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Tournent et valsent les mots et les vents dans les affres des vies et des tourments Hier encore le soleil qui caressait les âmes ce matin le froid qui glane les dames. ô temps ai je encore la foi des sentiments? Valsent et tournent les larmes du conscient sur les flancs offerts des coeurs des amants Les abîmes se creusent dans le silence les flots se meurent dans les enclaves d'aisance. ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ? Dans le froid humide des à pic de l'univers les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu, se meurent les coeurs qui ne parlent plus. Tournent et valsent les mots, écume des flots.
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Valse des étoiles et leur manne d'argent accrochées au ciel de par leur firmament l'enfant assis sur sa branche admirant. Les pieds dans le vide et les poches pleines il sait il voit il vit il oublie sa peine attendant patiemment que le jour vienne. Valse fantasmagorique des monstres et des sirènes où la rosée et les étoiles sont les siennes il vit son monde, le peint, oublie ses chaines.
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lecrit-vain (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents
dans les affres des vies et des tourments
Hier encore le soleil qui caressait les âmes
ce matin le froid qui glane les dames.
ô temps ai je encore la foi des sentiments?
Valsent et tournent les larmes du conscient
sur les flancs offerts des coeurs des amants
Les abîmes se creusent dans le silence
les flots se meurent dans les enclaves d'aisance.
ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ?
Dans le froid humide des à pic de l'univers
les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre
dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu,
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.
Tournent et valsent les mots, écume des flots.
Les abîmes se creusent dans le silence
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.
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airderien1 (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents dans les affres des vies et des tourments Hier encore le soleil qui caressait les âmes ce matin le froid qui glane les dames. ô temps ai je encore la foi des sentiments? Valsent et tournent les larmes du conscient sur les flancs offerts des coeurs des amants Les abîmes se creusent dans le silence les flots se meurent dans les enclaves d'aisance. ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ? Dans le froid humide des à pic de l'univers les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu, se meurent les coeurs qui ne parlent plus. Tournent et valsent les mots, écume des flots. bonsoir poetesse!!
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lecrit-vain (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents dans les affres des vies et des tourments Hier encore le soleil qui caressait les âmes ce matin le froid qui glane les dames. ô temps ai je encore la foi des sentiments? Valsent et tournent les larmes du conscient sur les flancs offerts des coeurs des amants Les abîmes se creusent dans le silence les flots se meurent dans les enclaves d'aisance. ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ? Dans le froid humide des à pic de l'univers les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu, se meurent les coeurs qui ne parlent plus. Tournent et valsent les mots, écume des flots. Colère froide, Le loup observe l'humaine au loin Elle se tient à l'orée dans la lumière déclinante du jour Quand lui est déjà entré dans l'ombre, Son territoire. Elle ne le suivra pas dans son antre sauvage. Il se couche, Halète, Attend, Il observe l'humaine au loin, Qui se tient à l'orée De la forêt d'argent.
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lecrit-vain (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "morganna"Valse des étoiles et leur manne d'argent accrochées au ciel de par leur firmament l'enfant assis sur sa branche admirant. Les pieds dans le vide et les poches pleines il sait il voit il vit il oublie sa peine attendant patiemment que le jour vienne. Valse fantasmagorique des monstres et des sirènes où la rosée et les étoiles sont les siennes il vit son monde, le peint, oublie ses chaines. "de par" : non ça ne va pas.
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Citation de "lecrit-vain"Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents dans les affres des vies et des tourments Hier encore le soleil qui caressait les âmes ce matin le froid qui glane les dames. ô temps ai je encore la foi des sentiments? Valsent et tournent les larmes du conscient sur les flancs offerts des coeurs des amants Les abîmes se creusent dans le silence les flots se meurent dans les enclaves d'aisance. ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ? Dans le froid humide des à pic de l'univers les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu, se meurent les coeurs qui ne parlent plus. Tournent et valsent les mots, écume des flots. Les abîmes se creusent dans le silence se meurent les coeurs qui ne parlent plus. Quel coup d’œil averti d'un lecteur ! Tu as isolé parfaitement ce qui ressort le plus dans ce poème terriblement expressif.
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lecrit-vain (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents dans les affres des vies et des tourments Hier encore le soleil qui caressait les âmes ce matin le froid qui glane les dames. ô temps ai je encore la foi des sentiments? Valsent et tournent les larmes du conscient sur les flancs offerts des coeurs des amants Les abîmes se creusent dans le silence les flots se meurent dans les enclaves d'aisance. ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ? Dans le froid humide des à pic de l'univers les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu, se meurent les coeurs qui ne parlent plus. Tournent et valsent les mots, écume des flots. Les abîmes se creusent dans le silence se meurent les coeurs qui ne parlent plus. Quel coup d’œil averti d'un lecteur ! Tu as isolé parfaitement ce qui ressort le plus dans ce poème terriblement expressif. J'ai isolé parfaitement ces deux vers, oui et, du coup, j'ai perdu Morganna. Je me rends compte que je suis venu chercher quelqu'un ici, je ne sais pas qui.
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truc-machin (clôturé)
il y a 9 ans
Que l'écrivain est intransigeant... Sourires
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Citation de "truc-machin"Que l'écrivain est intransigeant... Sourires C'est ce qui fait sa force et aussi sa douleur, parfois.
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Citation de "lecrit-vain" J'ai isolé parfaitement ces deux vers, oui et, du coup, j'ai perdu Morganna. Je me rends compte que je suis venu chercher quelqu'un ici, je ne sais pas qui. Au départ, n'étais-tu pas venu surtout pour chercher des mots. Mais les mots rencontrés parfois font tellement exister l'être qui les a écrit, alors vient le doute...que cherche t-on vraiment ?
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lecrit-vain (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain" J'ai isolé parfaitement ces deux vers, oui et, du coup, j'ai perdu Morganna. Je me rends compte que je suis venu chercher quelqu'un ici, je ne sais pas qui. Au départ, n'étais-tu pas venu surtout pour chercher des mots. Mais les mots rencontrés parfois font tellement exister l'être qui les a écrit, alors vient le doute...que cherche t-on vraiment ? Oui, mais voilà, je me suis laissé prendre par quelque chose à l'intérieur de moi...J'ai fini par désirer écrire devant quelqu'un.
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truc-machin (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "rienousipeu"Citation de "truc-machin"Que l'écrivain est intransigeant... Sourires C'est ce qui fait sa force et aussi sa douleur, parfois. Tant qu'il ne se prend trop au sérieux...
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Citation de "truc-machin" Tant qu'il ne se prend trop au sérieux... Ça peut effectivement être perçu comme tel, suivant le regard que l'on en a ou décide d'avoir. Mais à la lecture de la suite du post, là, il souffre plus de l'absence des mots de quelqu'un que de celle de se prendre au sérieux.
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Citation de "lecrit-vain" Oui, mais voilà, je me suis laissé prendre par quelque chose à l'intérieur de moi...J'ai fini par désirer écrire devant quelqu'un. Désirer " écrire devant quelqu'un " c'est, j'imagine dans ton cas - parce que cela pourrait être interpréter autrement - chercher l'autre, celui qui aura une complicité à tes mots ou une complémentarité à yceux, fut-elle même positivement dérangeante. Mais l'absence, c'est terrible. C'est quasiment ce qu'évoque le premier poème...une sorte d'adieu.
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