Citation de marsubibi380
Ouaip! je trouve aussi que nous faisons un bô couple ...
mais il n’a d'yeux que pour elle Pffff!
Ouais !
Au delà du clin d’œil humoristique quand à une vieillesse déjà fort avancée, n'y a t-il pas là, justement l'image du couple parfait ; celui qui convole, non en justes noces déjà lointaines, mais en parfaite harmonie dans cette avancée commune, communicative, vers un si longtemps, un presque toujours voyage de leur destinée commune ; ce paysage de l'existence qu'ils arpentent encore et en totale osmose.
Au diable les corps aux pieds qui les font sautiller de douleur à chaque pas !
Au diable le fait qu'ils n'ont pas apporté avec eux de W40 pour décoincer leurs articulations !
Au diable l'attitude qui en résulte de leur déambulation rendue ainsi cahin-caha !
Ils ont pour eux, de cette particularité qui pourrait prêter à sourire, d'être de concert.
De concert, ils connaissent, n'ayant nul besoin par exemple d'un Karajan pour rythmer, synphoniser ce qu'ils auraient envie d'entendre.
Ils sont leur propre compositeur, leur propre chef d'orchestre, leur propre auditoire ; celui d'avoir tendu l'oreille au tout premier des beaux sons qu'ils ont entendu ; ce "je t'aime" adressé mutuellement lorsque il y a déjà si longtemps, ils s'étaient rencontrés et avais su - allez savoir pourquoi - qu'il fallait autant avoir confiance en ce que disait l'autre que ce que soi disait.
Sans doute un miracle s'était ainsi réalisé.
Ils ne le savaient pas encore dans l'insouciance de leur jeunesse.
La vieillesse arrivée le leur dévoila dans toute sa beauté et son étendue, ce miracle !
Du coup, ils ne l'avaient pas emporté ce W40.
Ils n'en avaient pas besoin.
Plus que physique, ce qui les animerait toujours, relevait du domaine du "cœur" et de l'esprit.
Modifié il y a 4 ans, le mercredi 5 février 2020 à 18:37
Au delà du clin d’œil humoristique quand à une vieillesse déjà fort avancée, n'y a t-il pas là, justement l'image du couple parfait ; celui qui convole, non en justes noces déjà lointaines, mais en parfaite harmonie dans cette avancée commune, communicative, vers un si longtemps, un presque toujours voyage de leur destinée commune ; ce paysage de l'existence qu'ils arpentent encore et en totale osmose.
Au diable les corps aux pieds qui les font sautiller de douleur à chaque pas !
Au diable le fait qu'ils n'ont pas apporté avec eux de W40 pour décoincer leurs articulations !
Au diable l'attitude qui en résulte de leur déambulation rendue ainsi cahin-caha !
Ils ont pour eux, de cette particularité qui pourrait prêter à sourire, d'être de concert.
De concert, ils connaissent, n'ayant nul besoin par exemple d'un Karajan pour rythmer, synphoniser ce qu'ils auraient envie d'entendre.
Ils sont leur propre compositeur, leur propre chef d'orchestre, leur propre auditoire ; celui d'avoir tendu l'oreille au tout premier des beaux sons qu'ils ont entendu ; ce "je t'aime" adressé mutuellement lorsque il y a déjà si longtemps, ils s'étaient rencontrés et avais su - allez savoir pourquoi - qu'il fallait autant avoir confiance en ce que disait l'autre que ce que soi disait.
Sans doute un miracle s'était ainsi réalisé.
Ils ne le savaient pas encore dans l'insouciance de leur jeunesse.
La vieillesse arrivée le leur dévoila dans toute sa beauté et son étendue, ce miracle !
Du coup, ils ne l'avaient pas emporté ce W40.
Ils n'en avaient pas besoin.
Plus que physique, ce qui les animerait toujours, relevait du domaine du "cœur" et de l'esprit.
Citation de onenri
Bravo Monsieur Rienoutant... :)
M'sieur On en rit, content que cela te plaise.
N’empêche, si marsubibi n’avait pas judicieusement mis cette excellente image et si l’auteur de cette aquarelle sur la vieillesse, Des BROPHY, n’avait pas eu ce merveilleux talent pour l’avoir crée, rien de mes mots ci dessus n’aurait pu exister.
Ce qui me faire dire que souvent, l’auteur que l’on se croit être de certains mots ne peut exister que grâce à un certain déclencheur rendu possible par ce qu’auront écrit, montré, fait, d’autres.
On existe jamais seul, ni ce que l’on aura fait, mais si souvent en fonction de l’autre, cette multitude d’êtres croisés au détour de l’existence.
Citation de rienousipeu
M'sieur On en rit, content que cela te plaise.
N’empêche, si marsubibi n’avait pas judicieusement mis cette excellente image et si l’auteur de cette aquarelle sur la vieillesse, Des BROPHY, n’avait pas eu ce merveilleux talent pour l’avoir crée, rien de mes mots ci dessus n’aurait pu exister.
Ce qui me faire dire que souvent, l’auteur que l’on se croit être de certains mots ne peut exister que grâce à un certain déclencheur rendu possible par ce qu’auront écrit, montré, fait, d’autres.
On existe jamais seul, ni ce que l’on aura fait, mais si souvent en fonction de l’autre, cette multitude d’êtres croisés au détour de l’existence.
Citation de rienousipeu
M'sieur On en rit, content que cela te plaise.
N’empêche, si marsubibi n’avait pas judicieusement mis cette excellente image et si l’auteur de cette aquarelle sur la vieillesse, Des BROPHY, n’avait pas eu ce merveilleux talent pour l’avoir crée, rien de mes mots ci dessus n’aurait pu exister.
Ce qui me faire dire que souvent, l’auteur que l’on se croit être de certains mots ne peut exister que grâce à un certain déclencheur rendu possible par ce qu’auront écrit, montré, fait, d’autres.
On existe jamais seul, ni ce que l’on aura fait, mais si souvent en fonction de l’autre, cette multitude d’êtres croisés au détour de l’existence.
Citation de onenri
Le bord de mer me semble être le lieu où l'on est le "plus vrai" parce qu'elle ne nous "renvoie pas notre image".
Elle nous offre un "point de fuite"... :)
Oui, c'est fort possible.
La Nature, en fait, dans son presque ensemble peut nous rendre "plus vrai"...si on s'y convie comme il se devrait entre gens de bonne compagnie ; elle qui nous invite et nous si on l'accepte pour ce qu'elle a à offrir sans mettre les pieds dans le plat de son banquet.
La Nature, en fait, dans son presque ensemble peut nous rendre "plus vrai"...si on s'y convie comme il se devrait entre gens de bonne compagnie ; elle qui nous invite et nous si on l'accepte pour ce qu'elle a à offrir sans mettre les pieds dans le plat de son banquet.
Idem lorsque nous sommes "peau à peau"...
L'âme contre l'âme.