" Déficit public : le gouverneur de la Banque de France invite le gouvernement à s'occuper "enfin sérieusement" des dépenses publiques "
29 mars 2024
" Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a estimé jeudi que le dérapage du déficit public de la France en 2023 imposait de s'occuper "enfin sérieusement des dépenses" publiques, après "quinze ans" sans que les gouvernements tiennent (...) leurs engagements".
"Voilà quinze ans que notre pays et ses gouvernements successifs ne tiennent pas leurs engagements pluriannuels de redressement" des comptes publics, a regretté le gouverneur lors d'un discours à l'université Paris Dauphine, dont l'AFP a consulté une copie.
La dégradation du déficit français en 2023, qui a atteint 5,5% du PIB au lieu des 4,9% initialement prévus par le gouvernement, "ne signifie bien sûr pas la faillite de la France", a-t- il cherché à rassurer, mais elle appelle à un "impératif".
Il faut s'occuper "enfin sérieusement des dépenses" publiques, a martelé M. Villeroy de Galhau. Et ce, "avant de prendre des décisions éventuellement nécessaires sur les impôts", a- t-il estimé, en référence aux récentes propositions visant à taxer les "superprofits" des entreprises ou à procéder à des hausses d'impôts ciblées.
Malgré le dérapage de 2023, Paris a maintenu son objectif de ramener le déficit public en dessous de 3% du PIB en 2027, comme promis à ses partenaires européens. Pour y parvenir, il compte réaliser un nouveau tour de vis budgétaire.
Dix milliards d'euros d'économies ont déjà été actés pour 2024, et 20 milliards de coupes sont
annoncées pour 2025. Mais des "économies supplémentaires" seront nécessaires, selon le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire.
"Il est plus que temps, non pas de décréter l'austérité et la baisse générale des dépenses, mais d'arriver à cette stabilisation générale en volume", a détaillé M. Villeroy de Galhau. "Cela suppose un effort de priorisation et d'efficacité, juste et partagé par tous: État, mais aussi collectivités locales et prestations sociales".
Les parlementaires de la majorité et de l'opposition étaient invités jeudi au ministère de l'Économie et des Finances pour proposer des pistes d'économies.
Une seconde réunion à Bercy est annoncée pour le 9 avril, afin cette fois de chercher avec les associations d'élus locaux des pistes d'économies au sein des collectivités territoriales. "
" La Corée du Sud recrute une présentatrice virtuelle de journaux télévisés "
PUBLIÉ 26 MARS 2024
" Les présentateurs virtuels existent depuis un certain temps déjà, mais ils sont devenus si bons que des organisations gouvernementales les utilisent pour remplacer des personnes réelles et économiser de l’argent.
VIDÉO
" Le gouvernement provincial de l’île de Jeju, en Corée du Sud, a récemment embauché une présentatrice pour son émission hebdomadaire sur YouTube, Weekly Jeju, pour une fraction du coût de ses anciens employés.
J-na semble très expérimentée dans son travail malgré son jeune âge, mais c’est uniquement parce qu’elle n’est pas un véritable être humain, mais un avatar virtuel généré par ordinateur et géré par un entrepreneur privé. Les nouvelles qu’elle semble lire à l’écran sont également un script généré par des modèles linguistiques d’IA comme ChatGPT. Selon la province insulaire, l’adoption d’un présentateur virtuel était une option beaucoup moins coûteuse, puisque J-na et le script de génération de nouvelles ne coûteraient que 600 000 wons (450 $) par mois.
“L’emploi de présentateurs humains entraîne des coûts importants, nous avons donc cherché une alternative et opté pour J-na”, a déclaré un fonctionnaire de l’île de Jeju au Korea Herald.
Bien que J-na soit actuellement chargée de diffuser les informations sur une chaîne YouTube, le faible coût d’un présentateur virtuel et l’amélioration de la qualité ne manqueront pas de rendre ce type de service attrayant pour les programmes d’information câblés. "
" Pierre Jovanovic : « Israël est un pays de criminels qui se comportent comme des nazis, c’est le IIIe Reich de Netanyahou ! »
Dans cette nouvelle émission des Incorrectibles, le journaliste et écrivain Pierre Jovanovic est invité pour discuter de son dernier livre, "888", mais aussi pour donner son avis sur le paysage médiatique actuel, la question des vaccins et le conflit israélo-palestinien. "
" En mars 2024, le chariot test de 45 produits n’a jamais été aussi cher !
????????????INFO -Depuis 2008, le journal La Voix du Nord achète les mêmes produits dans les mêmes enseignes afin de suivre l’évolution des prix. En mars 2024, le chariot test de 45 produits n’a jamais été aussi cher ! La baisse des prix en rayon promise par l’exécutif n’est donc pas là. "
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— Brèves de presse (@Brevesdepresse) March 30, 2024
" Au premier trimestre, le marché automobile française a confirmé ses grandes tendances de fond.
450 000 voitures neuves ont été vendues à des particuliers entre janvier et mars et le premier point intéressant est que ce niveau, au-delà des fluctuations au mois le mois, est inférieur de 20 % à ce qu’il était avant le Covid.
Il y a donc eu une rupture et quatre ans après on peut considérer que cette rupture dure, c’est peut-être la nouvelle norme. Comment expliquer ce décrochage ? Sûrement par le prix des voitures neuves, plus élevé qu’avant ; et par un pouvoir d’achat rogné par l’inflation.
Mais il semble bien que c’est aussi une prise de distance vis-à-vis de la voiture elle-même (pas seulement des jeunes générations) : soit définitivement, soit en attendant de savoir quel type de motorisation il convient d’acheter dans cette période de grande transformation.
Et justement ?
Le paysage, là aussi, est stable
Plus d’une voiture neuve vendue sur deux (55 %) est en partie électrifiée : soit hybride, soit hybride rechargeable, soit 100% électrique. Plus précisément, un gros tiers est hybride, plus d’une sur cinq est totalement électrique.
L’information la plus importante est cette stabilité, qui est en réalité inquiétante par rapport aux ambitions affichées par les pouvoirs publics et les constructeurs. Cela fait 10 mois que la part des 100 % électriques ne bouge pas, alors que la publicité est omniprésente et que le leasing social gouvernemental est intervenu. Cela ne monte plus.
On peut se dire que les clients attendent la R5 ou la C3 électriques, mais c’est comme si le plein avait été fait chez les Français enthousiastes ou qui peuvent s' offrir les électriques.
Une information est passée inaperçue
Il y a 10 jours, la commission européenne a publié une étude, la première du genre, sur les consommations réelles de carburant par les voitures - la vraie dit-elle. Désormais, des boîtiers sont installés dans les voitures neuves et on a donc des centaines de milliers de données.
Autant vous dire que la consommation est plus élevée que ne le disent les tests officiels menés dans des conditions bien particulières jusqu’à présent – ce que l’on appelle la norme WLTP.
L’écart est de plus de 20 % pour les essences et les diesels (cela dépend évidemment des marques et des modèles).
Mais il est littéralement stupéfiant, cet écart, pour les hybrides rechargeables. Officiellement, leur consommation moyenne officielle, entre circulation mode thermique et électrique, est de 1,7 litre au 100. La réalité est de 6 litres au 100. Parce que les automobilistes rechargent moins que prévu, qu'ils effectuent davantage de longues distances que prévu, et quand il s’agit de voiture d’entreprise, ils ne paient pas leur carburant.
Bref, pour la décarbonation, les hybrides rechargeables sont une imposture. "
" Faire de l’éducation sexuelle à l’école une priorité dès la maternelle !
Le Conseil Supérieur des Programmes a rendu son rapport suite à la demande de Pap ND en juin 2023 de faire de l’éducation sexuelle à l’école une priorité dès la maternelle. Il est vrai que les résultats au classement PISA sont si époustouflants concernant la lecture et les… "
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— Marie-Estelle Dupont (@dupontmarieest1) April 4, 2024
" Crise économique : la vraie bombe à retardement - Tom Benoit dans Le Samedi Politique "
" La dette française a grossi comme jamais depuis l’arrivée du tandem Le Maire – Macron au pouvoir. Avec le chiffre colossal supérieur à 3 000 milliards €, le pays, dont plus de la moitié des créances est détenue par des fonds étrangers, s’enferme dans une situation incompatible avec l’exercice d’une souveraineté économique et monétaire. Pire, les dirigeants politiques de l’Etat français à la BCE, par leur unique obsession de financer la dépense publique, mettent en péril les fonds des Français.
D’ailleurs, dans le cadre de la guerre en Ukraine et de l’escalade des sanctions et autres mesures qui mettent de l’huile sur le feu, Gabriel Attal a récemment évoqué les possibilités de taxer les dits superprofits (qui se mettront hors d’atteinte avant) et l’épargne des Français. Des propositions qui témoignent de l’emballement prédateur d’États qui courent à la faillite face à l’économie des pays émergents et émergés qui s’organisent comme en témoignent les BRICS.
Après avoir poussé dans leur retranchement le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, le porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot et récemment la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, le journaliste Tom Benoit, directeur de la rédaction de Gétratégie Magazine (Abonnement disponible ici : https://www.info-presse.fr/abonnement..., décrypte ces mécanismes qui ont conduit la France à un asservissement dangereux des marchés financiers. Il revient en détail sur les mécanismes de création monétaire, de dette publique, de marché obligataire, pour s’interroger sur l’avenir de l’euro dans un espace de plus en plus hétérogène sur le plan économique. Il évoquera également les monnaies numériques et le Bitcoin pour exposer une vision singulière.
Une émission aussi dense qu’enrichissante. "
" Starbucks offre des opérations de genre à ses employé
Incroyable ! Starbucks fait sa promo de recrutement en disant qu’il offre des opérations de genre à ses employé. La Grande Castration avance soutenue par les forces de l’argent. "
" Scandale en France : dépassé par la dette, l’Etat tenterait de mettre la main sur les excédents de l’assurance-chômage "
9 avril 2024
" Pour faire face à l’état drastique des finances publiques, l’Etat français est prêt à tout, y compris à mettre la main sur les excédents de l’assurance-chômage. C’est du moins ce que nous apprend le journal Le Figaro ce 07 avril. Une révélation qui ne plaira certainement pas à Macron à quelques mois des élections européennes.
En effet, d’après Le Figaro, l’Etat français lorgne les excédents de l’assurance-chômage en raison de son important butin qui fait rêver. Le média français nous explique la situation en ces termes : « à chaque époque ses trésors. Celui qui attire aujourd’hui les convoitises de l’État est aux mains de l’assurance-chômage. Le butin a de quoi faire rêver. Ce régime, financé notamment par les cotisations patronales et servant à payer les indemnités des actifs en recherche d’emploi, va connaître des excédents de plusieurs milliards d’euros dans les prochaines années ».
La même source d’ajouter : « après s’être élevé à 4,3 milliards d’euros en 2022 et 3,6 milliards en 2023, le solde ne devrait cesser de grimper pour atteindre 11,5 milliards d’euros en 2027, selon les prévisions de l’Unedic, l’organisme gestionnaire. Cette bonne santé financière s’explique par l’extrême sensibilité des comptes de l’assurance-chômage à toute embellie sur le marché du travail. En créant le chiffre historique de 1,2 millions d’emplois entre 2020 et 2023, la France a provoqué une envolée des cotisations. Dans le même temps, le taux de chômage, tombé de 8,2 % à 7,5 % sur cette période, a entraîné une diminution du nombre d’actifs à indemniser ».
La tâche risque d’être ardue pour l’Etat. Car, d’après les informations qui nous sont fournies par Le figaro, deux camps s’affrontent. Le premier camp est celui des syndicats et organisations patronales qui dirigent l’Unedic depuis 1958. Ce camp estime que « cet argent devrait être utilisé pour diminuer le taux de cotisation patronale et améliorer l’indemnisation des demandeurs d’emploi ».
L’autre camp est, bien évidemment, celui de l’Etat. Sur la position de l’Etat, Le figaro nous dit ceci : « de l’autre, le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille. Il estime que les bénéfices actuels, et plus généralement la bonne santé du marché du travail français, sont le fruit de plusieurs de ses réformes menées ces dernières années. Parmi elle, une première réduction de la durée d’indemnisation maximale de 24 à 18 mois, ou le durcissement des conditions nécessaires pour pouvoir bénéficier d’une allocation chômage. Il estime donc que c’est à lui que devraient revenir les excédents, qui ne seraient pas de trop pour commencer à éponger le déficit public ». "