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Citation de "ladybroum" et vlan .. rire Gazouiller avec vous ... doit être aussi plaisant que de vous entendre rire ... Alors sur cette branche, les " gazouilles " peuvent- elles être suivies par maintes papouilles ??
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Citation de "maquis"et vlan ..rire ! Pourquoi et vlan Chacun se surestime un peu ici C'est normal Pour autant les questions posées et la qualité non agressive de la réponse de JPemo ouvre si c'est possible des horizons plus paisibles Pourquoi toujours cette surenchère dans l'égo Pourquoi faut il perpétuellement qu'un semble avoir raison contre l'autre ??? les amertumes d'Iphigénie sont somme toute assez légitimes ici La réponse pleine de subtilité de JPemo la pousse potentiellement plus loin Pour moi c'est çà un forum J'te remercie Maquis !
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truc-machin (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "jipemo"Citation de "iphigenie"Je suis venue dans ce village avec l'idée que j'allais m'amuser. Vu de loin, quand j'étais simplement observatrice, je trouvais excitant de projeter d'aller faire quelques "sacs" rapides" dans ces "cases", où se démènent quelques forumeurs maladroits. Jouer, mordre pour s'amuser... Mais une fois dans le village, une fois proche des foromeurs, le gout de s'amuser s'est envolé. Apparait alors la réalité sociale de la majorité de personnes qui sont là. Beaucoup souffrent de manques vitaux : manque d'affection (beaucoup de solitaires), santé précaire, manque d'argent, insertion sociale ratée. Le coeur n' y est plus et le désir de s'amuser a disparu. Que faire? Premier constat : les intervenants sont là pour seulement exister. C'est le degré zéro de la réalisation du désir de vivre, commencer par exister. Et pourquoi pas? Mais il semble qu'ils manquent d'énergie et surtout pour certains de générosité pour aller au delà. Ce désir d'exister s'enlise dans le désir d'être aimé, de prendre, de se montrer, de se faire percevoir, un désir noyé dans une quête éperdue à tenter de s'aimer soi-même ou, quand l'amour de soi est satisfait, à seulement enrichir sans cesse l'image de soi. Dévoiement total d'un individualisme tourné vers le seul amour de soi, la promotion de soi. Ce village exprime-t-il le malaise de notre société, le malaise de notre civilisation? Une incapacité à agir, à se projeter, à être généreux de soi...parce qu'il n' y au fond nulle part rien qui ressemble à une vision puissante qui propulserait vers l'avenir, vers une création. Je vous lis, et au prime abord, votre distanciation me fait sourire. En grande observatrice, devant l'éternel, vous dispersez au vent, vos leçons de vie .... gratuites ! Mais je reconnais, ensuite, bien volontiers, que votre exercice ne manque pas de lucidité. Pour ma part, je me reconnais assez dans votre esquisse de l'être égocentrique, sensible à son image, et désireux d'être reconnu et aimé !! Pouaaah ! vilaine vanité ! Mais cet être, plein de lui même, est malgré tout capable de générosité, d'authenticité et de compassion... Alors pourquoi, la quête de l'être exceptionnel, serait-il un manque d'ambition ? Et vous , en dehors de vos moments dédiés à l'observation..... Quels sont vos projections puissantes vers l'avenir et vos envies de création supérieures ? Affection ..... +1 Sourires
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Citation de "iphigenie"Je suis venue dans ce village avec l'idée que j'allais m'amuser. Vu de loin, quand j'étais simplement observatrice, je trouvais excitant de projeter d'aller faire quelques "sacs" rapides" dans ces "cases", où se démènent quelques forumeurs maladroits. Jouer, mordre pour s'amuser... Mais une fois dans le village, une fois proche des foromeurs, le gout de s'amuser s'est envolé. Apparait alors la réalité sociale de la majorité de personnes qui sont là. Beaucoup souffrent de manques vitaux : manque d'affection (beaucoup de solitaires), santé précaire, manque d'argent, insertion sociale ratée. Le coeur n' y est plus et le désir de s'amuser a disparu. Que faire? Premier constat : les intervenants sont là pour seulement exister. C'est le degré zéro de la réalisation du désir de vivre, commencer par exister. Et pourquoi pas? Mais il semble qu'ils manquent d'énergie et surtout pour certains de générosité pour aller au delà. Ce désir d'exister s'enlise dans le désir d'être aimé, de prendre, de se montrer, de se faire percevoir, un désir noyé dans une quête éperdue à tenter de s'aimer soi-même ou, quand l'amour de soi est satisfait, à seulement enrichir sans cesse l'image de soi. Dévoiement total d'un individualisme tourné vers le seul amour de soi, la promotion de soi. Ce village exprime-t-il le malaise de notre société, le malaise de notre civilisation? Une incapacité à agir, à se projeter, à être généreux de soi...parce qu'il n' y au fond nulle part rien qui ressemble à une vision puissante qui propulserait vers l'avenir, vers une création. " ...le malaise de notre société, le malaise de notre civilisation? " " ...il n' y a au fond, nulle part rien qui ressemble à une vision puissante qui propulserait vers l'avenir, vers une création. " Ces deux extraits, cela résume en grande partie une sorte d’abandon d’un autrement vivre, une stagnation, prise dans l’étau d’une apparente facilité de vivre rendue par le " progrès " - enfin pour partie de celui-ci dans le monde actuel - surtout matériel en regard de celui à d’autres époques de son existence à cet humain. Ainsi, sans écarter le fait que l’on soit esclave et complice de ceux qui ont prétention à régir nos sociétés, tout ce passe comme si une grande partie de nous-mêmes se satisfaisait de se malaise par une sorte de mise en sommeil de nos sens, de ceux qui impriment la force de ce qu’il faudrait faire en fonction de ce qu’ils auraient mieux perçu et compris. Alors on se réfugie dans des micros paysages sociétaux, les forums, certains forums par exemple, ou dans des microcosmes d’un type de communication, pré défini, où l’on se donne le sentiment de s’y sentir bien. Parce que ouvrir la fenêtre plus en grand, parfois fait peur. Pas de cette peur d’un inconnu mais une peur de l’étendue. Parce que le monde est étendu, rendant au balayage du simple regard d’un observateur, nous, de la vision et donc de l’incidence de toute la complexité et l’exigence qu’il a à le rencontrer, à mieux le rencontrer pour l’universalisme de ce qu’il induit et par extension qu’il faudrait faire. L’abandon de cette possibilité d’être humain de façon plus universelle, est...! Est...,tous ces points de suspension qui semblent avoir arrêté le temps, le temps d'un vivre, comme il faudrait qu'il soit autrement. Maintenant on pourrait, à juste titre, m’objecter que tout cela est du dire, du simplement dire sans action. En effet, le simplement dire l’est souvent sans action et qu’il procède ainsi à cette sorte d’endormissement sur une autre possibilité d’être humain. Et je pense que cela vient des " progrès " d’une possibilité de communication. Cette communication rendue si facile, si loin de ses interlocuteurs et à un si grand nombre d’yceux, l’Internet, semble pour partie avoir enfermé le dire dans la boite d’une certaine immobilité, immobilité de tous ces gens, nous, derrière un écran, à tout le moins pendant un plus ou moins long laps de temps pendant lequel, ils vivent l’autre ou se vivent soi. Un véritable dire serait celui qui bouge, s’offrant plus que le figé d’une "Toile", un moteur. Il serait alors un dire/action ; et là, j’essaie par cette image de rejoindre ce que vous avez écrit : " à une vision puissante qui propulserait ". Par contre, toute démonstration du possible d’une action ne doit pas tomber dans le piège de penser que l’inaction – elle peut être ponctuelle, passagère – est une mort en soi et qu'elle est commune à tous ici, lorsque vous écrivez: " C'est le degré zéro de la réalisation du désir de vivre. " Il est très difficile, j’en conviens, d’écrire dans la nuance lorsqu’on veut, d’un coup de pied au derche du verbe, en accentuer l’incisif de ce que l’on a à dire, à l’autre. Pour que l’exercice soit plus compris et assimilable, il faudrait s’y intégrer soi et non se poser en seul juge qui serait au dessus ou distancié. Ainsi la communication s’offre de rentrer plus dans l’intime de celui qui la réceptionne, tout simplement parce qu’elle offre une part d’elle-même comme pouvant aussi être une part de l’autre. C’est en tous cas ce que je m’efforce de faire, même si ce qu’on me dit, je le prends de plein fouet d’une vérité pas toujours facile à accepter. La difficulté d’être…humain ! Tout est là, je pense. EDIT : De passage rapide ici aujourd'hui, il me faut partir mais je reviendrai lire ce qui pourrait être intéressant à partager de similaire ou de contradictoire, d'autres intervenants sur ce topic.
Modifié il y a 8 ans, le mercredi 24 février 2016 à 12:37
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iphigenie (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"et vlan ..rire !
Pourquoi et vlan
Chacun se surestime un peu ici
C'est normal
Pour autant les questions posées et la qualité non agressive
de la réponse de JPemo ouvre si c'est possible des horizons plus paisibles
Pourquoi toujours cette surenchère dans l'égo
Pourquoi faut il perpétuellement qu'un semble avoir raison contre l'autre ???
les amertumes d'Iphigénie sont somme toute assez légitimes ici
La réponse pleine de subtilité de JPemo la pousse potentiellement plus loin
Pour moi c'est çà un forum
Voici un texte trouvé sur le forum, écrit par le personnage repris ci-dessus en citation, lequel parle de surestimation de soi en me visant.
Voici le texte écrit par le susdit:
"Et donc voici que je commence un nouveau Journal.Une fantaisie de ma part.Au point qu'un de ces jours je vais m’emmêler complètement les pinceaux et que ça va être un pénible travail que d'unifier les différents journaux installés sur les différents ordinateurs.Mais je m'en fous.Ai-je jamais écrit ou dit que je tenais ce Journal avec l'espoir d'acquérir une quelconque postérité littéraire ! J'ai bien trop conscience de la fugacité de Tout pour me hasarder à entreprendre une pareille tâche ! - Et,à dire vrai,qu'importe que ce Journal soit dispersé en plusieurs endroits.Vais-je faire des recherches pour me resituer dans le temps ? Non ! Des pages et des pages s'accumulent sans que jamais je me sois employé à mettre de l'ordre dans tout ce bazar.Vivre n'étant que la succession de moments imprévisibles pour beaucoup d'entre eux,quelle valeur accorder à tous ces moments au regard de la chronologie d'une existence ? La part qui appartient au hasard est si grande qu'en dernier ressort son déroulé n'a pas une grande importance hormis la construction volontaire et plus ou moins précise de notre intérieur psychique.Chacun de nous batifole aux quatre vents sans jamais trop se soucier du contenu du moment suivant. On vit,voilà tout.On est en vie avec l'illusion de construire un édifice qui n’intéresserait pas grand-monde tout bien considéré.Enfin je pense que c'est le cas pour certains d'entre nous.Mais,lorsqu'on jette un regard en arrière on est bien obligé d'admettre que quantité de choses advenues l'ont été sans que nous en soyons les seuls auteurs,les seuls « maîtres ». Nous contrôlons si peu de choses dans le courant de notre existence que notre vécu,au terme de notre vie,ressemble forcément à une suite non nécessaire de situations dont on aurait souhaité qu'elles ne vinssent pas perturber le cours au fond banal de notre existence.N'est-ce pas,nous ne sommes pas des dieux et nulle Olympe ne sera érigée en notre mémoire. Au reste,est-ce que notre orgueil ou notre vanité espère une incertaine reconnaissance post-mortem ! Comme l'a écrit Proust,après notre mort les nouvelles générations viendront danser sur le gazon engraissé par nos soins très très involontaires…
Eh bien non ! Je ne tenterai jamais d'unifier ces morceaux épars.Le caractère décousu de l'existence m'interdit de m'illusionner d'évidences qui ne le sont uniquement que par le cours du temps.Il ne saurait y avoir d'ordonnancement dans le fil d'une vie;il y a essentiellement du vrac et c'est avec celui-ci que l'on se construit.D'autres faits auraient pu surgir, chacun servant de socle pour la construction de nous-mêmes.Rien n'a été décidé par avance.On choisit une « voie » sans savoir où elle pourra nous mener. - Mais,ne nous sentons-nous pas obligés de choisir parce que justement nous sommes sommés de choisir ! Or n'importe quel choix est réducteur… Nous sommes confinés parce qu'au final notre société est réductrice.Et donc dans tous les cas le costard est bien trop étroit.
C'est donc ainsi que les hommes meurent...
Au loin notre parfum demeure...
Si loin"
Pour qui a eu le courage de lire jusqu'au bout ce pisse-copie, qu'en penser?
Surestimation de soi? Oui, expression éperdu de son ego branlant dans une pathétique diarrhée dégoulinante de mots.
Il ne s'agit plus de surestimation de soi, il s'agit d'une perversion : se faire l'amour à soi même, en convoquant le public qui doit le regarder copuler. Mais je reste perduadée qu'il doit avoir ses fans.
C'est la cour des miracles ce village.
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iphigenie (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "jipemo"Citation de "iphigenie"Je suis venue dans ce village avec l'idée que j'allais m'amuser. Vu de loin, quand j'étais simplement observatrice, je trouvais excitant de projeter d'aller faire quelques "sacs" rapides" dans ces "cases", où se démènent quelques forumeurs maladroits.
Jouer, mordre pour s'amuser...
Mais une fois dans le village, une fois proche des foromeurs, le gout de s'amuser s'est envolé.
Apparait alors la réalité sociale de la majorité de personnes qui sont là. Beaucoup souffrent de manques vitaux : manque d'affection (beaucoup de solitaires), santé précaire, manque d'argent, insertion sociale ratée.
Le coeur n' y est plus et le désir de s'amuser a disparu.
Que faire?
Premier constat : les intervenants sont là pour seulement exister.
C'est le degré zéro de la réalisation du désir de vivre, commencer par exister.
Et pourquoi pas? Mais il semble qu'ils manquent d'énergie et surtout pour certains de générosité pour aller au delà.
Ce désir d'exister s'enlise dans le désir d'être aimé, de prendre, de se montrer, de se faire percevoir, un désir noyé dans une quête éperdue à tenter de s'aimer soi-même ou, quand l'amour de soi est satisfait, à seulement enrichir sans cesse l'image de soi. Dévoiement total d'un individualisme tourné vers le seul amour de soi, la promotion de soi.
Ce village exprime-t-il le malaise de notre société, le malaise de notre civilisation?
Une incapacité à agir, à se projeter, à être généreux de soi...parce qu'il n' y au fond nulle part rien qui ressemble à une vision puissante qui propulserait vers l'avenir, vers une création.
Je vous lis, et au prime abord, votre distanciation me fait sourire.
En grande observatrice, devant l'éternel, vous dispersez au vent, vos leçons de vie .... gratuites !
Mais je reconnais, ensuite, bien volontiers, que votre exercice ne manque pas de lucidité.
Pour ma part, je me reconnais assez dans votre esquisse de l'être égocentrique, sensible à son image, et désireux d'être reconnu et aimé !! Pouaaah ! vilaine vanité !
Mais cet être, plein de lui même, est malgré tout capable de générosité, d'authenticité et de compassion...
Alors pourquoi, la quête de l'être exceptionnel, serait-il un manque d'ambition ?
Et vous , en dehors de vos moments dédiés à l'observation.....
Quels sont vos projections puissantes vers l'avenir et vos envies de création supérieures ?
Affection .....
Je ne dis pas que vous êtes vaniteux, je dis que vous faites partie d'une humanité dégradée, qui ne présente pour moi aucun intérêt.
Quant à exprimer mes projets à un homme qui ne pense qu'à lui c'est expliquer à un voleur où l'on met son trésor.
Rester avec le pisse copie Maquis qui, comme vous, ne sait aimer que lui.
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Citation de "iphigenie" Je ne dis pas que vous êtes vaniteux, je dis que vous faites partie d'une humanité dégradée, qui ne présente pour moi aucun intérêt. Quant à exprimer mes projets à un homme qui ne pense qu'à lui c'est expliquer à un voleur où l'on met son trésor. Rester avec le pisse copie Maquis qui, comme vous, ne sait aimer que lui. Finalement je découvre de la fragilité chez vous... Je vous préfère de loin comme ça. Vous m'attendrissez même ! Je vous remercie de m'inclure à cette humanité dégradée.... Avec ce costard, je comprends bien que je resterai une immonde chose insignifiante. Pourtant , j'aimerais attirer votre attention ! Et si votre jugement était faux ?
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "iphigenie"Citation de "maquis"et vlan ..rire ! Pourquoi et vlan Chacun se surestime un peu ici C'est normal Pour autant les questions posées et la qualité non agressive de la réponse de JPemo ouvre si c'est possible des horizons plus paisibles Pourquoi toujours cette surenchère dans l'égo Pourquoi faut il perpétuellement qu'un semble avoir raison contre l'autre ??? les amertumes d'Iphigénie sont somme toute assez légitimes ici La réponse pleine de subtilité de JPemo la pousse potentiellement plus loin Pour moi c'est çà un forum Voici un texte trouvé sur le forum, écrit par le personnage repris ci-dessus en citation, lequel parle de surestimation de soi en me visant. Voici le texte écrit par le susdit: "Et donc voici que je commence un nouveau Journal.Une fantaisie de ma part.Au point qu'un de ces jours je vais m’emmêler complètement les pinceaux et que ça va être un pénible travail que d'unifier les différents journaux installés sur les différents ordinateurs.Mais je m'en fous.Ai-je jamais écrit ou dit que je tenais ce Journal avec l'espoir d'acquérir une quelconque postérité littéraire ! J'ai bien trop conscience de la fugacité de Tout pour me hasarder à entreprendre une pareille tâche ! - Et,à dire vrai,qu'importe que ce Journal soit dispersé en plusieurs endroits.Vais-je faire des recherches pour me resituer dans le temps ? Non ! Des pages et des pages s'accumulent sans que jamais je me sois employé à mettre de l'ordre dans tout ce bazar.Vivre n'étant que la succession de moments imprévisibles pour beaucoup d'entre eux,quelle valeur accorder à tous ces moments au regard de la chronologie d'une existence ? La part qui appartient au hasard est si grande qu'en dernier ressort son déroulé n'a pas une grande importance hormis la construction volontaire et plus ou moins précise de notre intérieur psychique.Chacun de nous batifole aux quatre vents sans jamais trop se soucier du contenu du moment suivant. On vit,voilà tout.On est en vie avec l'illusion de construire un édifice qui n’intéresserait pas grand-monde tout bien considéré.Enfin je pense que c'est le cas pour certains d'entre nous.Mais,lorsqu'on jette un regard en arrière on est bien obligé d'admettre que quantité de choses advenues l'ont été sans que nous en soyons les seuls auteurs,les seuls « maîtres ». Nous contrôlons si peu de choses dans le courant de notre existence que notre vécu,au terme de notre vie,ressemble forcément à une suite non nécessaire de situations dont on aurait souhaité qu'elles ne vinssent pas perturber le cours au fond banal de notre existence.N'est-ce pas,nous ne sommes pas des dieux et nulle Olympe ne sera érigée en notre mémoire. Au reste,est-ce que notre orgueil ou notre vanité espère une incertaine reconnaissance post-mortem ! Comme l'a écrit Proust,après notre mort les nouvelles générations viendront danser sur le gazon engraissé par nos soins très très involontaires… Eh bien non ! Je ne tenterai jamais d'unifier ces morceaux épars.Le caractère décousu de l'existence m'interdit de m'illusionner d'évidences qui ne le sont uniquement que par le cours du temps.Il ne saurait y avoir d'ordonnancement dans le fil d'une vie;il y a essentiellement du vrac et c'est avec celui-ci que l'on se construit.D'autres faits auraient pu surgir, chacun servant de socle pour la construction de nous-mêmes.Rien n'a été décidé par avance.On choisit une « voie » sans savoir où elle pourra nous mener. - Mais,ne nous sentons-nous pas obligés de choisir parce que justement nous sommes sommés de choisir ! Or n'importe quel choix est réducteur… Nous sommes confinés parce qu'au final notre société est réductrice.Et donc dans tous les cas le costard est bien trop étroit. C'est donc ainsi que les hommes meurent... Au loin notre parfum demeure... Si loin" Pour qui a eu le courage de lire jusqu'au bout ce pisse-copie, qu'en penser? Surestimation de soi? Oui, expression éperdu de son ego branlant dans une pathétique diarrhée dégoulinante de mots. Il ne s'agit plus de surestimation de soi, il s'agit d'une perversion : se faire l'amour à soi même, en convoquant le public qui doit le regarder copuler. Mais je reste perduadée qu'il doit avoir ses fans. C'est la cour des miracles ce village. Vous me prêtez des mots écrits par DMP Il faut commencer par lire correctement Maquis
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polynice (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "iphigenie"Je suis venue dans ce village avec l'idée que j'allais m'amuser. Vu de loin, quand j'étais simplement observatrice, je trouvais excitant de projeter d'aller faire quelques "sacs" rapides" dans ces "cases", où se démènent quelques forumeurs maladroits. Jouer, mordre pour s'amuser... Mais une fois dans le village, une fois proche des foromeurs, le gout de s'amuser s'est envolé. Apparait alors la réalité sociale de la majorité de personnes qui sont là. Beaucoup souffrent de manques vitaux : manque d'affection (beaucoup de solitaires), santé précaire, manque d'argent, insertion sociale ratée. Le coeur n' y est plus et le désir de s'amuser a disparu. Que faire? Premier constat : les intervenants sont là pour seulement exister. C'est le degré zéro de la réalisation du désir de vivre, commencer par exister. Et pourquoi pas? Mais il semble qu'ils manquent d'énergie et surtout pour certains de générosité pour aller au delà. Ce désir d'exister s'enlise dans le désir d'être aimé, de prendre, de se montrer, de se faire percevoir, un désir noyé dans une quête éperdue à tenter de s'aimer soi-même ou, quand l'amour de soi est satisfait, à seulement enrichir sans cesse l'image de soi. Dévoiement total d'un individualisme tourné vers le seul amour de soi, la promotion de soi. Ce village exprime-t-il le malaise de notre société, le malaise de notre civilisation? Une incapacité à agir, à se projeter, à être généreux de soi...parce qu'il n' y au fond nulle part rien qui ressemble à une vision puissante qui propulserait vers l'avenir, vers une création. Arf! C'est pas beau de piquer les réflexions des autres forumeurs!
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Citation de "ladybroum"ce virtuel à bien des dangers .. lire ce que d'autres ne voient pas .. ressentir ..interpréter..tout ça est bien compliqué pour certains ,et pour d'autres ça file comme une évidence .. Une évidence : A vous lire ...je ressens de bonnes vibrations ....
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iphigenie (clôturé)
il y a 8 ans
Je n'ai malheureusement pas le temps de venir trop souvent ici, mais je ressens le désir pourtant de répondre, au moins à rienousipeu, que je vais décider d'appeler Jean.
Mais je veux d'abord noter ces quelques réflexions engendrées par l'atmosphère de la smailie, avant qu'elles ne s'envolent quand je serai à nouveau prise par la réalité du travail.
La caractéristique principale de ce village c'est que les habitants qui y vivent sont presque tous (pas tous) possédés par le désir de s'affirmer. Ils tendent vers l'existence par l'affirmation de soi.
Affirmation de leurs idées et de leurs opinions. A peine ai-je humé les premières brassées de l'atmosphère d'ici que je me suis moi-même précipitée à m'affirmer.
L'affirmation ici est facile, l'autre n'est pas là ou il n'est là que par des mots, qui ne risquent pas de bousculer, sauf à décider de leur donner du crédit. En outre je peux écrire jusqu'au bout mon texte sans risquer d'être interrompue par qui que ce soit.
Du coup je vois fleurir sur chaque "pré carré" des affirmations, des opinions, des souhaits, des désirs étalés-là, brutalement, sans aucune considération pour qui pourrait ne pas penser de la même façon. Ces affirmations s'appuient s'il le faut sur des citations, copies de pensées de prétendus grands hommes ou grandes femmes, citations évidemment choisies de manière à étayer ces affirmations, un peu comme les religieux invoquent les écrits des prophètes pour imposer leurs vues. Sauf que nous sommes-là dans une laïcité fière d'elle même qui affirme que Dieu n'existe pas puisque Dieu c'est soi.
La deuxième caractéristique de la smailie c'est la possibilité d'un auditoire. Quiconque intervient inclut dans sa représentation un public, un public possible. Possibilité qui n'est pas tout à fait le réel donc, mais qui est déjà autre chose que l'inexistence même de toute possibilité de public.
La possibilité d'un public explique les prés carrés des solitaires, capables d'écrire seuls des livres entiers, grâce à cette intégration dans leur esprit de la possibilité d'un public.
Que peut-on faire, que peut-on apprendre sur soi, que peut-on construire à partir de ces deux caractéristiques propres à ce forum : la possibilité de s'affirmer sans limites (autres que celles déterminées par la loi) et par la possibilité d'un public?
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Citation de "iphigenie"Je n'ai malheureusement pas le temps de venir trop souvent ici, mais je ressens le désir pourtant de répondre, au moins à rienousipeu, que je vais décider d'appeler Jean. Mais je veux d'abord noter ces quelques réflexions engendrées par l'atmosphère de la smailie, avant qu'elles ne s'envolent quand je serai à nouveau prise par la réalité du travail. La caractéristique principale de ce village c'est que les habitants qui y vivent sont presque tous (pas tous) possédés par le désir de s'affirmer. Ils tendent vers l'existence par l'affirmation de soi. Affirmation de leurs idées et de leurs opinions. A peine ai-je humé les premières brassées de l'atmosphère d'ici que je me suis moi-même précipitée à m'affirmer. L'affirmation ici est facile, l'autre n'est pas là ou il n'est là que par des mots, qui ne risquent pas de bousculer, sauf à décider de leur donner du crédit. En outre je peux écrire jusqu'au bout mon texte sans risquer d'être interrompue par qui que ce soit. Du coup je vois fleurir sur chaque "pré carré" des affirmations, des opinions, des souhaits, des désirs étalés-là, brutalement, sans aucune considération pour qui pourrait ne pas penser de la même façon. Ces affirmations s'appuient s'il le faut sur des citations, copies de pensées de prétendus grands hommes ou grandes femmes, citations évidemment choisies de manière à étayer ces affirmations, un peu comme les religieux invoquent les écrits des prophètes pour imposer leurs vues. Sauf que nous sommes-là dans une laïcité fière d'elle même qui affirme que Dieu n'existe pas puisque Dieu c'est soi. La deuxième caractéristique de la smailie c'est la possibilité d'un auditoire. Quiconque intervient inclut dans sa représentation un public, un public possible. Possibilité qui n'est pas tout à fait le réel donc, mais qui est déjà autre chose que l'inexistence même de toute possibilité de public. La possibilité d'un public explique les prés carrés des solitaires, capables d'écrire seuls des livres entiers, grâce à cette intégration dans leur esprit de la possibilité d'un public. Que peut-on faire, que peut-on apprendre sur soi, que peut-on construire à partir de ces deux caractéristiques propres à ce forum : la possibilité de s'affirmer sans limites (autres que celles déterminées par la loi) et par la possibilité d'un public? Et bien , vous ne faîtes pas exception ici !
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colombine54 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "iphigenie"Je n'ai malheureusement pas le temps de venir trop souvent ici, mais je ressens le désir pourtant de répondre, au moins à rienousipeu, que je vais décider d'appeler Jean. Mais je veux d'abord noter ces quelques réflexions engendrées par l'atmosphère de la smailie, avant qu'elles ne s'envolent quand je serai à nouveau prise par la réalité du travail. La caractéristique principale de ce village c'est que les habitants qui y vivent sont presque tous (pas tous) possédés par le désir de s'affirmer. Ils tendent vers l'existence par l'affirmation de soi. Affirmation de leurs idées et de leurs opinions. A peine ai-je humé les premières brassées de l'atmosphère d'ici que je me suis moi-même précipitée à m'affirmer. L'affirmation ici est facile, l'autre n'est pas là ou il n'est là que par des mots, qui ne risquent pas de bousculer, sauf à décider de leur donner du crédit. En outre je peux écrire jusqu'au bout mon texte sans risquer d'être interrompue par qui que ce soit. Du coup je vois fleurir sur chaque "pré carré" des affirmations, des opinions, des souhaits, des désirs étalés-là, brutalement, sans aucune considération pour qui pourrait ne pas penser de la même façon. Ces affirmations s'appuient s'il le faut sur des citations, copies de pensées de prétendus grands hommes ou grandes femmes, citations évidemment choisies de manière à étayer ces affirmations, un peu comme les religieux invoquent les écrits des prophètes pour imposer leurs vues. Sauf que nous sommes-là dans une laïcité fière d'elle même qui affirme que Dieu n'existe pas puisque Dieu c'est soi. La deuxième caractéristique de la smailie c'est la possibilité d'un auditoire. Quiconque intervient inclut dans sa représentation un public, un public possible. Possibilité qui n'est pas tout à fait le réel donc, mais qui est déjà autre chose que l'inexistence même de toute possibilité de public. La possibilité d'un public explique les prés carrés des solitaires, capables d'écrire seuls des livres entiers, grâce à cette intégration dans leur esprit de la possibilité d'un public. Que peut-on faire, que peut-on apprendre sur soi, que peut-on construire à partir de ces deux caractéristiques propres à ce forum : la possibilité de s'affirmer sans limites (autres que celles déterminées par la loi) et par la possibilité d'un public? Ouha, tu causes bien juliette. L'effet miroir? Affirme toi dans ta vie et pas sur le forum ou tout le monde se fiche de toi des que tu interviens avec un autre profil. Tu deviens pitoyable.
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
[quote login="iphigenie"]Je n'ai malheureusement pas le temps de venir trop souvent ici, mais je ressens le désir pourtant de répondre, au moins à rienousipeu, que je vais décider d'appeler Jean. Mais je veux d'abord noter ces quelques réflexions engendrées par l'atmosphère de la smailie, avant qu'elles ne s'envolent quand je serai à nouveau prise par la réalité du travail. La caractéristique principale de ce village c'est que les habitants qui y vivent sont presque tous (pas tous) possédés par le désir de s'affirmer. Ils tendent vers l'existence par l'affirmation de soi. Affirmation de leurs idées et de leurs opinions. A peine ai-je humé les premières brassées de l'atmosphère d'ici que je me suis moi-même précipitée à m'affirmer. L'affirmation ici est facile, l'autre n'est pas là ou il n'est là que par des mots, qui ne risquent pas de bousculer, sauf à décider de leur donner du crédit. En outre je peux écrire jusqu'au bout mon texte sans risquer d'être interrompue par qui que ce soit. Du coup je vois fleurir sur chaque "pré carré" des affirmations, des opinions, des souhaits, des désirs étalés-là, brutalement, sans aucune considération pour qui pourrait ne pas penser de la même façon. Ces affirmations s'appuient s'il le faut sur des citations, copies de pensées de prétendus grands hommes ou grandes femmes, citations évidemment choisies de manière à étayer ces affirmations, un peu comme les religieux invoquent les écrits des prophètes pour imposer leurs vues. Sauf que nous sommes-là dans une laïcité fière d'elle même qui affirme que Dieu n'existe pas puisque Dieu c'est soi. La deuxième caractéristique de la smailie c'est la possibilité d'un auditoire. Quiconque intervient inclut dans sa représentation un public, un public possible. Possibilité qui n'est pas tout à fait le réel donc, mais qui est déjà autre chose que l'inexistence même de toute possibilité de public. La possibilité d'un public explique les prés carrés des solitaires, capables d'écrire seuls des livres entiers, grâce à cette intégration dans leur esprit de la possibilité d'un public. Que peut-on faire, que peut-on apprendre sur soi, que peut-on construire à partir de ces deux caractéristiques propres à ce forum : la possibilité de s'affirmer sans limites (autres que celles déterminées par la loi) et par la possibilité d'un public? Et point de partage donc C'est à mon sens sur ce point que vous vous trompez Certes les partages sont rares , inattendus souvent Mais ils existent ... Pour cela il faut au minimum passer du statut de commentateur à celui de créateur ... C 'est toujours un risque ... Mais il vaut la peine parfois ... Car tout ne se passe pas sur le forum Il y a aussi les messages privés libérés de la pression collective Ce qui ne retire en rien la pertinence de vos remarques mais le forum agit un peu comme une loupe déformante On en oublierait que nous sommes là ,(j'ose l'espèrer pour la majorité silencieuse souvent des forumeurs) pour échanger ; partager , combler un peu de solitude aussi ... Alors on essaie de partager ce à quoi on tient ; ce qu'on ressent. ce qu'on connait çà tombe à l'eau parfois tanpis , on est mal compris mais on recommence Et un jour çà fait tilt ... Une émotion partagée ... Sans lendemain peut être Mais sur le coup çà réchauffe Personne n'est indispensable ici Dans dix ans ( et dix fois moins sûrement) personne ne se souviendra probablement de ce qu'il a échangé ici Seule l'émotion vivra plus longtemps L'intelligence n'est pas affaire de diplômes. Elle peut aller avec mais ce n'est son élément premier. L'intelligence est la force, solitaire, d'extraire du chaos de sa propre vie la poignée suffisante de lumière pour éclairer un peu plus loin que soi - vers l'autre là-bas, comme nous égaré dans le noir. Bien à toi Maquis
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chupa-chupi4 (clôturé)
il y a 8 ans
masturpassion selfietchat webcamisole pornplayer sont les mots clés les plus répandus sur cette animation interactive exhibitionniste psychogratos à domicile, au motif que les cornichons se conservent mieux dans un bocal fermé. woua woua chanteront les autruches.
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