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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de duschnock
La métamorphose continue.
J’étais un ver, une larve. Une loque humaine en caleçon.
Recroquevillé sur lui-même comme un colimaçon.
Je suis une fleur, un papillon.
Un oiseau persifleur et moqueur.
Un singe-hurleur.
Tu ne m’aura plus. Mon froc est remonté jusque sous le menton. Noué par en-dessous, lié par en-dessus, et le tout rattaché à un gros mousqueton.
Je ne le perdrais plus.
Je n’irai plus cul-nul, le bitoniau perdu, hagard, à l’horizon.
"Je n’irai plus cul-nul, le bitoniau perdu, hagard, à l’horizon. "
ah ouais?
tu fais ça toi?
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Citation de loreen78
"Je n’irai plus cul-nul, le bitoniau perdu, hagard, à l’horizon. "
ah ouais?
tu fais ça toi?
T'avais pas remarqué ?
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de iseult
T'avais pas remarqué ?
perdu, j'avais un peu remarqué mais cul-nu je savais pas...
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Citation de loreen78
perdu, j'avais un peu remarqué mais cul-nu je savais pas...
Et le bitoniau à l'air, perdu ?
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de iseult
Et le bitoniau à l'air, perdu ?
comme qq uns ici...
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Citation de loreen78
comme qq uns ici...
Oui mais certains plus que d'autres !
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Citation de loreen78
c'était le gourou de l'époque? lol
Si tu écoutes ses paroles il semble bien qu il était grave dans le moove.!
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Citation de communement
"Cela dit, certains disent l'avoir vu et entendu son appel ! Ce qui n'est pas mon cas !"
Normal car il n'a pas besoin de concierge ......il a ses Anges ....!
Ce sont des signes
Comme des présages
Une porte qui s ouvre
La chaleur qui entre
Un chemin déjà pris
Un appel au lointain
Quelques bruits indistincts
Un confort soudain
Un accueil nourricier
Un fauteuil en osier
Pour un corps apaisé
Des prières exaucées
Et l'esprit libéré.
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Il y en a une 3e maintenant...
Que partage-t-on réellement ici ? Où est le suivi dans la conversation, l’échange ? Où sont les retours de ce qu’on publie ? les impressions des uns, des autres ?
Où est l’émulation, la stimulation, l’envie, l’exaltation, le souffle, l’élan, le vol plané de la création qui te porte en avant ?
Ce n’est qu’un chassé - croisé permanent, sans même se regarder vraiment ni se saluer, un peu comme des bestiaux dans un pré qui se croisent sans trop rien à se dire. On broute chacun de son côté. On rumine et puis on va se soulager.
Finalement voilà, ce post est un grand pot-de-chambre au milieu d’une prairie, près d’un abreuvoir vide. On y vient les uns après les autres, chacun son tour, en bon ordre.
Personne ne se parle ou si peu, juste pour s’échanger d'une main à l'autre le rouleau de papier Q ou le temps de se dire qu’attention ça pue, ou que fais gaffe passque y a des mouches et c’est bientôt plein.
Il y a un panneau attaché à la clôture, avec ces mots : WC. Toilettes publiques.
Bzzz.
Modifié il y a 6 ans, le mercredi 3 octobre 2018 à 18:33
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Tenir la barre, disais-je. Le gouvernail.
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Les deux mêmes à la manœuvre, encore et toujours.
L’une, l’autre. Et puis les deux.
Même si tu les respectes, elles viennent tout de même te chier dessus à la première occasion ou dès que l’envie leur prend, telle une simple bestiole animale. Hop, tout est oublié, la conversation en cours, l’échange de points de vue en train, plus rien. Juste l’instant présent consistant à « faire » un peu partout en rigolant comme des espèces de petites folles, de sales vilaines bêtes, idiotes, vicelardes un peu, beaucoup vicieuses, et suffisamment débiles pour se croire au-dessus de tout – et de tous.
Et zou, les voilà reparties comme elles étaient venues, jusqu’à la prochaine fois.
Que dois-je faire, moi ?
La prochaine fois que l’une d’elle viendra pondre un poème ici ? M’en moquer ? La dénigrer ? y répondre par le mépris, l’indifférence ?
Essayer d’échanger encore, mais avec qui et à propos de quoi !
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Heureusement que de mon côté, il m’est très facile et bien-aisé de leur tartiner la face de ma crotte et de leur faire goûter un peu de mon excrément du jour – celui dont elles raffolent et qui les régalent, le prenant sans doute pour un gâteau. Du nan-nan, n’est-ce pas ?
Elles aiment tant ça, piétiner l’autre et le rabaisser juqu’à l’humilier lâchement et d’autant plus facilement qu’elles se savent hors de portée, à l’abri, sans compter la bienséance qui veut que je doive encaisser sans broncher ni réagir. Les salopes, enivrées d’elles-mêmes et de leurs vices, de leurs immondices et autres vomissures épistolaires à trois balles, abreuvées de leurs vannes vaseuses, putrides et marécageuses, où se traînent telles leurs chevelures dans la boue quelques algues verdâtres et malodorantes, infestées d’insectes, stagnantes. Nul vent ne les balaye gentiment ni ne les peigne, ne les caresse bellement. Aucune main ne les coiffe ou ne les tresse. Ce n’est plus là qu’enchevêtrement de ronces et d’orties, d’aiguilles froides et dures au toucher, piquantes au baiser, urticantes à l’amour.
Mortes, comme ces anciennes lignes de chemin de fer abandonnées où plus personne ne se promène plus que les chiens errants et les chats perdus, comme ces vieilles lignes à haute-tension désalimentées depuis longtemps, neutralisées à jamais, glaçées comme ces tristes lignes de fil de fer barbelés qui longeaient les tranchées où s’entassaient par dizaines de milliers les corps de ces soldats de 1914, ouverts en deux ou explosés de part en part, de tous côtés ; l’un le cœur ici, l’autre le regard là, pointant d’un doigt envieux arraché de sa main ces demoizelles passantes qui, heureuses, insouciantes et légères, ne le voient même pas ni ne le salueraient si par hasard elles le voyaient.
Ah, les putains d’elles, sales putes ! s’ils savaient...
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Des machines à manger et déféquer ! Rien d’autre.
Pas même des trucs à penser, non, juste des usines à faire pipi-caca.
Accessoirement, pondre un enfant ici ou là et l’aimer comme çi, comme ça, oui, après s’être fait engrosser Dieu sait comment - le diable seul sait par qui et pourquoi.
Sans intérêt d’ailleurs pour le restant du genre humain, que sont ces gens qui n’en sont pas, finalement, puisque n’étant que des sortes de singes non-pensants ni savants. Ne sachant rien, n’apprenant pas.
Se riant et jouant de tout. En vain.
Leurs petits pourtant les appellent Maman, et tandis qu’elles leur montrent leurs dents en les pressant, un à un, dessus leurs seins dégoulinants, tout haletants, ils leurs sourient de leurs petits yeux d’enfants, encore innocents et inconscients du sort que leurs mères a ainsi joué aux dés pour eux : être humain dans un monde inhumain, perverti et sali par leurs propres parents. Et les voici qu’à peine nés déjà que de même condamnés.
Dame-Nature est un grand mystère, décidément. Une bien belle curiosité, bien que tout autant laide également.
On a beau parfois l’appeler, y croire et le prier, on ne le voit pas, et il faut bien reconnaître qu’il y a de quoi douter parfois, vu d’ici-bas, de l’existence d’un au-delà ou de celle du Divin.
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Aimer sans le haïr le genre humain ou plus simplement son prochain, n’en fut-ce qu’un, est un exploit plus que surhumain qui ne s’explique pas. Ou plus. Nous sommes là dans le hors du commun, dans le toujours plus loin, plus haut, et jusqu’au plus bas. Plus profond aussi, quelquefois. Là où quelquepart la lumière ne vient pas. Ou plus non plus. Parce qu’ici, quoique l’on fasse ou que l’on dise, quoi que l’on tente ou qu’on laisse faire, quoi qu’on défende ou qu’on accuse, qu’on aime, qu’on haïsse, qu’on tue ou qu’on guérisse, qu’on aide, qu’on condamne, bref, qui que l’on soit et qui que l’on ne soit pas, c’est toujours la nuit. Et toujours ce le sera.
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Bienvenue au royaume des chauve-souris.
Et des rats.
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