fouthese

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il y a 2 ans
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fouthese il y a 1 an

" Matthew B Crawford, Eloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail "

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" Voici un livre profondément original et terriblement dérangeant. Terriblement dérangeant : il s'agit d'un plaidoyer en faveur du travail manuel, qui déroule une critique implacable des politiques systématiques d'allongement de la scolarité et des visions optimistes qui conçoivent l'avenir du travail sous la forme radieuse de la « société de la connaissance », et de son armée de « manipulateurs de symboles » et de travailleurs intellectuels. Profondément original : l'auteur expose avec un mode d'argumentation extrêmement intéressant et totalement approprié à son objet - le plus éloigné que l'on puisse imaginer du jargon et de l'abstraction - les raisons pour lesquelles nos sociétés ont oublié non seulement les conditions de ce qu'est un bon travail mais également le fait que celui-ci est un élément constitutif d'une vie bonne.

2Reprenons donc l'argumentation de l'auteur, ce qui n'est pas facile car, conformément aux idées qu'il défend - caractère central de l'expérience, importance de la confrontation avec le réel, primauté du rapport physique avec les choses - l'exposition mélange les niveaux, les modes démonstratifs et les types d'arguments, saute de la philosophie à une véritable phénoménologie du quotidien puis à une microsociologie de l'activité et mobilise une forme d'écriture aux antipodes d'une logique d'exposition cartésienne qui laisse une large part aux émotions et aux sentiments. Et repartons de son constat central, qui est susceptible de rallier les suffrages d'une large majorité : le malaise actuel de la société tient en partie au malaise dans le travail, au malaise du travail. Le sens du travail s'est perdu, le travail ouvrier et le travail de bureau ont subi une dégradation certaine, les travailleurs ne comprennent plus ce qu'ils font : tout se passe comme si les biens et services qu'ils produisent se dressaient devant eux telle une puissance étrangère.

Que s'est-il passé ? Les travailleurs ne sont plus en confrontation directe avec le réel, ils ne savent plus pour l'élaboration de quel produit final ils travaillent, ils doivent poursuivre des objectifs qui sont purement instrumentaux et ne sont plus en rapport avec le bien ou le service à produire : les logiques qui se sont interposées entre le réel à transformer et les travailleurs, les objectifs intermédiaires inventés par les managers, devenus pour eux objectifs finaux, ont créé un niveau de réalité qui rend l'exercice du travail insensé au sens propre du terme. L'utilité du produit final et sa qualité sont perdus de vue, les travailleurs ne savent plus pour qui ni pourquoi ils travaillent, dés lors, le travail n'a plus de direction, plus de sens. Sans que ces auteurs soient particulièrement mobilisés, on retrouve ici, mais actualisées, les critiques d'un Marx et d'un Friedmann sur la perte de sens que le capitalisme et la division du travail ont imposé au travail moderne. Contrairement à ces derniers, Crawford impute dans un premier moment la responsabilité essentielle de cette perte de sens au management et à la place exorbitante que les instruments déployés par celui-ci ont prise allant jusqu'à faire naître une couche de réalité qui s'interpose et réduit à néant pour les travailleurs tout espoir d'être à l'origine d'une action véritable.

4Plus que les managers, ce sont tous ceux qui ont voulu séparer le faire et le penser dans l'acte de travail qui portent la responsabilité de ce malaise et de cette perte : le fond du problème, c'est cette pensée techniciste qui a voulu extirper toute pensée du faire et qui a intellectualisé et rendu totalement abstrait l'acte de travail. L'activité de travail qui, comme une grande partie des activités humaines tire sa plénitude et sa perfection de son exercice même, a été en quelque sorte pourrie dans son cœur même dés lors qu'il a été décidé qu'on pourrait la séparer en une « conception » susceptible d'être déléguée à des bureaux des méthodes par exemple, et une « exécution » dont la performance serait mesurée par la force physique, la quantité d'unités produites, la force pure appliquée à une matière, la productivité, c'est-à;-dire le rapport d'un nombre de pièces produites à une dépense d'énergie donnée. C'est ainsi que l'on a dévalorisé non seulement l'acte de travail lui-même mais également le travail manuel, en laissant penser qu'il pouvait être vidé de son aspect cognitif. C'est l'histoire du démembrement et de la désincarnation du travail que raconte ce livre. "

La suite de l'article ici:

https://journals.openedition.org/lectures/1351

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fouthese il y a 1 an

" Censure de l’émission de Nicolas Vidal "Alerte Générale" par YouTube et TikTok. La liberté d’expression des médias est-elle en danger ? "

Publié le 08 septembre 2023

" Le 7 juillet dernier, l’une des émissions préparées et présentées par Nicolas Vidal, "Alerte Générale", a été censurée par la plateforme YouTube, suite à un signalement du groupe France-Télévision (France-Info) pour non-respect des droits d’auteur. Pourtant, le contenu vidéo ne contient aucune séquence appartenant au groupe audiovisuel. Quelques jours plus tard, la plateforme TikTok censure, à son tour, un extrait de l’émission qui traite de la faillite des petites et moyennes entreprises en France et ne fait qu'évoquer des chiffres officiels. Alors quelle raison justifie exactement cette censure ? Pourquoi une telle privation de liberté d’expression et quels sont les dangers pour le droit à l’information ? Ce sont les questions que nous avons posées à nos invités. (Lire la suite de l'article en dessous de la vidéo.)

Prochain numéro de l'émission "Alerte générale" sur la chaîne "Le Monde Moderne" : lundi 11 septembre à 18 heures.

Dans ce Débriefing, nous recevons Nicolas Vidal, journaliste, fondateur de "Putsch Média" et Rémy Watremez, chroniqueur et fondateur de la chaîne, Rémy "Juste Milieu", qui sont tous deux co-animateurs de l'émission "Alerte Générale".

Cette émission a été censurée sur leurs chaînes YouTube respectives, ainsi que sur celle de leur troisième collaborateur, Alexis Poulin, journaliste indépendant et fondateur du site "Le Monde moderne".

Avec nos invités, nous abordons également la question de la place des médias alternatifs dans le paysage médiatique et les conditions de vie et de survie de ces sites "étouffés" par les plateformes qui les hébergent, selon nos invités.

Ci-dessous : l’extrait en question censuré sur la plateforme TikTok :

VIDÉO

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/entretien-nicolas-vidal-et-remy-watremez

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fouthese il y a 1 an

ET:

" La guerre mondiale contre le crime de pensée : Quelles implications pour la liberté d’expression ? "

mise à jour le 06/09/23

" De nombreuses lois visant à combattre la désinformation et la mésinformation sont en cours d’adoption dans les pays occidentaux, à l’exception partielle des États-Unis, où le premier amendement est en vigueur. Cette situation a conduit à la mise en œuvre de méthodes de censure plus discrètes.

En Europe, au Royaume-Uni et en Australie, où la liberté d’expression n’est pas aussi ouvertement protégée, les gouvernements ont légiféré directement. La Commission européenne applique désormais le « Digital Services Act » (DSA), une loi de censure à peine déguisée.

En Australie, le gouvernement cherche à doter l’Australian Communications and Media Authority (ACMA) de « nouveaux pouvoirs pour demander des comptes aux plateformes numériques et améliorer les efforts visant à lutter contre la désinformation et la désinformation préjudiciables ».

Une réponse inattendue à ces lois restrictives pourrait provenir de la critique littéraire. Les termes utilisés, tels que les préfixes ajoutés au mot « information », sont trompeurs. L’information, qu’elle soit contenue dans un livre, un article ou autre, demeure un artefact passif. Elle ne peut agir par elle-même, et donc, elle ne peut enfreindre aucune loi. Les nazis ont peut-être brûlé des livres, mais ils ne les ont pas arrêtés ni emprisonnés. Ainsi, lorsque les législateurs cherchent à interdire la « désinformation », ils ne peuvent pas viser l’information en tant que telle, mais plutôt la création de sens.

De nombreuses lois visant à combattre la désinformation et la mésinformation sont en cours d’adoption dans les pays occidentaux, à l’exception partielle des États-Unis, où le premier amendement est en vigueur. Cette situation a conduit à la mise en œuvre de méthodes de censure plus discrètes.

En Europe, au Royaume-Uni et en Australie, où la liberté d’expression n’est pas aussi ouvertement protégée, les gouvernements ont légiféré directement. La Commission européenne applique désormais le « Digital Services Act » (DSA), une loi de censure à peine déguisée.

En Australie, le gouvernement cherche à doter l’Australian Communications and Media Authority (ACMA) de « nouveaux pouvoirs pour demander des comptes aux plateformes numériques et améliorer les efforts visant à lutter contre la désinformation et la désinformation préjudiciables ».

Une réponse inattendue à ces lois restrictives pourrait provenir de la critique littéraire. Les termes utilisés, tels que les préfixes ajoutés au mot « information », sont trompeurs. L’information, qu’elle soit contenue dans un livre, un article ou autre, demeure un artefact passif. Elle ne peut agir par elle-même, et donc, elle ne peut enfreindre aucune loi. Les nazis ont peut-être brûlé des livres, mais ils ne les ont pas arrêtés ni emprisonnés. Ainsi, lorsque les législateurs cherchent à interdire la « désinformation », ils ne peuvent pas viser l’information en tant que telle, mais plutôt la création de sens.

Les autorités emploient des variantes du terme « information » pour insinuer qu’il s’agit de vérités objectives, mais ce n’est pas le cœur du problème. Ces lois, par exemple, s’appliquent-elles aux prévisions des économistes ou des analystes financiers, qui font régulièrement des prédictions erronées ? Bien sûr que non. Pourtant, des prévisions économiques ou financières crédibles pourraient avoir un impact significatif sur les populations.

Ces lois sont davantage conçues pour cibler l’intention des auteurs, visant à créer des significations non conformes à la position officielle du gouvernement. La « désinformation » est généralement définie dans les dictionnaires comme une information intentionnellement trompeuse et préjudiciable. En revanche, la « malinformation » implique la diffusion de faits véridiques, mais avec une intention malveillante. La détermination de l’intention de l’auteur est souvent cruciale dans ces cas.

Déterminer l’intention d’un écrivain est extrêmement problématique car nous ne pouvons pas entrer dans l’esprit d’une autre personne ; nous ne pouvons que spéculer sur la base de leur comportement. C’est en grande partie pourquoi, dans la critique littéraire, il existe une notion appelée l’erreur intentionnelle, qui dit que le sens d’un texte ne peut pas être limité à l’intention de l’auteur, et qu’il n’est pas non plus possible de savoir de manière définitive quelle est cette intention à partir de l’œuvre. Les significations dérivées des œuvres de Shakespeare, par exemple, sont si multiples qu’il est impossible que bon nombre d’entre elles aient été présentes dans l’esprit du barde lorsqu’il a écrit ses pièces, il y a 400 ans.

Comment savoir, par exemple, qu’il n’y a pas d’ironie, de double sens, de faux-semblant ou autre artifice dans une publication ou un article sur les réseaux sociaux ? Mon ancien superviseur, un expert mondial en ironie, avait l’habitude de se promener sur le campus universitaire en portant un T-shirt en disant : « Comment savez-vous que je suis ironique ? » Le fait est qu’on ne peut jamais savoir ce qui se passe réellement dans l’esprit d’une personne, c’est pourquoi l’intention est si difficile à prouver devant un tribunal.

C’est le premier problème.

La seconde est que, si la création de sens est l’objectif du projet de loi – proscrire les sens considérés comme inacceptables par les autorités – comment savoir quel sens obtiendront les destinataires ? Une théorie littéraire, largement regroupée sous le terme générique de « déconstructionnisme », affirme qu’il y a autant de significations dans un texte qu’il y a de lecteurs et que « l’auteur est mort ».

Bien que cela soit exagéré, il est incontestable que différents lecteurs tirent des significations différentes des mêmes textes. Certaines personnes lisant cet article, par exemple, pourraient être persuadées tandis que d’autres pourraient considérer qu’il s’agit d’une preuve d’un agenda sinistre. En tant que journaliste de carrière, j’ai toujours été choqué par la variabilité des réponses des lecteurs, même aux articles les plus simples. Jetez un coup d’œil aux commentaires sur les publications sur les réseaux sociaux et vous verrez un éventail extrême de points de vue, allant du positif à l’hostilité intense.

Pour énoncer une évidence, nous pensons tous par nous-mêmes et formons inévitablement des points de vue différents et voyons des significations différentes. La législation anti-désinformation, qui se justifie par le fait qu’elle protège les gens des mauvaises influences pour le bien commun, n’est pas seulement condescendante et infantilisante, elle traite les citoyens comme de simples machines ingérant des données – des robots, pas des humains. C’est tout simplement faux.

De nombreuses lois visant à combattre la désinformation et la mésinformation sont en cours d’adoption dans les pays occidentaux, à l’exception partielle des États-Unis, où le premier amendement est en vigueur. Cette situation a conduit à la mise en œuvre de méthodes de censure plus discrètes.

En Europe, au Royaume-Uni et en Australie, où la liberté d’expression n’est pas aussi ouvertement protégée, les gouvernements ont légiféré directement. La Commission européenne applique désormais le « Digital Services Act » (DSA), une loi de censure à peine déguisée.

En Australie, le gouvernement cherche à doter l’Australian Communications and Media Authority (ACMA) de « nouveaux pouvoirs pour demander des comptes aux plateformes numériques et améliorer les efforts visant à lutter contre la désinformation et la désinformation préjudiciables ».

Une réponse inattendue à ces lois restrictives pourrait provenir de la critique littéraire. Les termes utilisés, tels que les préfixes ajoutés au mot « information », sont trompeurs. L’information, qu’elle soit contenue dans un livre, un article ou autre, demeure un artefact passif. Elle ne peut agir par elle-même, et donc, elle ne peut enfreindre aucune loi. Les nazis ont peut-être brûlé des livres, mais ils ne les ont pas arrêtés ni emprisonnés. Ainsi, lorsque les législateurs cherchent à interdire la « désinformation », ils ne peuvent pas viser l’information en tant que telle, mais plutôt la création de sens.

Les autorités emploient des variantes du terme « information » pour insinuer qu’il s’agit de vérités objectives, mais ce n’est pas le cœur du problème. Ces lois, par exemple, s’appliquent-elles aux prévisions des économistes ou des analystes financiers, qui font régulièrement des prédictions erronées ? Bien sûr que non. Pourtant, des prévisions économiques ou financières crédibles pourraient avoir un impact significatif sur les populations.

Ces lois sont davantage conçues pour cibler l’intention des auteurs, visant à créer des significations non conformes à la position officielle du gouvernement. La « désinformation » est généralement définie dans les dictionnaires comme une information intentionnellement trompeuse et préjudiciable. En revanche, la « malinformation » implique la diffusion de faits véridiques, mais avec une intention malveillante. La détermination de l’intention de l’auteur est souvent cruciale dans ces cas.

Déterminer l’intention d’un écrivain est extrêmement problématique car nous ne pouvons pas entrer dans l’esprit d’une autre personne ; nous ne pouvons que spéculer sur la base de leur comportement. C’est en grande partie pourquoi, dans la critique littéraire, il existe une notion appelée l’erreur intentionnelle, qui dit que le sens d’un texte ne peut pas être limité à l’intention de l’auteur, et qu’il n’est pas non plus possible de savoir de manière définitive quelle est cette intention à partir de l’œuvre. Les significations dérivées des œuvres de Shakespeare, par exemple, sont si multiples qu’il est impossible que bon nombre d’entre elles aient été présentes dans l’esprit du barde lorsqu’il a écrit ses pièces, il y a 400 ans.

Comment savoir, par exemple, qu’il n’y a pas d’ironie, de double sens, de faux-semblant ou autre artifice dans une publication ou un article sur les réseaux sociaux ? Mon ancien superviseur, un expert mondial en ironie, avait l’habitude de se promener sur le campus universitaire en portant un T-shirt en disant : « Comment savez-vous que je suis ironique ? » Le fait est qu’on ne peut jamais savoir ce qui se passe réellement dans l’esprit d’une personne, c’est pourquoi l’intention est si difficile à prouver devant un tribunal.

C’est le premier problème.

La seconde est que, si la création de sens est l’objectif du projet de loi – proscrire les sens considérés comme inacceptables par les autorités – comment savoir quel sens obtiendront les destinataires ? Une théorie littéraire, largement regroupée sous le terme générique de « déconstructionnisme », affirme qu’il y a autant de significations dans un texte qu’il y a de lecteurs et que « l’auteur est mort ».

Bien que cela soit exagéré, il est incontestable que différents lecteurs tirent des significations différentes des mêmes textes. Certaines personnes lisant cet article, par exemple, pourraient être persuadées tandis que d’autres pourraient considérer qu’il s’agit d’une preuve d’un agenda sinistre. En tant que journaliste de carrière, j’ai toujours été choqué par la variabilité des réponses des lecteurs, même aux articles les plus simples. Jetez un coup d’œil aux commentaires sur les publications sur les réseaux sociaux et vous verrez un éventail extrême de points de vue, allant du positif à l’hostilité intense.

Pour énoncer une évidence, nous pensons tous par nous-mêmes et formons inévitablement des points de vue différents et voyons des significations différentes. La législation anti-désinformation, qui se justifie par le fait qu’elle protège les gens des mauvaises influences pour le bien commun, n’est pas seulement condescendante et infantilisante, elle traite les citoyens comme de simples machines ingérant des données – des robots, pas des humains. C’est tout simplement faux.

Les gouvernements font souvent des affirmations incorrectes, et ils en ont fait beaucoup pendant la Covid.

En Australie, les autorités ont déclaré que les confinements ne dureraient que quelques semaines pour « aplatir la courbe ». En fait, elles ont été imposées pendant plus d’un an et il n’y a jamais eu de « courbe ». Selon le Bureau australien des statistiques, 2020 et 2021 ont enregistré les niveaux de décès dus à des maladies respiratoires les plus bas depuis que des registres ont été tenus.

Cependant, les gouvernements ne s’appliqueront pas les mêmes normes à eux-mêmes, car ils ont toujours de bonnes intentions (ce commentaire peut ou non être ironique ; je laisse au lecteur le soin de décider).

Il y a des raisons de penser que ces lois ne parviendront pas à atteindre le résultat souhaité. Les régimes de censure ont un biais quantitatif. Ils partent du principe que si une proportion suffisante des médias sociaux et d’autres types d’« informations » sont orientés vers la propagande d’État, alors le public sera inévitablement persuadé de croire les autorités.

Mais ce qui est en cause, c’est le sens et non la quantité de messages. Les expressions répétitives du discours préféré du gouvernement, en particulier les attaques ad hominem, comme accuser quiconque pose des questions d’être un théoricien du complot, finissent par perdre leur sens.

En revanche, un seul billet ou article bien documenté et bien argumenté peut convaincre définitivement les lecteurs d’adopter un point de vue antigouvernemental, car il est plus significatif. Je me souviens avoir lu des articles sur Covid, notamment sur Brownstone, qui conduisaient inexorablement à la conclusion que les autorités mentaient et que quelque chose n’allait vraiment pas. En conséquence, la couverture médiatique massive soutenant la ligne gouvernementale est apparue comme un bruit dénué de sens. Son seul intérêt était de révéler comment les autorités tentaient de manipuler le « récit » pour dissimuler leurs méfaits.

Dans leur volonté d’annuler les contenus non approuvés, des gouvernements incontrôlables cherchent à pénaliser ce que George Orwell a appelé les « crimes de la pensée ».

Mais ils ne pourront jamais vraiment empêcher les gens de penser par eux-mêmes, et ils ne connaîtront jamais avec certitude ni l’intention de l’écrivain ni le sens que les gens en tireront finalement.

C’est une mauvaise loi, et elle finira par échouer parce qu’elle repose, en soi, sur la désinformation.
Article écrit par David James du site Brownstone "

https://lemediaen442.fr/la-guerre-mondiale-contre-le-crime-de-pensee-quelles-implications-pour-la-liberte-dexpression/

Modifié il y a 1 an, le samedi 9 septembre 2023 à 11:10

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fouthese il y a 1 an

" Le CDG-NB N.44 – Bonnal : Merci Patron, Merci Macron "



7 sept. 2023

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fouthese il y a 1 an

08 septembre 2023

" Agenda 21 de l’ONU et Great Reset : de la chute du libéralisme à la technocratie et au transhumanisme "

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtL7_JpZbm1scihOyFvZsBdrgoJWQeiSq6GUuE0UVCtT-vXtjf3G9Q6O4U2T67-VQv7s4sLH8azFpvx3lKfl6vx6-TUdzscE5_faL8A5CqJ8Kv0AQVwPqWR2YL5Z6du8hrTKOu-Pc2fixM8uOoHsNMicY4lKpzdaKwg-h0j6Nn1KvSGWXG0lRCLzmtNoIa/w640-h320/chisinau2023.webp

" Chers amis,

J’aimerais vous informer que les résultats des travaux organisés par le groupe de réflexion du Forum de Chisinau, édition 2023, intitulé « Agenda 21 de l’ONU et Great Reset. La chute du libéralisme à la technocratie et au transhumanisme » seront retransmis en direct sur Internet. Le premier jour de cette prestigieuse conférence internationale, le samedi 9/09/23, sera un véritable marathon académique international. De la tribune du Forum de Chisinau, des personnalités de grande valeur de plusieurs pays du monde prendront la parole : des scientifiques, des auteurs, des experts en gé;opolitique, en sociologie, en sciences politiques, en théologie, en économie, etc.
Les intervenants se succéderont au micro comme suit : certains seront personnellement présents à l’événement, d’autres feront leurs discours dans une version vidéo préenregistrée. La durée de chaque discours est d’environ 15 minutes. Le nombre d’intervenants est d’environ 30.

Nous sommes différents en ce qui concerne l’ethnicité et la citoyenneté, en termes d’appartenance religieuse ou non religieuse, en tant que vision sur des aspects particuliers de la situation internationale d’aujourd’hui. Mais nous sommes unis dans notre lutte métapolitique contre la tyrannie mondialiste qui pousse le monde dans une réalité génocidaire et l’esclavage des survivants dans une prison mondiale dystopique.

Le vendredi 8 septembre, nous annoncerons la chaîne où nous diffuserons notre événement exceptionnel en direct.

Le marathon international Chisinau Forum 2023 débutera le samedi 9/09/23 à 9 h 30 heure de Chisinau.

Cordialement, Iurie Rosca,
Président de l’Université populaire de Moldavie "

https://echelledejacob.blogspot.com/2023/09/agenda-21-de-lonu-et-great-reset-de-la.html

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fouthese il y a 1 an

" Le Prisonnier 1967 "



30 déc. 2020

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fouthese il y a 1 an

Hop !

" Les plus beaux clichés du Wildlife Photographer of the Year 2023 "

Le 6 septembre 2023

https://www.leparisien.fr/environnement/les-plus-beaux-cliches-du-wildlife-photographer-of-the-year-06-09-2023-2ZMOMGVWXBEIDIDQJ6BXEABDUE.php?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

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fouthese il y a 1 an

" Homo Collabo, pacsé avec Hommo Economicus ? "

2022-11-03

https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2022/11/bruno-latour.webp

" À tous les apprentis collabos.
Commençons par ceux qui n’ont rien dans le ciboulot
Auxquels on ne peut vraiment pas en vouloir
De se complaire dans la sphère des ignares
Il y a ceux qui en ont sous le calot
Prétextant fièrement leur QI, ils se comportent en fieffés idiots
Il y a ceux que l’on mène à l’abattoir comme des moutons de panurge
Qui ne réalisent pas que pour leur sauvetage cela urge
Il y a ceux qui y croient
Qu’importe pour eux le résultat
Il y a ceux qui font croire qu’ils croient
Et qui leurs arrières imaginent pouvoir protéger en toute mauvaise foi
Il y a les élites mondialistes démoniaquement criminelles
Qui agissent car déjà sur Terre ils exigent, pour eux seuls, la félicité du ciel
Il y a ceux bloqués à des degrés d’irréflexion intermédiaires
Restos et supermarchés ouverts donc aucun mouron à se faire
Il y a ceux qui se contentent de téter à la télé
Et qui ne veulent se frotter à d’autres vérités
Ils y a ceux qui sont infé;odés à la blouse blanche
À laquelle, pour mal vivre et trop tôt mourir ils donnent carte blanche
Il y a ceux qui ne peuvent imaginer l’abject de la gouvernementale déraison
Même si mille fois les évènements confirment leur déplorable soumission
Il y a ceux qui paniquent parce qu’ils sont ainsi fait
Qu’il y ait une cause ou parce que tout les effraie
Ils y a ceux qui obéissent aux instances supérieures sans se poser de questions
Au procès de Nuremberg tous les nazis l’ont confessé, sans exception
Il y a ceux qui disent s’en foutre mais qui n’en pensent pas moins
D’autant qu’au fond d’eux ils pressentent que l’avenir est plus qu’incertain
Il y a ceux, beaucoup trop nombreux, qui profitent de la situation
Pour se comporter en petits couillons sadiques en mal de considération
Il y a ceux qui ont oublié humanisme, probité et gratitude
En écartant de leur route tout ce qui ne répond pas à leurs certitudes
Il y a ceux qui ne jurent que par la supercherie des élections
Fonctionnant uniquement avec les neurones sur la couture du pantalon
Il y a ceux, dupés par des vrais faux positifs qui ont cru sacrifier à la bonne cause
Se faisant injecter des poisons innommables jusqu’à l’overdose
Il y a ceux qui toutes ces agressions organiques ont très mal digéré
Victimes des effets secondaires qui tuent ou amochent salement du gugusse la santé
Et il y a les autres, la petite minorité d’autres, qui fait face à l’énormité de l’irrationnel
Ceux qui sentent au fond de leurs tripes que l’humanité est en péril mortel
Essayant de tendre la main à tous ces collabos dont beaucoup s’ignorent
Avec eux le sursaut indispensable pour la vie de chacun serait bien plus fort
Cette petite frange de la société que l’on traite de complotistes fêlés
Qui se bat seule pour un monde beaucoup plus altruiste engendrer
Contre l’infinie bêtise humaine et des monceaux indécents de fric
Amoncelés par quelques rebuts humains à l’esprit satanique
Nous sommes au milieu du gué et pour certains bien désemparés
Comme l’histoire n’est jamais totalement écrite, évitons de désespérer.
Dans l’épreuve les âmes fortes se fortifient
Avec tous ceux qui ne sont pas ou plus aveugles restons combattifs et unis !
Apprentis collabos, il n’est pas trop tard pour nous rejoindre
Reconnaître avoir été trompé est une vertu, et non des moindres. "

https://nouveau-monde.ca/homo-collabo/

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fouthese il y a 1 an

" Largage réussi "

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Posted on CrowdBunker 3 weeks ago

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" Joe Imbriano : 5G 60GHz "

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" Le multimilliardaire Ted Turner, évoquait en 2008 la nécessité de réduire la population mondiale "

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fouthese il y a 1 an

09 septembre 2023

" La CIA fait renaître le nazisme ukrainien "

" Il n’est pas étonnant que la CIA structure des organisations anti-Russes. Il est par contre surprenant qu’elle n’hésite pas à choisir des nazis et des nationalistes intégraux prétendument pour défendre la liberté et la démocratie.

Au XIX° siècle, les Empires allemand et austro-hongrois projetaient de détruire leur rival, l’Empire russe. Pour cela, les ministères des Affaires étrangères allemand et austro-hongrois lancèrent une opération secrète commune : la création de la Ligue des peuples allogènes de Russie (Liga der Fremdvölker Rußlands – LFR) [1].

En 1943, le III° Reich créa le Bloc anti-bolchévique des nations (ABN) pour disloquer l’Union soviétique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni et les États-Unis récupèrent les nazis et leurs collaborateurs et entretinrent l’ABN [2]. Cependant, compte tenu des millions de morts dont il s’était rendu coupable, Frank Wisner, le numéro 2 de la CIA, réécrivit son histoire. Il fit imprimer quantité de livrets prétendant que l’ABN avait été créé à la Libération. Il prétendit que les peuples d’Europe centrale et de la Baltique avaient tous, collectivement, lutté à la fois contre les nazis et contre les Soviétiques. C’est un énorme mensonge. En réalité, de nombreux partis politiques d’Europe centrale ont pris le parti des nazis contre les Soviétiques, constituant des divisions SS et fournissant la presque totalité des gardiens des camps d’extermination nazis.

John Loftus, le procureur spécial de l’Office of Special Investigations, unité du secrétariat états-unien à la Justice, a témoigné qu’il avait trouvé, en 1980, une petite ville dans le New Jersey, South River, abritant une colonie d’anciens SS Biélorusses. À l’entrée de la ville, un monument aux morts, orné des symboles SS, célébrait leurs camarades tombés au combat, tandis qu’à l’écart, un cimetière abritait la tombe du Premier ministre nazi biélorusse, Radoslav Ostrovski [3].

On croit souvent que les États-Unis ont combattu les nazis et les ont jugés à Nuremberg et à Tokyo. Mais c’est faux. Si le président Roosevelt était un libéral convaincu, il a cru possible de recruter des traitres et de les mettre à son service. Cependant comme il est mort avant la fin du conflit, les criminels dont il s’était entourés sont parvenus aux plus hautes fonctions. Ils ont détourné certaines administrations pour poursuivre leurs objectifs. C’est ce qui s’est passé avec la CIA. "

La suite de l'article ici:

https://echelledejacob.blogspot.com/2023/09/la-cia-fait-renaitre-le-nazisme.html

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fouthese il y a 1 an

" Second tour, fable politique ? Albert Dupontel "



Diffusée en direct le 4 sept. 2023

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fouthese il y a 1 an

" Plus jamais ça, c’est maintenant et mondial "

" Ce documentaire a été produit pour faciliter une discussion au sein du grand public sur les similitudes entre les événements qui ont conduit à l'Holocauste et les événements actuels dans le monde entier dans ce qui a été appelé "la pandémie de covidie". Comme l'indique le rapport de la Commission présidentielle sur l'Holocauste, présenté le 27 septembre 1979 : "Un survivant se considère comme un messager et un gardien des secrets qui lui ont été confiés. Un survivant a le sentiment d'être le dernier à se souvenir, le dernier à avertir....".

Ce documentaire est destiné à servir d'avertissement à l'humanité : Never Again Is Now Global (Plus jamais, c'est maintenant). Nous vous encourageons à regarder et à partager cet important documentaire. Toutefois, comme l'indique un avertissement au début du film, celui-ci "contient des images véridiques d'atrocités commises hier et aujourd'hui. La discrétion du spectateur est conseillée.

Il s'agit d'une production de l'Alliance for Human Research Protection (AHRP) avec le soutien financier majeur de Children's Health Defense. "

5 VIDÉO S

https://plusjamais.eu/

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fouthese il y a 1 an

" Celui qui soutient le totalitarisme n'est pas à l'abri du totalitarisme " - citation

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" Le conditionnement des "masses" - Pr. Mattias DESMET - Kairos Presse - 24 Août 2023 "

VIDÉO

https://odysee.com/@Jean-Phil:0/ITW-Desmet-GAND:d4

25 août 2023

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ET:

" « La banalité du mal » :
la soumission à l’autorité suffit-elle pour
transformer un homme ordinaire en bourreau?
Noémie GOUY
Université de Nantes
N°6, 2014
1 Editions du CRINI © e-crini, 2014 "

PDF gratuit

https://crini.univ-nantes.fr › medias › fichier › noemie_gouy_1404197413455.pdf?ID_FICHE=700762&INLINE=FALSE
« La banalité du mal » : la soumission à l'autorité suffit-elle pour ...
las cárceles de la guerra y de la posguerra, deseaba tratar el tema de la ³banalidad del mal ± término acuñado por Hannah Arendt en su obra Eichmann en Jerusalén publicada en 1963. Mots-clés : régimes totalitaires, répression, peur, obéissance, soumission

Modifié il y a 1 an, le lundi 11 septembre 2023 à 14:03

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fouthese il y a 1 an

" Philippe Guillemant : « Nous allons réellement apprendre à vivre ensemble » (interview) "



" Effondrement économique, BRICS, Covid, synchronicités, expériences de mort imminente, résilience… Dans une interview de près d’une heure quinze, Philippe Guillemant, ingénieur et physicien, répond aux questions de Marc Daoud et d’Isabelle Capitant de Villebonne, suite à la parution de son nouveau livre Le Grand Virage de l’humanité, aux éditions Guy Trédaniel.

« La planche à billets, le quantitative easing, sont des principes “prédateurs” ! C’est clairement de la fausse monnaie ! Je dis que le big reset ne va pas fonctionner ! » "

24 mai 2023

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fouthese il y a 1 an

" Usul. Êtes-vous un vrai bourgeois ? Le test "



" Qu’il est bon de traiter de « bourgeois » quelqu’un avec qui on n’est pas d'accord. Avant d’être utilisé comme une insulte, ce terme avait un sens sur lequel l’équipe d’Ouvrez les guillemets revient aujourd'hui.

Êtes-vous un vrai bourgeois ou n’êtes-vous qu’un citadin diplômé ou un petit patron effrayé par le déclassement et vaguement embourgeoisé ? Pour le savoir, cette émission vous offre un test en dix questions, d’une grande rigueur et d’une précision totale, qui vous permettra de vous situer socialement : prenez un stylo, notez vos points et vous serez enfin fixés. "

10 juin 2019


Participants

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