damiel33

femmes célebres ... de toutes les époques

il y a 8 ans
Auteur Message
Photo de damiel33
damiel33 il y a 8 ans

Citation de "morganna"Bien le bonjour icite , bonjour bisou Damiel..
que de jolies femmes qui défilent sur les écrits de ce post. merci des partages.

La grande Catherine


Catherine II de Russie, est née le 21 avril 1729 à Stettin en Poméranie et est morte le 17 novembre 1796 à Saint-Pétersbourg en Russie.

Elle épouse Pierre à Saint-Pétersbourg, le 21 août 1745.
Le mariage n'est pas heureux puisque la haine s'installe entre les deux époux.
Catherine prend cependant sur elle pour supporter ce mari fasciné de la Prusse car elle a la conviction que c'est le prix à payer pour régner.

Catherine apprend la langue du pays et s'efforce de s'acculturer et subit les règles strictes de la Cour.
En janvier 1762, Pierre devient tsar sous le nom de Pierre III mais elle est tombée en disgrâce au yeux de l'homme et remplacée.Le tsar multipliant les erreurs envers son peuple et la culture russe en général, il se fait assassiner en juin 1762 lors d'un coup d'Etat.
C'est ainsi que débute le règne glorieux de Catherine qui durera jusqu'en novembre 1796.

Durant son règne, elle pousse son pays à développer son économie, faisant naitre les nouvelles industries tel que le lin, la maroquinerie et abolit les droits d'exportation.Le pays devient plate forme commerciale .
Elle introduit également la contruction navale pour ses navires de guerre.

Elle parvient à agrandir la superficie de la Russie par différentes conquêtes territoriales, principalement en Crimée , obtenue en 1783, et en Pologne. Elle défend également la Russie contre les agressions extérieures, comme celle engagée par Gustave III de Suède pour reprendre des territoires perdus en 1720.

Parallèlement , Catherine, inspirée des idées de Voltaire, Diderot ou encore d'Alembert, philosophes français avec qui elle correspond régulièrement, fait rentrer la Russie dans une ère moderne.
Elle est connue pour avoir défendu les arts et la littérature et pour avoir eu de nombreux amants comme Orlov, Potemkine, Lanskoï, Zoubov.
Elle crée des écoles pour pallier au manque d'éducation , modernise l'école de ballet et instaure des cours d'anatomie .
De là, constatant que son peuple est en proie aux maladies non soignées, elle fonde la 1 ère école de médecine en Russie.

Eprise de luxe et de faste, elle participe et organise de nombreuses festivités, possède un mobilier à connotations érotiques constitué de pièces uniques et une garde robe vaste. Elle fait dessiner une tenue militaire adaptée aux femmes pour les cérémonies officielles.

Elle meurt le 17 novembre 1796 en ayant préparé son petit fils Alexandre à monter sur le trône mais c'est son fils Paul qui deviendra tsar sous le nom de Paul Ier.


merci morga.. trés riche l'histoire des femmes celebres

Photo de damiel33
damiel33 il y a 8 ans

Citation de "sibelius"Pratibha Devisingh Patil, née le 19 décembre 1934 à Nadgaon (Maharashtra), est une femme politique indienne, présidente de l'Inde du 25 juillet 2007 au 25 juillet 20121,2,3. Elle est la première femme à accéder à cette fonction.

Maitrise universitaire de droit, excellente au ping-pong,

Elle exerce alors la profession d'avocat mais la politique va vite devenir sa principale activité.

Pratibha Patil entame sa carrière politique en 1962 à l'âge de 27 ans en étant élue à l'Assemblée législative du Maharashtra sous l'étiquette du Congrès national indien.

elle devient cinq ans plus tard ministre adjointe de l'Éducation dans le cabinet du ministre-en-chef Vasantrao Naik.

Sous le mandat suivant (1972-1978), elle devient ministre à part entière, avant de se voir confier dans les gouvernements successifs du Congrès, le portefeuille du tourisme et celui des conditions sociales sous la direction de plusieurs autres ministres-en-chef du Maharashtra

Elle est continuellement réélue à l'Assemblée de l'État jusqu'en 1985, date à laquelle elle accède à la Rajya Sabha, la chambre haute du Parlement indien, toujours affiliée au Parti du Congrès. Elle est ensuite députée d'Amravati à la Lok Sabha, la chambre basse, de 1991 à 1996.

Avant de quitter Jaipur pour New Delhi, Pratibha Patil remercie Sonia Gandhi de l'avoir choisie et déclare que son premier geste en tant que présidente serait de mettre en place la loi garantissant l'emploi rural, le National Rural Employment Guarantee Act (NREGA) afin de contribuer au succès de l'UPA. À Delhi, elle affirma qu'elle ne sera pas une présidente au rabais.


elle doit etre excelente aux echecs aussi..(sourire)

Photo de maracoudjette
maracoudjette (clôturé) il y a 8 ans

Anne de Bretagne, née le 25 ou 26 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 (à 36 ans) à Blois, est duchesse de Bretagne et comtesse de Montfort (1488-1514) et d'Étampes (1512-1514) et, par ses mariages, archiduchesse d'Autriche, reine consort de Germanie (1490-1491), puis de France (1491-1498), puis de nouveau reine de France (1499-1514) et reine consort de Naples (1501-1503) et duchesse consort de Milan (1499-1500) et (1500-1512).

La reine est un enjeu central dans les luttes d’influence qui aboutissent après sa mort à l’union de la Bretagne à la France en 1532. La noblesse bretonne, voulant préserver ses privilèges comme ses prérogatives, s'évertue alors à prouver par l'intermédiaire de l'historiographie régionale que sa dernière duchesse a résisté à cette annexionNote 2. Anne de Bretagne reste depuis lors dans la mémoire bretonne un personnage soucieux de défendre le duché face à l'appétit du royaume de France. Parallèlement, elle est élevée dans la mémoire nationale comme un symbole de paix et de concorde dans le royaume de France dont elle en a été sacrée la mère1.

Le destin posthume d'Anne de Bretagne est composé d'images déformées par son histoire façonnée par les calculs politiques et les jeux de propagande. D'où la nécessité de séparer l'historiographie du mythe Anne de Bretagne de l'imaginaire collectif breton qui fait régulièrement appel à cette référence culturelle dans des supports publicitaires, des spectacles et manifestations folkloriques, et de dépasser la vision antagoniste des historiens bretons qui poursuivent avec ce personnage une mythification de leur passé et une historiographie nationale voulant forger le mythe d'une nation française une et indivisible2.

Sommaire
1 Biographie

1.1 Éducation
1.2 Héritière de Bretagne
1.3 Fiançailles
1.4 Mariages
1.5 Reine de France
1.5.1 Épouse de Charles VIII
1.5.2 Duchesse de Bretagne, épouse de Louis XII
1.6 Mort et sépulture

2 Généalogie

2.1 Ascendance
2.2 Descendance

3 Ses emblèmes et devises

Photo de damiel33
damiel33 il y a 8 ans

Citation de "maracoudjette"Anne de Bretagne, née le 25 ou 26 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 (à 36 ans) à Blois, est duchesse de Bretagne et comtesse de Montfort (1488-1514) et d'Étampes (1512-1514) et, par ses mariages, archiduchesse d'Autriche, reine consort de Germanie (1490-1491), puis de France (1491-1498), puis de nouveau reine de France (1499-1514) et reine consort de Naples (1501-1503) et duchesse consort de Milan (1499-1500) et (1500-1512).

La reine est un enjeu central dans les luttes d’influence qui aboutissent après sa mort à l’union de la Bretagne à la France en 1532. La noblesse bretonne, voulant préserver ses privilèges comme ses prérogatives, s'évertue alors à prouver par l'intermédiaire de l'historiographie régionale que sa dernière duchesse a résisté à cette annexionNote 2. Anne de Bretagne reste depuis lors dans la mémoire bretonne un personnage soucieux de défendre le duché face à l'appétit du royaume de France. Parallèlement, elle est élevée dans la mémoire nationale comme un symbole de paix et de concorde dans le royaume de France dont elle en a été sacrée la mère1.

Le destin posthume d'Anne de Bretagne est composé d'images déformées par son histoire façonnée par les calculs politiques et les jeux de propagande. D'où la nécessité de séparer l'historiographie du mythe Anne de Bretagne de l'imaginaire collectif breton qui fait régulièrement appel à cette référence culturelle dans des supports publicitaires, des spectacles et manifestations folkloriques, et de dépasser la vision antagoniste des historiens bretons qui poursuivent avec ce personnage une mythification de leur passé et une historiographie nationale voulant forger le mythe d'une nation française une et indivisible2.

Sommaire
1 Biographie

1.1 Éducation
1.2 Héritière de Bretagne
1.3 Fiançailles
1.4 Mariages
1.5 Reine de France
1.5.1 Épouse de Charles VIII
1.5.2 Duchesse de Bretagne, épouse de Louis XII
1.6 Mort et sépulture

2 Généalogie

2.1 Ascendance
2.2 Descendance

3 Ses emblèmes et devises


merci mara... et bonne soirée ... bisous

Photo de maracoudjette
maracoudjette (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "damiel33"Citation de "maracoudjette"Anne de Bretagne, née le 25 ou 26 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 (à 36 ans) à Blois, est duchesse de Bretagne et comtesse de Montfort (1488-1514) et d'Étampes (1512-1514) et, par ses mariages, archiduchesse d'Autriche, reine consort de Germanie (1490-1491), puis de France (1491-1498), puis de nouveau reine de France (1499-1514) et reine consort de Naples (1501-1503) et duchesse consort de Milan (1499-1500) et (1500-1512).

La reine est un enjeu central dans les luttes d’influence qui aboutissent après sa mort à l’union de la Bretagne à la France en 1532. La noblesse bretonne, voulant préserver ses privilèges comme ses prérogatives, s'évertue alors à prouver par l'intermédiaire de l'historiographie régionale que sa dernière duchesse a résisté à cette annexionNote 2. Anne de Bretagne reste depuis lors dans la mémoire bretonne un personnage soucieux de défendre le duché face à l'appétit du royaume de France. Parallèlement, elle est élevée dans la mémoire nationale comme un symbole de paix et de concorde dans le royaume de France dont elle en a été sacrée la mère1.

Le destin posthume d'Anne de Bretagne est composé d'images déformées par son histoire façonnée par les calculs politiques et les jeux de propagande. D'où la nécessité de séparer l'historiographie du mythe Anne de Bretagne de l'imaginaire collectif breton qui fait régulièrement appel à cette référence culturelle dans des supports publicitaires, des spectacles et manifestations folkloriques, et de dépasser la vision antagoniste des historiens bretons qui poursuivent avec ce personnage une mythification de leur passé et une historiographie nationale voulant forger le mythe d'une nation française une et indivisible2.

Sommaire
1 Biographie

1.1 Éducation
1.2 Héritière de Bretagne
1.3 Fiançailles
1.4 Mariages
1.5 Reine de France
1.5.1 Épouse de Charles VIII
1.5.2 Duchesse de Bretagne, épouse de Louis XII
1.6 Mort et sépulture

2 Généalogie

2.1 Ascendance
2.2 Descendance

3 Ses emblèmes et devises


merci mara... et bonne soirée ... bisous


Merci à toi aussi
idem bonne soirée
Bisous

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

Citation de "maracoudjette"[quote login="damiel33"][quote login="maracoudjette"]Anne de Bretagne, née le 25 ou 26 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 (à 36 ans) à Blois, est duchesse de Bretagne et comtesse de Montfort (1488-1514) et d'Étampes (1512-1514) et, par ses mariages, archiduchesse d'Autriche, reine consort de Germanie (1490-1491), puis de France (1491-1498), puis de nouveau reine de France (1499-1514) et reine consort de Naples (1501-1503) et duchesse consort de Milan (1499-1500) et (1500-1512).

Bisous


C'est vrai que c'était une "drôle de Dame", celle-là :-)

( Et vive la Bretagne ! )

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

Boadicée (ou Boudicca), vers 30 ap. J.-C. - 61, est une reine du peuple britto-romain des Iceni présent dans la région qui est aujourd’hui le Norfolk au nord-est de la province romaine de Bretagne, au ier siècle ap. J.-C. Elle était l'épouse de Prasutagos.

Grande, terrible à voir et dotée d'une voix puissante. Des cheveux roux flamboyants lui tombaient jusqu'aux genoux, et elle portait un torque d'or décoré, une tunique multicolore et un épais manteau retenu par une broche. Elle était armée d'une longue lance et inspirait la terreur à ceux qui l'apercevaient.

Le territoire des Iceni était considéré comme un pays conquis par les administrateurs romains. Ni Dion Cassius ni Tacite, bien que lui-même fût romain, ne dissimulent leur rapacité : le procurateur Catus Decianus réclama aux nobles icéniens des sommes qui leur avaient été données par le précédent empereur, Claude.

Au même moment, le philosophe Sénèque, qui leur avait prêté dix millions de drachmes, en réclama le remboursement immédiat.

Les Iceni en voulaient particulièrement aux vétérans de l'armée romaine qui s'établissaient dans des colonies sur leur territoire et traitaient les autochtones en esclaves.

Pour venger les humiliations et les atrocités infligées à sa famille et son peuple, Boadicée prit les armes contre les Romains. Constituant une armée, elle chercha des alliés chez ses voisins, les Trinovantes (dans l'actuel Suffolk), et d'autres tribus.

Les circonstances étaient favorables, car le gouverneur romain, Suetonius Paulinus, à la tête des quatorzième et vingtième légions, menait une expédition dans l'île de Mona (l'actuelle Anglesey), au nord du pays de Galles et se trouvait trop loin pour intervenir. Boadicée avait réuni une armée de 120 000 hommes.

Les Bretons s'en prirent d'abord à la nouvelle colonie de Camulodunum, dont le sanctuaire consacré à l'empereur Claude constituait une source d'irritation.

Comme la ville ne disposait pas d'enceinte, elle était une proie facile. Les habitants demandèrent des secours au procurateur Catus Decianus, qui ne leur envoya que deux cents hommes mal armés.

Lors de l'attaque de la ville, seuls ceux qui s'étaient retranchés dans le temple de Claude résistèrent deux jours.

Petilius Cerialis, à la tête de la neuvième légion, se porta à la rencontre de l'armée bretonne, mais ses troupes furent anéanties dans une embuscade.

Devant la tournure des événements, le procurateur Catus Decianus s'enfuit en Gaule. Suetonius Paulinus, revenu de Bretagne, se refusa à livrer immédiatement bataille et, malgré les lamentations des habitants, abandonna la ville de Londinium (Londres) à son sort.

Tous ceux qui n'avaient pas quitté la ville, furent massacrés. Le municipe de Verulamium subit le même sort.

Les fouilles archéologiques ont permis de dégager sur les trois sites la même couche épaisse de cendres rougeâtres. Le nombre de victimes parmi les Romains et leurs alliés se serait élevé de 70 000 selon Tacite à 80 000 selon Dion Cassius.

Celui-ci n'est pas avare de détails effrayants à propos du sort des Romains qui eurent le malheur de tomber entre les mains des révoltés

Le gouverneur Suetonius, ayant réuni les quatorzième et vingtième légions, affronta les troupes de Boadicée.

Tacite ne fournit aucune indication sur le lieu précis de la bataille, qui eut lieu à proximité de la chaussée romaine connue sous le nom de Watling Street, sans doute une plaine à Mancetter dans le Warwickshire.

Tacite dit cependant que Suetonius livra combat à l'endroit de son choix.

L'armée de Boadicée, bien qu'elle fût largement supérieure en nombre, subit des pertes effroyables : quelque 80 000 hommes, alors que les Romains n'en perdaient que quatre cents.

Les sources fournissent deux versions sur la mort de Boadicée :

dans la première, Tacite raconte qu'en voyant la partie perdue, elle avale du poison pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi ;

dans l'autre, fournie par Dion Cassius, elle meurt de maladie avant de pouvoir reprendre le combat.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

Et Aung San Suu Kyi :-)2

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

Puduhepa est une reine du royaume hittite, épouse de Hattushili III.

On lui connaît de nombreux enfants, les principaux étant ses fils Tudhaliya et Nerikailli, et ses filles Gussuliyawiya, et Maâthornéferourê (nom égyptien donné à la première de ses filles à épouser Ramsès II).

Elle exerce un rôle majeur à la cour hittite, comme dans la diplomatie internationale de l'époque. Elle apparaît constamment aux côtés de son mari quand il prend de grandes décisions.

Pourtant elle ne paraît pas exercer un ascendant sur celui-ci : le couple règne main dans la main.

Puduhepa a beaucoup communiqué avec le roi d'Égypte Ramsès II, quand il a signé un traité de paix avec Hattushili, et quand elle lui a donné deux de ses filles à marier.

Après la mort de Hattushili, elle exerce encore un grand rôle sous le règne de son fils Tudhaliya IV, en tant que reine-mère.

Elle est connue pour cette époque par des décisions de justice qu'elle prend pour des litiges ayant eu lieu dans le royaume d'Ougarit

Puduhepa aura sans doute exercé la fonction de reine pendant environ 66 ans, puisqu'elle meurt vers la fin du xiiie siècle av. J.-C., à environ 90 ans. C'est une des figures majeures de la vie politique de cette période.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

Tatiana Moldanova

Tatiana Moldanova est née en 1951 dans un petit village du district des Khantys-Mansis (Sibérie).

Elle appartient au clan des Moldanov, célèbre pour ses chamanes et ses résistants à la soviétisation du pays khanty.

Après des études à Leningrad en mathématiques et en chimie, elle devient ingénieur dans une usine de Tioumen avant de se consacrer au renouveau culturel et économique de sa région natale.

Photo de damiel33
damiel33 il y a 8 ans

bonjour sib bonjour tout le monde...


Marguerite Porete (vers 1250 – 1310) est une écrivaine et poétesse mystique chrétienne. Son livre Le Miroir des simples âmes anéanties, explorant l’amour de Dieu, choque l’Eglise de l’époque. Aujourd’hui, il est de plus en plus considéré comme un ouvrage majeur du Moyen Âge.

Marguerite PoreteL’histoire de Marguerite Porete est mal connue. Originaire du Comté de Hainaut et probablement de Valenciennes, elle nait vers 1250. Aucune information ne nous est parvenue sur sa famille ou son enfance, mais Marguerite, faisant preuve d’une solide culture théologique comme profane, reçoit probablement une bonne éducation.

Marguerite est considérée comme une béguine (ou une béguine errante), ces femmes généralement célibataires ou veuves qui forment des communautés religieuses laïques. Très répandues en Flandres, les béguines vivent selon une règle monastique mais ne prêtent aucun vœu perpétuel. Elles vivent dans des béguinages (comme on peut en voir à Bruges, à Louvain, à Courtrai…), constitués de petites maisons individuelles installées autour d’un jardin central et d’une église. Les béguines jouissent d’une grande liberté, s’affranchissant de la domination masculine tout en continuant à vivre dans le monde, au sein des villes. En outre, étant laïques, elles ne sont pas sous l’autorité de l’Eglise et cette liberté féminine déplait rapidement à l’institution.

Aux alentours de 1290, Marguerite fait paraître son livre, Le Miroir des âmes simples anéanties et qui seulement demeurent en vouloir et désir d’amour, qui traite de l’amour divin. Elle écrit cet ouvrage mystique, à la fois de théologie et de poésie, en langue vernaculaire (en langue d’oïl) pour le rendre plus accessible, et non en latin comme le veut la règle. Très avant-gardiste, le Miroir des simples âmes anéanties prône le dépouillement matériel, la soumission à Dieu et à la Nature, la méditation sur soi ou encore l’unité entre Dieu et l’être humain. Sa pensée est complexe et subversive, et Marguerite ne mâche pas ses mots, notamment envers l’Eglise : « Ces gens que je traite d’ânes, ils cherchent Dieu dans les créatures, dans les monastères par les prières, dans les paradis créés, les paroles humaines et les Écritures. »

Son livre rencontre rapidement le succès et le scandale. L’Eglise y voit une démarche visant à se passer de l’institution, et à s’attaquer à ses fondements parmi lesquels les sacrements. La qualité de béguine de son auteure, et sa liberté de fait, ne peut que lui nuire. Le Miroir des simples anéanties est condamné pour hérésie dès 1300. En 1306, l’évêque de Cambrai, Gui de Colle Medio, en fait brûler un exemplaire sur la Place d’Armes de Valenciennes. Malgré cette première condamnation, Marguerite ne retire pas son livre et persiste à le faire circuler. Elle est alors dénoncée à l’Inquisition par l’évêque de Chalons, tant pour son ouvrage que pour s’être faite relapse en retombant dans l’hérésie après une première condamnation. Le procès concernant ces deux accusations mène, après jugement d’une commission de théologiens et d’un groupe de canonistes, à la double condamnation du livre et de son auteure.

Le 1er juin 1310, trois semaines après l’exécution de cinquante-quatre templiers, Marguerite Porete est brûlée vive en place de Grève à Paris. Son livre lui survit, par un manuscrit du XVème siècle qui modernise le texte d’origine.

good day et soyez sages

Photo de amzounslide
amzounslide il y a 2 ans

magnifique j'adore merci pour le partage !



https://www.laregion.ch/un-self-made-man-au-top/

Modifié il y a 2 ans, le dimanche 12 décembre 2021 à 18:59


Participants

Photo de damiel33 Photo de sibelius Photo de morganna Photo de ttrickster Photo de jaune-d-oeuf Photo de iseult Photo de rrloman Photo de amzounslide