" Expérimentation Interdite | Film Complet en Français "
( Les amateurs d'actions musclées devront se tourner vers leurs plateformes habituelles )
" Un généticien clone avec succès le premier être humain. Mais ce n'est pas sa première expérience... Les précédentes sont devenues... hors de contrôle. "
" Le transhumanisme, ou plutôt la nébuleuse transhumaniste (car le transhumanisme est pour le moins difficile à saisir) a pour ambition affichée d’être un humanisme qui se donne le devoir moral d’explorer les voies d’amélioration des capacités physiques et cognitives de l’espèce humaine pour éliminer la souffrance, la maladie, le vieillissement, voire la condition mortelle. L’homme ainsi « augmenté » souffrirait moins, vieillirait mieux et plus longtemps.
Dans bien des cas, la médecine est sollicitée, principalement par le biais de la neurologie et de la génétique. Toute la difficulté tient en ce que la frontière entre les techniques renaturantes (faire entendre les sourds) et dénaturantes (produire de nouveaux records en course à pied) est ténue ! Si l’homme est une machine intelligente que l’on pourrait refaçonner à loisir, le transhumanisme paraît mettre la technique au service des désirs humains.
Mais la réalisation de cette utopie est-elle souhaitable ? La négation d’une « nature » humaine ne risque-t-elle pas de nous conduire à la négation de la personne humaine dans sa valeur incommensurable ? En effet, ce qui est en jeu dans cette utopie transhumaniste, c’est la condition incarnée et donc finie de l’homme. La question n’est pas nouvelle, puisqu’elle hantait les gnostiques des premiers siècles. Face à cela, c’est bien une théologie de l’incarnation qui a permis de réfuter la gnose « menteuse ». Peut-être est-ce à cela qu’il faut de nouveau s’atteler, comme les premiers humanistes de l’époque moderne l’ont fait aussi ?
Dominique Folscheid, philosophe, professeur émérite de philosophie morale et politique à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Depuis plus de vingt ans, il se consacre à des enseignements de philosophie pratique (éthique médicale et hospitalière) en partenariat avec le Centre de formation du personnel hospitalier de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.
Anne Lécu est religieuse, Dominicaine de la Présentation, médecin en prison et docteur en philosophie pratique.
Brice de Malherbe, docteur en théologie, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, est prêtre du diocèse de Paris et chapelain à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il est professeur ordinaire à la Faculté Notre-Dame, et enseignant à l’École Cathédrale. Il intervient régulièrement comme expert auprès de la Conférence des évêques de France ou du Saint-Siège.
Tous les trois codirigent le département d’éthique biomédicale du Collège des Bernardins.
Ont également participé à cet ouvrage : Françoise Brulliard, Franck Damour, Éric Fiat, Jean-Gabriel Ganascia, Céline Lafontaine, Pierre Magnard, Jean-Michel Maldamé, Pierre Pollak, Olivier Rey, Jacques Testart, Valentina Tirloni, Monette Vacquin. "
" Olivier Rey, mathématicien et philosophe | Les grands entretiens de Mazarine Pingeot "
" Mazarine Pingeot reçoit Olivier Rey, mathématicien et philosophe, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST-CNRS/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Critique de la modernité, des dévoiements de la rationalité et de l'abstraction, Olivier Rey revient sur l'importance de la question de la taille dans tous les domaines. Il s'inquiète de notre cécité face aux enjeux essentiels se jouant sur le plan quantitatif dans la crise climatique, puisque passés certains seuils le quantitatif devient qualitatif. Il regrette ainsi la grande séparation opérée dans l'université moderne entre la philosophie versée du côté des lettres et les mathématiques versées du côté des sciences. Le philosophe et mathématicien présente également dans cet entretien le basculement entre une sagesse ancienne qui prônait les limites et un mouvement moderne qui milite pour leur dépassement. Il en appelle désormais à redonner un sens positif à la limite, comme ce qui permet d'échapper à l'informe. Regrettant la perte d'un certain rapport direct aux éléments qui appauvrit grandement notre humanité, il nous faut aujourd'hui, selon Olivier Rey, inventer de nouvelles possibilités de vie.
Face à une crise d'ordre politique et climatique, il est urgent d'interroger notre vision du monde.
Le vivant étant devenu une notion politique, cette nouvelle saison inédite des Grands Entretiens insuffle enfin l'esprit revigorant de la philosophie universitaire dans l'espace publique.
Mazarine Mitterrand Pingeot reçoit les grands penseurs des enjeux liés à la démocratie, à la préservation de la vie ou du réchauffement climatique. "
" Je reviens de plus d'un mois et demi en Colombie, où j'ai travaillé avec Ariane Bilheran sur un projet de livres illustrés pour enfants, de même que sur des événements philosophiques et culturels que nous proposons de mai à juillet sur la plate-forme www.planetpositive.org en France et en Suisse. Afin d'informer les abonnés de cette chaîne, de même que la communauté Joy for the Planet, sur la personnalité exceptionnelle de la psychothérapeute, philosophe et auteur française, nous avons réalisé cet entretien sur le parcours et les valeurs d'Ariane Bilheran.
Qui est Ariane Bilheran ?
Soucieuse d’être au service de l’âme humaine, Ariane Bilheran rappelle que la psychologie est la science de l’âme. Philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, elle auteur prolixe et musicienne. Elle étudie depuis plus de vingt-cinq ans la psychologie du pouvoir, les pouvoirs déviants et leurs méthodes et la restauration de son pouvoir personnel. Elle puise son ancrage dans des œuvres de l’Antiquité greco-romaine, en particulier chez les Stoïciens. Soucieuse d’équilibre, elle ne nie pas la nécessité du pouvoir, mais estime indispensable que tout pouvoir rencontre son contre-pouvoir, afin d’éviter les cristallisations et confiscations tyranniques.
Ariane Bilheran valorise ce qui humanise, c’est-àire les points d’universalité présents en chaque être humain, quelle que soit sa culture, sa religion, son origine et sa couleur de peau.
Je précise que cette vidéo n'est pas une discussion. Mon rôle de journaliste n'est pas de me mettre en avant et d'étaler ma science sur la notoriété des personnes que je rencontre. Je préfère être un simple relais pour que mes invités puissent s'exprimer sans être trop interrompu, une approche que je trouve rare parmi les influenceurs et les journalistes aujourd'hui. Je suis assez invitée à m'exprimer de mon côté sur d'autres chaînes ou dans les médias.
Pour les nouveaux venus, je rappelle que je suis une journaliste nomade et réalisatrice en quête de beauté, de joie, de liberté et d’ouverture par l’élévation de consciences et l’esprit critique.
J’ai réalisé un film “La route de la joie” sur ma traversée journalistique de l’Europe à bord de mon bon vieux camping-car dans une aventure intitulée Joy for the Planet qui a remporté deux récompenses. À visionner gratuitement ici: - voir le lien sous la vidéo "
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" À gauche, une ballerine. À droite, un homme qui se fait passer pour une ballerine. Devinez laquelle a intégré la Royal Academy of Dance ? "
" NOUS NE SOMMES PAS EN DÉMOCRATIE : COMMENT CHANGER CONCRÈTEMENT LE SYSTÈME - Clara Egger "
" Clara EGGER a été candidate à l'élection présidentielle de 2022 pour Espoir RIC, un collectif mettant en avant toute une série de propositions pour sauver notre démocratie, et en particulier le RIC : référendum d'initiative citoyenne. https://www.espoir-ric.fr/
Enseignante-chercheuse en relations internationales, lauréate 2014 du prix de recherche de la Fondation Croix-Rouge française, Clara Egger revient pour Élucid (présenté par Olivier Berruyer) sur son expérience de candidate, et nous partage son analyse de la dégradation vertigineuse de notre démocratie française. "
" Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe. "
" “L’espace littéraire est régi par les lois du sexisme, du racisme, du mépris de classe”: Joseph Andras / Kaoutar Harchi "
30 Mar 2023
" Dans cette dernière partie de leur entretien croisé, Joseph Andras et Kaoutar Harchi s’interrogent mutuellement sur leur écriture. Comment écrire communiste, féministe et antiraciste dans un monde où ce qui s’écrit est lié à ce que des milliardaires tolèrent ou refusent de lire? Leur prose exigeante a ceci de commun qu’elle s’émancipe des canons de la modernité littéraire, en particulier en rompant avec le genre romanesque et la nécessité de présenter des personnages et des intrigues.
Kaoutar Harchi : Ta littérature est exigeante et érudite. Comment lies-tu cette forme d’élitisme aux idéaux politiques dont on discute ? Peut-être que le mot « élitisme » n’est pas le bon… Je veux dire : tu as, comme lecteur et comme écrivain, un goût prononcé pour la langue, le style. Comment entends-tu ceux qui associent style et bourgeoisie ?
Joseph Andras : Ça, c’est une question retorse ! À la sortie de Pour vous combattre, le journal Politis a écrit que je défendais la Révolution française avec une écriture d’Ancien Régime. Ce n’était pas hostile : ça m’a fait sourire. Oui, je suis, comme lecteur, entièrement tourné vers les écrivains qui détiennent « une langue ». La littérature, c’est à mes yeux un écart formel, un dérèglement du phrasé communicationnel, une embardée des sens. C’est, au même titre que la peinture ou la musique, bricoler de la beauté. C’est fabriquer une langue dans la langue vernaculaire. C’est transfigurer, par l’écrit, l’énonciation ordinaire en aventure poétique. C’est ça : la prose prise dans les filets de la poésie. Le tremblé poétique, ce feu-là. Je ne dis pas que la littérature ne soit que ça, mais c’est ce qui me fait l’aimer. Duras, dans un de ses livres, déplore les textes « sans véritable auteur », « sans nuit » en eux, les livres seulement rédigés, écrits comme on a appris à écrire à l’école, c’est-àire du texte qui n’est « pas de l’écrit ». Elle dit chérir les livres qui sont « des poèmes ». "