Bonsoir à toutes et à tous,
Oyé Oyé,
contrairement à nos Nostradamus ici, nos prédictateurs de l’apocalypse adeptes du Gourou Charles tuNousGaves, le Media…. , toujours pas de «Collapse» (effondrement), ni de crise monétaire mondiale ou de faillite des banques françaises, ni de révolution, ni même de fin du monde capitaliste !
Mais après les petits messages de propagande et d’infox, les petits cadeaux de Noël sponsorisés par les n’anars, chonchon, la CGT et consorts, de beaux cadeaux vous attendent en 2020 !
France: la dette publique à 100,4% du PIB fin septembre (Insee)
Paris, 20 déc 2019
Par AFP , publié le 20/12/2019 à 09:12 , mis à jour à 09:12
« Paris, 20 déc 2019 - La dette publique en France s'est établie fin septembre à 100,4% du produit intérieur brut (PIB), soit 2.415 milliards d'euros, en hausse de 39,6 milliards par rapport au trimestre précédent, a rapporté vendredi l'Insee. »
« La dette publique française avait déjà dépassé par deux fois le PIB en 2017, après intégration de la dette de la SNCF, pour atteindre 100,7% au premier trimestre et 100,9% au deuxième trimestre. »
« "Cette hausse provient principalement de la dette négociable à long terme (+35,8 milliards d'euros) et dans une moindre mesure de la dette négociable de court terme (+4,1 milliards)", selon un communiqué de l'Institut national des statistiques. »
« "Cette progression de l'endettement de l'État s'accompagne d'une augmentation importante de sa trésorerie (+22,5 milliards)", ajoute l'Insee. »
« L'Insee avertit que "la variation de la dette ne permet pas de déduire le déficit public", et que la dette publique brute n'est pas exactement la même que la dette au sens du traité de Maastricht, de laquelle est exclue "la variation des actifs financiers et des passifs". »
« Le traité de Maastricht stipule que l'endettement public des Etats de la zone euro ne doit pas dépasser 60% du PIB. »
« L'objectif affiché cette année par le gouvernement est de contenir la dette publique à la fin décembre à 98,8% du PIB. »
https://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/france-la-dette-publique-a-100-4-du-pib-fin-septembre-insee_2112042.html
Source des données INSEE
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4269656
«Taux d’intérêts : la remontée s’amorce, OAT 10 ans positif et crédits immobiliers en hausse
« Très médiatisé, le passage du taux de la dette française à 10 ans sous le territoire négatif pourrait n’avoir duré que quelques mois. Les taux se redressent, et cela commence à se sentir même au niveau des crédits immobiliers. Quelques banques ont d’ores et déjà haussé de quelques points de base leurs offres. »
«Evolution de l’OAT 10 ans ©FranceTransactions.com/TradingView »
Taux de l’OAT 10 ans, une remontée, lentement mais surement
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«Évolution du taux de l’OAT 10 ans»
«© FranceTransactions.com (source des données: Banque de France)»
« La passage du taux de la dette française en territoire négatif avait marqué les esprits. La France pouvait emprunter et recevoir des intérêts. Mais cette aubaine pourrait bien être de courte durée. Le taux de l’OAT 10 ans étant repassé en territoire positif récemment. Cette hausse des taux d’intérêt est mondiale, ce qui confirme cette tendance de fond. »
« Remontée des taux, le poids de la dette française de nouveau un problème sur 2020 ? »
« La France doit emprunter pas moins de 205 milliards d’euros en 2020. La remontée des taux d’intérêts pourra redevenir un souci majeur pour le pays, surendetté. Si le gouvernement a pris soin de budgéter un taux d’intérêt allant de 0.20% à 0.70% sur 2020, un emballement de la remontée des taux provoquerait une nouvelle crise de la dette. »
« Remontée des taux des crédits immobiliers »
« Les taux de la dette de l’Etat et ceux pratiqués par les banques pour les crédits immobiliers ne sont pas directement liés. Cependant, les tendances sont similaires.
En novembre, selon le courtier VousFinancer, les premières légères hausses de taux de l’année sont constatées, même si certaines banques continuent à les baisser en fonction de leur appétence à prêter. »
https://www.francetransactions.com/actus/news-taux/tau-interets-la-remontee-s-amorce-oat-10-ans-positif-et-credits-immobiliers.html
« Taux indicatifs des bons du Trésor et OAT 18 Déc. 2019 »
https://www.banque-france.fr/statistiques/taux-et-cours/taux-indicatifs-des-bons-du-tresor-et-oat
Un tassement temporaire serait envisagé autour de 1,1 % en 2020.
« Vers un net ralentissement de la croissance en 2020»
« Le gouvernement et la Banque de France ont abaissé hier leurs prévisions de croissance, respectivement pour 2019 et 2020, en raison du ralentissement mondial et sans que la mobilisation contre la réforme des retraites y soit pour quelque chose. »
« La Banque de France a nettement taillé dans ses prévisions de croissance pour l’an prochain en les abaissant de 1,3 % à 1,1 %, soit le rythme le plus bas depuis 2016, lorsqu’elle avait atteint péniblement 1 %. En septembre, elle tablait encore sur 1,3 % pour l’année prochaine. »
« "La France a subi un choc externe en 2019 qui est un peu plus marqué et un peu plus prolongé que ce que l’on escomptait", a expliqué le directeur général Olivier Garnier. »
« L’économiste parle toutefois de "petit tassement" et table sur un léger rebond à partir de 2021 à 1,3 %, tout comme en 2022. Il attribue ce repli au ralentissement de la croissance mondiale qui souffre des tensions commerciales entre Washington et Pékin. »
« "Les risques extrêmes d’une dégradation supplémentaire des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis ou d’un Brexit sans accord […] ont toutefois diminué", après l’accord commercial de principe annoncé vendredi dernier par Washington et Pékin, ainsi que les élections britanniques de jeudi qui ont donné une large majorité au Premier ministre Boris Johnson, a-t-il rappelé. »
« M. Garnier a notamment rappelé que l’Allemagne, le premier moteur de l’économie de la zone euro, devrait connaître une croissance deux fois moins forte que la France cette année. Il a toutefois reconnu que la demande externe "est presque aussi basse pour la France qu’en 2012" lors de la crise de la zone euro. »
« Quelques heures plus tôt, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a créé la surprise en annonçant une révision de la prévision de croissance du gouvernement pour cette année, l’abaissant légèrement de 1,4 % à 1,3 %. Il s’est ainsi aligné sur les chiffres de la Banque de France et de l’Insee. »
« M. Le Maire a attribué ce repli au ralentissement qui s’annonce en raison de la "crise commerciale" et des "tensions entre la Chine et les Etats-Unis", sans évoquer un éventuel impact des mouvements sociaux contre la réforme des retraites. »
« La Banque de France a confirmé, pour sa part, sa prévision à 1,3 % pour cette année, soutenue par la consommation interne, grâce notamment aux mesures prises par le gouvernement il y a un an pour désamorcer la crise des "gilets jaunes" qui ont donné plus de pouvoir d’achat à la population. »
https://www.ladepeche.fr/2019/12/17/vers-un-net-ralentissement-de-la-croissance-en-2020,8609852.php
Banque de France
«Prévisions économiques »
«Projections macroéconomiques – Décembre 2019 »
«- La croissance du PIB en France serait confirmée à 1,3 % en 2019. Elle se tasserait temporairement, à 1,1 % en 2020, avant de revenir à 1,3 % en 2021 et 2022. Dans ce contexte, le taux de chômage poursuivrait sa baisse, pour passer en dessous de 8 % fin 2022.
- En 2019 et 2020, la nette dégradation de l'environnement international se traduirait par un ralentissement marqué des exportations.
- Néanmoins, la croissance résisterait en France, soutenue par le dynamisme de la demande intérieure. L'investissement des entreprises resterait porté par des conditions financières favorables. Les gains de pouvoir d'achat significatifs depuis fin 2018 favoriseraient une accélération progressive de la consommation des ménages qui atteindrait un pic en 2020.
- En 2021 et 2022, la composition de la croissance se rééquilibrerait. La demande extérieure et les exportations françaises devraient progressivement se redresser. À l'inverse, la consommation des ménages et l'investissement retrouveraient des rythmes de croissance plus proches de celui du PIB.
- L'inflation totale (IPCH) atteindrait un creux à 1,1 % en moyenne annuelle en 2020, en lien avec un ralentissement des prix de l'alimentation et une baisse des prix de l'énergie. Elle se raffermirait par la suite et atteindrait 1,3 % en 2021, puis 1,4 % en 2022 sous l'effet du redressement de sa composante hors énergie et alimentation.
- Cette projection reste sujette à des risques importants en termes d'évolution de la conjoncture internationale. Les aléas autour de notre prévision de la croissance française semblent néanmoins désormais symétriques. »
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https://publications.banque-france.fr/projections-macroeconomiques-decembre-2019
Modifié il y a 4 ans, le dimanche 22 décembre 2019 à 18:17