peinardo

Pourquoi LA POSTE n'achète pas les scooters Français ?

il y a 12 ans
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eclat.de.myrtille il y a 12 ans

Relocalisations :

http://www.francesoir.fr/pratique/emploi/limites-relocalisation-en-france-58842.html

Les limites de la relocalisation en France

La firme Rossignol vient d'annoncer le retour en Haute-Savoie d'une partie de sa production délocalisée en Asie, en 2007. Elle suit ainsi la mouvance d'autres entreprises françaises qui ont fait ce choix. Mais le phénomène semble déjà connaître ses limites alors que le gouvernement a lancé, en août, un plan d'aide pour la relocalisation.

« Je propose que l'on fasse du made in France le point central de la politique industrielle », expliquait Christian Estrosi, ministre de l'Industrie en octobre dernier au Figaro. Son plan d'aide à la relocalisation d'entreprises en France est prêt depuis l'été 2010, il s'élève à 200 millions d'euros sur trois ans et vise à aider environ 30 à 40 entreprises souhaitant rouvrir leurs portes sur le territoire français après avoir délocalisé ailleurs.

De récentes et belles histoires illustrent déjà cette possible fin heureuse pour l'industrie française par un retour au bercail des entreprises génératrices d'emplois : le Coq sportif et les skis Rossignol dernièrement ou le shampooing Petrole Hahn, les jouets Smoby, les lunettes Atol, les chaussettes Kindy et les nappes Geneviève Lethu revenus en France entre 2007 et 2009.

Mais ces cas de relocalisation ne sont que des exceptions et le plan du gouvernement n'est certainement pas suffisant pour faire revenir en France toute la production industrielle expatriée. Ainsi, l'aide gouvernementale n'est réservée qu'à quelques dizaines d'entreprises. Et les choix de localisation des entreprises restent, en effet, propres aux complexités de leur marque, de la concurrence qu'elles rencontreraient en France ou à l'étranger et dépendraient encore de la particularité de la production en fonction des secteurs.

L'argument commercial « Made in France »

Dans le cas du fabriquant Geneviève Lethu, il s'agissait de relocaliser, dans un premier temps, pour retrouver son argument commercial « made in France » auprès d'une clientèle exigeante et prête à mettre le prix dans les arts de la table. Puis, devant les coûts du transport, les délais de fabrication et la difficile supervision à plus de 10.000 kilomètres de la qualité et des projets d'innovation, l'entreprise a décidé en 2008 de ramener à 10 % la part de ses productions en Asie contre 40 % il y a sept ans.

Les emplois créent ne remplaceront jamais ceux qui ont disparu

Chez Rossignol, il s'agit de relocaliser à Sallanches en Haute-Savoie la production de 60 000 paires de skis junior jusqu'à présent produites à Taïwan. L'entreprise entend se rapprocher de 95% de son marché situé dans l'arc Alpin pour assouplir sa gestion de production en pleine période saisonnière. Elle mise donc sur la production locale, encore une fois facilitée par les délais raccourcis et des coûts de transports moindres que si la production restait à l'étranger. De plus, cette relocalisation est plus rentable même avec une main d'œuvre française plus chère. Mais les emplois créent ne remplaceront jamais ceux qui ont disparu après sa délocalisation en 2007. Chez Rossignol, le nombre de créations de postes représenterait vingt emplois équivalent temps plein. Un chiffre modeste si on le compare au fait qu'« en cinq ans, le groupe a perdu près de la moitié de ses salariés, passant de 2 300 emplois dans le monde en 2005 à 1 200 aujourd’hui », selon Libération lundi.

Relocalisation partielle

Chez le Coq sportif aussi, le rêve de la relocalisation a ses limites. Le groupe textile qui avait pourtant fait partie de la première vague de délocalisations en quittant l'Hexagone il y a de cela vingt-deux ans, a décidé de réinstaller une unité dans son berceau historique de Romilly-sur-Seine (Aube). Une bonne nouvelle pour les habitants de la ville. Cependant, seules treize personnes ont été embauchées. Il s'agit en réalité de relocaliser un centre de recherche de pointe nécessitant « le savoir-faire français » destiné à dessiner les futurs produits de la marque sportive. Les usines de sous-traitement, elles, resteront à l’étranger, et notamment en Chine.

Ces exemples de relocalisation partielle ne resteraient pour l'instant que des épiphénomènes. Dans le textile par exemple, où la compétition avec la main d'œuvre étrangère est rude, la relocalisation se heurte à des écarts de salaires encore exorbitants. Selon l'Union des industries textiles, même au sein de l'UE la concurrence dans la main d'œuvre atteint des sommets. L'écart des salaires entre la France et la Bulgarie serait de 1 à 10 par exemple. En Asie, le niveau reste encore très fort : entre la France et le Pakistan il serait de 1 à 50 et entre la France et le Bangladesh de 1 à 100.

« Un phénomène véhiculé par une remontée politique »

L'entreprise Rossignol est revenue parce que la matière première de ses skis et son marché se trouvaient en Europe. La localisation pure et dure pour recréer de l'emploi en France est donc loin de voir le jour.

Paul Soriano, ex-philosophe à l'Institut de recherches et de prospectives postales (Irepp), met aussi en avant « la relocalisation symétrique ». La localisation des entreprises ne pourrait échapper à la concurrence mondiale. Certaines chaînes de production d'une même marque se répartissent alors sur plusieurs continents. « Prenons l'exemple d'une voiture coréenne que je suis en train d'acheter, explique-t-il. Elle est dessinée par un allemand - elle se rapproche donc de mes goûts - le producteur vise alors le marché européen. Puis elle est assemblée en Slovaquie et les pièces sont coréennes ».

Pour Paul Soriano qu' « Estrosi ordonne le boycott de Molex aux fabricants Renault et PSA , parce que la firme américaine arrête la production de son usine française, ne changera rien ».

Le retour au bercail des entreprises nationales est surtout un phénomène véhiculé par une « remontée politique qui argue le protectionnisme », conclut-il


(oui, mon petit alex, j'ai fait tout ce que j'ai pu (bien de de choses, hélas) pour que ton papa soit ruiné, car il fallait absolument qu'il vende ses chantiers navals à quelqu'un ...)

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eclat.de.myrtille il y a 12 ans

essai ...

toute peine mérite salaire .. oui, mais ça s'est retourné contre nous .. au fil du temps, c'est devenu : si tu n'as pas d'argent, tu n'auras pas de quoi vivre, au sens propre du terme ... tu dois GAGNER ta vie (que tu n'as pourtant pas demandée) .. tu dois travailler, rapporter, pour avoir le droit de vivre, de te payer les moyens de vivre, puisqu'on a fait en sorte que tout soit payant ...

Pas de quoi vivre .. pas le droit de vivre ....

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eclat.de.myrtille il y a 12 ans

http://www.youtube.com/watch?v=PIW8boarcVE

chanson : chomage au fond de la vallée .... ,de Chanson Plus Bifluorée

c'est tellement ça .....

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eclat.de.myrtille il y a 12 ans

et hop ! : http://julien-damon.com/
(" historien de la pauvreté " )
On trouvera dans ces pages des publications d'expertise et de synthèse sur les questions sociales et les questions urbaines, thèmes d'interventions de la société ECLAIRS

je ne sais pas encore ce qu'il vaut, venant juste de l'écouter sur SUD RADIO, mais ça vaut surement le coup de regarder

ses livres :

Ouvrages
Des Hommes en Trop - Essai sur le vagabondage et la mendicité, La Tour d’Aigues, Les Editions de l’Aube, 1995 (Préface de Xavier Emmanuelli).

Les SDF, Paris, la Documentation française, coll. « Problèmes Politiques et Sociaux », n° 770, 1996.

La politique de la ville, Paris, la Documentation française, coll. « Problèmes Politiques et Sociaux », n° 784, 1997.

Vagabondage et Mendicité, Paris, Flammarion, coll. « Dominos », 1998.

Les politiques d’insertion, Paris, la Documentation française, coll. « Problèmes Politiques et Sociaux », n° 807, 1998.

Les incivilités, Paris, la Documentation française, coll. « Problèmes Politiques et Sociaux », n° 836, 2000.

La Question SDF. Critique d’une action publique, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Le Lien social », 2002.

Quartiers sensibles et cohésion sociale, Paris, la Documentation française, coll. « Problèmes Politiques et Sociaux », n° 906, 2004.

Les politiques familiales, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 2006.

L’exclusion, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 2008.

Vivre en ville Observatoire mondial des modes de vie urbains (dir.), Paris, Presses Universitaires de France, 2008.

Questions sociales : analyses anglo-saxonnes. Socialement incorrect ?, Presses Universitaires de France, coll. « Major », 2009.

Lutter contre la pauvreté - Perspective face à la crise, Paris, la Documentation française, coll. « Problèmes Politiques et Sociaux », n° 957, 2009.

Quarante ans d’urbanisme. Clés pour le présent, La Tour d’Aigues, Les Editions de l’Aube, 2009. (ouvrage dirigé avec Michel Micheau).

Quarante ans d’urbanisme. Clés pour le présent, La Tour d’Aigues, Les Editions de l’Aube, 2009. (ouvrage dirigé avec Michel Micheau).

Questions sociales et questions urbaines, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2010.

Éliminer la pauvreté, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2010.

Villes à vivre, Paris, Odile Jacob, 2011

et revues et articles divers

MAIS SI, ça a un rapport : tout est relié, hélas

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eclat.de.myrtille il y a 12 ans

" La Mondialisation a fabriqué des chomeurs au Nord, et des esclaves au Sud "

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dahlaine il y a 12 ans

Juste une remarque. Tout le monde est d'accord sur les effets pervers de la mondialisation mais personne n'est prêt à payer pour l'autarcie. Soit, globalement tout 3 à 4 fois plus cher qu'aujourd'hui ? La solution est facile : demandez l'augmentation des prix de tous les produits afin de couvrir les salaires locaux et bloquer toute source extra territoriale.
Etre pour ou contre, il faut savoir ne pas tomber dans les pensées extrêmes.

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looserman31 (clôturé) il y a 9 ans

Up.

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jaune-d-oeuf il y a 9 ans

pitain!!
pauvre france

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beethoven1962 (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "eclat.de.myrtille"voila :! sans vouloir lui faire de pub, au moins une boite qui relocalise (surement car elle y trouve son compte, d'ailleurs ..) mais enfin, c'est bien :

http://www.latribune.fr/technos-medias/electronique/20111027trib000659977/une-tablette-tactile-made-in-france.html

grand public - 27/10/2011 | 17:52 - 343 mots Une tablette tactile "made in France"



DR
La marque Qooq a relocalisé la production de la deuxième version de sa tablette tactile spécialement conçue pour la cuisine en France. Elle était jusque-là fabriquée en Chine. Commercialisée dans les prochains jours, elle sera vendue 349 euros. La France après la Chine. C'est ce qu'a décidé la marque Qooq pour la production de sa tablette tactile du même nom. Jusqu'alors produite en Chine, la tablette sera désormais "Made in France". A Montceau-les-Mines très précisément, en Saône-et-Loire. Un choix voulu pour "démontrer que l'industrie du 21e siècle a sa place" en Europe, a souligné son président, Jean-Yves Hepp au côté du président du conseil général Arnaud Montebourg ce jeudi lors de l'inauguration.

"Ca montre que c'est possible", s'est réjoui le ministre de la Recherche Laurent Wauquiez, saluant "un exemple de compétitivité qui repose sur l'innovation", soutenu notamment "par le crédit impôt recherche" (CIR). "Quand vous achetez chinois, vous détruisez de l'emploi en Europe", a souligné le ministre, appelant les consommateurs à "donner la priorité aux produits français et européens". Le groupe industriel Eolane, qui sous-traite la production de la tablette Qooq dans son usine de Montceau-les-Mines, pourrait embaucher "entre 50 et 100 personnes" en 2012 pour cette production, a indiqué à l'AFP son président Paul Raguin.

Un projet qui ne peut que séduire Arnaud Montebourg, qui a fait de la mondialisation son thème de campagne pendant la primaire socialiste. "C'est la démondialisation qui a commencé. Je propose que nous l'accélérions pour relocaliser de plus en plus d'entreprises, de filiales industrielles (...) sur notre territoire", a-t-il réagi en félicitant "les inventeurs de la tablette française qui est au même prix que la tablette chinoise". Soit 349 euros.

La tablette Qooq, spécialement conçue pour être utilisée dans la cuisine, dispose dans sa nouvelle version des mêmes fonctionnalités que toutes les autres tablettes tactiles du marchén : musique, vidéo, internet, etc. Résistante aux projections d'eau ou de matière grasse, elle donne accès à un contenu culinaire développé par la marque, avec près de 3.500 recettes dont plus de 1.200 en vidéo.

La première version de Qooq, lancée en 2009, s'était vendue à 10.000 exemplaires. La deuxième version, comemrcialilsée dès la semaine prochaine devrait, selon les estimations de son fabricant, s'écouler à 50.000 exemplaires en 2012.

Lire aussi...

91% des Français rêvent de donner priorité au "Made in France". Et vous ?



L'information date depuis la boîte à delocalisee

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sibelius il y a 9 ans

Citation de "dahlaine"Juste une remarque. Tout le monde est d'accord sur les effets pervers de la mondialisation mais personne n'est prêt à payer pour l'autarcie. Soit, globalement tout 3 à 4 fois plus cher qu'aujourd'hui ? La solution est facile : demandez l'augmentation des prix de tous les produits afin de couvrir les salaires locaux et bloquer toute source extra territoriale.
Etre pour ou contre, il faut savoir ne pas tomber dans les pensées extrêmes.


pas faux !

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cath100 (clôturé) il y a 9 ans

Citation de "eclat.de.myrtille"Et la farine vient souvent d'Ukraine ... bonjour Tchernobyl ....

tu dois vraiment t'ennuyer dans ta vie pour remettre un sujet de 2011!! allez fait comme moi va te baigner cet aprem!

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carmencitalarevoila (clôturé) il y a 9 ans

Post très intéressant, félicitations à son auteur
J'ai regardé cet après midi sur la 3 le débat à l'Assemblée Nationale sur les agriculteurs
Le gouvernement se bouge, pas trop tôt
Mais il est vrai que nous sommes en période pré électorale.

Et puis un sujet en cache un autre normalement ça aurait dû être les nouvelles mesures prises pour les migrants.
Mais ils ont passé tout l'après midi sur le sujet de l'agriculture
D'ailleurs Valls a gaffé en parlant du ministre de la culture qui va répondre à un député.
Il cultive les erreurs, trop pressé de répondre à la place du ministre le Fol, il se pose en défenseur de ce dernier


Participants

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