" La lutte pour le pouvoir de quatre hommes aux profils différents mais aux vices identiques. Sans foi ni loi, le troisième film de Jean-Pierre Mocky affirme sa voix contestataire, écœurée des élites, et dépeint la société française dans toutes ses aspérités.
Lorsque le directeur général de la Compagnie laitière des fermiers réunis meurt noyé dans une cuve de lait s’engage aussitôt pour les quatre sous-directeurs une course folle pour briguer son poste. L'enjeu pour ces hommes à la personnalité contrastée consiste à obtenir de l’économe général, Morloch, le contrat laitier des établissements scolaires de la région. Chacun y va de sa technique éminemment personnelle, qu’il s’agisse de convoquer des relations farfelues, de faire tomber Morloch, de prier le bon Dieu ou d’attiser chez ses adversaires les pires comportements.
Cinéma nerveux et dénonciateur
"Il faut mettre Satan dans son jeu", affirme l’évêque de Granville – où se situe le film – face au rusé Courtin, l’un des quatre prétendants au titre, venu solliciter une faveur. Et Jean-Pierre Mocky de jubiler en confrontant l’Église catholique à ses petites combines et bassesses. Pour ce portrait au vitriol d’une société rongée par l'individualisme, le jeune réalisateur est parti d’un article britannique sur le snobisme, décrit comme une affaire d’attitude plutôt que de classe sociale. Enclin à la démesure, Mocky, qui s’essaie déjà au récit choral avec un amoncellement de personnages picaresques, enchaîne péripéties et intrigues à une cadence folle. Dans son troisième film, le cinéaste montre sa propension à réunir autour de lui des "gueules" – Gérard Hoffmann, Francis Blanche, Véronique Nordey… – qui lui resteront fidèles. Ce directeur d’acteurs hors pair les amène à développer dans cette comédie antinaturaliste un éventail de rictus, ricanements et mimiques étranges, voire monstrueuses, miroir de la noirceur de leur âme. Plus les vices sont cachés, plus Mocky s’ingénie à en exposer la vérité dans l’intimité – à l’église, au bain, dans le secret d’une cave... En définitive gagnera celui ou celle qui aura exploité les règles du jeu avec le plus d’inspiration. "
" Le DÉCLIN de l'OCCIDENT est-il inéluctable ? (Israel-Palestine, Ukraine, Covid19) | Slobodan Despot "
Sommaire:
00:00 Intro
01:46 Traducteur et éditeur
03:19 Les éditions Xenia
05:28 L'Antipresse, chronique des événements
09:08 Ni à droite, ni à gauche
12:36 La Serbie et Srebrenica
17:00 Le conflit israélo-palestinien
21:25 Nord Stream et guerre en Ukraine
28:44 Une époque métaphysique
32:18 Israël, extrémisme d'Etat et financement du Hamas
39:16 ident, totalitarisme (Zinoviev)
44:59 Fact-checkeurs et débilocratie
51:48 IA et "secte numérique"
1:01:01 Un ident "anti-humaniste"?
1:08:03 Tolkien et Harry Potter
1:12:37 Vers un renouveau spirituel?
1:14:46 La Suisse
1:20:23 Le "repli" communautaire
1:24:57 Europe, nazisme et transhumanisme
1:40:56 La "dystopie covidienne"
1:47:36 Vers un réveil européen?
1:57:09 Carte blanche - la puissance de la littérature
" L'Abolition de l'homme : Réflexions sur l'éducation "
Résumé :
Cela commence comme un roman
policier, par un indice insignifiant : une
petite erreur de rien du tout dans un
obscur manuel scolaire.
Cela finit après un fascinant crescendo
au terme duquel on identifie les
conspirateurs, par une apocalypse
terrifiante digne de la meilleure
science-fiction.
Mais attention.
Ce qu'ils font ou vont faire, au nom de
"la Science", à nous-mêmes ou à nos
enfants, n'est pas une fiction. Dans
leurs laboratoires, dans leurs centres
spécialisées, les manipulateurs sont déjà
à l'oeuvre.
Si certains rejettent toute morale, c'est
qu'elle les gêne pour nous retailler sur
un patron qu'ils ont choisi.
Car cet homme qu'ils veulent abolir,
c'est nous. "
" La presse traditionnelle contre l’information &ldquoen source”
" Il faut le dire simplement : la presse traditionnelle ne fait plus de journalisme, ni d’information. Elle est à peine capable de rapporter les potins.
Et non, ceci n’est pas une exagération.
Chaque jour qui passe apporte une démonstration supplémentaire de l’inutilité de la presse traditionnelle face aux réseaux sociaux et à l’information organique, collectée par les citoyens disposant d’une connexion internet. Et chaque jour apporte aussi la preuve de l’inadéquation croissante du modèle d’affaire de la presse traditionnelle à l’ère de l’information numérique.
La presse d’hier est maintenant en concurrence directe avec l’information &ldquoen source”, qui, comme les logiciels libres, bénéficie des mêmes avantages qui lui permettent de complètement écrabouiller la presse d’hier.
Sans surprise, les médias traditionnels – exactement comme les éditeurs de logiciels traditionnels – considèrent la collecte d’informations sous l’angle de la source propriétaire et, de ce point de vue, ne peuvent s’empêcher de rabaisser l’information &ldquoen source”. Après tout, eux ont accès à des personnes, des informations et des données qui ne sont pas disponibles pour les non-initiés, la piétaille, ceux qui ne sont rien…
Et puis, tout le monde sait que le vrai journalisme, c’est aller frapper aux portes, téléphoner à droite et à gauche, et surtout, avoir des relations avec des sources établies et des experts en la matière. De façon symétrique, ces sources et ces experts s’appuient sur ces relations avec les médias pour diffuser des informations et des points de vue à la petite cuillère, dans le but de faire passer des messages (un “narratif”, comme on dit en franglais de nos jours).
Ce dernier siècle, ce petit jeu n’a fait que s’institutionnaliser : tout comme les éditeurs de logiciels propriétaires imposaient leurs protocoles, leurs formats, les “sources établies” et les “experts reconnus” ont, par leur truchement avec les médias traditionnels, façonné des récits, les opinions et les politiques. Avant l’avènement des informations &ldquoen source”, les histoires se succédaient, les informations étaient fournies par des “sources proches” de ce qui se passait dans le monde, informations qui devenaient le récit établi, officiel.
Pour continuer la comparaison avec les logiciels propriétaires, on notera que la plupart des acteurs du secteur savent désormais que les failles de sécurité sont découvertes et comprises beaucoup plus rapidement en dehors des éditeurs qu’en interne : les capacités nécessaires à collationner les informations permettant d’identifier, de prévenir et de corriger ces problèmes – qu’il s’agisse de logiciels propriétaires ou non – dépassent celles des éditeurs eux-mêmes. De ce point de vue, les logiciels libres ont clairement rivalisé avec les propriétaires et la vieille école qui imposait la discrétion n’a pas pu perdurer. "
" Kim Philby alias @AgainstRaoult a infiltré la harcelosphère. Un voyage au bout d’un enfer en “modèles réduits” "
Publié le 17 novembre 2023
" Nous avons rencontré Kim Philby, créateur du compte @AgainstRaoult sur Twitter qui a conduit une mission d’infiltration au cœur de la harcelosphère. Il nous détaille sa méthode. L’histoire vaut le détour.
Si je révélais ce qui s'est dit dans certains groupes de harceleur... ce serait ... terrible https://t.co/CeHax8K26Z
— AgainstRaoult (@AgainstRaoult) November 12, 2023
Cela faisait un moment que Philby pensait infiltrer le réseau des FakeMed. Ce groupe passe la majeure partie de son temps sur Twitter à insulter, dénigrer, harceler, diffamer Didier Raoult, l’équipe de l’IHU-Méditerranée et Christian Perronne. Il était difficile pour Philby de comprendre la haine que ces FakeMed avaient à l’encontre d’une partie de l’élite scientifique française.
Comment s’est organisée cette infiltration ?
Philby nous indique qu'il fallait d’abord choisir une cible. Pas n’importe laquelle. Elle devait être importante, un twitto connu de la harcelosphère, suffisamment prétentieux et sûr de lui pour agir de manière impulsive et accorder rapidement sa confiance. Les bons profils ne manquaient pas.
Damien Barraud semblait être tout désigné, car il est coutumier des insultes en ligne. Cependant, il est de nature méfiante.
Samuel Mondy alias “Debunk Moutarde”, ingénieur ? Trop insignifiant, instable, et peu actif sur X (anciennement Twitter).
Dévolu a donc été jeté sur SonicUrticant (NDLR : cible initiale de l’enquête de France-Soir, qui se compare au hérisson du jeu vidéo Sonic), un professeur de mathématiques qui s’affiche sur le réseau, de son vrai nom Guillaume Limousin. "C’était vraiment la cible idéale " déclare Philby ajoutant, "un personnage immature, imbu de sa personne et instable (il exercerait à temps partiel). A l’écouter, il connaîtrait ministres, sénateurs, députés, et aurait fait modifier une loi ! Twittant sans relâche, ayant un avis sur tout et surtout un avis ! "
" Le directeur général de l’OMS se plaint des “théories du complot” en ligne concernant le traité de l’OMS sur les pandémies "
Publié 16 novembre 2023
" Il ne s’agit pas d’une prise de pouvoir, dit Tedros.
Vu la ferveur de la croisade de Tedros Adhanom Ghebreyesus contre la “désinformation”, si l’on n’en savait pas plus, on pourrait difficilement deviner qu’il est à la tête de l’agence de santé des Nations unies, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plutôt que d’un quelconque “ministère de la vérité”.
Encore une fois, étant donné son propre rôle et celui de l’OMS dans la pandémie désastreusement mal gérée – lorsque ceux qui étaient à blâmer au niveau national et international ont découvert la “désinformation” comme moyen de discréditer toute critique – ce n’est pas si surprenant.
Aujourd’hui, Tedros écrit : “Nous nous trouvons à une époque où les fake news, les mensonges, les théories du complot, la désinformation et les fausses informations sont omniprésentes.” Cette fois-ci, la raison en est la pression exercée par les Nations unies pour que les pays du monde entier acceptent “l’accord sur la pandémie”.
" Stefan Zweig et la résistance à la matrice américaine : « La plus haute réalisation de l’homme spirituel reste la liberté, la liberté par rapport à autrui, aux opinions, aux choses, la liberté pour soi-même. Et c’est notre tâche : devenir toujours plus libre, à mesure que les autres s’assujettissent volontairement ! »
Zweig comme je l’ai dit essaie de nous guider (vaguement, comme tous les esprits solides) contre le monde moderne et sa frénésie (le mot est du génial Preston Sturges qui vint tourner en France au cours de nos chères années cinquante les Carnets du Major Thompson) ; et il comprend, comme je ne cesse de le répéter que la masse est désespérante. Il le comprend avant même que Hitler n’arrive au pouvoir et n’interdise à sa vieille mère non vaccinée (pardon, juive) de s’asseoir sur un banc viennois. Le monde moderne c’est avant tout des outils qui transforment des paresseux (péché capital lié d’ailleurs à la dépression) en imbéciles (en latin, celui qui n’a pas de bâton de pèlerin — baculus) :
« Toutes ces choses, que j’ai seulement évoquées, le cinéma, la radio, la danse, tous ces nouveaux moyens de mécanisation de l’Humanité, exercent un pouvoir énorme qui ne peut être dépassé. Toutes répondent en effet à l’idéal le plus élevé de la moyenne : offrir du plaisir sans exiger d’effort. Et leur force imbattable réside en cela : elles sont incroyablement confortables. »
La fin de l’effort donc (on montre son passe vaccinal ou sa rétine et tout le monde est content) :
« La nouvelle danse peut être apprise en trois heures par la femme de ménage la plus maladroite, le cinéma ravit les analphabètes, desquels on n’exige pas une grande éducation pour profiter de la radio ; il suffit de mettre les écouteurs sur la tête, pour déjà l’entendre rouler dans l’oreille même les dieux luttent en vain contre un tel confort. Ce qui n’exige que le minimum d’effort, mental et physique, et le minimum de force morale doit nécessairement l’emporter auprès des masses dans la mesure où cela suscite la passion de la majorité. »
Comme Sénèque dans son empire urbain qui empirait, Zweig voit que tout cela est lié à l’ennui (le mot noise a donné ce que l’on sait en anglais) :
« Et ce qui aujourd’hui encore réclame l’indépendance, l’autodétermination ou la personnalité dans le plaisir paraît dérisoire face à un pouvoir aussi surdimensionné. À vrai dire, au moment où l’humanité s’ennuie toujours davantage et devient de plus en plus monotone, il ne lui arrive rien d’autre que ce qu’elle désire au plus profond d’elle-même. L’indépendance dans le mode de vie et même dans la jouissance de la vie ne constitue plus, désormais, un objectif, tant la plupart des gens ne s’aperçoivent pas à quel point ils sont devenus des particules, des atomes d’une violence gigantesque. » "