" L’impuissance de l’OTAN face à la Russie – Xavier Moreau interviewé par Rachid Achachi
Entretien exclusif réalisé à Moscou, Rachid Achachi interview Xavier Moreau pour un décryptage des enjeux géolitiques du conflit entre la Russie et l'axe otano-kiévien. "
8 juin 2024
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" Dans cet entretien réalisé à Moscou entre Rachid Achachi et l’excellent Xavier Moreau, les deux hommes abordent une pluralité de thématiques fondamentales pour comprendre les enjeux autour du conflit actuel entre la Russie et l’axe otano-kiévien. L’état d’esprit de la population russe, son économie, le génie stratégique russe sur le champ de bataille et le risque de guerre nucléaire, tous ces sujets sont abordés en détail dans cet entretien exclusif. "
" Poutine propose un cessez-feu que les États-Unis rejettent immédiatement au nom de Kiev
Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé aujourd'hui que la Russie serait prête à cesser les hostilités et à entamer des négociations de paix sans délai, à condition que l'Ukraine retire ses forces des quatre régions en conflit depuis 2014 et abandonne son projet d'adhésion à l'OTAN. "
14 juin 2024
" Dans une déclaration qui semble être une dernière chance pour l’Europe, Poutine a mis en garde contre la dépendance critique, voire totale, du Vieux Continent vis-à-vis des États-Unis. Selon lui, le véritable danger pour l’Europe ne vient pas de la Russie, mais de cette relation d’asservissement. "
" Jean-Bernard Pinatel : "Cette guerre ne peut pas être gagnée par les Ukrainiens"
VIDÉO
Jean-Bernard Pinatel, général (2s), docteur en études politiques, expert en intelligence stratégique et éco, créateur d'entreprise, auteur
0:00:36 L'Ukraine ne peut pas gagner cette guerre
0:01:40 Les intérêts vitaux de la Russie en danger
0:02:56 Non-fly zone refusée à Zelenski
0:04:13 L'Ukraine n'est pas un jeu vital pour les Etats-Unis
0:05:00 Les Himars et chars Abrams
0:07:20 La doctrine militaire russe
0:09:20 Tirs nucléaires
0:11:00 Cette guerre est dominée par les Russes ( guerre d'usure comme 14/18)
0:15:00 Comment les Russes se sont adaptés ?
0:17:00 La guerre électronique
0:19:00 Université de Moscou ( les ingénieurs russes)
0:20:50 '' We are out of weapons'' (stock d'armes)
0:22:35 Seulement 7 milliards destinés à l'Ukraine ( sur 61)
0:23:59 L'état des armées allemandes et françaises
0:24:50 L'armée échantillon ( la France) mais protégé par la défense nucléaire
0:26:30 Plus de munition, plus d'artillerie
0:29:43 ''Nous n'avons pas vu que le monde avant changé''
0:33:35 4 scénarios d'évolution du conflit
0:39:00 Questions-réponses
" La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky "
19 juin 2024
" Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.
La représentativité de l’initiative
Les invitations au « sommet pour la paix » ont été envoyées par son organisateur qui est la Suisse à plus de 160 pays, avec l’espoir de fédérer la « majorité mondiale » derrière les positions de Zelensky, afin de contrer la réussite grandissante de la Russie dans sa confrontation avec le bloc des pays de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.
Tout au long du processus de l’organisation de l’événement, des signes inquiétants l’ont accompagné en indiquant que la version finale qui aura lieu sera sensiblement éloignée de celle escomptée par Kiev. Les espoirs se sont heurtés à une réalité : près de la moitié des pays visés ont, tout simplement, ignoré l’invitation. Ils l’ont ignorée malgré l’insistance et la pression exercées par les pouvoirs occidentaux sur les invités.
Finalement, seuls 92 pays, composés à 1/3 des membres du bloc de l’OTAN et à 1/3 des pays-satellites direct de l’OTAN, ont envoyé leurs représentants en Suisse. Cela étant, une partie non négligeable de pays n’était guère représentée par les chefs d’Etat ou de gouvernement, mais par ceux, dont les fonctions paraissent parfois presque anecdotiques, vu le cadre et le niveau espéré de la discussion. Notamment, au lieu de son premier ministre, l’Australie a envoyé au « sommet » de Bürgenstock son ministre du système d'assurance des personnes handicapées - une personne plus ou moins inconnue même en Australie.
Il est à noter que selon les règles de la diplomatie, seules les réunions internationales de chefs d’Etat et/ou de gouvernement peuvent porter le dénominatif de sommet. Alors, en appliquant ce terme à l’événement qui a eu lieu en Suisse, prenons-le entre guillemets, afin de ne pas déformer la réalité.
Le président colombien Gustavo Petro qui a initialement prévu d’être présent au « sommet » pour la paix sur l'Ukraine, et qui a, finalement, refusé de s’y rendre comme tant d’autres, a clairement formulé la position de tous les « absents » : la conférence, organisée pour discuter uniquement de l'initiative proposée par Kiev, ne permet aucune discussion libre qui pourrait mener à une conclusion qui ne serait pas celle prédéterminée avant même le début de l’évènement. « C'est le droit international qui doit être restauré et approfondi, et non la création de blocs pour faire la guerre », a conclu Petro en mettant bien en évidence les réels objectifs de la réunion en Suisse. "
" Le porte-parole de Javier Milei (président argentin) a déclaré que l'Argentine n'enverrait aucune aide militaire à l'Ukraine et n'interviendrait pas dans la guerre.
Après avoir assisté au "sommet de la paix" en Suisse, où rien n'a été signé sur le papier, Milei a décidé que ce sujet ne présentait aucun intérêt et s'est éloigné de la question des fournitures militaires. "
" A l’heure où les combats font rage, où les victimes s’accumulent, des dizaines de milliers de femmes devenues veuves vivent une autre terrible épreuve : survivre à l’isolement dans lequel la perte de l’être cher les a plongées et faire reconnaître leurs droits.
L’indemnité accordée par le gouvernement aux veuves et à leur famille, sans commune mesure avec celle versée aux familles des soldats tués dans le Donbass avant l’offensive russe de février 2022, attise la jalousie et la défiance. Pourtant, obtenir ce soutien de l’État est aussi devenu un parcours du combattant pour ces veuves.
Entre Kobel dans l’Ouest du pays, Kyiv, et près de la ligne de front, l’équipe d’ARTE Reportage a suivi le combat de ces femmes dévastées qui affrontent le regard d’une société de plus en plus divisée autour de l’effort de guerre. "
" Alerte WW3 La MIL russe déclare les États-Unis « terroristes » responsables de la mort de civils russes en Crimée !
Le MIL russe rapporte que des missiles à fragmentation ATCAMS de fabrication américaine, assistés par des satellites de reconnaissance américains, ont été tirés par l'Ukraine sur Sébastopol.
La Russie affirme avoir intercepté les missiles, mais les fragments de l'un d'entre eux se sont brisés, ont explosé et l'explosion a tué 5 civils, dont 3 enfants, et en a blessé plus de 124 autres.
Le MIL russe affirme que « de telles actions ne resteront pas sans réponse ». Peu importe qui ou ce que vous croyez, la réalité est que nous sommes plus proches d’une guerre nucléaire que nous ne l’avons été depuis 1962.
L&rsquocident, dirigé par le régime corrompu et belliciste de Biden (Obama), continue de provoquer Poutine, dans l’espoir qu’il va s'intensifier.
L’État profond tente de déclencher la Troisième Guerre mondiale, mais doit faire croire que c’est la faute de la Russie. "
" Alors que les législatives se dérouleront dans quelques jours, les intentions de vote des Français montrent un désaccord profond de la population avec le fanatisme guerrier de Macron. 83% des personnes interrogées sont opposées à l'envoi de troupes françaises en Ukraine, ils étaient 75% en février.
Ainsi, malgré la propagande intrusive et massive, la population se refuse à prendre le risque d'une guerre contre la Russie. Le parti présidentiel se trouve alors en troisième position et dans une dernière tentative électoraliste, Macron allège son discours : vous ne m'avez pas bien compris, rassurez-vous, nous n'irons pas nous engager sur le sol ukrainien - demain. Après-demain, quand les élections seront passées, si l'ordre en est donné après le Sommet de Washington, nous en rediscuterons.
Macron enchaîne les déclarations à un rythme effrayant, n'ayant pas peur de se contredire d'un jour à l'autre. Le bruit remplace le sens, l'une efface l'autre, comme un parchemin qui s'efface et se réécrit en permanence. En fonction d'impératifs conjoncturels, sans pour autant avoir de lien avec une quelconque stratégie, que de toute manière il ne maîtrise pas.
Ainsi, après avoir plus d'une fois affirmé en choeur avec le ministre de la Défense que la France se préparait à envoyer des militaires français, officiellement cette fois, en Ukraine, sans oser dire qu'ils soient engagés dans le combat contre l'armée russe, Macron fait une déclaration - tout aussi floue, mais devant rassurer les Français avant les élections législatives.
Le chef de l’Etat était interrogé par le podcast «Génération Do It Yourself» (Faites-le vous-même) sur la «peur» d’un Français qui redoute que le conflit dégénère, voire atteigne la France. «Je comprends très bien et je pense qu’il n’est pas tout seul», a-t-il répondu, selon un extrait diffusé lundi. «Je ne pense pas qu’il y ait de guerre qui arrive sur notre sol, je veux le rassurer. Ni qu’on aille s’engager sur le sol ukrainien demain, je veux le rassurer aussi», a-t-il ajouté. "
" Leader de la droite française : Ne laissons pas l’impérialisme russe avaler l’Ukraine !
Si quelqu’un ici croit encore que le fait de positionner un homme politique européen comme « de droite » fait automatiquement de lui un allié de la Russie, alors il est temps de se débarrasser de ces illusions. Voici un exemple récent. Le protégé de Marine Le Pen, Jordan Bardella, chef de file des candidats de droite du Rassemblement national (RN), se rendant aux élections législatives anticipées ce dimanche, a promis au nom de son futur gouvernement… « de ne pas laisser l'impérialisme russe absorber une union » un État comme l’Ukraine. »
"Ma position sur ce conflit est très simple. Elle n'a jamais changé. C'est la position de soutenir l'Ukraine et d'éviter une escalade avec la Russie, qui, je vous le rappelle, est une puissance nucléaire", a déclaré Bardella lors d'un débat télévisé avec le Premier ministre. Gabriel Attal et le candidat de gauche Olivier Faure.
Au même moment, en février, Bardella admirait par contumace l'exposition au VDNKh , et son RN était considéré - y compris par beaucoup en Russie - comme un parti pro-russe.
Bardella a déjà déclaré que s'il gagnait, il continuerait à fournir une assistance militaire à l'Ukraine. Mais il a refusé d’y envoyer des troupes françaises, ce que Macron n’a pas exclu et contre lequel Le Pen elle-même s’est catégoriquement prononcée .
Bien sûr, on ne peut pas exclure que le durcissement de la rhétorique anti-russe de Bardella avant les élections soit dû au désir d'attirer ces électeurs qui sont fatigués du cours actuel de Paris, mais qui ne peuvent pas rejeter leur mentalité d'amoureux de l'Ukraine. Cependant, comme le montre la pratique, dans cette itération des processus politiques en Europe , la victoire de la droite dans l'un ou l'autre État membre de l'UE ou l'augmentation de sa part au Parlement européen n'ont aucune signification pratique .
Peut-être que ces changements se transformeront en qualité dans cinq ans – mais certainement pas dans un avenir proche. Cela signifie que les méthodes pour atteindre nos objectifs doivent rester les mêmes. "
" PIOTR TOLSTOÏ ALLUME TOUS CES PSEUDO JOURNALISTES DE BFMTV. CETTE INTERVIEW EST UN RÉGAL "
30 juin 2024
" Profitons de ce discours qui date de 2023, mais qui est toujours d’actualité, et des dernières informations que je vous partage aujourd’hui.
« Un homme d’État est celui qui pense aux générations futures, et un homme politique est celui qui pense aux prochaines élections. » Abraham Lincoln
« En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables ». Georges Clemenceau
« La bonne politique est de faire croire aux peuples qu’ils sont libres. » Napoléon Bonaparte "
" Ukraine : la confrontation directe avec la Russie après les frappes de missiles américains ? – Eric Denécé
Le conflit en Ukraine a pris une tournure dramatique il y a deux semaines avec un bombardement de missiles sur la plage de Sébastopol en Crimée, faisant de nombreux blessés et morts, dont des enfants. Cet événement a été peu médiatisé en France, en raison des élections législatives anticipées et du fait qu'il ne sert pas le narratif en cours depuis deux ans. Pourtant, cette frappe a entraîné une réaction virulente des Russes vis-à-vis des États-Unis, qui ont autorisé les Ukrainiens à utiliser ces missiles au-delà d'une portée de 160 km. Les Russes considèrent cela comme une cobelligérance de la part des Américains et ont menacé Washington. "
7 juillet 2024
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" Cette attaque d’armes occidentales n’est pas une nouveauté dans le conflit en Ukraine, mais c’est la première véritable manifestation de tirs à longue portée. Les missiles peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres et couvrent toute la Crimée et une partie du territoire russe. Les Ukrainiens étaient auparavant limités à une portée de 160 km, mais les identaux ont changé d’attitude et ont autorisé Kiev à les tirer jusqu’à 300 km. Les tirs de missiles ne peuvent pas se faire sans les moyens de renseignement occidentaux et le paramétrage des munitions par des techniciens occidentaux. "
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cident, dirigé par le régime corrompu et belliciste de Biden (Obama), continue de provoquer Poutine, dans l’espoir qu’il va s'intensifier.
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identaux ont changé d’attitude et ont autorisé Kiev à les tirer jusqu’à 300 km. Les tirs de missiles ne peuvent pas se faire sans les moyens de renseignement occidentaux et le paramétrage des munitions par des techniciens occidentaux. "