ben oui le projet de gazoduc consiste a contourner l’Ukraine...
là y'a deux objectifs...
le premier ne pas dépendre de l’Ukraine pour ses livraisons vers l’Europe..
le deuxième est aussi de couper le gaz vers l’Ukraine....
c'est poutanesque ...mais c'est des travaux sur trente ans...!
d'ici là la géolitique aura changée..
mais la menace reste une menace...
ceci dit...!
ça chauffe aussi en chine...
Salut Arthur,
des accords ente la Russie et la Chine font que les ricains ( et,par contrecoup: l' U.E ) sont dans le caca...!
Ces imbéciles querelles de cour d'école communale me font bien rire !
Le marigot politicien dans toute sa stupidité ( habituelle ) !
Encore de la faute des européens et des Etats-Unis ! A quoi s'attendre d'autre comme explications, venant de la part de la fachosphère lorsque l'on connaît leur proximité, comme celle des souverainistes (Dupont Aignan, Asselineau, Poisson, Philippot ... ), en passant par le RN, Zemmour, jusqu'à la droite de la droite de LR .... jusqu'à l'extrême gauche !
Pour quelles raisons, certains pays européens sont un peu hésitant à se fournir et dépendre du gaz russe ?
1-) Parce que la Russie utilise le gaz, le blé (la Russie est le 1er exportateur mondial) comme moyen de pression dans les conflits ou dans les négociations, comme des armes de dissuasion en quelque sorte !
Pourquoi l’Allemagne est plutôt en retrait, comme d’autres pays européens, dans ce conflit entre la Russie et l’Ukraine ? A titre d’information l’Allemagne est le plus grand importateur de gaz russe dans l’union européenne ! Alors corrélation ou causalité ? La question mérite d’être posée !
Le problème du gaz russe est récurrent ne datant pas d’hier !
2-) Ensuite, parmi les « signaux faibles » concernant ce conflit russo ukrainien, cet article pourrait nous éclairer sur d’autres raisons !
« Concurrence féroce de l’Ukraine et de la Roumanie » … Alors corrélation ou causalité ? Cette question mérite d’être aussi posée ! Le gaz serait-il la seule raison des tensions ? :
Plusieurs articles à lire et l’émission d’Arte Le dessous des cartes d’o ctobre 2021 - « Russie les limites de la puissance » pour se faire une idée de la situation.
« Le blé russe perd en compétitivité à l’export »
Laure Sauvage Publié le 31/08/2021 à 18:54 3 minutes de lecture
« Concurrence féroce de l’Ukraine et de la Roumanie, maintien de taxes à l’export et récolte en berne : autant de facteurs qui influencent à la baisse la compétitivité des blés russes.
Dans un contexte de faible récolte, d’inquiétudes quant à l’approvisionnement de son marché intérieur et d’inflation alimentaire, le gouvernement russe a décidé de réhausser la taxe appliquée aux exportations céréalières pour la semaine du 1 er au 7 septembre.
Le pays avait mis en place une taxe forfaitaire à l’export de blé en février dernier (50 €/t, soit 59 $/t), transformée le 2 juin en droits flottants, qui sont modifiés chaque semaine en fonction d’indicateurs de prix.
Cette taxe flottante vient donc d’être augmentée à 31,70 $/t pour le blé, contre 30,40 $/t la semaine dernière, et pourrait l’être à nouveau les semaines qui viennent, estiment plusieurs analystes.
Résultat : face à des blés à bas prix venus de Roumanie et d’Ukraine, le blé russe perd de sa compétitivité depuis le mois de juillet, et la campagne de commercialisation à l’export risque de durer davantage qu’à l’accoutumée. » ...
Au total, la Russie exporterait 33,9 Mt de blé sur la campagne 2021/2022, d’après Sovecon. Soit le plus bas niveau en cinq ans pour le premier exportateur de blé au monde.
Retour en 2006 :
« La Russie coupe le gaz à l'Ukraine sous le regard inquiet des Européens » Le Monde avec AFP et Reuters
Publié le 01 janvier 2006 à 07h42 - Mis à jour le 01 janvier 2006 à 18h05
« Le géant russe Gazprom a commencé dimanche 1er janvier, à fermer ses vannes de gaz à destination de l'Ukraine, l'accusant de "voler" le gaz russe à destination des marchés européens.
…
Le 27 décembre, le premier ministre ukrainien Iouri Ekhanourov avait assuré que Kiev avait le droit, par contrat, à 15 % du gaz russe transitant par son territoire vers l'Europe, en paiement des droits de transit, laissant entendre que l'Ukraine pourrait se servir dans les gazoducs en cas d'interruption.
Le porte-parole de Gazprom a présagé des "conséquences économiques catastrophiques pour l'économie ukrainienne", qui dépend du gaz russe pour plus du tiers de sa consommation mais a également d'autres fournisseurs, comme le Turkménistan, avec lequel Kiev vient de signer un contrat d'exportation de 40 milliards de m3 de gaz en 2006 au prix de 50 dollars par 1 000 m3. L'Ukraine importait jusqu'à présent quelque 25 milliards de mètres cube de gaz russe par an. »
« La Russie coupe le gaz à l'Ukraine » Mis à jour le 16 juin 2014
Béatrice LE BOHEC avec Germain MOYON à Moscou, Ioulia SILINA à Donetsk AGENCE FRANCE-PRESSE
« La Russie a coupé le gaz à l'Ukraine lundi après l'échec de leurs négociations, une mesure qualifiée par Kiev de «nouvelle agression» contre l'État, qui risque d'affecter l'approvisionnement en Europe cet hiver.
Cette crise s'ajoute à une insurrection prorusse dans l'Est où les séparatistes ont brièvement occupé lundi le Trésor et le bâtiment de la Banque centrale à Donetsk, la capitale régionale, faisant craindre aux autorités la perte du contrôle financier sur la région industrielle du Donbass, bassin minier vital à l'économie ukrainienne.
Après des négociations entre le maire de Donetsk, Olexandre Loukiantchenko et les représentants de la république séparatiste autoproclamée de Donestk, les activités de ces administrations devraient reprendre normalement mardi.
La Russie a «réduit à zéro» les livraisons de gaz à l'Ukraine, ne laissant entrer que les volumes destinés aux pays européens, a souligné le ministre ukrainien de l'Energie Iouri Prodan, assurant que son pays ne perturberait pas le transit vers l'Europe.
Le directeur général du géant gazier russe Gazprom, Alexeï Miller, a estimé qu'il n'y avait «plus matière à discussion» avec l'Ukraine, qu'il a accusé de «chantage» après l'échec des négociations qui a conduit à la décision de cesser les approvisionnements.
Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a dénoncé de son côté une mesure pour «détruire l'Ukraine». «C'est une nouvelle étape de l'agression russe contre l'Ukraine», a-t-il affirmé.
Après des crises similaires en 2006 et 2009 qui avaient eu un impact sur les approvisionnements gaziers de l'Europe, la décision russe, survenue juste avant l'été, n'aura pas d'effet immédiat.
«Nous ne voyons pas de menace pour les approvisionnements de l'Allemagne», gros consommateur du gaz russe, a réagi un porte-parole du ministère allemand de l'Economie.
Près de la moitié du gaz importé de Russie en Europe, soit environ 15% de la consommation européenne, transite par le territoire ukrainien. »
En 2022 :
« Tensions en Ukraine : comment l'Europe peut se passer du gaz russe cet hiver » latribune.fr
16 Févr 2022, 18:24
« EN CINQ QUESTIONS. En cas de décision de Moscou de réduire ou cesser ses livraisons de gaz pour peser dans le conflit avec l'Ukraine, l'Union européenne affirme qu'elle est capable de se passer de son premier fournisseur. Derrière cette déclaration, se cachent d'autres enjeux, tels les moyens de pression de l'UE, les nouveaux contrats d'approvisionnement qu'elle devra alors nouer avec d'autres pays fournisseurs, ou encore les conséquences sur l'économie russe. Cinq questions autour de cette ressource au cœur des tensions diplomatiques entre l'Otan et la Russie.
Alors que la menace d'un conflit à la frontière ukrainienne plane toujours sur l'Europe, la question de l'approvisionnement du continent en gaz se pose. Déjà, l'Allemagne, où la part de gaz russe représente plus de la moitié de ses importations (55%), s'est alertée il y a quelques jours du niveau de ses réserves, tombées à 35%, contre 82% en 2022. Or, outre-Rhin, on estime qu'une réserve de 40% ne permettrait pas de faire face qu'à sept jours de températures polaires... De même, les livraisons de gaz russe vers l 'Europe sont actuellement en dessous de la moyenne de l'année dernière. Aussi, si la Russie décidait de stopper ses livraisons en représailles, les conséquences sur les prix du gaz pour le consommateur final seraient immédiates.
Quel est le poids du gaz russe en Europe ? La Russie représente 40% des importations en gaz de l'ensemble des Vingt-sept, indique Eurostat. Malgré de grandes disparités entre les Etats, le gaz russe représente aussi 20% de la consommation de l'Union. Le russe Gazprom a ainsi livré 50,2 milliards de mètres cubes, rien que pour l'Allemagne en 2021. Les quantités sont aussi importantes vers l'Italie, la Turquie, la Bulgarie, la Serbie, le Danemark, la Finlande et la Pologne.
De fait, l'Europe s'approvisionne encore massivement en gaz traditionnel. Sur toutes les importations de gaz vers le continent en 2020, 74% ont été acheminées par gazoduc (les pipelines), et seulement 26% sous la forme de GNL (selon EIA, agence américaine de l'énergie), soit du gaz naturel liquéfié acheminé par des navires-méthaniers.
En cas de conflit, quels sont les moyens de pression de l'UE, alliée des Etats-Unis ? A court terme, pour dissuader la Russie d'attaquer, les États-Unis ont révélé fin janvier une série de sanctions inédites qui ciblent des livraisons de gaz naturel russe en Europe. Ces sanctions américaines pourraient porter sur le blocage des investissements et des transferts de technologie.
Au cœur des tensions diplomatiques entre la Russie et les Etats-Unis se trouve le projet russe Nord Stream 2, ce gazoduc aux dimensions pharaoniques qui doit relier la Russie à ses pays acheteurs européens. Celui-ci est achevé mais pas encore mis en service.Et pour cause, les Etats-Unis y sont farouchement opposés.
En cas d'invasion russe en Ukraine, Joe Biden a promis de "mettre fin" au gazoduc controversé sans préciser comment les Etats-Unis pourraient couper cette infrastructure sous-marine reliant directement la Russie à l'Allemagne, surtout si Berlin s'y opposait.
Le pipeline long de 1.230 kilomètres est un élément de pression pour les deux camps. Certaines voix ont ainsi accusé la Russie de sciemment livrer le minimum de gaz par ses gazoducs afin d'obtenir le lancement du tube controversé Nord Stream 2. »
La Russie veut elle faire pression sur l’Europe et les USA, l’OTAN, pour obtenir des garanties sur la non intégration à l’OTAN de l’Ukraine, d’un non déploiement de systèmes de défense de l’OTAN trop proches de la frontière russe ... et des compensations comme la reconnaissance de l’indépendance des séparatistes pro russes en Ukraine etc… ?
Warning: la diplomatique pression Vavounienne tente de déployer ses effets......
J'en ris encore !
Citation de alexinette
pov cloche !!!!!!!!! tu crois que c'est dans le vidal qu'on apprend ces choses là ???????????? mdrrrrrrrrrr !!!! tu es vraiment plus à la ramasse que je ne le pensais !!!!!!!!!!! bouffon va !!!!!
Citation de fouthese
Warning: la diplomatique pression Vavounienne tente de déployer ses effets......
J'en ris encore !
Je ne suis pas dans le circuit diplomatique et n'ai aucune envie de l'être, ce n'est simplement que ma vision de la situation géo politique en regard de la tienne !
Emmanuelle Ducros @emma_ducros
9:13 AM · Feb 22, 2022
« Russie. L'enjeu c'est aussi cela. »
« Flambée des cours du blé : "J'irai jusqu'à dire que le blé, c'est : la paix ou une arme par destination. Peu de producteurs, beaucoup de pays dépendants", indique @emma_ducros qui présente la céréale comme "une arme géo politique". #CVR »