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Merci aux participants...
comme quoi j'ai aperçu entre eux ceux qui ont accouru comme attirés par mon titre....
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Mais pas de quoi
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Le corsaire
Sur la mer azurée aux reflets radieux,
Nos pensers sans limite, et nos cœurs sans entrave,
Aussi loin que la brise et le flot écumeux
Parcourent cet espace où nul n’habite esclave.
Contemplez notre empire, un domaine infini,
Où tous, rois et sujets, concourent tributaires ;
Notre bannière, un sceptre en tous lieux obéi
Par des confédérés, légions volontaires.
Et notre vie à nous, c’est tantôt le fracas,
Tantôt le mol loisir, vie abrupte et sauvage,
Mais joyeuse en tout temps. Eh ! qui le sait ? Non pas,
Le lâche citadin, qui dans le luxe nage,
Dont le cœur faillirait sur les montagnes d’eau,
Ni toi, roi vaniteux de l’abondance altière
Que le sommeil ne peut charmer de ses pavots,
À qui le doux plaisir même a cessé de plaire.
Ah ! qui la décrirait, sauf celui dont le cœur
De ce rude métier a fait l’apprentissage,
A dansé sur le gouffre, intrépide, vainqueur ?
Qui dirait cette ivresse et cette folle rage
Dans la route sans trace entraînant le rôdeur,
Provoquant le combat de tous ses vœux lui-même,
Lorsque vers le péril il court avec ardeur
Prompt comme s’il volait au délice suprême,
Recherchant le danger que le lâche veut fuir,
Et se relève fort quand le faible succombe.
Il sent au fond du cœur qu’enflamme le désir
Son espoir s’éveiller, et du sein de la tombe
Son esprit vers les cieux prendre un sublime essor.
Nulle peur de la mort si nous mourons ensemble,
Nos ennemis et nous, si ce n’est même encor
Qu’elle semble moins lourde au lieu qui nous rassemble
Que le pesant repos. Vienne à son gré la mort !
À la vie on enlève ici même la vie,
Immolée. Ah ! qu’importe, à l’arrivée au port,
Si c’est dans le combat ou par la maladie ?
Que cet être rampant, d’un vil corps soucieux
Se cramponne à sa couche, et, chargé d’ans, qu’il traîne
De sa tête en tremblant le poids laborieux,
Et tire en aspirant une pénible haleine :
À nous le frais gazon, et non le lit fiévreux ;
Quand son âme en hoquets avec effort s’arrache,
Notre esprit en un bond sort libre, généreux.
Son corps peut se vanter de l’urne qui le cache ;
Qui l’abhorra vivant, peut dorer son tombeau.
À nous les rares pleurs que le cœur fait répandre,
Quand du vaste océan le liquide manteau
En linceul azuré sur nos morts vient s’étendre.
Pour eux nos banquets même ont de tendres regrets.
Dans la coupe de vin rayonne leur mémoire
Et leur brève épitaphe est peinte en quelques traits,
Lorsqu’au jour du danger, lorsqu’au jour de la gloire,
Le front appesanti d’un triste souvenir,
Leurs compagnons vainqueurs en partageant leur proie
S’écrient, avec cent voix heureuses de s’unir :
Le brave qui tomba, quelle eût été sa joie !
Byron,
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L'amour de moy ...
L'amour de moy s'y est enclose
Dedans un joli jardinet,
Où croît la rose et le muguet,
Et aussi fait la passerose.
Ce jardin est si plaisant
Il est garni de toutes fleurs ;
On y prend son ébattement
Autant la nuit comme le jour.
Hélas ! Il n’est si douce chose
Que de ce doux rossignolet,
Qui chante au soir, au matinet.
Quand il est las, il se repose.
Je la vis l’autre jour, cueillant
La violette en un vert pré,
La plus belle qu’oncques je vis
Et la plus plaisante à mon gré.
Je la regardai une pose :
Elle était blanche comme lait,
Et douce comme un agnelet,
Vermeillette comme une rose.
( texte du 15 eme s)
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "mephilto"Que faire ?
Dans sémantique, c'est le son semence qui te titille?
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Voici que la tulipe et voilà que les roses
Et les lys cristallins, pourprés de crépuscule,
Rayonnent tristement au soleil qui recule,
Emportant la douleur des bêtes et des choses.
Soirs d'automne, Émile Nelligan
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lamuse5 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"Art poétique
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n’ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l’Indécis au Précis se joint.
C’est des beaux yeux derrière des voiles,
C’est le grand jour tremblant de midi,
C’est, par un ciel d’automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles !
Car nous voulons la Nuance encor,
Pas la Couleur, rien que la nuance !
Oh ! la nuance seule fiance
Le rêve au rêve et la flûte au cor !
Fuis du plus loin la Pointe assassine,
L’Esprit cruel et le Rire impur,
Qui font pleurer les yeux de l’Azur,
Et tout cet ail de basse cuisine !
Prends l’éloquence et tords-lui son cou !
Tu feras bien, en train d’énergie,
De rendre un peu la Rime assagie.
Si l’on n’y veille, elle ira jusqu’où ?
Ô qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d’un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ?
De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée
Vers d’autres cieux à d’autres amours.
Que ton vers soit la bonne aventure
Éparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym…
Et tout le reste est littérature.
Verlaine
C'est jolie
j'aime beaucoup
comme une note nouvelle inventée que l'on vient juste à écouter
merci de partager -------------------------------------------------
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Parenté de style, tous les deux appartiennent au mouvement symboliste :
Voici que la tulipe et voilà que les roses
Et les lys cristallins, pourprés de crépuscule,
Rayonnent tristement au soleil qui recule,
Emportant la douleur des bêtes et des choses.
Soirs d'automne, Émile Nelligan
Que ton vers soit la bonne aventure
Éparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym…
Et tout le reste est littérature.
-Verlaine
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Morganna a communiqué de superbes poésies
Les baltringues égomaniaques ont répondu de grosses conneries comme d'hab
S'effacer devant la beauté d'un poème ou d'un paysage
Y'en a plein qui sont pas capables de ca ici
Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Y'a que ca qui les intéresse ............................................................
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tisonire (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"Morganna a communiqué de superbes poésies
Les baltringues égomaniaques ont répondu de grosses conneries comme d'hab
S'effacer devant la beauté d'un poème ou d'un paysage
Y'en a plein qui sont pas capables de ca ici
Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Y'a que ca qui les intéresse ............................................................
Ce n'est pas en le signalant que le "eux" changeront.
Morganna est assez intelligente pour faire face.
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"Morganna a communiqué de superbes poésies
Les baltringues égomaniaques ont répondu de grosses conneries comme d'hab
S'effacer devant la beauté d'un poème ou d'un paysage
Y'en a plein qui sont pas capables de ca ici
Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Y'a que ca qui les intéresse ............................................................
Tiens donc! Le roi des béotiens épanche sa bile
On ne peut pas dire que tu prêches par l'exemple
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Je prêche par le silence dont tu tu es incapable
Pauvre APOPLEXIE imbu de lui même
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tisonire (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "apocope"Citation de "maquis"Morganna a communiqué de superbes poésies
Les baltringues égomaniaques ont répondu de grosses conneries comme d'hab
S'effacer devant la beauté d'un poème ou d'un paysage
Y'en a plein qui sont pas capables de ca ici
Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Eux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Y'a que ca qui les intéresse ............................................................
Tiens donc! Le roi des béotiens épanche sa bile
On ne peut pas dire que tu prêches par l'exemple
Surjection de votre prochain pseudo/ Missile .
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"Je prêche par le silence dont tu tu es incapable
Pauvre APOPLEXIE imbu de lui même
Euh… Le sujet est la poésie… Pour que je puisse le commenter, faudrait-il que tu m’accordes préalablement l’imprimatur?
Qu’est-ce qui te déplaît dans la strophe de Nelligan que j’ai postée?
J'ai juxtaposé Nelligan -un poète méconnu en France- à Verlaine pour illustrer la parenté de style, pour souligner leur appartenance au mouvement symboliste.
Ça te défrise ? Tu prêches par le silence, sur un forum de discussions? Tu y exiges le silence monastique?
Je relève que c’est toi qui viens faire dérailler le sujet, en le ramenant à tes complexes d’infériorité.
Eh! Retourne donc gruger ton os, pour contenir tes aboiements, pauvre corniaud complexé.
Modifié il y a 8 ans, le vendredi 14 octobre 2016 à 05:17
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