Textes

lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Texte 11

Chroniques du petit - 5

Le petit resta perturbé par les émotions éprouvées dans la forêt. Il chercha C. dans les étoiles mais les nuages l'empêchèrent de le voir.
Il craignit d'être abandonné.
C. décida d'intervenir.
L'enfant n'a encore jamais vu C. Il ne l'a encore jamais entendu.
Le psychiatre a dit : " Si l'enfant voit C. alors son imaginaire sera clôturé, alors il retombera dans la nuit".
Seule N. fait le lien entre C. et l'enfant.
N. est la messagère de C.
C. lui écrivit une lettre dans laquelle il lui dit :
"Je t'ai vu dans la forêt, et la fée aussi. Quand je scintille dans la nuit, je te dis "je t'aime mon enfant, jamais je ne t'abandonnerai". La fée te fera un gâteau-coeur, rien que pour toi."
C'est ainsi que C. rencontra N. et lui remit et la lettre et le gâteau que sa femme fit.

spartac2 il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"Texte 11

Chroniques du petit - 5

Le petit resta perturbé par les émotions éprouvées dans la forêt. Il chercha C. dans les étoiles mais les nuages l'empêchèrent de le voir.
Il craignit d'être abandonné.
C. décida d'intervenir.
L'enfant n'a encore jamais vu C. Il ne l'a encore jamais entendu.
Le psychiatre a dit : " Si l'enfant voit C. alors son imaginaire sera clôturé, alors il retombera dans la nuit".
Seule N. fait le lien entre C. et l'enfant.
N. est la messagère de C.
C. lui écrivit une lettre dans laquelle il lui dit :
"Je t'ai vu dans la forêt, et la fée aussi. Quand je scintille dans la nuit, je te dis "je t'aime mon enfant, jamais je ne t'abandonnerai". La fée te fera un gâteau-coeur, rien que pour toi."
C'est ainsi que C. rencontra N. et lui remit et la lettre et le gâteau que sa femme fit.

C'est on ne peut plus clair...

colombine54 (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "spartac2"Citation de "lecrit-vain"Texte 11

Chroniques du petit - 5

Le petit resta perturbé par les émotions éprouvées dans la forêt. Il chercha C. dans les étoiles mais les nuages l'empêchèrent de le voir.
Il craignit d'être abandonné.
C. décida d'intervenir.
L'enfant n'a encore jamais vu C. Il ne l'a encore jamais entendu.
Le psychiatre a dit : " Si l'enfant voit C. alors son imaginaire sera clôturé, alors il retombera dans la nuit".
Seule N. fait le lien entre C. et l'enfant.
N. est la messagère de C.
C. lui écrivit une lettre dans laquelle il lui dit :
"Je t'ai vu dans la forêt, et la fée aussi. Quand je scintille dans la nuit, je te dis "je t'aime mon enfant, jamais je ne t'abandonnerai". La fée te fera un gâteau-coeur, rien que pour toi."
C'est ainsi que C. rencontra N. et lui remit et la lettre et le gâteau que sa femme fit.

C'est on ne peut plus clair...


Je suis libre entre midi et 14h tu me feras une petite explication?

rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"Texte 11

Chroniques du petit - 5

Le petit resta perturbé par les émotions éprouvées dans la forêt. Il chercha C. dans les étoiles mais les nuages l'empêchèrent de le voir.
Il craignit d'être abandonné.
C. décida d'intervenir.
L'enfant n'a encore jamais vu C. Il ne l'a encore jamais entendu.
Le psychiatre a dit : " Si l'enfant voit C. alors son imaginaire sera clôturé, alors il retombera dans la nuit".
Seule N. fait le lien entre C. et l'enfant.
N. est la messagère de C.
C. lui écrivit une lettre dans laquelle il lui dit :
"Je t'ai vu dans la forêt, et la fée aussi. Quand je scintille dans la nuit, je te dis "je t'aime mon enfant, jamais je ne t'abandonnerai". La fée te fera un gâteau-coeur, rien que pour toi."
C'est ainsi que C. rencontra N. et lui remit et la lettre et le gâteau que sa femme fit.

Il va être très difficile à comprendre ton texte pour ceux n'ayant pas lu ce que tu avais écrit dans le premier jet de "textes" que tu avais fait et maintenant effacé.

Mais je comprends qu'ainsi remis et dépouillé, il soit pour toi une expérience à voir l'incidence nouvelle que va représenter les commentaires qu'il y aura, sorte de bouteille à la mer contenant tes quelques mots et qui va te permettre de voir sur quels types de rivage elle va échouer.

Tiens, je t'offre un rivage au hasard trouvé dans mon imaginaire de l'instant où je viens de découvrir ta bouteille :

" Il en est de l'imaginaire, comme d'un fil parfois invisible que l'on peut se construire pour relier l'inconnu, cet inconnu qui nous trouble tant parfois, comme cet enfant troublé et qui voudrait pouvoir le dire, qu'un autre le voit aussi, lui, dans sa particularité. "

lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Texte 12

Chroniques du petit 6

Le 5 novembre 2015 N. écrivit à C.

"Le petit était vraiment ému quand je lui ai dit qu'il y avait une lettre de C. et un gâteau de la fée. Je lui ai montré la lettre, il a pris l'enveloppe, ses mains tremblaient, il n'arrivait pas à ouvrir l'enveloppe, il l'a déchirée, je craignais qu'il ne déchire le mot avec.
Au fur et à mesure qu'il lisait ses lèvres se sont mises à trembler, c'était émouvant de voir le petit bonhomme. Il m' a demandé si je l'avais lue, je lui ai répondu que non puisqu'elle était cachetée. Alors il m'en a dit le contenu sans la lire. "C. m'a vu dans la forêt, il a vu que j'ai sauvé l'oiseau, et la fée aussi m'a vu, mais moi je ne pouvais pas les voir, et puis C. m'a dit qu'il m'aimait. Quand l'étoile clignote c'est C. qui me dit qu'il m'aime, et puis C. m'a dit qu'il ne m'abandonnera jamais".
Il a réfléchi un moment puis il m'a demandé : "C'est vrai N. qu'il ne m'abandonnera jamais?" Je lui ai dit "Bien sûr puisqu'il te l'a dit". Il a hoché la tête pour acquiescer.
Je lui ai dit "La fée aussi t'a vu, comme tu peux le voir elle t'a fait un gâteau que C. m'a remis". Il est allé défaire le papier qui entourait le gâteau. Il ouvrait de grands yeux. Je lui ai fait remarquer que la fée lui avait fait un gâteau en forme de coeur. Je lui ai demandé s'il voulait le partager avec ses copains. "Ah non N. c'est pour moi que la fée a fait ce gâteau, elle ne serait pas contente si elle voyait que je le partage. Ca voudrait dire que je ne l'aime pas son gâteau"
Il a fait un sort au gâteau. Il m' a dit "Toi N. tu peux en manger du gâteau c'est pas pareil la fée ne se fâchera pas si elle te voit manger son gâteau"
J'en ai mangé un petit morceau pour le gouter, il est délicieux, très moelleux. Tu le diras à ta femme.
Il se demandait comment il pouvait remercier la fée.
"N. on va ouvrir la fenêtre et on va crier tous les deux : "Merci la fée!""
C'est ce que nous avons fait.
Si le quartier nous a entendu, ce qui est probable, je vais passer aussi pour une frapadingue.
Il a quand même fait ses exercices, mais il avait sa lettre dans sa main gauche, bien posée contre son coeur."

lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"Texte 11

Chroniques du petit - 5

Le petit resta perturbé par les émotions éprouvées dans la forêt. Il chercha C. dans les étoiles mais les nuages l'empêchèrent de le voir.
Il craignit d'être abandonné.
C. décida d'intervenir.
L'enfant n'a encore jamais vu C. Il ne l'a encore jamais entendu.
Le psychiatre a dit : " Si l'enfant voit C. alors son imaginaire sera clôturé, alors il retombera dans la nuit".
Seule N. fait le lien entre C. et l'enfant.
N. est la messagère de C.
C. lui écrivit une lettre dans laquelle il lui dit :
"Je t'ai vu dans la forêt, et la fée aussi. Quand je scintille dans la nuit, je te dis "je t'aime mon enfant, jamais je ne t'abandonnerai". La fée te fera un gâteau-coeur, rien que pour toi."
C'est ainsi que C. rencontra N. et lui remit et la lettre et le gâteau que sa femme fit.

Il va être très difficile à comprendre ton texte pour ceux n'ayant pas lu ce que tu avais écrit dans le premier jet de "textes" que tu avais fait et maintenant effacé.

Mais je comprends qu'ainsi remis et dépouillé, il soit pour toi une expérience à voir l'incidence nouvelle que va représenter les commentaires qu'il y aura, sorte de bouteille à la mer contenant tes quelques mots et qui va te permettre de voir sur quels types de rivage elle va échouer.

Tiens, je t'offre un rivage au hasard trouvé dans mon imaginaire de l'instant où je viens de découvrir ta bouteille :

" Il en est de l'imaginaire, comme d'un fil parfois invisible que l'on peut se construire pour relier l'inconnu, cet inconnu qui nous trouble tant parfois, comme cet enfant troublé et qui voudrait pouvoir le dire, qu'un autre le voit aussi, lui, dans sa particularité. "



Non rienousipeu, j'écris tout cela pour lui, je constitue un dossier. Tous ces textes un jour lui reviendront, ils constitueront sa mémoire. Pour une raison que je ne connais pas je ne peux écrire qu'en postant ces textes ici mais si nul (nul humain) ne les lit cela n' a pas d'importance. Moi aussi comme le petit je parle à quelqu'un, moi aussi je regarde une étoile dans la nuit, moi aussi, en venant écrire ici je sais que cette étoile me lit. Alors que cet Etre ne peut pas me lire si je n'écris que pour moi dans mon bureau.
Quelque chose, que je ne connais pas, agit ici.
Cela dit que tu lises ces textes et que tu me répondes me fait plaisir. Que d'autres aussi le fassent me fait plaisir.

lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"Texte 11

Chroniques du petit - 5

Le petit resta perturbé par les émotions éprouvées dans la forêt. Il chercha C. dans les étoiles mais les nuages l'empêchèrent de le voir.
Il craignit d'être abandonné.
C. décida d'intervenir.
L'enfant n'a encore jamais vu C. Il ne l'a encore jamais entendu.
Le psychiatre a dit : " Si l'enfant voit C. alors son imaginaire sera clôturé, alors il retombera dans la nuit".
Seule N. fait le lien entre C. et l'enfant.
N. est la messagère de C.
C. lui écrivit une lettre dans laquelle il lui dit :
"Je t'ai vu dans la forêt, et la fée aussi. Quand je scintille dans la nuit, je te dis "je t'aime mon enfant, jamais je ne t'abandonnerai". La fée te fera un gâteau-coeur, rien que pour toi."
C'est ainsi que C. rencontra N. et lui remit et la lettre et le gâteau que sa femme fit.

Il va être très difficile à comprendre ton texte pour ceux n'ayant pas lu ce que tu avais écrit dans le premier jet de "textes" que tu avais fait et maintenant effacé.

Mais je comprends qu'ainsi remis et dépouillé, il soit pour toi une expérience à voir l'incidence nouvelle que va représenter les commentaires qu'il y aura, sorte de bouteille à la mer contenant tes quelques mots et qui va te permettre de voir sur quels types de rivage elle va échouer.

Tiens, je t'offre un rivage au hasard trouvé dans mon imaginaire de l'instant où je viens de découvrir ta bouteille :

" Il en est de l'imaginaire, comme d'un fil parfois invisible que l'on peut se construire pour relier l'inconnu, cet inconnu qui nous trouble tant parfois, comme cet enfant troublé et qui voudrait pouvoir le dire, qu'un autre le voit aussi, lui, dans sa particularité. "



Oui l'enfant a besoin d'être VU par des êtres qui sont déjà là, dans son imaginaire. Je me contente d'offrir une incarnation aux êtres qui demeurent en lui.

rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"

Oui l'enfant a besoin d'être VU par des êtres qui sont déjà là, dans son imaginaire. Je me contente d'offrir une incarnation aux êtres qui demeurent en lui.

Toi qui es celui que j'évoquais par "qu'un autre le voit aussi", tu lui offres une sorte de " matérialité palpable " dans le but j'imagine de faire que progressivement cet enfant "descende" du fil pour l'instant rassurant de l'imaginaire qu'il s'est construit, afin d'être moins perdu et isolé du monde réel qui l'intrigue et dont il se sens plus que perdu mais quasiment détaché.

Travail énorme et très long et complexe à réaliser.

lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"

Oui l'enfant a besoin d'être VU par des êtres qui sont déjà là, dans son imaginaire. Je me contente d'offrir une incarnation aux êtres qui demeurent en lui.

Toi qui es celui que j'évoquais par "qu'un autre le voit aussi", tu lui offres une sorte de " matérialité palpable " dans le but j'imagine de faire que progressivement cet enfant "descende" du fil pour l'instant rassurant de l'imaginaire qu'il s'est construit, afin d'être moins perdu et isolé du monde réel qui l'intrigue et dont il se sens plus que perdu mais quasiment détaché.

Travail énorme et très long et complexe à réaliser.



Tu as raison, mon inquiétude maintenant c'est : comment aller vers le réel? sans le brusquer.Ma crainte : comme il confond totalement imaginaire et réel, cela l'expose à des dangers dans la réalité, notamment il ne prend pas conscience du danger que peuvent représenter les autres pour lui.

lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Si nous continuons de correspondre ainsi je vais t'appeler Jean plutôt que rienousipeu..

rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"


Tu as raison, mon inquiétude maintenant c'est : comment aller vers le réel? sans le brusquer.Ma crainte : comme il confond totalement imaginaire et réel, cela l'expose à des dangers dans la réalité, notamment il ne prend pas conscience du danger que peuvent représenter les autres pour lui.


C'est pour cela que j'en supposais un travail très long et très complexe à réaliser.

Parce que du fait de ce "tour de passe-passe" intéressant d'avoir créé une "matérialité palpable" entre l'imaginaire et le réel pour dans un premier temps donner un outil à l'enfant pour commencer à "redescendre" vers ce réel et si sentir plus en confiance, il va y avoir effectivement risque à ce qu'il le fasse par trop globalement ; car alors, bien qu'étant plus en confiance, il risque de l'être trop pour tout ce qu'offre ce réel.

- - -

Je dois partir, mais à plus tard...ton sujet m’intéresse.

lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"

Oui l'enfant a besoin d'être VU par des êtres qui sont déjà là, dans son imaginaire. Je me contente d'offrir une incarnation aux êtres qui demeurent en lui.

Toi qui es celui que j'évoquais par "qu'un autre le voit aussi", tu lui offres une sorte de " matérialité palpable " dans le but j'imagine de faire que progressivement cet enfant "descende" du fil pour l'instant rassurant de l'imaginaire qu'il s'est construit, afin d'être moins perdu et isolé du monde réel qui l'intrigue et dont il se sens plus que perdu mais quasiment détaché.

Travail énorme et très long et complexe à réaliser.


J'ai effacé mon topic, d'abord parce que j'avais sauvegardé les textes qui me plaisaient, mais aussi parce que l'irruption de juliet-te était vraiment pénible. Cette femme qui passe son temps à parler de Q finit par être triste et déprimante par ses obsessions (même si elle écrit bien).

j'ai du coup effacé aussi ce texte suivant qui t'était destiné :


"Créer une oeuvre, laisser non pas une trace mais une oeuvre. In fine nous serons jugés sur ce que nous aurons fait, pas sur autre chose. C'est ce qui m' a plu dans la sourate : la fracassante. Mais cette notion d'oeuvre est aussi dans l'Evangile.
L'oeuvre ce peut être quelque chose d'insignifiant aux yeux des autres mais ce peut être beaucoup pourtant. Ce peut être ce sourire que tu as donné à un passant qui avait besoin justement à ce moment là de ce sourire. Ne te juge pas au regard des grandes oeuvres, le monde tient par tout un réseau de toutes petites oeuvres. Le pic le plus altier repose sur la terre faite de milliards de petits grains de poussière. Même si tu n'es que poussière, même si tu te ressens comme cela, tu tiens sous tes épaules tout ce qu'il y a de plus grand dans le monde."

c'était ma façon de te répondre, de répondre à une certaine tristesse en toi, celle que tu éprouves quand tu te retournes et que tu penses que tu n'as pas laissé de trace.

rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"Si nous continuons de correspondre ainsi je vais t'appeler Jean plutôt que rienousipeu..

Ce n'est que mon deuxième prénom.

Mais les prénom sont trop "anonymes" dans ce qu'ils peuvent "nommmer".

J'aime bien "rienousipeu" , ça me permet de me rappeler que pour sortir de mon égo que j'ai quand-même d'assez développé, j'essaie de relativiser l'affaire en lui collant une baffe en pensant à tout ce qui a été fait de mieux et dont je n'aurai pas participé.

En tout cas, je suis flatté de ta marque de sympathie et je la prend pour ce qu'elle est.

rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"

J'ai effacé mon topic, d'abord parce que j'avais sauvegardé les textes qui me plaisaient, mais aussi parce que l'irruption de juliet-te était vraiment pénible. Cette femme qui passe son temps à parler de Q finit par être triste et déprimante par ses obsessions (même si elle écrit bien).

j'ai du coup effacé aussi ce texte suivant qui t'était destiné :


"Créer une oeuvre, laisser non pas une trace mais une oeuvre. In fine nous serons jugés sur ce que nous aurons fait, pas sur autre chose. C'est ce qui m' a plu dans la sourate : la fracassante. Mais cette notion d'oeuvre est aussi dans l'Evangile.
L'oeuvre ce peut être quelque chose d'insignifiant aux yeux des autres mais ce peut être beaucoup pourtant. Ce peut être ce sourire que tu as donné à un passant qui avait besoin justement à ce moment là de ce sourire. Ne te juge pas au regard des grandes oeuvres, le monde tient par tout un réseau de toutes petites oeuvres. Le pic le plus altier repose sur la terre faite de milliards de petits grains de poussière. Même si tu n'es que poussière, même si tu te ressens comme cela, tu tiens sous tes épaules tout ce qu'il y a de plus grand dans le monde."

c'était ma façon de te répondre, de répondre à une certaine tristesse en toi, celle que tu éprouves quand tu te retournes et que tu penses que tu n'as pas laissé de trace.

Merci à toi pour cette réponse.

Et ne t'inquiètes pas pour moi de cette apparente tristesse que tu as vu en moi lors de cet écrit.

J'en ai presque fait ma complice, en ce sens que si ce qu'elle me dit fait mal "quand je me retourne", elle est aussi un moteur, genre coup de pied au derche pour essayer un jour prochain d'avancer un peu plus.

Edit : A plus, il faut que j'y aille.

Modifié il y a 9 ans, le lundi 9 novembre 2015 à 12:15

lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Texte 13

C'est ici, le monde de l'imaginaire. J'ai ce pouvoir de décision : décider qu'il soit tel et seulement tel. Et ne voir dans chaque personnage qui apparait qu'un personnage de l'imaginaire d'un Etre.
Je deviens moi-même le produit de l'imaginaire de cet Etre.
Sophie et Alberto Knox dans le monde de Sophie.
Il est absolument nécessaire de couper toute image qui vient dire ici, de l'auteur dont elle est issue. Une fois ici nous sommes tous des ombres.
Je peux tout inventer.
Je peux tout supposer.
je peux tout expérimenter.
Sans jamais me soucier d'un quelconque bien, d'un quelconque mal.
Tout est permis.
Je peux être tous et toutes, ainsi qu'il fut dit par le poète Empédocle :
"Autrefois je fus déjà garçon et fille, buisson, oiseau, muet poisson dans la mer".
(Yves Battistini, trois présocratiques, page 181,idées nrf, édition 1968).
Puis-je créer ici un fake poisson?