fouthese

Fadaises & autres Foutaises

il y a 5 ans
Auteur Message
Photo de evildad
evildad (clôturé) il y a 4 ans




so long.....................................

Photo de arthur_rambo
arthur_rambo il y a 4 ans

Citation de fouthese Leurs " intellos " s'y emploient ! :-$

salut fouthaise..

je suis scotché..

par l' analyse économique de ce gars là...

qui apparemment...

lui vit au centre du système.....

on est loin..tres loin...

des années...

où un certain De Gaule...

et grande gueule...

lol..

décidait..

que" la politique de l'état...

ne se décide pas à la corbeille...!"

smiley souchon..

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad "Alarm!"...



« Les connards qui nous gouvernent », par Frédéric Lordon
19 MARS 2020 PAR JEAN-MARC B BLOG : LE BLOG DE JEAN-MARC B
Réarmement permanent de la finance, donc des crises financières, y compris après celle de 2007 : connards. Destruction de l’école, de l’université et de la recherche, notamment sur les coronavirus : connards. Démolition de l’hôpital public : sacrés connards. Flacons de gel désinfectant dans les bureaux de vote quand les personnels soignants en manquent: hors catégorie.


Hello Evildad,

je suis allé voir son blog..- Étant donné son contenu,sûr que je vais tout lire ! Confiné,j'ai tout le temps pour ce faire.

D'où un renvoi de ton post suivant dans quelques secondes...

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad la suite... en dessous...

Frédéric Lordon, 19 mars 2020 - Son blog

JPEG - 140.3 ko

Jan Matejko. — « Stańczyk », 1862.

Bien sûr ça n’est pas moi qui le dis — ça non. C’est Claude Askolovitch. Plus exactement, Claude Askolovitch rapporte les propos d’un « ami pneumologue ». En même temps, on sent qu’il les endosse un peu. Ça n’est pas exactement lui qui le dit mais un peu comme si quand même. En tout cas, tous les papiers de la respectabilité sont dûment tamponnés : un journaliste de France Inter et d’Arte, on pourra difficilement plus en règle. Et donc tout d’un coup, sans crier gare, le voilà qui parle, ou laisse parler, de nos gouvernants comme de « connards ».

On se demande ce qui l’a piqué — en même temps il faut admettre : quand une vidéo appelée à demeurer dans la mémoire collective montre Agnès Buzyn, ci-devant ministre de la santé, déclarer fin janvier qu’évidemment le virus restera à Wuhan et qu’il n’y a aucune chance que nous en voyions jamais la couleur ; quand, jusqu’au 12 mars après-midi, le ministre Blanquer assène qu’il n’y a aucune raison de fermer les écoles (moi aussi, comme Claude Askolovitch, j’ai un ami : dans la classe de sa fille, sept cas positifs, mais pourquoi embêter les parents avec d’inutiles soucis de garde ?), et que le soir même la fermeture générale est annoncée ; quand, dans un tweet à ranger sur la même étagère que la vidéo de Buzyn, Macron, comme un hipster du 11e arrondissement qui aurait fait l’atelier poésie au collège, nous invite — le 11 mars –- : « Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer, surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, au fêtes de soir d’été, surtout pas à la liberté », pour le 12 fermer les écoles, le 14 laisser son premier ministre annoncer un début de confinement général, et le 16 morigéner la population qui continuait sur la lancée de l’exemple qu’il lui donnait depuis des semaines ; quand on se remet sous les yeux le tableau d’ensemble de ces ahurissements, on se dit en effet que tous ces gens se sont fait prendre soit par surprise, soit par connerie. Et que l’hypothèse de la surprise étant à l’évidence exclue, il ne reste que celle de la connerie — qui n’est pas une surprise.

Mais l’établissement des archives ne serait pas complet si l’on n’y ajoutait cette séquence, éloquente et synthétique entre toutes, de l’intervention de Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP au journal de France 2 samedi soir : « Je supplie l’ensemble des Français d’appliquer les mesures annoncées ». Martin Hirsch, passé sans transition de la démolition à la supplication.

On s’est beaucoup moqué des soviétiques, de Tchernobyl et du socialisme réel, mais vraiment, le capitalisme néolibéral devrait prendre garde à ne pas faire le malin

La Supplication, c’est le titre d’un livre de Svetlana Alexievitch. Sur la catastrophe de Tchernobyl. Et c’est vrai qu’il y a du Tchernobyl dans l’air. Il va y avoir des « nettoyeurs ». C’est le nom qu’on donnait aux sacrifiés, ceux qu’on envoyait muni d’un linge sur la bouche et d’une paire de bottes, pelleter les gravats vitrifiés de radioactivité. Une aide-soignante sur Twitter publie le patron qui circule pour fabriquer « soi-même à la maison » des masques avec du tissu. On s’est beaucoup moqué des soviétiques, de Tchernobyl et du socialisme réel, mais vraiment, le capitalisme néolibéral, qui a déjà oublié son Three Mile Island et son Fukushima, devrait prendre garde à ne pas faire le malin. À l’hôpital en France en 2020, il y a pénurie de gel et de masques pour le personnel soignant — alors que des fractions considérables de la population devraient y avoir accès. Et l’on n’a sans doute encore rien vu : que se passera-t-il d’ici quelques semaines quand les hospitaliers laissés démunis, contaminés, vont commencer à tomber comme des mouches, et toute la structure du soin menacer de s’effondrer sur elle-même, les soignants devenant à;-soigner — mais par qui ? Mais zéro-stock, zéro-bed : c’était la consigne efficace des lean-managers — les zéro-managers. À qui ne reste plus que la supplication.



Lire aussi Julien Baldassarra, « Quand la télévision américaine raconte Tchernobyl », Le Monde diplomatique, août 2019.

Il y a les zéro-managers et, donc, il y a les epsilon-journalistes : ceux qui commencent à crier aux « connards » quand la catastrophe est là. C’est-à;-dire un peu tard. D’autres gens criaient aux « connards », depuis longtemps même, mais, Dieu toute cette radicalité ! Toute cette violence ! La démocratie c’est le débat apaisé et loin des extrêmes (qui se touchent). À France Inter, sur Arte, au Monde et à Libération, la raison est le nom de la mission : la violence, c’est pour la populace bornée en ses passions jaunasses, ou les fous furieux de « l’ultra-gauche ». Et puis tout d’un coup, un jour : « connards ».

Le problème avec les grandes catastrophes — financières, nucléaires, sanitaires — c’est qu’il vaut mieux les avoir vues venir de loin. C’est-à;-dire avoir pris le risque de gueuler « connards » quand tout allait bien, ou plutôt quand tout semblait aller bien — alors que le désastre grossissait dans l’ombre. L’armement, et le réarmement permanent de la finance, donc des crises financières, y compris après celle de 2007 : connards. La destruction de l’école, de l’université et de la recherche (notamment sur les coronavirus, quelle ironie) : connards. La démolition de l’hôpital public : ah oui, là, sacrés connards. Le surgissement des flacons de gel désinfectant dans les bureaux de vote quand même les personnels soignants en manquent : hors catégorie.

On peut jouer « l’immunité de groupe » avec la grippe saisonnière, par exemple, mais pas avec la peste. Où est le coronavirus entre les deux ?

Enfin « hors catégorie », c’est vite dit. Car, sur le front des connards aussi, la concurrence non faussée est féroce. Le Royaume-Uni, qui a les mêmes à la maison, est en train de découvrir la légère boulette de sa première stratégie basée sur la construction d’une « immunité de groupe » — soit, dans la perspective d’une épidémie récurrente, laisser délibérément infecter 50 à 60 % de la population pour y distribuer largement la formation d’anticorps, en vue de « la fois d’après ». Or, on peut jouer « l’immunité de groupe » avec la grippe saisonnière, par exemple, mais pas avec la peste. Où est le coronavirus entre les deux ? Un peu trop au milieu semble-t-il. Suffisamment en tout cas pour que jouer la « propagation régulée », au lieu du containment rigoureux, finisse par se solder en centaines de milliers de morts — 510 000 dans le cas britannique selon les estimations d’un rapport de l’Imperial College. Ici la philosophie conséquentialiste (1) a la main lourde, et l’esprit de sacrifice généreux — mais pour les autres, comme toujours.

Or l’organe complotiste de la gauche radicale, Le Figaro, nous apprendqu’il y a bien des raisons de penser que la première réponse du gouvernement français a été fortement imprégnée, sans le dire évidemment, de la stratégie sacrificielle de « l’immunité de groupe » — « certes, il y aura bien quelques morts, mais enfin c’est pour le salut futur de la collectivité ». Vient le moment où, à Paris et à Londres, on s’aperçoit que « quelques morts », ça va plutôt faire une montagne de morts. De là le passage un peu brutal de la poésie collégienne au confinement armé. De là également la légitime question de savoir à combien ça nous met sur l’échelle Richter ouverte de la connerie gouvernante.

On comprend, dans de telles conditions de fragilité morale, que le gouvernement ait besoin d’en appeler à la « guerre » et à « l’union nationale ». C’est qu’autoriser le moindre départ de contestation menace de tourner en incendie général. Au vrai, la solidarité dont Macron fait ses trémolos zézayants, et qui est en effet très impérieuse, n’entraîne nullement d’être solidaire avec lui — juste : entre nous. Dans ces conditions, rien n’est ôté du devoir de regarder et de la liberté de dire : « connards », s’il s’avère.

Mais le monde social est comme un grand système d’autorisations différentielles. Les droits à dire, et surtout à être entendu, sont inégalement distribués. Ce qui est dit compte peu, et qui le dit beaucoup. Par exemple, avertir aux « connards » tant que France Inter dit que tout va bien est irrecevable. Il faut que France Inter passe en mode « connards » pour que « connards » puisse être dit — et reçu. On a bien compris qu’ici France Inter était une métonymie. La métonymie du monopole epsilon-journaliste. Qu’on ne dessille que le nez sur l’obstacle. Mais alors hilarité garantie : en cette matinée de premier tour des municipales, CNews nous montre Philippe Poutou votant à Bordeaux où il est candidat, et l’on manque de tomber à la renverse en entendant la voix de commentaire rappeler que « Philippe Poutou représente un parti dont le slogan a été longtemps “Nos vies valent plus que leurs profits”, et je trouve que ce que nous vivons en ce moment est la mise en œuvre de ce principe ». Voilà, voilà. Ils étaient si drôles ces trostkystes avec leurs slogans, eh bien, justement, venus du fond de l’URSS de Tchernobyl (ânerie historiographique de première, mais c’est comme ça que ça se range dans une tête de journaliste). Ils étaient si drôles. Et puis voilà qu’ils ont raison. On dit les trotskystes, mais là aussi c’est une métonymie — symétrique du monopole d’en-face.

En-face, précisément, à part cette drôlerie, rien ou presque. Claude Askolovitch n’est pas France Inter — il le sera quand, ès qualités et en son nom propre, il dira « connards » au micro, même de la part d’un « ami », plutôt que sur son compte personnel de Twitter. À Libé, on était il y a peu encore secoué de sarcasmes à l’idée qu’on pouvait faire argument du krach boursier contre la réforme des retraites — ces Insoumis.... Au Monde, toute mise en cause d’ensemble du néolibéralisme dans la situation présente vaut éructations excitées au « Grand soir ».

Mais le propre des grandes crises, comme situations à évolutions fulgurantes, c’est que les opinions aussi connaissent des évolutions fulgurantes. Par exemple, à quelques jours de distance, on reprendrait volontiers le sentiment de Lilan Alemagna que la connexion krach/réforme des retraites faisait tant rire. Ou celui d’Abel Mestre maintenant qu’il a pris connaissance des articles de son propre journal sur les projections de mortalité et la situation progressivement révélée de l’hôpital, manière de voir comment il apprécie le degré de changement qu’il faut faire connaître à l’ordre social présent. L’ordre social qui donne du « héros » en verroterie symbolique aux personnels hospitaliers, mais leur fait envoyer des mails leur expliquant qu’une infection au coronavirus ne sera pas reconnue comme maladie professionnelle (des fois qu’entre deux gardes ils aillent se déchirer en discothèque) ; celui qui par la bouche de Martin Hirsch — encore — traite de « scrogneugneu » les médecins et infirmières qui ont dénoncé l’agonie matérielle de l’hôpital (présidée par lui), et ceci au moment même où il demande aux personnels retraités de venir reprendre le collier aux urgences, c’est-à;-dire de rejoindre leurs collègues tous déjà positifs, Tchernobyl-style ; celui qui célèbre l’éthique du service public il-y-a-des-choses-qu’on-ne-peut-pas-confier-à-la-loi-du-marché, mais maintient le jour de carence pour ses agents malades ; celui qui sort les vieux à toute force dans l’espoir de sécuriser les majorités municipales du bloc bourgeois (©) ; celui qui produit des personnages aussi reluisants que, mais ça alors ! de nouveau Martin Hirsch — décidément à lui seul la synthèse ambulante du régime —, expliquant sur France Inter à des interviewers pourtant pas feignants de l’encensoir mais cette fois un peu estomaqués, qu’il y a des réanimations qui, que, comment dire… durent très longtemps, des deux trois semaines, alors que eh bien à la fin ça se termine plutôt mal, et du coup elles n’ont pas servi à grand-chose (les réanimations), en fait à rien, qu’on pourrait peut-être songer à débrancher un peu plus tôt, vu qu’il s’agirait de libérer le lit rapidement, rapport à zero-bed. Et maintenant, verbatim : « Lorsque les réanimateurs jugeront que la réanimation n’a pour effet que de prolonger que de huit jours, ils feront le rationnel (sic) de ne pas se lancer dans une réanimation dont la conclusion est déjà connue ». Mais le verbatim, c’est encore trop peu, il manque le bafouillement caractéristique de celui qui dit une monstruosité, un truc obscène, imprésentable, en sachant qu’il dit une monstruosité, un truc obscène, imprésentable. Parce que juger « d’une réanimation dont la conclusion est déjà connue », c’est, comme qui dirait, et d’ailleurs comme dit Ali Baddou, une « responsabilité terrible ». À quoi Hirsch répond, du tac au tac, que « la responsabilité terrible, c’est effectivement d’en faire le plus possible, d’être hyper-organisés, de convaincre les autres qu’il faut se mobiliser à fond » — au cœur de la question qui venait de lui être posée donc. Car on n’avait pas bien compris de quoi la responsabilité terrible est la responsabilité terrible : c’est de se serrer les coudes et d’être « mobilisés à fond » ! Disons, les choses : contre tout ça, la proposition de tout renverser et de tout refaire qui, sous le nom-épouvantail de « Grand soir » effraye tant Abel Mestre, est finalement des plus modérées, en fait minimale.

On planquera d’autant moins les morts que les médecins disent depuis des mois l’effondrement du système hospitalier, et que la population les a entendus

Mais le propre de tous les propagandistes de l’ordre présent, c’est que le sens du dégoûtant ne leur vient que tardivement — s’il leur vient. On ne sait jamais vraiment jusqu’où les dominants doivent aller pour leur arracher un début de revirement, un commencement d’interrogation globale. Mais peu importe : les « interrogations globales », d’autres qu’eux se les posent, plus nombreux et, le temps passant, de moins en moins calmes. Jusqu’ici, les morts du capitalisme néolibéral, entre amiante, scandales pharmaceutiques, accidents du travail, suicides France Télécom, etc., étaient trop disséminés pour que la conscience commune les récapitule sous un système causal d’ensemble. Mais ceux qui arrivent par wagons, on ne les planquera pas comme la merde au chat. On les planquera d’autant moins que les médecins disent depuis des mois l’effondrement du système hospitalier, et que la population les a entendus. De même qu’elle commence à comprendre de qui cet effondrement est « la responsabilité terrible ». L’heure de la reddition des comptes politiques se profile, et elle aussi risque d’être « terrible ».

arton61547jp7753-8e6f1-f6ed9.jpg?1583745494

Lire aussi Sonia Shah, « Contre les pandémies, l’écologie », Le Monde diplomatique, mars 2020.

En réalité, une pandémie du format de celle d’aujourd’hui est le test fatal pour toute la logique du néolibéralisme. Elle met à l’arrêt ce que ce capitalisme demande de garder constamment en mouvement frénétique. Elle rappelle surtout cette évidence qu’une société étant une entité collective, elle ne fonctionne pas sans des constructions collectives — on appelle ça usuellement des services publics. La mise à mort du service public, entreprise poursuivie avec acharnement par tous les libéraux qui se sont continûment succédés au pouvoir depuis trente ans, mais portée à des degrés inouïs par la clique Macron-Buzyn-Blanquer-Pénicaud et tous leurs misérables managers, n’est pas qu’une mise à mort institutionnelle quand il s’agit du service public de la santé— où les mots retrouvent leur sens propre avec la dernière brutalité. En décembre 2019, une banderole d’hospitaliers manifestants disait : « L’État compte les sous, on va compter les morts ». Nous y sommes.

Pour l’heure on dit « connards », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

En fait, tout ce pouvoir, s’il lui était resté deux sous de dignité, aurait dû endosser le désastre déjà annoncé en face du public, reconnaître n’avoir rien compris ni à ce que c’est que vivre en collectivité ni à ce que l’époque appelle. Dans ces conditions, il aurait dû se rétrograder au rang de serviteur intérimaire, de fait en charge de la situation, pour annoncer qu’il se démettrait sitôt la crise passée. Tout le monde a compris que ça n’est pas exactement ce chemin que « ceux qui nous gouvernent » ont l’intention d’emprunter. Disons-leur quand même que, sur ce chemin, ils seront attendus au tournant.

Lire aussi « Coronakrach ».

Frédéric Lordon


Je souscris entièrement au propos.

En postant l'adresse de son blog:

https://blog.mondediplo.net/-La-pompe-a-phynance-

Et bonne lecture à tous ceux/celles désireux de comprendre les torsions de notre civilisation.

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad ils sont drôles! Non?...




Salut Evidad,

le masque par défaut...
Le masque fait défaut...

Du coup la Vronze devient un célèbre pays d'ex.odes en tout genre !

Démonstration:

Les « 75 » envahissent les cul-terreux...
( Boboïdes démasqués ! :-$ )

" Coronavirus : les Parisiens en province, entre colère et bonne cohabitation "

https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/21/coronavirus-les-parisiens-en-province-entre-colere-et-bonne-cohabitation_6033982_3224.html

Modifié il y a 4 ans, le dimanche 22 mars 2020 à 17:04

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad



:-$

C'est clair: les journaleux des 1 % sont des héros !

Donc ils vont passer à une autre caisse...plus modeste,plus humble...toussa ! Toussa !

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

J'ris mais c'est point marrant...

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad oui.... drôles....

Divertissement journalistique par gros temps de confinement:

" Tous aux abris : bombardement d'argent magique ! "

https://reflets.info/articles/tous-aux-abris-bombardement-d-argent-magique

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad



:o)

La tessiture de sa voix me fait penser à celle de ce chansonnier de la " fille du coupeur de joints " ! ;o)

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad Le spleen des petits des petits à l'école, ça les rend marteau
Peu d'chances de s'en sortir, s'ils en ont marre tôt
Déjà en CP ils s'écrasaient devant les costaux
Et dans c'panier d'crabes les plus forts seront des tourteaux
Le spleen des petits des petits à l'école, ça les rend marteau
Peu d'chances de s'en sortir, s'ils en ont marre tôt
Dure sera la chute, attention passage à niveau
C'est chaud, quand il voit qu'papa sera pas au niveau

[Couplet 1]
Les feuilles mortes sont tombées, couleur ocre-orange
Absorbé par cette image, le petit marche dans les peaux d'oranges
Sa cagoule gondole, sous la pluie toute trempée
Dans sa poche des billes et quelques kiris écrasés
Il en a ras-le-bol de ras-le-bol, il est frigorifié
L'odeur humide des feuilles mortes, qui lui chatouillent le nez
Il est tout p'tit, pourtant le spleen a fait son entrée
Sombre après-midi et dans sa tête, tout s'est embrouillé
Il sait pas si maman c'est à quatre heures ou à cinq heures et demi
Il sait pas pourquoi la dame est méchante à la garderie
Il emporte avec lui quelques bombecs et des chocorêves
L'écorce des arbres est trop dure pour faire couler la sève

[Refrain]

[Couplet 2]
Le ciel s'obscurcit, il croque dans un pépito
Il fait presque nuit une lumière glauque dans le préau
Ça souffle, alors il s'emmitoufle
Il sent même plus le vent qui siffle, les poings serrés dans ses moufles
Il morfle, pense un peu à Goldorak
Des miettes de pain au chocolat durcies, dans son anorak
Il veut s'échapper, voudrait qu'maman vienne le chercher
Il cherche l'entrée, prions qu'elle n'l'ait pas oublié
Dans la cour c'est crade, odeur d'orange et de pourriture
Les feuilles mortes glissantes, gluantes sous ses chaussures
Les cris des autres l'agressent, serre les dents et snobe les costaux
Il est sept heures et demi toujours personne dans le préau

[Refrain]

[Couplet 3]
Il a triste mine quand il déboule à la cantine
Les autres petits font des batailles avec des clémentines
Le chef de table, c'est un grand blond qui l'embête
Celui qui dans les arbres lui avait perché sa casquette
Il s'acharne sur le p'tit qui lui a jamais rien fait
À la récré c'est moqueries, même à la balle aux prisonniers
C'est la tête de turc, le genre qu'on course dans le parc
Avec un pull trop grand qu'a tellement peur des clowns au cirque
À l'école, pour lui c'est l'humiliation
En sixième ce sera The Wall et commencera la sélection
Il serre encore les dents mais tiendra pas dans cette violence
Son petit cœur était pur mais maintenant il crie vengeance


C'est ça le stade..................N° machin...........?



Sans " scientifiques ",les mômes seraient perdus...
Surtout avec " l'accélération de l'épidémie "...!

Les bras-cassés s'adaptent...
S'adaptent dans/avec leur foutoir...

Modifié il y a 4 ans, le dimanche 22 mars 2020 à 17:21

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad



Un îlot rafraîchissant dans tout ce cirque...

La suite:

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad



« Restez humain »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Waters

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad son altesse....est "aux... (censuré)."..

Ci-gît,dans son...

(((((((((((((((((( Certainement qu'il a regardé ce film...
Et comme ce n'est pas un froussard en l'absence de micro et de caméra... :-$



))))))))))))))))))))))))))))))))) !!!

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad


Yaka d'm'ander....

Touché mais pas coulé !
( Revisited & approuved )

Photo de fouthese
fouthese il y a 4 ans

Citation de evildad Beaux "clercs de lunes"........




:o)

Fais toujours aussi frêête !
Y'a pu de printemps ! :-(


J'envoie un printemps...blanc...



Par défaut.


Participants

Photo de fouthese Photo de morganna Photo de iseult Photo de valentin14vanves Photo de kinette14 Photo de lariebambelle Photo de calliope1 Photo de cigarillos44 Photo de arthur_rambo Photo de alice-2 Photo de schnockdu Photo de superforme60 Photo de tess1 Photo de marianneee Photo de rienousipeu Photo de peyrac75 Photo de mephilto Photo de martinelab Photo de full Photo de may-lyn Photo de cheyanawild Photo de marsubibi380 Photo de brenda-ewing Photo de jaune-d-oeuf Photo de eve.ilrance Photo de ccxx Photo de nadja02 Photo de antioche.lyn Photo de big-brother Photo de duschnock Photo de e.r.i.c Photo de v21 Photo de bholtar Photo de indompterable Photo de oqui Photo de savanee Photo de mr.robert Photo de tocalf Photo de oki-nawak Photo de antoinenato777 Photo de lucas601 Photo de art.hur_ram.bo Photo de sabinelarose