morganna

valse..

il y a 9 ans
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morganna il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"

Oui, mais voilà, je me suis laissé prendre par quelque chose à l'intérieur de moi...J'ai fini par désirer écrire devant quelqu'un.


Désirer " écrire devant quelqu'un " c'est, j'imagine dans ton cas - parce que cela pourrait être interpréter autrement - chercher l'autre, celui qui aura une complicité à tes mots ou une complémentarité à yceux, fut-elle même positivement dérangeante.

Mais l'absence, c'est terrible.

C'est quasiment ce qu'évoque le premier poème...une sorte d'adieu.



Le poème se voulait sans doute davantage une perte de soi ;-)

Il est des poèmes qui naissent pour contrer les évènements.


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morganna il y a 9 ans

Citation de "lecrit-vain"Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"Citation de "morganna"Tournent et valsent les mots et les vents
dans les affres des vies et des tourments
Hier encore le soleil qui caressait les âmes
ce matin le froid qui glane les dames.

ô temps ai je encore la foi des sentiments?

Valsent et tournent les larmes du conscient
sur les flancs offerts des coeurs des amants
Les abîmes se creusent dans le silence
les flots se meurent dans les enclaves d'aisance.

ô dame où donc me perce l'effilé de ta lame ?

Dans le froid humide des à pic de l'univers
les pieds en sang d'avoir tant marché sur terre
dans les brumes ensommeillées, l'écueil perdu,
se meurent les coeurs qui ne parlent plus.

Tournent et valsent les mots, écume des flots.





Les abîmes se creusent dans le silence

se meurent les coeurs qui ne parlent plus.




Quel coup d’œil averti d'un lecteur !

Tu as isolé parfaitement ce qui ressort le plus dans ce poème terriblement expressif.


J'ai isolé parfaitement ces deux vers, oui et, du coup, j'ai perdu Morganna.
Je me rends compte que je suis venu chercher quelqu'un ici, je ne sais pas qui.


Parfois on égare mais rarement on perd...

Bonjour

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lecrit-vain (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "rienousipeu"Citation de "lecrit-vain"

Oui, mais voilà, je me suis laissé prendre par quelque chose à l'intérieur de moi...J'ai fini par désirer écrire devant quelqu'un.


Désirer " écrire devant quelqu'un " c'est, j'imagine dans ton cas - parce que cela pourrait être interpréter autrement - chercher l'autre, celui qui aura une complicité à tes mots ou une complémentarité à yceux, fut-elle même positivement dérangeante.

Mais l'absence, c'est terrible.

C'est quasiment ce qu'évoque le premier poème...une sorte d'adieu.



Tu perçois bien les choses...Si je ne me prends pas au sérieux, alors je ne viens pas ici. Ici c'est le lieu même où nous pouvons justement donner du sérieux à ce que nous sommes obligés de taire dans le réel. Ici je peux retirer toutes mes défenses et vivre différemment. Dans le réel j'ai des responsabilités, familiales, professionnelles et autres. Il est absolument impossible dans le réel de ne pas composer, de ne pas se protéger, de ne pas s'oublier pour penser l'autre, qui dépend de nous. Pour moi, dans mon cas, je parle du mien, je ne peux venir ici que pour créer de nouvelles représentations, de nouvelles façons d'être, de nouvelles façons d'entre en relation avec l'Autre. sinon, oui, comme le disait juliet-te, avec sa fougue naturelle, si je viens ici pour passer un moment, papoter, rêver l'amour, alors oui, j'entre dans la régression. Elle a raison, le risque du virtuel, si nous n'y prenons pas garde c'est bel et bien la régression. Puissé-je toujours plaisanter, ne pas me prendre au sérieux, faire l'amour charnellement dans le...réél. Ici je veux tout expérimenter. Venir ici pour me trouver bien, trouver une chaleur affective, me serrer dans un troupeau où tous pensent pareil, non, jamais, jamais.

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romeo-juliette (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "morganna"Valse des étoiles et leur manne d'argent
accrochées au ciel de par leur firmament
l'enfant assis sur sa branche admirant.

Les pieds dans le vide et les poches pleines
il sait il voit il vit il oublie sa peine
attendant patiemment que le jour vienne.

Valse fantasmagorique des monstres et des sirènes
où la rosée et les étoiles sont les siennes
il vit son monde, le peint, oublie ses chaines.


Valse de l'amour, tourment de l'amitié.
Valse du virtuel, tourment du réel.
Valse des danses, tourment des rythmes.
Valse des saisons, tourment des variations.
Valse du cœur, tourment des sentiments.
Valse de l'âme, tourment de l'éternité.
....


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