soldadufeu

sports de combat

il y a 9 ans
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afg il y a 8 ans

Citation de "savinienjjb"Citation de "afg"Citation de "savinienjjb"Citation de "afg"Citation de "savinienjjb"J'ai eu plusieurs professeurs dans plusieurs disciplines. Seul un d'entre eux semblait bercer de philosophie orientale en plus de martiale. Ce dernier point reste difficile à bien aborder quand on vit dans une société "pacifiste" et que l'on ne connait pas le champs de bataille comme l'ont connu les samouraï.
Le Bushido est un très bon écrit, de même que le Gorin no sho, ils sont de bons guides spirituels et même pratiques mais ils ne seront jamais lus ni compris de la même façon par un homme qui a connu la guerre que par un homme qui ne connait que l’affrontement sportif.

Il est donc plus simple (et moins dangereux^^) de se tourner vers l'aspect sport que vers l'aspect martial.


Un petit extrait tiré des pages du site nihon-zen, rappelant pourquoi nous faisons des arts martiaux:

"Autant que des techniques de combat les arts martiaux sont des moyens de se réaliser, d'atteindre la maîtrise et la connaissance de soi. La démarche spirituelle, voire religieuse, fait partie intégrante des arts martiaux. Les grands maîtres ont toujours enseigné que l'important n'est pas de se battre, que l'art de la guerre doit être celui de la paix et que, en définitive, il faut gagner sans se battre. C'est l'harmonie qui triomphe du désordre. Un maître du sabre ne tue pas son ennemi : c'est celui-ci, par manque de sagesse, qui vient se détruire sur le sabre. En quelque sorte, les arts martiaux relèveraient de la dissuasion vis-à-vis des autres, ils constitueraient une méthode pour vaincre l'adversaire (parfois en profitant de ses faiblesses) et seraient surtout une voie pour atteindre l'ultime état de la sagesse."

Le meilleur des sabres est celui qui reste dans son fourreau...


Ceci est vrai dès lors que l'on parle du DO, de la voie à laquelle on a le temps de se consacrer en temps de paix, mais avant le Do existe le jitsu, l'aspect purement technique, celui que l'on travaille encore et encore en tout temps et avant lui le Geï, le style brute du champs de bataille, édulcoré, empirique et sans déontologie autre que celle dictée par la nécessité de rester debout quand l'ennemi lui, tombe.

Bugeï, Bu Jistsu et Budo. Trois déclinaisons.


Le bushidô, dans son application, il mettait l'accent sur l'attitude mentale à avoir au combat et dans la vie, il est vrai qu'à certaines périodes le combat et la vie se confondaient aisément, autant que sur les qualités morales indispensables dans les relations entre les hommes


On devrait s'inspirer aujourd'hui de ces temps révolus.


oui mais l occident je pense est trop loin de cette culture et encore pas en état de la comprendre

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savinienjjb il y a 8 ans

Citation de "afg"Citation de "savinienjjb"Citation de "afg"Citation de "savinienjjb"Citation de "afg"Citation de "savinienjjb"J'ai eu plusieurs professeurs dans plusieurs disciplines. Seul un d'entre eux semblait bercer de philosophie orientale en plus de martiale. Ce dernier point reste difficile à bien aborder quand on vit dans une société "pacifiste" et que l'on ne connait pas le champs de bataille comme l'ont connu les samouraï.
Le Bushido est un très bon écrit, de même que le Gorin no sho, ils sont de bons guides spirituels et même pratiques mais ils ne seront jamais lus ni compris de la même façon par un homme qui a connu la guerre que par un homme qui ne connait que l’affrontement sportif.

Il est donc plus simple (et moins dangereux^^) de se tourner vers l'aspect sport que vers l'aspect martial.


Un petit extrait tiré des pages du site nihon-zen, rappelant pourquoi nous faisons des arts martiaux:

"Autant que des techniques de combat les arts martiaux sont des moyens de se réaliser, d'atteindre la maîtrise et la connaissance de soi. La démarche spirituelle, voire religieuse, fait partie intégrante des arts martiaux. Les grands maîtres ont toujours enseigné que l'important n'est pas de se battre, que l'art de la guerre doit être celui de la paix et que, en définitive, il faut gagner sans se battre. C'est l'harmonie qui triomphe du désordre. Un maître du sabre ne tue pas son ennemi : c'est celui-ci, par manque de sagesse, qui vient se détruire sur le sabre. En quelque sorte, les arts martiaux relèveraient de la dissuasion vis-à-vis des autres, ils constitueraient une méthode pour vaincre l'adversaire (parfois en profitant de ses faiblesses) et seraient surtout une voie pour atteindre l'ultime état de la sagesse."

Le meilleur des sabres est celui qui reste dans son fourreau...


Ceci est vrai dès lors que l'on parle du DO, de la voie à laquelle on a le temps de se consacrer en temps de paix, mais avant le Do existe le jitsu, l'aspect purement technique, celui que l'on travaille encore et encore en tout temps et avant lui le Geï, le style brute du champs de bataille, édulcoré, empirique et sans déontologie autre que celle dictée par la nécessité de rester debout quand l'ennemi lui, tombe.

Bugeï, Bu Jistsu et Budo. Trois déclinaisons.


Le bushidô, dans son application, il mettait l'accent sur l'attitude mentale à avoir au combat et dans la vie, il est vrai qu'à certaines périodes le combat et la vie se confondaient aisément, autant que sur les qualités morales indispensables dans les relations entre les hommes


On devrait s'inspirer aujourd'hui de ces temps révolus.


oui mais l occident je pense est trop loin de cette culture et encore pas en état de la comprendre


Impossible à comprendre dans une société de consommation où l'envie se confond avec le besoin.

Photo de afg
afg il y a 8 ans

Citation de "savinienjjb"Citation de "afg"Citation de "savinienjjb"Citation de "afg"Citation de "savinienjjb"Citation de "afg"Citation de "savinienjjb"J'ai eu plusieurs professeurs dans plusieurs disciplines. Seul un d'entre eux semblait bercer de philosophie orientale en plus de martiale. Ce dernier point reste difficile à bien aborder quand on vit dans une société "pacifiste" et que l'on ne connait pas le champs de bataille comme l'ont connu les samouraï.
Le Bushido est un très bon écrit, de même que le Gorin no sho, ils sont de bons guides spirituels et même pratiques mais ils ne seront jamais lus ni compris de la même façon par un homme qui a connu la guerre que par un homme qui ne connait que l’affrontement sportif.

Il est donc plus simple (et moins dangereux^^) de se tourner vers l'aspect sport que vers l'aspect martial.


Un petit extrait tiré des pages du site nihon-zen, rappelant pourquoi nous faisons des arts martiaux:

"Autant que des techniques de combat les arts martiaux sont des moyens de se réaliser, d'atteindre la maîtrise et la connaissance de soi. La démarche spirituelle, voire religieuse, fait partie intégrante des arts martiaux. Les grands maîtres ont toujours enseigné que l'important n'est pas de se battre, que l'art de la guerre doit être celui de la paix et que, en définitive, il faut gagner sans se battre. C'est l'harmonie qui triomphe du désordre. Un maître du sabre ne tue pas son ennemi : c'est celui-ci, par manque de sagesse, qui vient se détruire sur le sabre. En quelque sorte, les arts martiaux relèveraient de la dissuasion vis-à-vis des autres, ils constitueraient une méthode pour vaincre l'adversaire (parfois en profitant de ses faiblesses) et seraient surtout une voie pour atteindre l'ultime état de la sagesse."

Le meilleur des sabres est celui qui reste dans son fourreau...


Ceci est vrai dès lors que l'on parle du DO, de la voie à laquelle on a le temps de se consacrer en temps de paix, mais avant le Do existe le jitsu, l'aspect purement technique, celui que l'on travaille encore et encore en tout temps et avant lui le Geï, le style brute du champs de bataille, édulcoré, empirique et sans déontologie autre que celle dictée par la nécessité de rester debout quand l'ennemi lui, tombe.

Bugeï, Bu Jistsu et Budo. Trois déclinaisons.


Le bushidô, dans son application, il mettait l'accent sur l'attitude mentale à avoir au combat et dans la vie, il est vrai qu'à certaines périodes le combat et la vie se confondaient aisément, autant que sur les qualités morales indispensables dans les relations entre les hommes


On devrait s'inspirer aujourd'hui de ces temps révolus.


oui mais l occident je pense est trop loin de cette culture et encore pas en état de la comprendre


Impossible à comprendre dans une société de consommation où l'envie se confond avec le besoin.


comme tu dis chez nous on est plus égoïste que altruiste


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