" Juan Branco : “Coup d’État : Manuel insurrectionnel”
" Mégabassines, Retraites : les tensions politiques et sociales virent à l’affrontement en France. Pour Emmanuel Macron, «la foule» n'a «pas de légitimité face au peuple qui s'exprime à travers ses élus». Est-ce le retour des Gilets Jaunes ? Sommes-nous à l’aube de 1789 ? La démocratie représentative est-elle malade ? Livre Noir a invité Juan Branco, avocat et l’auteur de « Coup d’état, manuel insurrectionnel » aux Editions du diable vauvert. "
" Machiavel et les mondialistes : Pourquoi les élites méprisent l’indépendance de la pensée "
Publié 8 avril 2023
" Les deux phrases les plus importantes de l’histoire de la philosophie politique depuis les Grecs anciens figurent au début du Prince de Machiavel.
L’auteur informe son lecteur qu' »un souverain sage doit penser à une méthode par laquelle ses citoyens auront besoin de l’État et de lui-même à tout moment et en toute circonstance. Ils lui seront alors toujours fidèles ».
L’histoire du développement de la gouvernance moderne est essentiellement un riff sur cette idée de base. Elle nous dit presque tout ce que nous devons savoir sur notre situation actuelle : ceux qui nous gouvernent s’emploient vigoureusement à faire en sorte que nous ayons besoin d’eux, afin de conserver notre loyauté et donc de rester au pouvoir – et d’en obtenir davantage.
Machiavel écrivait à un moment précis de l’histoire, lorsque ce que nous appelons aujourd’hui « l’État » est apparu pour la première fois dans la pensée politique européenne. Avant Machiavel, il y avait des royaumes et des principautés et le concept de domination était essentiellement personnel et divin. Après Machiavel, le concept est devenu sécularisé, temporel et ce que Michel Foucault a appelé « gouvernemental« . En d’autres termes, pour l’esprit médiéval, le monde physique n’était qu’une simple étape avant l’enlèvement, et le rôle du roi était de maintenir l’ordre spirituel. Pour l’esprit moderne – dont Machiavel pourrait être considéré comme le précurseur – le monde physique est l’événement principal (le ravissement étant une question ouverte), et le travail du dirigeant consiste à améliorer le bien-être matériel et moral de la population et la productivité du territoire et de l’économie.
La maxime de Machiavel nous oblige à réfléchir plus sérieusement à la doctrine pour laquelle il est aujourd’hui célèbre – la raison d’État, c’est-àire essentiellement la justification de l’action de l’État dans son propre intérêt et au-dessus de la loi ou du droit naturel. La manière dont ce concept est généralement décrit suggère une poursuite amorale de l’intérêt national. Mais c’est négliger son aspect bienveillant.
Comme Machiavel l’explique clairement dans les lignes que je viens de citer, la raison d’État consiste également à obtenir et à préserver la loyauté de la population (afin de maintenir la position de la classe dirigeante), ce qui implique de réfléchir aux moyens de la rendre dépendante de l’État pour son bien-être. "
" Le soufflet que Damien Tarel, jeune villageois de Tain où s'est rendu, en campagne électorale, Emmanuel Macron, a fait le tour du monde.
Dans cette nouvelle vidéo, l'on découvre l'événement d'un nouvel angle, montrant également la violence immédiate qui se déploie contre Damien Tarel suite à son geste de défi.
M. Tarel, qui n'était pas défendu en première instance, a été condamné à quatre mois de prison ferme et dix huit mois avec sursis. Il a passé trois mois en prison à l'isolement. "
Alors que le mensonge, la censure, la manipulation, la dissimulation, la corruption, le chantage, les menaces, les insultes et les pressions font rage de la part du « pouvoir » et de leurs collabos, ils ont l’outrecuidance et l’arrogance de faire des « rappels à l’ordre » pour des histoires de tenues vestimentaires, de diffusion d’images au public et d’actions d’o.pposition à la dictature grandissante…
Ces pseudo représentants qui ne représentent plus ni les français ni les citoyens, n’ont ni honte, ni remords ni loyauté envers la Nation qu’ils assassinent peu à peu; ils ont perdu toute forme d’humanité en se perdant dans le vice et la perversion bien visible dans cette inversion des valeurs qu’ils propagent tous les jours, en oubliant les vraies raisons de leur existence et les fonctions qu’ils n’exercent plus depuis longtemps …
Pas de rappel à l’ordre pour les députés et autres politocards farcis de conflits d’intérêts, qui viennent dormir sur les bancs de l’Assemblée après s’être empiffrés de bonne bouffe et de vinasse, qui insultent ou font des bras d’honneur, qui cumulent avantages et privilèges peu compatibles avec l’accomplissement serein de leur fonction, qui ont plus vocation pour afficher leurs vices et leurs antécédents que pour se battre à faire respecter les droits des populations et les libertés fondamentales des humains ? "
" Société, politique : de l'importance du respect "
Publié le 09 avril 2023
" ÉDITO - Le respect, ni ne s'achète, ni ne s'impose. Et pour être respecté, faut-il être respectable ?Nombreux sont ceux qui obtiennent des autres ce qu'ils croient être du respect, soit parce qu'ils ont de l'argent, soit parce qu'ils ont les moyens de nuire à autrui.
En réalité, il ne s'agit pas là de respect, mais plutôt d'une déférence feinte et motivée par un intérêt matériel ou par la peur.
Le respect de l'autre n'est effectif que s'il résulte d'une volonté libre de l’accorder.
Il émane, dans les faits, du désir de considérer avec bienveillance les autres êtres humains, qu’il s’agisse d’individus similaires à soi-même ou de n’importe quel sapiens sapiens vivant dans la communauté des hommes.
En tant que valeur fondamentale, le respect résulte d'un apprentissage par mimétisme. Il importe d’en démontrer la nécessité par une réciprocité affichée. Oui. La meilleure façon d’apprendre le respect aux enfants est de faire preuve de respect envers eux et envers les autres.
L’écoute active et l’empathie dans les actes les plus communs favorisent l’apprentissage du respect. Ce qui inclut évidemment le respect de soi-même.
De façon intrinsèque, qu’est-ce que le respect ? Il y a le respect des autres, en société, il y a le respect de soi-même. Il y a aussi celui des traditions. Il n'est d’ailleurs pas une valeur présente uniquement dans les textes religieux : il est aussi inscrit dans la loi.
Il est, malheureusement, de moins en moins effectif, notamment au sein de la famille, de l'entreprise et en politique. Le respect est devenu aujourd'hui une valeur quelque peu désuète... Et la situation hélas ne fait qu'empirer.
Respecter implique de se soucier de l’impact de nos actes, d’être inclusif et d’accepter les autres pour ce qu’ils sont, même lorsqu’ils sont différents.
Il se construit par la confiance, et il est lié à l’empathie, la compassion, l’intégrité et l’honnêteté. Il est un facteur clé pour une bonne communication, des relations équilibrées et pour la réussite professionnelle et personnelle.