" Nous nous proposons d’analyser ici l’o.pération idéologique d’appropriation d’un mot pour le transformer en instrument d’o.ccultation de la réalité des discriminations fondées sur la couleur de peau. Nous avons la conviction que cette offensive est un indice consistant de la guerre culturelle que mène la pensée réactionnaire contre tous ceux qui établissent un lien entre notre passé colonial et/ou esclavagiste et la persistance de la stigmatisation ethnoraciale.
Comment une idéologie se constitue
Woke circule dès l’abolition de l’esclavage pour décrire l’expérience des Noirs dans une société marquée par le racisme et la ségrégation. C’est essentiellement un mot parlé car, en toute logique, qu’il soit adjectif ou participe, on devrait dire awaken. Il semblerait que le lien entre la fin de l’esclavage et l’éveil, c’est-àire l’émancipation, soit ancien dans le parler afro-américain. L’idée d’un nécessaire réveil des Noirs est développée dans un texte de Booker T. Washington en 1896, Awakening of the Negro. Les militants abolitionnistes étaient alors accusés d’être moralisateurs, là où il aurait fallu faire preuve de pragmatisme. Pourtant, ce sont bien ces militants qui ont rendu inacceptables les points de vue des « modérés
L’expression being woke s’est d’abord popularisée aux États-Unis dans la communauté afro-américaine tout au long du xxe siècle (elle apparaît en 1943 dans un article de The Atlantic qui cite un syndicaliste noir appelant au combat contre l’exploitation économique) pour désigner une nécessité : celle de rester éveillé aux injustices, principalement alors de nature socio-économique.
C’est à partir de 2008 que le mot connaît une certaine notoriété grâce au morceau de RnB Master Teacher d’Erykah Badu, I stay woke. Il dit l’importance de rester en alerte devant les menaces que subit un Noir quotidiennement (mais pas seulement : l’expression est aussi un appel à la vigilance dans les rapports amoureux). Le guitariste Leadbelly utilise l’expression dans un enregistrement sur les Scottsboro boys, neuf garçons noirs accusés d’avoir violé deux femmes blanches et jugés de manière expéditive par un jury blanc : « I advise everybody, be a little careful when they go along through there – best stay woke, keep their eyes open. (Je conseille à tout le monde de faire attention quand ils passent dans le secteur, qu’ils feraient mieux de rester vigilants et de garder les yeux ouverts). Le slogan, repris par Black Lives Matter, après la mort de Michael Brown, abattu par un policier blanc à Ferguson en 2014, gagne en popularité avant d’être récupéré par les conservateurs américains pour le dénigrer et, plus généralement, disqualifier ceux qui en font usage. C’est ainsi que s’impose wokisme, lequel suggère l’existence d’un mouvement politique homogène chargé de propager l’idéologie woke. On est ainsi passé d’un adjectif (woke) à un substantif (wokisme) que, notons-le, les Anglo-Saxons n’utilisent pas. Il est d’ailleurs assez cocasse que la dénonciation, récurrente en France, de l’américanisation du débat s’accommode de l’importation (fautive) de mots américains.
Désormais, le wokisme désigne péjorativement ceux qui sont engagés dans les luttes antiracistes, féministes, LGBT ou même écologistes. C’est un mot qui, comme le note Valentin Denis, « ne se caractérise pas par son contenu, mais par sa fonction : stigmatiser des courants politiques souvent incommensurables tout en évitant de se demander ce qu’ils ont à dire »
. Il est, en France, considéré comme le nouveau danger qui menacerait l’école républicaine. En réalité, il s’agit de stigmatiser ceux qui dénoncent les discriminations fondées sur la couleur et qui font un lien entre celles-ci et notre passé colonial et/ou esclavagiste. Dans la rhétorique réactionnaire des nouveaux inquisiteurs, on pratique une stratégie d’éradication lexicale visant à éliminer du vocabulaire des sciences sociales des termes tels que racisme systémique, privilège blanc, racisation, intersectionnalité, décolonialisme, cancel culture, etc., termes supposés être dénués de toute rationalité. À de nombreux égards, la querelle ressemble à celle de la political correctness du début des années 1990. "
« Coluche, un clown ennemi d’Etat », sur LCP-Public Sénat : quand le candidat trublion bousculait les politiques
Ce qui n’était d’abord qu’une farce ou un « coup de gueule » a valu à l’humoriste, malgré son retrait de la présidentielle, d’être traqué par les RG jusqu’à sa mort, en 1986. "
en octobre 1980, au sommet de sa gloire, Coluche décide de se présenter à la présidentielle de 1981. Il a pris cette décision après avoir été mis à la porte d’Europe 1 – où, chaque jour, il animait avec grand succès les tranches de l’après-midi et ridiculisait le président d’alors, Valéry Giscard d’Estaing, empêtré dans l’affaire des diamants –, puis de RMC, d’où il a été viré au bout de dix jours pour s’être moqué du prince de Monaco et du Rocher. Interdit de médias, il annonce alors sa candidature à l’élection qui lui offrira, de fait, une tribune. "
Citation de fouthese
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La suite de " Fadaises & Foutaises "
" Attention : ce profil pourrait comporter des contenus sensibles.
Cet avertissement s'affiche car ce compte poste des images ou propos potentiellement sensibles. Souhaitez-vous quand même le voir ? "
" Selon la Chine, seules les personnes qualifiées peuvent publier en ligne des informations sur des sujets tels que la santé et le droit "
Publié 26 juin 2022
" Dans un communiqué de presse conjoint, le ministère chinois de la culture et du tourisme et l’administration d’État de la radio et de la télévision ont déclaré que des qualifications seront exigées pour la mise en ligne de contenus nécessitant un « niveau professionnel supérieur », comme la médecine ou le droit.
Les citoyens qui souhaitent commenter en ligne des questions de santé ou de droit, par exemple, devront posséder une qualification appropriée et seront même tenus de soumettre leurs qualifications à la plateforme de diffusion en continu qu’ils utilisent. La plateforme devra ensuite examiner ces qualifications.
Extrait du South China Morning Post :
« La directive en 18 points, publiée par l’Administration nationale de la radio et de la télévision et le ministère de la Culture et du Tourisme mercredi, exige que les influenceurs aient des qualifications pertinentes pour discuter de certains sujets, tels que le droit, la finance, la médecine et l’éducation, bien que les autorités n’aient pas précisé les qualifications nécessaires. » "
" Twitter embauche un « nombre alarmant » d’ex espions – Rapport "
26 juin 2022
" Twitter a embauché « un nombre alarmant » d’ex agents du FBI et d’autres anciens « fédéraux et espions », rapporte le média MintPress News, après avoir effectué une analyse des sites web d’emploi et de recrutement.
Selon les recherches, ces dernières années, l’entreprise a employé « des dizaines de personnes issues de l’État de sécurité nationale pour travailler dans les domaines de la sécurité, de la confiance, de la sûreté et du contenu. »
« Le principal d’entre eux est le Federal Bureau of Investigation. Le FBI est généralement connu comme une force de sécurité nationale et de renseignement. Cependant, il a récemment étendu ses attributions au cyberespace », écrit MintPress.
Il fournit plusieurs exemples de telles nominations. Karen Walsh, vétéran du FBI qui, selon son profil Twitter, a été agent spécial pendant 21 ans, est devenue directrice de la résilience des entreprises de la Silicon Valley. Mark Jaroszewski, directeur de la sécurité et du risque d’entreprise chez Twitter, a rejoint l’équipe de Twitter après avoir passé plus de 20 ans au FBI. "
Vont venir jusque sur tes topics les " ex " ! Vont venir ! Connard " talentueux " !
( Ton entourage se cotisera pour t'envoyer des oranges là où tu seras ! )
" Macron et Borne s’effondrent froidement (37-38%) : la presse est marrie d’autant qu’il va falloir couper le gaz et l’énergie aux froncés (tribune dans le JDD, dixit EDF, Engie et Total). C’est bien fait : qu’on aille jusqu’au bout de la clochardisation écolo-volontaire et que Macron réimpose avec ses flic s ses journalistes et ses médecins de plateau sa dictature sanitaire insensée ; heureusement il lui reste la haine hitlérienne de la Russie pour mobiliser et motiver sa population zombie. Les sanctions accélèrent la débâcle de notre « civilisation » et la déréliction de notre « niveau de vie », mais cette débâcle sera-t-elle seulement le « coup de grâce » dont rêvait Louis-Ferdinand Céline ? La huitième vague de Covid les aidera à remonter la pente, allez, sans compter la guerre nucléaire contre Moscou qui menace d’attaquer la Lituanie et de raser Londres. Fuyez les humains et tentez la forêt. "
" Des scientifiques plongés dans la terreur par des charlatans "
Publié le 26 juin 2022
" TRIBUNE — L’O.ccident s’est longtemps cru à l’abri de mouvements talibans, ces gardiens de chèvres qui ont rendu la vie impossible, condamné à mort ou à la dégradation sociale les intellectuels d’Afghanistan. Nous avons les nôtres. Le wokisme, le covidisme, et l’Ukraine en ont fait des notables. Leur relation contractuelle avec les réseaux sociaux, en ont fait des prédateurs. Ils doivent veiller à la conservation de leurs petites entreprises de délation d’une part, leur respectabilité de l’autre.
Comme leur influence est en perte de vitesse, pour maintenir le niveau de trafic d’influence auquel ils se sont habitués, ils doivent se radicaliser. Traquer les scientifiques avec plus de sévérité redevient une priorité, alors que l’hypocondrie collective semble en chute libre. L’Express s’en fait le relais : « Faut-il sanctionner les chercheurs qui dérapent ? » Comment un chercheur peut-il déraper, est la première question qui passe par l’esprit. L’histoire de la science en prend un coup. L’Express, comme la plupart des médias de masse tombés en disgrâce, à l’instar des déconspirateurs, débunkeur, vérificateurs, traqueurs de fake news, décrypteurs et autres barbarismes de charlatans, place la condition scientifique sur le même pied que celle d’un l’influenceur. La science serait de l’o.pinion. "
" La “théorie de la fuite du laboratoire” ou le piège du faux débat binaire "
2022-06-25
" La théorie selon laquelle le “Covid” proviendrait d’un laboratoire biologique a refait la Une des journaux ces dernières semaines, et constitue un excellent exemple de ces fausses oppositions binaires contre lesquelles OffGuardian vous a mis en garde.
[…]
En résumé, deux camps apparemment opposés se dressent : l’O.ccident cherche à incriminer la Chine pour la pandémie, tandis que la Chine (et probablement la Russie, à terme) incrimine les Etats-Unis.
Il s’agit là d’o.ppositions binaires simulées.
Ce que vous devez remarquer, c’est que ces deux camps prétendûment o.pposés sont d’accord sur l’aspect le plus important du mensonge de la pandémie – à savoir que le Covid est une nouvelle maladie unique et dangereuse qui doit être traitée avec des masques, des confinements et des vaccins – et ne sont violemment en désaccord que sur l’origine de cette “nouvelle maladie réelle et mortelle”. "
" Europe Écologie - Les Verts et l’Union des fédéralistes européens : la fourberie organisée "
Samedi 18 juin 2022
" Le samedi 17 octobre 2020, le parti radical de « gauche » (PRG) a tenu sa convention nationale à La Plaine Saint-Denis au 379 avenue du président Wilson [1]. La clôture de la matinée a été réalisée par un ancien Premier ministre présenté de la façon suivante dans le programme de la journée : Bernard Cazeneuve « viendra, fort de son engagement républicain de gauche incontesté et de son parcours majeur, nous apporter une vision des enjeux de la gauche républicaine. » Aucun doute, un éléphant, ça trompe énormément…
Mais le plus intéressant, c’est vraisemblablement déroulé dans l’après-midi lors de l’atelier 3 dont le thème fut : « Vers une République fédérale autour des régions ? » [2]. Parmi les intervenants, étaient présents Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Écologie - Les Verts (EELV) et conseiller régional d’Île-de-France, ainsi qu’à ses côtés Chloé Fabre, présidente de l’Union des fédéralistes européens (UEF) Île-de-France et vice-présidente de l’UEF-France [3]. L’objet de cet article n’est pas de faire une analyse approfondie – qui serait intéressante, mais trop longue dans le cadre d’un simple article – de l’ensemble des propos tenus par ces derniers ; ceux qui sont habitués à lire ou à écouter la prose fédéraliste ne seront pas surpris, leur argumentaire est bien rôdé… ! Mais justement, dans celui-ci, j’ai souhaité concentrer mon attention sur un seul point, abordé par la représentante de l’UEF, qui fait partie de leurs plus grands tours de passe-passe… "