|
lecrit-vain (clôturé)
il y a 9 ans
Texte 14 Extrait de "Etude comportementale de l'animal de Smail" par juliet-te, chroniqueuse des nouveaux champs numériques "Le smalien est un animal grégaire. Lorsqu’il se sent menacé ou en condition d’infériorité, il resserre les rangs de son troupeau. Le smalien n’a pas de pensée personnelle. Il se positionne dans celle qu’aura décrétée un membre de son troupeau. Il y gagne ainsi en énergie, car réfléchir le fatigue beaucoup. Il n’y a pas de réelle hiérarchie, le smalien ayant tendance à accepter la pensée unique de tout membre de son troupeau pour en faire la sienne. De même qu’il se déplace en troupeau, suivant un meneur qui ne sera pas forcément le chef mais juste le premier à se déplacer, ou à déclarer « que ». Toute chose déclarée par le smalien est un fait avéré et établi sans qu’il n’ait besoin d’argumenter. Le smalien est un animal très simple et docile qui ne contredira jamais un membre de son troupeau. Le smalien femelle bêle, tandis que le mâle blatère. Mais tous dé-blatèrent dès que leur paranoïa leur fait sentir un ennemi invisible. En travaillant patiemment, le smalien peut apprendre son nom, ainsi que celui de quelques membres de son troupeau. Il peut aussi donner à d’autres membres un nom déjà utilisé, parce qu’il lui faudrait dépenser trop d’énergie pour tenter de le reconnaître vraiment. Quelle est l’utilité du smalien dans la chaîne alimentaire ? Il ne donne ni viande, ni lait. Pour ce dernier élément il est possible qu'il puisse exister une source lors de la grossesse d'une femelle, mais il n'est pas encore prouvé scientifiquement que le smalien ait un cycle d'accouplement et de reproduction. Par contre reconnaissons lui son côté économique, il ne se nourrit que de potins et de cancans. Le smalien est un brave animal, dont la morsure provoque plus une amusante sensation de chatouille plutôt qu'une réelle douleur. Nous trouvons heureusement quelques smaliens émancipés, qui découvrant les joies de l’indépendance, gambadent et cabriolent dans la prairie smalienne en usant d’un langage qui jusque là leurs paraissait impossible : celui venu du fond de leur être. Je garde bon espoir pour que la race smalienne évolue un jour, la race humaine y est bien parvenue ! " Article publié dans sa fiche biographique, le 10 novembre 2015. Je n'ai pas encore lu le message de juliet-te. Je le garde pour plus tard. Comme on peut garder avec soi une lettre dont on se dit "je l'ouvrirai plus tard, quand il sera temps". ___________________________________________
|
|
lecrit-vain (clôturé)
il y a 9 ans
Texte 15 Poème de Lilith, (Lilith avant même Eve) (incarnée en juliet-te en 2015) Si j'étais Lilith, dans mon enfer brûlant Je vous baiserai, Hommes soumis à mes vices blessants Dans le pandémonium du plaisir je vous entendrai jouissant Les flammes de mes désirs votre peau léchant Prenez mon corps pour manteau, souillé de foutre et de sang Vos esprits vos corps enivrés explosant en un râle assourdissant Je vous veux hurlant, et de plaisir crevant ! Je me vengerai de vos cyniques mépris et de vos sentiments avariés Moi maîtresse maléfique je souillerai vos lèvres d'un baiser meurtrier Je m'emparerai de vos sexes turgescents Et les planterai dans la raie de mes fesses d’un gout si provoquant Et d'un coup dans vos coeurs un poignard de mots sanglants Donnez vos âmes à mes péchers ! Pour que je puisse ricanante vous répudier. Voyez au tréfonds de mon âme mes désirs de catin insolente Avilissante chienne sans innocence Je laverai vos corps avec l'eau de mes vices Je pervertirai vos âmes de mes délices Venez vous noyer là, dans mes abîmes humides, voluptueux supplices… Prenez mon corps, enivrez-vous de son miel Nous vomirons ensuite ensemble, à satiété tout notre fiel Sous les yeux en larmes des anges du ciel Je ris de tous mes serments artificiels ! Prenez mon corps, retenez-le de vos chaines Inexorable lien, vos corps qui m’entrainent Etes-vous sûrs en vérité que ce ne soit pas moi qui, en laisse, vous tienne ? Je serai diablesse reine de l'amour éhonté Mon royaume sera celui de la chair glorifiée Mon slogan : séduction, dépravation, avilissement, perversion ! Je donne ma bénédiction à votre damnation ! Allez, venez, vous réchauffer de mon ardente braise De vos pieux de bois sacrés, nourrissez mon antre de vos fournaises ! Pour qu’après d’un souffle mortifère je vous achève. Mais voilà…. je ne suis qu'un ange Perdu dans un dédale de tourments qui dérangent En mon âme, mon cœur, tout se mélange, Et si mes mots ressemblent à la fange C'est que je voudrai que tout change D’un coup tout balayer tels de mes cheveux la frange… Où te caches-tu, mon mystérieux Archange ? Tu ne pouvais publier cela que dans l'imaginaire de l'Etre, Lilith, ici. J'ai corrigé quelques mots, rien de bien grave, j'ai même rajouté deux virgules (tant pis si tu râles). Mais j'ai quand même changer pêchers en péchés, je pense que c'est ce que tu voulais dire. Le caractère mystique et religieux de ta poésie m'interroge...Je te croyais influencée par le christianisme, mais il s'agit peut-être d'une religion nettement plus ancienne.
|
|
Que l’on remonte jusqu’aux premiers écrits retrouvés - vers la fin du 3ème millénaire avant l’ère judéo-chrétienne, inspirés de récits antérieurs, entre autres sumériens - pour moi, Lilith ou Naama, représenterait le premier cri de révolte contre la société patriarcale et pour se faire elle va se servir de l’acte "d'amour", celui des plaisirs charnels comme arme de renversement de la domination. Son armée n’est alors rien d’autre, mais tellement puissante, que celui du plaisir et de la force de sa captation sur l’homme. Ainsi l’homme avance tête baissé et nœud vaillant vers une porte dont il croit qu’en la défonçant, il va en posséder l’être qui la lui ouvre, non le plus intime de sa chair, mais tellement plus le territoire où elle règne en maitresse des plaisirs, de ceux qu’elle donne mais aussi tellement de ceux qu’elle se donne ; et à ce moment là, elle jouit autrement plus fort, d’un rire extatique –sorte d’ultime de l’orgasme- celui qui sait qu’il aura si bien su inverser le rôle de dominant. Maintenant j’aimerais bien savoir par qui a été imaginé la toute première idée de ce concept de Lilith ? Serait-ce par une femme voulant mettre un nom à ce qu’elle revendiquait ou un homme voulant mettre un nom à ce qu’il craignait ?
|
|
lecrit-vain (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "rienousipeu"Que l’on remonte jusqu’aux premiers écrits retrouvés - vers la fin du 3ème millénaire avant l’ère judéo-chrétienne, inspirés de récits antérieurs, entre autres sumériens - pour moi, Lilith ou Naama, représenterait le premier cri de révolte contre la société patriarcale et pour se faire elle va se servir de l’acte "d'amour", celui des plaisirs charnels comme arme de renversement de la domination. Son armée n’est alors rien d’autre, mais tellement puissante, que celui du plaisir et de la force de sa captation sur l’homme. Ainsi l’homme avance tête baissé et nœud vaillant vers une porte dont il croit qu’en la défonçant, il va en posséder l’être qui la lui ouvre, non le plus intime de sa chair, mais tellement plus le territoire où elle règne en maitresse des plaisirs, de ceux qu’elle donne mais aussi tellement de ceux qu’elle se donne ; et à ce moment là, elle jouit autrement plus fort, d’un rire extatique –sorte d’ultime de l’orgasme- celui qui sait qu’il aura si bien su inverser le rôle de dominant. Maintenant j’aimerais bien savoir par qui a été imaginé la toute première idée de ce concept de Lilith ? Serait-ce par une femme voulant mettre un nom à ce qu’elle revendiquait ou un homme voulant mettre un nom à ce qu’il craignait ? Juliet-te se réfère à des mythes archétypaux...Je veux dire par là que nous pensons tous que les tribus sémites sont nées d'emblée avec leur Dieu, Yahvé pour les Hébreux, Allah pour les Arabes. Mais avant que Yahvé et Allah soient, il existait d'autres dieux. Pour les Arabes nous le savons, mais pour les Hébreux nous finissons par l'oublier (même si nous savons qu'il y eut les idoles, confer l'épisode du veau d'or). Nous les voyons apparaitre d'emblée avec Yahvé. Nous les imaginons issus tout armés, dès l'origine, de la Bible. Sorte de créationnisme appliqué aux peuples. Mais avant Yahvé, les Hébreux existaient, quels étaient leurs dieux? Souvent j'ai pensé que je devrais m'informer, chercher ce qu'il y avait...avant. Je ne l'ai jamais fait. Ce que je sais par ailleurs, dans les origines des civilisations humaines, c'est que le matriarcat a précédé le patriarcat. Alors Lilith est-il un dieu féminin conçu à une époque où le matriarcat dominait? C'est mon hypothèse. Dieu-femme renversé quand le patriarcat eut vaincu. A l'origine alors? Il y eut Lilith, puis Adam sorti d'une de ses côtes? de ses entrailles? Et ensuite? ensuite ce fut le contraire, ce fut Adam et Eve fut fait de sa chair. Juliet-te réactive des mythes ancestraux. C'est la Mémoire qui revient à travers ses écrits.
|
|
Citation de "lecrit-vain" Juliet-te se réfère à des mythes archétypaux...Je veux dire par là que nous pensons tous que les tribus sémites sont nées d'emblée avec leur Dieu, Yahvé pour les Hébreux, Allah pour les Arabes. Mais avant que Yahvé et Allah soient, il existait d'autres dieux. Pour les Arabes nous le savons, mais pour les Hébreux nous finissons par l'oublier (même si nous savons qu'il y eut les idoles, confer l'épisode du veau d'or). Nous les voyons apparaitre d'emblée avec Yahvé. Nous les imaginons issus tout armés, dès l'origine, de la Bible. Sorte de créationnisme appliqué aux peuples. Mais avant Yahvé, les Hébreux existaient, quels étaient leurs dieux? Souvent j'ai pensé que je devrais m'informer, chercher ce qu'il y avait...avant. Je ne l'ai jamais fait. Ce que je sais par ailleurs, dans les origines des civilisations humaines, c'est que le matriarcat a précédé le patriarcat. Alors Lilith est-il un dieu féminin conçu à une époque où le matriarcat dominait? C'est mon hypothèse. Dieu-femme renversé quand le patriarcat eut vaincu. A l'origine alors? Il y eut Lilith, puis Adam sorti d'une de ses côtes? de ses entrailles? Et ensuite? ensuite ce fut le contraire, ce fut Adam et Eve fut fait de sa chair. Juliet-te réactive des mythes ancestraux. C'est la Mémoire qui revient à travers ses écrits. Oui, en effet le matriarcat semble avoir précédé le patriarcat avant ce qui semble en être le début à Summer, vers 3000 avant J.C., comme développé ici : http://matricien.org/patriarcat/histoire/avenement/ Et aussi tant d'autres exemples de sociétés matriarcales comme décrites ici : http://matricien.org/geo-hist-matriarcat/asie/ Mais pour l'origine comme évoquée ici : http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/02/21/au-commencement-etait-le-matriarcat.html ...ne peut-elle être remise en question sur quid du premier : matriarcat ou patriarcat ? comme le souligne cet intervenant : " Écrit par : lasu | 21 février 2012 "matrilinéaire" n'implique pas "matriarcat". Merci à homme libre pour cette intéressante contribution au débat d'idées. L'idée du matriarcat originel ressemble à un certain nombre d'autres fantasmes qui hantent notre imaginaire et nourrissent toutes les formes d'expression, artistiques ou non. Les thèses de Bachhofen ont assez rapidement été invalidées, par les spécialistes de la Grèce antique (en particulier son usage du mythe des Lemniennes). Cependant l'idée principale qu'elles véhiculait ont trouvé des pseudo-confirmations par les récits sur les Amazones d'Amérique du Sud et d'ailleurs, qui ont fait le bonheur aussi bien du cinéma hollywoodien que de la bande dessinée. La psychologie explique en partie cet engouement, qui fournit aux hommes un espace propice à divers aspects de leurs fantasmes sexuels et aux femmes une revanche imaginaire bienvenue contre la réalité de domination masculine, dont plusieurs religions ont justifié autrefois et justifient encore aujourd'hui les méfaits. Mais qu'en est-il de l'origine, au début de l'humanité. " Et là, il pose effectivement une question, encore je pense sans réponse, même si par exemple, on pourrait s'aventurer dans une une supposition qu'à l'origine des "chasseurs/cueilleurs" celui qui chassait, le plus souvent du fait de dispositions plus adéquates dues à sa prééminence morphologique, l'homme ait pu s'en sentir attribué d'une prééminence de son genre dans le pouvoir vis à vis d'une société.
|
|
Citation de "lecrit-vain"Citation de "rienousipeu"Que l’on remonte jusqu’aux premiers écrits retrouvés - vers la fin du 3ème millénaire avant l’ère judéo-chrétienne, inspirés de récits antérieurs, entre autres sumériens - pour moi, Lilith ou Naama, représenterait le premier cri de révolte contre la société patriarcale et pour se faire elle va se servir de l’acte "d'amour", celui des plaisirs charnels comme arme de renversement de la domination. Son armée n’est alors rien d’autre, mais tellement puissante, que celui du plaisir et de la force de sa captation sur l’homme. Ainsi l’homme avance tête baissé et nœud vaillant vers une porte dont il croit qu’en la défonçant, il va en posséder l’être qui la lui ouvre, non le plus intime de sa chair, mais tellement plus le territoire où elle règne en maitresse des plaisirs, de ceux qu’elle donne mais aussi tellement de ceux qu’elle se donne ; et à ce moment là, elle jouit autrement plus fort, d’un rire extatique –sorte d’ultime de l’orgasme- celui qui sait qu’il aura si bien su inverser le rôle de dominant. Maintenant j’aimerais bien savoir par qui a été imaginé la toute première idée de ce concept de Lilith ? Serait-ce par une femme voulant mettre un nom à ce qu’elle revendiquait ou un homme voulant mettre un nom à ce qu’il craignait ? Juliet-te se réfère à des mythes archétypaux...Je veux dire par là que nous pensons tous que les tribus sémites sont nées d'emblée avec leur Dieu, Yahvé pour les Hébreux, Allah pour les Arabes. Mais avant que Yahvé et Allah soient, il existait d'autres dieux. Pour les Arabes nous le savons, mais pour les Hébreux nous finissons par l'oublier (même si nous savons qu'il y eut les idoles, confer l'épisode du veau d'or). Nous les voyons apparaitre d'emblée avec Yahvé. Nous les imaginons issus tout armés, dès l'origine, de la Bible. Sorte de créationnisme appliqué aux peuples. Mais avant Yahvé, les Hébreux existaient, quels étaient leurs dieux? Souvent j'ai pensé que je devrais m'informer, chercher ce qu'il y avait...avant. Je ne l'ai jamais fait. Ce que je sais par ailleurs, dans les origines des civilisations humaines, c'est que le matriarcat a précédé le patriarcat. Alors Lilith est-il un dieu féminin conçu à une époque où le matriarcat dominait? C'est mon hypothèse. Dieu-femme renversé quand le patriarcat eut vaincu. A l'origine alors? Il y eut Lilith, puis Adam sorti d'une de ses côtes? de ses entrailles? Et ensuite? ensuite ce fut le contraire, ce fut Adam et Eve fut fait de sa chair. Juliet-te réactive des mythes ancestraux. C'est la Mémoire qui revient à travers ses écrits. Ju-liette ne fait rien revivre, elle se sert du nom de la démone pour faire vivre un fantasme érotico-dominant, qu'elle crée dans le but d'asseoir son personnage de femme qu'elle voudrait dominante. Imaginer Adam sortant de sa 1ère femme est amusant mais ils n'ont rien de commun entre eux. Les mythes sont complexes et âpre la tâche de bien les interpréter. Qui a évoqué l'idée que cette démone se vengeait du fait qu'on lui aie enlevé le pouvoir de fécondation ? La séduction de l'homme ne se faisant plus dans un but seulement bestial et d'asseoir une possible domination mais bien dans le but de détruire l'humanité, puisqu'on lui a enlevé la sienne ( même si elle fût créée de matière inhumaine.)
|
|
Citation de "morganna" Ju-liette ne fait rien revivre, elle se sert du nom de la démone pour faire vivre un fantasme érotico-dominant, qu'elle crée dans le but d'asseoir son personnage de femme qu'elle voudrait dominante. Imaginer Adam sortant de sa 1ère femme est amusant mais ils n'ont rien de commun entre eux. Les mythes sont complexes et âpre la tâche de bien les interpréter. Qui a évoqué l'idée que cette démone se vengeait du fait qu'on lui aie enlevé le pouvoir de fécondation ? La séduction de l'homme ne se faisant plus dans un but seulement bestial et d'asseoir une possible domination mais bien dans le but de détruire l'humanité, puisqu'on lui a enlevé la sienne ( même si elle fût créée de matière inhumaine.) " Les mythes sont complexes et âpre la tâche de bien les interpréter. " En effet, ils ne sont que ce que l'on en sait ou suppose, en fonction des derniers écrits retrouvés, avant éventuellement d'en découvrir d'autres plus antérieurs et qui modifieraient peut-être une vision que l'on en a.
|