette Bertrand - juillet 1998)
Modifié il y a 9 ans, le mercredi 15 juillet 2015 à 19:43
|
|
romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Flamme qui vacille sur l'unique chandelle du candélabre éteint du couloir obscur ton ombre qui lèche et danse sur les murs auras tu jamais encore le cœur pur ? A pleurer jour et nuit sur cette cire dans le silence pesant des murs salis délaissée par les autres éteins depuis tant sauras tu encore sourire au lendemain ? Flamme je te cueillerai au creux de mes mains cocon chaud au cœur de tout et de rien de ta mort je bâtirai en mon sein un monde aux nouveaux matins A travers nos chevauchées nuitamment étoilées la puissance de nos désirs nous emporte vers des voies orageuses à la conquête de nos sens toujours fruités les mots soupirent devant les gestes accordés aux envolées intimes subjuguées par l'éclair passé maître dans l'art du frisson. A l'ombre des désir (Huguette Bertrand - juillet 1998)
|
|
j-uju (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "rloman"Citation de "anamcara365" Une question Morganna .... ce que tu écris .... c'est de toi, tu ne cites pas tes sources ! et je ressens un certain vécu .... voir même moment présent ou pas lointain ! Et bien tu connais mal Morganna et ses proses.... Ptdr... suffit de changer trois mots d'un poème et on ne le retrouve pas sur le net, vu les anneries qu'elle sort souvent, ses réponses insipides sur certains topics et ses "blancs", ben franchement, la pouète pouète...rires.... Zêtes trop avides d'y croire, et elle... (elle a pas encore trouvé ses 17 jours cet été ??) Sourires... (ménon chuis pas méchante !!!! Juste réaliste !!!)
|
|
Citation de "j-uju"Citation de "rloman"Citation de "anamcara365" Une question Morganna .... ce que tu écris .... c'est de toi, tu ne cites pas tes sources ! et je ressens un certain vécu .... voir même moment présent ou pas lointain ! Et bien tu connais mal Morganna et ses proses.... Ptdr... suffit de changer trois mots d'un poème et on ne le retrouve pas sur le net, vu les anneries qu'elle sort souvent, ses réponses insipides sur certains topics et ses "blancs", ben franchement, la pouète pouète...rires.... Zêtes trop avides d'y croire, et elle... (elle a pas encore trouvé ses 17 jours cet été ??) Sourires... (ménon chuis pas méchante !!!! Juste réaliste !!!) oohh si ce n'est pas beau la jalousie.... vrai qu'ici tu ne peux guère répondre que tu mouilles.. tu veux que je t'écrive un poème érotique ma juju ? tu pourras garder ton vocable de braguette comme ça. promis.. j'utiliserai pas des mots trop compliqués. j'voudrais pas que t'aies mal à la tête avant de comprendre.
|
|
|
|
Au crépuscule des nuits chaudes d'été j'errerai sur les quais et les sentiers Dans le manteau brume des voiles violets je vibrerai au travers de mon corps éthéré Au creux des sombres sentes des forêts battra mon coeur sang dans son écrin doré Lumière dantesque flamboyante, éreintée corps et âme à la fois unis et séparés. Violence des soupirs et douceur des damnés dans ce monde dédalesque de recherchés Ce n'est que dans tes bras ouverts et serrés que le tout pourra en un seul être se retrouver
|
|
|