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Danse dans le lourd mateau de la nuit le sol et le ciel dedans enfouis plus rien ne meurt, rien ne vit Farandole de fariboles aux coeurs gris les âmes se croisent et filent sans bruit le silence implacable impose ses fruits Etincelle qui dans le froid survit blafârde cicatrice du coeur meurtri de l'homme tu sera la perdition et la vie
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Clos la porte et écoute le vent souffler toi qui n'as que lumière noire au coeur le temps pour toi s'est depuis tard arrêté et ne restent pour partager que lattes de plancher. Dans les méandres des souffles qui t'entourent tes gestes , pareils à un pantin de verre tentent de révéler l'éclat évanescent du soleil danse malandrin perdu des nuits de brumes Kaléidoscope improbable qui éblouit le regard garde pitié en ton sein d'irréalité sur les lattes de plancher usées et plâtrées se meut encore un éclat de lumière usée
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romeo-juliette (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Au crépuscule des nuits chaudes d'été j'errerai sur les quais et les sentiers Dans le manteau brume des voiles violets je vibrerai au travers de mon corps éthéré Au creux des sombres sentes des forêts battra mon coeur sang dans son écrin doré Lumière dantesque flamboyante, éreintée corps et âme à la fois unis et séparés. Violence des soupirs et douceur des damnés dans ce monde dédalesque de recherchés Ce n'est que dans tes bras ouverts et serrés que le tout pourra en un seul être se retrouver Lorsque l'aurore aura englouti les ténèbres de la nuit Et que le jour aura chassé les affres nocturnes Mon cœur battra de nouveau avec le tien en synchrone Et mes bras retrouveront ton corps de parfum enduit. Bonne nuit doux baisers
Modifié il y a 9 ans, le lundi 3 août 2015 à 23:46
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