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Et yes ! ! 4 ! !
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"tin! vous me faites mentir ! j'espérais que ce post ne fonctionne pas du tout!
4 pages déjà !
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mouais, histoire de meubler
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Très mignon, ces deux chats
Je vais passer le Youtube à une de mes sœurs qui raffole des chats
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Chat et photocopieuse
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LE CHAT
Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid.
Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a abandonné
sur une route de campagne.
Tu es venu me chercher à la SPA au mois de juin.
J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de continuer à vivre.
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement.
Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri.
Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit :
"Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !"
Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain,
tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.
J'avais espoir que ma vie s'améliorait.
Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas.
Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois.
Vois-tu, je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu
jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA.
Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,
mon coeur était rempli de joie.
Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,
que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,
mais tu m'as dit : "Le Chat, tu restes à l'extérieur."
Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.
J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison.
Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille,
j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté
pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles
qu'il y avait sur ton beau terrain.
J'ai passé l'été à l'extérieur,
me cachant sous le balcon quand il pleuvait.
Septembre arriva, là j'avais encore de l'espoir. Je me suis dit :
"Il va m'amener dans son luxueux appartement et s'occuper enfin de moi. "
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison
de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert
la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route.
Tu as redémarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé ou pas !
J'ai compris alors que tu m'abandonnais là en pleine campagne loin de tout.
Moi un chat de la ville, je ne savais pas où me diriger
dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu.
Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher.
Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée.
Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.
Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ?
Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ?
Tu m'as toujours appelé "Le Chat", tu aurais pu au moins m'en choisir un?
Je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection
puisque j'en avais été privé depuis ma naissance.
Je t'aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.
J'aurais pu être ton confident, ton ami, tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort,
mais tu n'as pas voulu de tout ce que j'avais à t'offrir.
Toi mon maître ce soir, tu es dans ton luxueux appartement
et moi je me meurs en dessous d'un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ?
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant
que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ce soir
je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin.
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ?
Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ?
Il m’aurait euthanasié et mes souffrances seraient enfin terminées...
Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.
Je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis affamé
et je me meurs, mon maître.
Je regarde une dernière fois le ciel,
la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois
et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement,
un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu...
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Au fond du vieux refuge
Dans une niche en bois
Depuis deux ans je purge
D'avoir trop cru en toi
Tous les jours je t'attends
Certain que tu viendras
Tous les soirs je m'endors
Sans que tu sois là.
Que c'est-il donc passé
Pour que ce 16 juin
Heureux que tu étais
Je me rappelle bien
Tu sifflais, tu chantais
En bouclant les valises
Que tu m'aies attaché
Là devant cette église.
Ton absence me pèse
Et les jours sont si longs.
Mon corps s'épuise
Et mon coeur se morfond
Je n'ai plus goût à rien
Et je deviens si laid
Que personne jamais
Ne voudra m'adopter.
Tu m'as mis à la chaîne
Ou tu m'as enfermé
Tu m'as laissé des jours
Sans boire et sans manger
J'ai dormi bien souvent
Dans ma niche sans toi
Paralysé, raidi
Tellement j'avais froid.
Pourtant si tu reviens
Nous partirons ensemble
Nous franchirons en choeur
La porte qui ressemble
A celle d'une prison
Et que je ne veux plus voir
Et dans laquelle hélas !
J'ai broyé tant de noir.
Voilà, mon rêve se termine
Car je vois le gardien
Et le vétérinaire au loin
Ils entrent dans l'enclos
Et leurs visages blêmes
En disent long pour nous
Sur ce qu'ils nous amènent
Je suis heureux tu vois
Car dans quelques instants
Je vais tout oublier
Et comme il y a deux ans
Je m'endormirai sur toi
Mon seul et grand ami
Je dormirai toujours
Grâce à l'euthanasie.
A vous tous les humains
J'adresse une prière
Me tuer tout petit
Aurait peiné ma mère
Mais il eût mieux valu
Pour moi cette manière.
Et vous n'auriez pas eu
Aujourd'hui à le faire.
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Citation de "othelo"
Excellent
Modifié il y a 8 ans, le jeudi 21 avril 2016 à 12:57
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Citation de "sibelius"LE CHAT
Aujourd'hui il pleut, l'automne approche avec le vent et le froid.
Alors, je dois te parler toi, mon maître qui m'a abandonné
sur une route de campagne.
Tu es venu me chercher à la SPA au mois de juin.
J'avais à peine un an et j'étais tout heureux de continuer à vivre.
Tu m'as amené chez toi dans ton luxueux appartement.
Je me disais, enfin, je vais être aimé, dorloté, choyé et bien nourri.
Le soir même tu m'as fait dormir sur le balcon. Je me suis dit :
"Il a peur que je ne sois pas propre, il prend des précautions !"
Je ne m'en faisais pas trop pour cela... Le lendemain,
tu m'as nourri, puis mis dans une cage et fait monter en auto.
J'avais espoir que ma vie s'améliorait.
Ton épouse parlait sans cesse et moi je n'écoutais pas.
Je regardais le paysage de la campagne que je voyais pour la première fois.
Vois-tu, je suis né dans une ruelle et c'est là que j'ai vécu
jusqu'à ce que quelqu'un m'amène à la SPA.
Quand nous sommes arrivés à ta maison de campagne,
mon coeur était rempli de joie.
Je croyais que, enfin, j'allais faire partie de la famille,
que tu allais me faire entrer dans la maison et me dorloter,
mais tu m'as dit : "Le Chat, tu restes à l'extérieur."
Je ne comprenais pas pourquoi tu faisais cela.
J'étais propre, je n'aurais pas sali ta maison.
Moi qui étais si heureux d'avoir enfin une famille,
j'ai compris quelques jours plus tard que tu m'avais adopté
pour que je puisse te débarrasser des petites bestioles
qu'il y avait sur ton beau terrain.
J'ai passé l'été à l'extérieur,
me cachant sous le balcon quand il pleuvait.
Septembre arriva, là j'avais encore de l'espoir. Je me suis dit :
"Il va m'amener dans son luxueux appartement et s'occuper enfin de moi. "
Encore là je m'étais trompé, nous avons quitté la maison
de campagne et sur une route peu fréquentée, tu as ouvert
la portière de l'auto et tu m'as jeté sur le bas côté de la route.
Tu as redémarré sans te retourner pour voir si j'étais blessé ou pas !
J'ai compris alors que tu m'abandonnais là en pleine campagne loin de tout.
Moi un chat de la ville, je ne savais pas où me diriger
dans ce grand espace qui m'étais complètement inconnu.
Nous sommes en novembre, je suis blessé à une patte, j'ai de la difficulté à marcher.
Je ne peux plus chasser, je me sens mal. Il fait très froid, il a neigé toute la journée.
Je sais que bientôt je vais mourir, car l'infection me gagne.
Pourquoi mon maître ne m'as-tu pas aimé ?
Pourquoi ne m'as-tu pas donné un nom ?
Tu m'as toujours appelé "Le Chat", tu aurais pu au moins m'en choisir un?
Je ne demandais qu'un peu d'amour, un peu d'affection
puisque j'en avais été privé depuis ma naissance.
Je t'aurais aimé mon maître, j'aurais été un gentil compagnon pour toi.
J'aurais pu être ton confident, ton ami, tu aurais eu ma fidélité jusqu'à ma mort,
mais tu n'as pas voulu de tout ce que j'avais à t'offrir.
Toi mon maître ce soir, tu es dans ton luxueux appartement
et moi je me meurs en dessous d'un arbre.
Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi n'as-tu pas voulu de mon affection ?
Mon cœur bat de plus en plus lentement et je regrette maintenant
que tu m’aies adopté, car si tu ne l'avais pas fait ce soir
je ne souffrirais plus puisque je serais décédé depuis le mois de juin.
Si tu ne voulais plus de moi, pourquoi m'avoir abandonné sur cette route ?
Pourquoi ne m'as-tu pas rapporté à la SPA ?
Il m’aurait euthanasié et mes souffrances seraient enfin terminées...
Je me sens de plus en plus faible, mon cœur ne bat presque plus.
Je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis affamé
et je me meurs, mon maître.
Je regarde une dernière fois le ciel,
la neige qui tombe encore. C'est magnifique ce que je vois
et j'aurais voulu voir cela avec toi mon maître, mais tu m'as abandonné.
Je ferme les yeux, ma tête appuyée sur la neige, un dernier miaulement,
un dernier cri de souffrance et mon cœur cesse de battre.
Adieu mon maître que j'aurais aimé si tu avais voulu...
c'est triste
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Oui, triste .. mais, hélas, trop souvent réel
Bon patafouinage
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Citation de "sibelius"Citation de "othelo"
Excellent
Modifié il y a 8 ans, le jeudi 21 avril 2016 à 13:04
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LE CHAT ET LE SOLEIL
Le chat ouvrit les yeux
le soleil y entra
le chat ferma les yeux
le soleil y resta
voila pourquoi le soir
quand le chat se réveille
j'aperçois dans le noir
deux morceaux de soleil
( L'Arlequin, de Maurice Carême )
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