Citation de evildad
tout semble à revoir... à redéfinir.... mais tant de choses semblent irrécupérables.... ne sommes nous pas déjà et irrémédiablement trop avancés vers la catastrophe....
Bah c'est possible...
À condition que le RIC ne se perde pas dans un océan de colères ( compréhensibles... )
Ce beau montage est une Belle récupération d’un extrait de l’émission « un soir à la tour Eiffel » du 11 février 2015 ! CQFD
En France l’ensemble de la fraude serait estimée entre 50 et 80 milliards, ce qui fait une grosse différence hein !
Pour rappel des mesures ont été prises et engagées par l’Europe et la France via les différents gouvernements, dont à l’époque Bernard Cazeneuve, qui a bien communiqué au sujet des affaires Swissleaks où des fraudeurs se sont fait connaître auprès des services fiscaux pour bénéficier d’une «période de grâce », Panama Papers avec Michel Sapin et autres Paradise Papers.
Tu ne peux pas dire que ni l’Europe ni la France ne font des efforts et luttent depuis des années et plus particulièrement en 2017 :
« Fraude à la TVA : l'Europe passe à l'offensive »
« La Commission européenne veut soumettre aux 28 Etats membres un projet de réforme pour lutter contre la fraude à la TVA. Le manque à gagner pour les finances publiques communautaires représente environ un tiers du budget de l'Union européenne. »
« Le manque à gagner (*) pour les caisses de l'Europe est faramineux. D'après des estimations de la Commission européenne publiées ce mercredi 4 octobre, 150 milliards d'euros de TVA sont perdus chaque année à l'échelle européenne. Sur ce total, environ 50 milliards (soit environ 100 euros par citoyen) sont détournés par la fraude à la TVA transfrontalière. Et rien qu'en France, le manque à gagner pour les comptes publics est estimé à 20 milliards d'euros, selon une étude de l'Institute for Advanced Study réalisée pour la Commission. Pour mettre fin à ce système, l'institution européenne a présenté des mesures destinées à rendre le système de collecte plus robuste. Pour Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires :... »
Comment récupérer le manque à gagner si les entreprises frauduleuses ont fait de l ‘o ptimisation fiscale ou fraudé purement et simplement ?
Un élément de réponse :
- la constitution d’un dossier de preuves pour démontrer la fraude ?
Questions :
Combien faut-il de temps pour enquêter, en France, mais aussi à l’étranger… En cas de fraude à la TVA, évasion fiscale... par exemple, impliquant plusieurs sociétés écran étrangères, collecter les éléments de preuves, comprendre les mécanismes des fraudes et les cheminements, monter un dossier solide pour éviter de perdre le procès ?
Combien d’années de procès pour obtenir réparation, s’il y a réparation ?
En cas de négociation, pour éviter la durée et les coûts de l’enquête, d’un procès … Le montant de la fraude sera t-il récupéré dans son intégralité ?
Donc ce que dit Filoche, pour la France ce sont des estimations entre 50 et 80 milliards, combien de dossiers traités dans l’année par les services des finances publiques, DGFIP, TRACFIN et la justice ?
Ce gouvernement ne lutte t-il pas contre la fraude ou l’évasion fiscale ? N’est-ce pas ce qui se passe aujourd’hui avec les GAFAM ?
Alors Fouthese, tu peux raconter ce que tu veux sur le sujet, c’est du pipeau une fois de plus et croire que l’état va récupérer tout les ans les 50 à 80 milliards de fraude estimée pour éliminer la dette annuelle de la France aux alentours des 50 milliards c’est de la Foutaise.
Parce que si tu n’as pas bien compris Filoche ne parle que de la dette annuelle, il ne parle pas des 2 435 milliards de dette publique cumulée depuis des années, ni des engagements hors bilan dont peu de personnes parlent hormis la cour des comptes et quelques politiciens et économistes sérieux peut-être pour éviter de faire peur aux français.
Je pense au contraire que ce serait bien sensibiliser la population pour qu’elle évite le gaspillage de l’argent que nos enfants n’ont pas et devront un jour être sacrifiés pour rembourser cette dette.
« Sans fraude fiscale, pas de déficit public? »/b]
« C'est une affirmation que l'on voit passer de temps en temps: "Sans fraude fiscale, il n'y aurait pas de déficit public". Elle devient de plus en plus présente, depuis quelques années. Et c'est vrai que les ordres de grandeur semblent correspondre : entre 60 et 80 milliards d'euros pour la fraude fiscale selon certaines estimations, pour un déficit public d'environ 70 milliards d'euros l'an dernier. Mais peut-on vraiment en conclure que faire disparaître la fraude fiscale ramènerait les finances publiques à l'équilibre? Certainement pas. »
[b]Estimations hasardeuses « Si le déficit public est calculé d'une manière assez précise, par définition la fraude fiscale l'est beaucoup moins. On ne peut en deviner le montant que par extrapolation. Si par exemple dans un échantillon d'entreprises on a détecté un nombre moyen de fraudeurs et un montant global de fraude, on peut essayer de deviner ce qui vaut pour l'économie dans son ensemble. Une autre méthode consiste à mesurer l'activité économique, d'en déduire le montant d'impôts qui devrait "normalement" être perçu, le comparer avec les recettes effectives, et en déduire un manque à gagner correspondant à la fraude. Avec la meilleure volonté du monde, ces méthodes peuvent au mieux donner des ordres de grandeur, avec des marges d'erreur élevées.
Ainsi l'Union Européenne estimait-elle le montant de la fraude fiscale en Europe à 1000 milliards d'euros dont 160 milliards pour la France; un rapport du Sénat en 2012 l'estimait entre 30 et 60 milliards, tandis que le syndicat Solidaires-finances publiques arrive à la fameuse estimation entre 60 et 80 milliards. Bref, l'incertitude sur les montants est énorme. Cela dit, ce n'est pas le problème principal car elle va dans les deux sens, le "vrai montant" de la fraude peut être inférieur comme supérieur au montant du déficit. Cette incertitude est un problème mais ce n'est pas l'essentiel. »
Des réponses ici :
Le coût de la lutte contre la fraude
« On pourrait imaginer un monde dans lequel les fraudeurs fiscaux, soudain pris de remords, se rueraient vers les services de Bercy en robe de bure et couverts de cendres pour régulariser leur situation et demander pardon. Sans cette éventualité, il va falloir lutter contre la fraude fiscale, et cela ne se fait pas tout seul. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les agent des impôts travaillent déjà beaucoup à trouver des fraudeurs fiscaux et ils ne pourront pas par magie en trouver beaucoup plus.
On peut envisager d'embaucher plus de monde aux impôts (ce n'est pas tout à fait un hasard si de nombreuses estimations élevées de la fraude fiscale proviennent des syndicats d'agents des impôts). Mais cela va se heurter à des rendements décroissants. Pour être efficaces, les agents actuels privilégient les fraudes à haut rendement : celles qui permettent de récupérer le plus possible avec le moins de complications possibles. Augmenter le nombre des agents obligerait les derniers recrutés à devoir traiter des dossiers moins faciles, qui coûtent plus et rapportent moins aux finances publiques.
Il y a un point à partir duquel recruter plus d'agents coûte plus que cela ne rapporte en recettes fiscales supplémentaires. On peut espérer des gains d'efficacité mais les impôts ont déjà, au cours des dernières années, réalisé d'importants gains de productivité.
Par ailleurs à partir d'un certain point, la lutte contre la fraude requiert des moyens de surveillance et d'investigation extrêmement intrusif. La personne qui fait tailler sa haie par le fils de son voisin et le paie en liquide, les heures de baby-sitting payées de la main à la main, les femmes de ménage avec lesquelles "si c'est déclaré c'est 10 euros de l'heure plus les charges, sinon pas déclaré c'est 15 euros", tout cela est de la fraude fiscale qui pour être combattue nécessiterait une surveillance constante de chacun qui serait vite insupportable.
Se poseraient aussi des problèmes de qualité des nouveaux recrutés. Le recrutement se fait sur concours, les nouveaux arrivants risquent d'être moins compétents que les actuels. Au problème de compétence s'ajouterait un risque de corruption accru. L'administration fiscale est actuellement extrêmement intègre, mais le risque augmente au fur et à mesure de la hausse des effectifs de recruter des agents sensibles à l'argument de l'enveloppe discrète contre un peu d'indulgence.
Bref, la lutte contre la fraude n'est pas gratuite, ce qui vient réduire d'autant les gains qu'elle engendre pour les finances publiques. ... »
Citation de valentin14vanves
Ah Foutaise, tu fais bien de poster cette interview !
Et oui contradictions et de nombreuses lacunes !
J’apprécie particulièrement les questions et les remarques de Stéphanie Antoine, qui met parfaitement Onfray face à la caricature du libéralisme, ses propos idéologiques et sa mauvaise foi dans ses réponses :
5mn34 - La journaliste Stéphanie Antoine « … Les temps ont changé tout de même Michel Onfray parce que c’est vrai que lorsqu’on vous lit votre plus grand ennemi c’est le libéralisme, pour vous droite et gauche sont vous venez de le dire libéraux.
ce libéralisme a tout de même sorti de la très grande pauvreté 700 millions de gens dans le monde sur les 20 dernières années, donc y a eu un accroissement des inégalités certes, mais y a eu aussi un enrichissement de beaucoup de monde, une classe moyenne qui a émergé en Chine, dans les pays d’asie donc pourquoi est-ce que la gauche ne va pas je dirais en limiter les excès mais sans pour autant dire que c’est satan ce libéralisme, ce que vous dites finalement... »
Excellente remarques de Stéphanie Antoine hein Michel,ne trouves-tu pas qu'elle a du chien, du répondant elle ne se laisse pas impressionner par de l’idéologie quelque peu réductrice ! Tu vas me dire normal elle vient de Sciences Po Paris je crois, ces questions là elle connaît hein ! CQFD
Et pourquoi, toi, tu caricatures autant le « libéralisme », ce n’est pas « QUE » le CAC 40 en France et tout les patrons, les vrais, les fondateurs, ceux qui y ont investi leur temps et leurs économies n’ont pas les salaires des Ghosn ou comme tu le fais remarquer … et puis l’essentiel des salariés ne bossent pas dans les entreprises du CAC40 hein ! CQFD
Et même les salariés de TOUTES ces entreprises ne sont pas aussi « pressurés » ou au minimum salarial, pourraient l’être des ouvriers en Asie, ou dans les pays émergents à très faible revenus.
Des exemples en France, dans les banques, ne profitent-ils pas de 14 ème mois voir plus pour certaines, d’avantages de CE, et surtout un intéressement aux résultats de l’entreprise ?
Chez LVMH, Dassault, Airbus… les salariés sont-ils réellement les plus à plaindre ou paupérisés ? Faut arrêter tes caricatures et de généraliser. Toutes les multinationales, du CAC 40 … ne sont pas comparables à ce qui se fait dans d’autres pays.
Alors oui, d’autres entreprises du CAC 40, celles qui n’ont pas la chance de se trouver sur des marchés faciles avec une très forte concurrence, c’est plus difficile d’avoir une espérance de vie si la compétitivité n’est pas au rendez-vous.
En revanche, dans certains secteurs, le New Tech par exemple, en Chine, les entreprises comme Foxcon sous-traitant des produits Apple entre autres, à cause de la pénurie de main d’oeuvre qualifiée, a été amenée à revoir à la hausse, les salaires et les prestations sociales pour recruter du personnel.
Offrant aux demandeurs intéressés le choix de négocier avec les entreprises les plus offrantes.
6mn44 - Stéphanie Antoine « En tout cas dans les pays émergents les pays émergents ont émergé »
Réponse de Michel Onfray « non, non , non pas du tout , le libéralisme a simplement rendu plus riche les gens qui étaient riches... »
Stéphanie Antoine « il y a une vraie classe moyenne qui a émergé »
Réponse de Michel Onfray « y a peut -être une classe moyenne qui a émergé , je pense que c’est plutôt une classe riche qui s’est enrichie plus encore, une classe pauvre qui s’est plus encore appauvrie
la journaliste « il y a eu un accroissement des inégalités »
Réponse de Michel Onfray « Donnez moi des noms de pays émergents et vous verrez que le principe du libéralisme dans ce sens, je reste marxiste, le principe du libéralisme c’est la paupérisation. »
la journaliste Ce n’est pas du tout ce que montrent les modèles économiques !
Ben oui Michel elle a raison , à ton avis, pourquoi les entreprises chinoises et étrangères ainsi que leurs activités industrielles migrent et s’implantent au Vietnam ou dans d’autres pays comme en Éthiopie, l’Indonésie... ?
Parce que le coût du travail est devenu moins compétitif… ?
Et pourquoi à ton avis, si comme tu le prétends les ouvriers et classes moyennes des entreprises chinoises n’ont pas profité d’un enrichissement eux aussi ? CQFD
Des pays émergents africains ? Bein oui, l’Éthiopie en plein boum économique, sinon ailleurs, le Vietnam, l’Inde, le Mexique, l’Indonésie ...
Bein Michel qu’est-ce que c’est que cette manière qu’ont les contestataires de la réalité, du factuel à dire … en dernier ressort, à bout d’argument que les chiffres sont manipulés, faux, face à des évidences ...
Pourquoi Michel, joues-tu sur les maux et mettre en évidence soit tes lacunes soit ta façon de voir la réalité à travers un prisme quelque peu déformant ! CQFD
Chez les Basques j'ai rencontré des caissières d'hypermarché ( à leur poste de travail ) très en colère à l'idée de devoir cesser le travail à 22 H tous les jours.
Pendant que Manu fait les 3 x 8 quand il s'agit d'aller skier...
Nan ! Nan ! En hiver les Pyrénées c'est bien... Rien à redire même s'il y a longtemps que je n'ai plus skié...