morganna

valse..

il y a 9 ans
Auteur Message
Photo de morganna
morganna il y a 9 ans

Tournent et valsent les mots et les vents
dans les affres des vies et des tourments
Hier encore le soleil qui caressait les âmes
ce matin le froid qui glane les dames.

ô temps ai je encore la foi des sentiments?

Valsent et tournent les larmes du conscient
sur les flancs offerts des coeurs des amants
Les abîmes se creusent dans le silence
les flots se meurent dans les enclaves d'aisance.

ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ?

Dans le froid humide des à pic de l'univers
les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre
dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu,
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.

Tournent et valsent les mots, écume des flots.

Photo de morganna
morganna il y a 9 ans

Valse des étoiles et leur manne d'argent
accrochées au ciel de par leur firmament
l'enfant assis sur sa branche admirant.

Les pieds dans le vide et les poches pleines
il sait il voit il vit il oublie sa peine
attendant patiemment que le jour vienne.

Valse fantasmagorique des monstres et des sirènes
où la rosée et les étoiles sont les siennes
il vit son monde, le peint, oublie ses chaines.

Photo de lecrit-vain
lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents
dans les affres des vies et des tourments
Hier encore le soleil qui caressait les âmes
ce matin le froid qui glane les dames.

ô temps ai je encore la foi des sentiments?

Valsent et tournent les larmes du conscient
sur les flancs offerts des coeurs des amants
Les abîmes se creusent dans le silence
les flots se meurent dans les enclaves d'aisance.

ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ?

Dans le froid humide des à pic de l'univers
les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre
dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu,
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.

Tournent et valsent les mots, écume des flots.





Les abîmes se creusent dans le silence

se meurent les coeurs qui ne parlent plus.


Photo de airderien1
airderien1 (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents
dans les affres des vies et des tourments
Hier encore le soleil qui caressait les âmes
ce matin le froid qui glane les dames.

ô temps ai je encore la foi des sentiments?

Valsent et tournent les larmes du conscient
sur les flancs offerts des coeurs des amants
Les abîmes se creusent dans le silence
les flots se meurent dans les enclaves d'aisance.

ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ?

Dans le froid humide des à pic de l'univers
les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre
dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu,
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.

Tournent et valsent les mots, écume des flots.



bonsoir poetesse!!

Photo de lecrit-vain
lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents
dans les affres des vies et des tourments
Hier encore le soleil qui caressait les âmes
ce matin le froid qui glane les dames.

ô temps ai je encore la foi des sentiments?

Valsent et tournent les larmes du conscient
sur les flancs offerts des coeurs des amants
Les abîmes se creusent dans le silence
les flots se meurent dans les enclaves d'aisance.

ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ?

Dans le froid humide des à pic de l'univers
les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre
dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu,
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.

Tournent et valsent les mots, écume des flots.



Colère froide,
Le loup observe l'humaine au loin
Elle se tient à l'orée dans la lumière déclinante du jour
Quand lui est déjà entré dans l'ombre,
Son territoire.
Elle ne le suivra pas dans son antre sauvage.
Il se couche,
Halète,
Attend,
Il observe l'humaine au loin,
Qui se tient à l'orée
De la forêt d'argent.

Photo de lecrit-vain
lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "morganna"Valse des étoiles et leur manne d'argent
accrochées au ciel de par leur firmament
l'enfant assis sur sa branche admirant.

Les pieds dans le vide et les poches pleines
il sait il voit il vit il oublie sa peine
attendant patiemment que le jour vienne.

Valse fantasmagorique des monstres et des sirènes
où la rosée et les étoiles sont les siennes
il vit son monde, le peint, oublie ses chaines.





"de par" : non ça ne va pas.

Photo de rienousipeu
rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents
dans les affres des vies et des tourments
Hier encore le soleil qui caressait les âmes
ce matin le froid qui glane les dames.

ô temps ai je encore la foi des sentiments?

Valsent et tournent les larmes du conscient
sur les flancs offerts des coeurs des amants
Les abîmes se creusent dans le silence
les flots se meurent dans les enclaves d'aisance.

ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ?

Dans le froid humide des à pic de l'univers
les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre
dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu,
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.

Tournent et valsent les mots, écume des flots.





Les abîmes se creusent dans le silence

se meurent les coeurs qui ne parlent plus.




Quel coup d’œil averti d'un lecteur !

Tu as isolé parfaitement ce qui ressort le plus dans ce poème terriblement expressif.

Photo de lecrit-vain
lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents
dans les affres des vies et des tourments
Hier encore le soleil qui caressait les âmes
ce matin le froid qui glane les dames.

ô temps ai je encore la foi des sentiments?

Valsent et tournent les larmes du conscient
sur les flancs offerts des coeurs des amants
Les abîmes se creusent dans le silence
les flots se meurent dans les enclaves d'aisance.

ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ?

Dans le froid humide des à pic de l'univers
les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre
dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu,
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.

Tournent et valsent les mots, écume des flots.





Les abîmes se creusent dans le silence

se meurent les coeurs qui ne parlent plus.




Quel coup d’œil averti d'un lecteur !

Tu as isolé parfaitement ce qui ressort le plus dans ce poème terriblement expressif.


J'ai isolé parfaitement ces deux vers, oui et, du coup, j'ai perdu Morganna.
Je me rends compte que je suis venu chercher quelqu'un ici, je ne sais pas qui.

Photo de truc-machin
truc-machin (clôturé) il y a 9 ans

Que l'écrivain est intransigeant... Sourires

Photo de rienousipeu
rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "truc-machin"Que l'écrivain est intransigeant... Sourires

C'est ce qui fait sa force et aussi sa douleur, parfois.

Photo de rienousipeu
rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"

J'ai isolé parfaitement ces deux vers, oui et, du coup, j'ai perdu Morganna.
Je me rends compte que je suis venu chercher quelqu'un ici, je ne sais pas qui.


Au départ, n'étais-tu pas venu surtout pour chercher des mots.

Mais les mots rencontrés parfois font tellement exister l'être qui les a écrit, alors vient le doute...que cherche t-on vraiment ?

Photo de lecrit-vain
lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"

J'ai isolé parfaitement ces deux vers, oui et, du coup, j'ai perdu Morganna.
Je me rends compte que je suis venu chercher quelqu'un ici, je ne sais pas qui.


Au départ, n'étais-tu pas venu surtout pour chercher des mots.

Mais les mots rencontrés parfois font tellement exister l'être qui les a écrit, alors vient le doute...que cherche t-on vraiment ?



Oui, mais voilà, je me suis laissé prendre par quelque chose à l'intérieur de moi...J'ai fini par désirer écrire devant quelqu'un.

Photo de truc-machin
truc-machin (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "truc-machin"Que l'écrivain est intransigeant... Sourires

C'est ce qui fait sa force et aussi sa douleur, parfois.



Tant qu'il ne se prend trop au sérieux...

Photo de rienousipeu
rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "truc-machin"

Tant qu'il ne se prend trop au sérieux...


Ça peut effectivement être perçu comme tel, suivant le regard que l'on en a ou décide d'avoir.

Mais à la lecture de la suite du post, là, il souffre plus de l'absence des mots de quelqu'un que de celle de se prendre au sérieux.


Photo de rienousipeu
rienousipeu il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"

Oui, mais voilà, je me suis laissé prendre par quelque chose à l'intérieur de moi...J'ai fini par désirer écrire devant quelqu'un.


Désirer " écrire devant quelqu'un " c'est, j'imagine dans ton cas - parce que cela pourrait être interpréter autrement - chercher l'autre, celui qui aura une complicité à tes mots ou une complémentarité à yceux, fut-elle même positivement dérangeante.

Mais l'absence, c'est terrible.

C'est quasiment ce qu'évoque le premier poème...une sorte d'adieu.


Participants

Photo de morganna Photo de rienousipeu