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Citation de valentin14vanves
Je n'en sais rien, pour quoi ?
.. Pour raconter des âneries ?
Ou pour les liens qu'elle poste ?
Devine mon " grand " car il t'en aura fallu du temps pour me répondre...
( Hein que tu en as bavé sous le préau de la communale.... - Que veux-tu,c'est la vie... )
Hein ! Caisse que tu dis ?
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En lisant Valentin j'ai l'impression d'écouter de la propagande de télévision et de radio.
Ce n'est que la répétition de ces versions "officielles" et assénées avec force et virulence.
Mais il faut des petits soldats obéissants pour protéger le château.
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Citation de valentin14vanves
C’est assez pharaonique de voir jusqu’où peuvent aller les neuneus et nunuches des réseaux sociaux pour justifier l’injustifiable ! CQFD
Le SPILF a déposé plainte parce que Gilead a sponsorisé les cordons des badges de leur séminaire ! Ma pauvre dame! Vous êtes vraiment pathétique !
Question :
Pourquoi celui qui a surligné GILEAD a oublié curieusement de souligner aussi SANOFI ? Encore un conflit d’intérêt ?
Faut vraiment être crétin pour penser qu’une société savante aille se ridiculiser pour des cordons de badges face à de telles accusations !
Vous deviez les avis du Conseil scientifique ou écouter le ministre de la santé qui a dit dans son interview d’hier sur BFMTV, ils ont écrit et dit qu’il n’y avait pas de traitement à ce jour ! Point barre
Pourquoi alors parlez vous de GILEAD ? Parce l’Union européenne a décidé de précommander un stock de je crois 30 000 traitements remdesivir ? Pour soigner tous les ressortissants européens ? Non mais allo quoi !
Vous êtes ridicule à colporter les éléments de langage des porte-flingues de Raoult ! CQFD
Vous devriez regarder dans le détail à quoi correspondent les rémunérations et les remboursements de frais des médecins, pour une bonne partie, ce sont des remboursements de frais de déplacement et de repas, pour la plupart liés à leur participation à des études cliniques avec l’accord des HP, de formations données … pour une bonne partie liée au HIV.
et lisez cet article, avant de raconter n’importe quoi :
Christian Celdran, co-animateur de la commission santé d'Anticor, confirme l'analyse de Jean-François Delfraissy le Président du Conseil scientifique et aussi l'un des administrateurs de l'IHU de marseille avec Raoult, Douste Blazy, Renaud Muselier et Geneviève Fioraso.
_https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/conflits-d-interets-le-conseil-scientifique-est-il-lie-aux-laboratoires-pharmaceutiques-comme-le-sous-entend-didier-raoult_4031489.html
C'est possible d'éviter les jugements sur les autres? On a le droit de ne pas être d'accord, de débattre mais là... Il m'est arrivé souvent de débattre et quand cela se passe dans le respect de l'autre, cela prend une toute autre dimension... ET puis merci de citer des médias sérieux, pas ceux tenus par les amis de notre président ou ceux d'état, cela ajouterai du crédit...
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Oulala , le Covid est vraiment très dangereux , rien que d'en parler ça donne la fièvre !
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Citation de lindien39
Oulala , le Covid est vraiment très dangereux , rien que d'en parler ça donne la fièvre !
J'ai un copain, il est mort du Covid du SIDA...
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Ah , il est mort deux fois , faut qu'il fasse attention la troisième risque de lui être fatale ! Rire
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Tous avc Roro notre guide.
Gloire a Roro notre maitre
Avé Roro, peuple soumis a ta gloire regarde ta magnificence.
Y love you Roro !
Haaaaaaaaaaaaaaa !
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Citation de mephilto
Tous avc Roro notre guide.
Gloire a Roro notre maitre
Avé Roro, peuple soumis a ta gloire regarde ta magnificence.
Y love you Roro !
Haaaaaaaaaaaaaaa !
Je vous en prie
Je préfère rester dans l'ombre et ne pas être leader de quoi que ce soit.
Que tout le monde se calme...
Je vous embrasse
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France, 07 Septembre: « Algérie, Maroc, Sénégal,..les preuves s’accumulent..il faudra remettre le débat du traitement Hydroxycloroquine et Azytromycine sur la table.. » (Pr Parola - LCI) #Raoult #Hydroxychloroquine #Coronavirus #COVID19 #Covid
https://twitter.com/i/status/1303020884987457537
Voilà de quoi te faire taire la valentine ! Et sors de la France, le covid19 est mondial.
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Citation de arsinoee
France, 07 Septembre: « Algérie, Maroc, Sénégal,..les preuves s’accumulent..il faudra remettre le débat du traitement Hydroxycloroquine et Azytromycine sur la table.. » (Pr Parola - LCI) #Raoult #Hydroxychloroquine #Coronavirus #COVID19 #Covid
https://twitter.com/i/status/1303020884987457537
Voilà de quoi te faire taire la valentine ! Et sors de la France, le covid19 est mondial.
Citation de Arsinoee – Princesse des sables … en carton pâte
Voilà de quoi te faire taire la valentine ! Et sors de la France, le covid19 est mondial.
Oh mais je sens qu’elle va bientôt mordre !
Vous savez d’où vient ce Professeur Parola ? Non ? de l’IHU de marseille ! CQFD
Ben justement, vous devriez relire l’article, celui que vous avez posté page 3 et surtout essayer de le comprendre, parce qu’il me semble que vous n'avez probablement pas compris ce que dit le médecin sénégalais Moussa Seydi :
https://www.marianne.net/monde/nous-constatons-une-guerison-plus-rapide-moussa-seydi-le-medecin-senegalais-qui-s-est-inspire?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1587146397
Les arguments du médecin sénégalais
« Moussa Seydi : L’explication peut tenir en plusieurs points.
D’abord, il y a eu des mesures fortes dès le départ concernant la fermeture des frontières, ce qui a empêché la multiplication des cas de Covid-19 importés.
L’interdiction des grands rassemblements comme les prières du vendredi nous ont également permis de réduire d’emblée le flux de nouveaux cas.
Ensuite, nous avons pris en charge les cas que nous avons eu de manière assez précoce.
Dès le 19 mars, nous avons mis en place un protocole de prise en charge des patients les moins graves avec un traitement à l'hydroxychloroquine – molécule dérivée de la chloroquine, ndlr. Traitement sur lequel pour l’instant j’observe de bons résultats concernant la réduction de la charge virale.
Enfin, le troisième facteur est la jeunesse de la population. De fait, nous n’avons pas beaucoup de cas graves. »
Et mes arguments dans ce post,
… qui vont parfaitement dans le sens de ce médecin sénégalais ... pour que vous compreniez
… que les explications du faible nombre de morts déjà expliqué par le médecin sénégalais, est connu de la plupart des scientifiques sérieux.
Et plutôt que d’affirmer que le fait d’avoir un nombre de morts peux élevé vient du traitement à l’hydroxychloroquine, ce qui n’a pas été prouvé scientifiquement, il faudrait au moins que vous me trouviez une étude sérieuse sur le sujet validée par des pairs !
Voilà des chiffres :
- en France, en 2019, l’ espérance de vie est de 82 ans ( 85,6 ans F et 79,7 H), âge médian 41,5 ans.
- au Sénégal, l’espérance de vie 62,5 ans (60,4 ans H, 64,7 ans F), âge médian : 19 ans.
- en Algérie : l’espérance de vie est de 77,5 ans et l’âge médian de 28,9 ans
- Au Maroc : L’espérance de vie est de 77,3 ans et l’âge médian de 29,7 ans
Décès en France dû au coronavirus au 11 août :
0–14 ans : 0,02 %
15-44 ans : 1,6 %
45–64 ans : 10,41 %
65–74 ans : 17,88 %
75 ans et + : 70,64 %
Une explication puisqu’il me semble que vous n’avez pas vraiment compris pourquoi je donnais ces chiffres dans mon post en réponse à l’article de Marianne sur le Médecin sénégalais :
Au Sénégal l’espérance de vie est de l’ordre de 62,5 ans , ce qui veut dire qu’une faible partie de la population dépasse l’âge de 62,5 ans.
En France 70,64 % des morts de la COVID ont plus de 75 ans, et 17,88 % entre 65 et 74 ans
Comment voulez vous dans ce cas précis du Sénégal, alors que le 88,52 % des morts de la COVID ont plus de 65 ans France, que les sénégalais aient autant de morts ? Puisqu’une toute petite partie des sénégalais dépassent les 62,5 ans !
Est-ce trop compliqué à comprendre pour vous ? Si vous ne comprenez pas faites-moi signe, que je réexplique !
Et c’est la même chose, dans une moindre mesure, dans les autres pays ! CQFD
De plus, ce ne sont pas les seuls facteurs qui influencent les taux de mortalité et de létalité, comme je l’ai expliqué dans un post précédent ici ! :
une liste non exhaustive :
Le taux de mortalité est dépendant de nombreux facteurs :
- Du système de santé, si les services de réanimation sont saturés ou ne disposent pas des équipement nécessaires ,
- L’âge et la moyenne d’âge de la population et du patient, la létalité baisse nécessairement sans un quelconque traitement si la population est particulièrement jeune, ce qui est le cas en Afrique dans beaucoup de pays.
- les facteurs de risques de comorbidités (diabète, pathologies cardiaques, âge... ) ne sont absolument pas les mêmes entre les pays (occidentaux, pays émergents…) et même au niveau des régions, les taux de létalités en dépendent directement et lourdement,
- la concentration de la population est un facteur aggravant, où l’on voit plus de cas dans les zones denses et défavorisés, la précarité est un facteur important, comme au Brésil dans les Favelas. La gravité de la contamination dépend de la concentration de la charge virale, où elle est bien plus importante en milieu confiné qu’à l’extérieur.
- Les mesures barrières lorsqu’elles sont respectées, la contamination est réduite, comme on le voit dans le sud-est asiatique depuis des années,
- le nombre de tests effectués, dans certains pays ce nombre est très élevée versus d’autres comme la France en avril, en pleine pandémie, ou la majorité des détections des cas s’est faite à l’hôpital sur des patients sérieux, alors qu’avec une détections massive et précoce, les cas asymptomatiques sont bien plus nombreux et peuvent modifier considérablement les chiffres de létalité,
- l’immunité des populations soumises fréquemment à certaines grippes, covid… maladies infectieuses comme en Afrique par exemple.
- Les prédispositions génétiques, plus importantes chez la population noire.
- Les femmes sont moins touchées que les hommes.
- La manipulation des chiffres possibles dans certains pays totalitaires, les chiffres donnés comme au Brésil et d’autres, sont ils sincères !
- Etc … Il y en a certainement d’autres ....
Tant que l’on n’a pas ces informations à disposition il est impossible de faire un benchmarking sérieux entre pays, avec le taux de létalité ou le taux de mortalité seuls, on ne peut absolument rien conclure de tangible ! CQFD
La France contrairement à l’Allemagne et d’autres pays a subit le rassemblement évangélique en début de pandémie, qui a contaminé toute la France, ce qui n'est pas arrivé au Sénégal ! C’est probablement une autre des raisons, comme l'a expliqué le médecin sénégalais.
Sans compter l'augmentation du nombre de morts à cause de la densité de population dans certains quartiers, parmi ceux les plus démunis, comme cela s’est passé au Brésil dans les favelas.
Donc le type d’affirmation de Parola n’a aucune valeur scientifique et est à prendre avec précaution, à moins qu’il nous fournisse une étude sérieuse, pas une étude biaisée et tripatouillée comme toutes celles sorties de l’IHU sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine, avec un population plus jeune, composée plus de femmes et en faisant disparaître des morts de l’étude… ces études ont été critiquées par la communauté internationale en partie pour ces raisons .
Fournissez une étude sérieuse et on en reparlera. En tout état de cause, vous n‘en savez strictement rien d’autre à l’heure actuelle, rien de validé par les pairs de la communauté internationale de santé. CQFD
Citation de Arsinoee - Princesse des sables … en carton pâte
« Et sors de la France, le covid19 est mondial. »
je n’attends pas après vous pour sortir de France ! En revanche vous devriez voir aussi ailleurs que sur votre canal twitter ProRaoult sur lequel vous piochez les éléments de langage pour les porte-flingues de Raoult !
Ça vous permettra, en retirant vos oeillères d’avoir une vision moins obtuse de la situation et de votre gourou ! CQFD
Ben oui je fais référence à toutes les études internationales à travers le monde qui je vous le rappelle, à ce jour, considèrent que l’hydroxychloroquine n’a pas d’efficacité prouvée ! CQFD
Citation de Arsinoee – Princesse des sables … en carton pâte
« Tout est faux dans ce que vous dites. »
« Ah ben dis donc, tu as bien appris ta leçon mon mammamouchi ! »
« votre Mamamouchi » attend avec impatience un rapport d’étape pour dresser la liste de mes erreurs !
Puisque d’après-vous tout est faux dans ce que je dis !
Sur ce, je m'en vais de ce pas vérifier la durée de validité de ma vaccination anti-rabique ... par pure précaution !
Ne serait-il pas temps de dépassioner cet échange ?
Bien le bonsoir !
Modifié il y a 4 ans, le lundi 7 septembre 2020 à 22:41
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Paul TOUBOUL
Professeur de médecine
De la crise sanitaire qui atteint aujourd’hui son septième mois, se dégage entre autres données d’analyse, celle de la relative passivité de la population qui semble s’être soumise sans trop rechigner aux mesures contraignantes imposées. On ne peut manquer de s’en étonner tant notre pays a toujours su montrer dans le passé son goût de la contestation et son penchant à manifester à la moindre occasion. Certes les conditions restrictives dans lesquelles a vécu la population durant cette période sont à même de rendre compte d’une forme de soumission installée à pas feutrés et qui a imprégné les comportements. Les sondages le disent : les Français en la matière restent consentants. Pourquoi jusqu’à maintenant n’a eu lieu le moindre sursaut ni ne s’est manifestée d&rsquoposition clairement identifiable ? Il y a certes eu des voix isolées, finalement perdues dans le brouhaha général. Il est vrai que les médias ont été maitres du jeu, filtrant remarquablement les points de vue et laissant inentamée la position dominante, celle du pouvoir.
Revenons làessus. La crise a clairement démontré la capacité des chaines d’information à influer sur l’approche d’un évènement tel que celui-là et à en orienter la lecture au détriment de toute autre. Thème rabâché à l’envi sous différentes présentations, invitation de personnalités bien-pensantes à des tables-rondes consensuelles, et, pour bien marquer une soi-disant neutralité, parole laissée occasionnellement à un “dissident“, présenté comme tel et dont on a soin de mettre en exergue la marginalité. Jamais le rôle des médias comme messager de la parole gouvernementale n’est apparu avec autant de clarté. Tous les faux pas du pouvoir au début de la crise notamment et même par la suite sont demeurés à l’arrière-plan d’une présentation lisse de toute aspérité. Certes l’apparence est sauve derrière un concert de voix mimant des débats animés. Dans cette saga, la variété des sujets “à la une“ maintient l’illusion d’une actualité vivante matière à discussion, fauemblant qui ne remet pas en cause une ligne éditoriale plus que jamais soumise. Ce faisant, à l’adresse du citoyen, les médias ont fait montre d’exemple, donnant aux options gouvernementales un statut d’immunité et les délivrant au public, crédibilisées par des cénacles de faire-valoir.
Certes l’analyse des mouvements d&rsquoinion est loin d’être aisée. Les sondages demeurent aujourd’hui l’outil de mesure de référence. Mais l’expression publique des idées se déroule sur des scènes diverses et avec prédilection sur les réseaux sociaux grâce auxquels peuvent s’identifier des myriades de voix, anonymes ou non, dessinant une variété de courants se prêtant mal à une systématisation. Des retours provenant de telles sources et d’autres, semblent bien émerger des ilots de résistance, des formes de contestation qui s’exprimeront plutôt à titre individuel et à l’adresse de cercles restreints. Aucun forum public d’envergure, et je pense par exemple à des formations politiques, syndicales ou professionnelles, ne s’est fait le porte-parole d’une opposition à tel ou tel point de la politique sanitaire ne serait-ce qu’en raison d’implications économiques ou sociales jugées négatives. Ce silence m’a paru assourdissant et reste un motif d’étonnement dans un pays encore une fois plutôt porté aux affrontements.
Dans ce contexte pourtant il est juste de mettre en exergue les toutes récentes manifestations contre le port du masque, la plus importante d’entre elles ayant eu lieu d’ailleurs à Berlin. Donc il y a bien, au moins à ce propos, un courant contestataire qui s’exprime. Or les réactions et commentaires dans la presse ont été généralement sans aménité. Les foules de Berlin étaient soi-disant infiltrées par des éléments d’extrême-droite voire néo-nazis. La tonalité d’ensemble fleurait un populisme bon teint qui n’avait rien de ragoûtant. Au total un rassemblement hétéroclite avec des relents nauséabonds. Mais, sur le motif même de ce rassemblement, rien, comme si le sujet était inexistant. Ainsi l’expression d’une opposition sur un thème de gestion sanitaire apparait incongrue. Le consensus semble aller de soi. L’unanimisme des plateaux télé traduit bien un problème de fond.
Ainsi, apparemment, une politique sanitaire ne semble pas souffrir la contestation. Elle s’adresse à la santé des citoyens qu’elle vise à protéger. Toute mesure proposée l’est au nom de la vie et du bien-être et transcenderait les clivages, idéologiques et autres. On a subi, dans une relative passivité, un long confinement puis les soi-disant mesures-barrière dont le port du masque généralisé. Les débats sur les chaines d’information n’ont fait que servir les propositions gouvernementales. Pourtant rien ne s’imposait à première vue. Le confinement n’est pas exempt de critiques et manque de fondement scientifique. Les mêmes réserves s’appliquent aujourd’hui au masque. A-t-on vu sur le sujet de vrais débats contradictoires voire une mise en cause des mesures prises ? en tout cas aucun germe qui ait entaché véritablement les décisions du pouvoir. Chacun s’est coulé dans un moule porteur du label santé. Face à la menace notre protection était assurée. Qui songerait dans ces conditions à s’en plaindre ? Nécessité fait loi.
On en revient finalement au concept de santé et à la place qui lui est réservée dans la société d’aujourd’hui. Être en bonne santé c’est être libre de toute maladie aigüe ou chronique et pouvoir jouir intégralement de ses capacités physiques et mentales. C’est bien sûr l’état de tous les possibles et le socle idéal de toute entreprise. De manière élargie la santé est assimilée à l’exercice normal de la vie en opposition à ce qui la menace et avant tout la mort. Préserver la santé est devenue dans nos sociétés un objectif prioritaire lequel masque sans se l’avouer une peur-panique de la finitude. Or la santé, si elle est une condition de notre engagement dans la vie, n’est en rien un objectif qui donne sens à l’existence, la rend désirable, soit ferment de plaisir et de bonheur. La santé ne peut être une fin en soi, n’étant porteuse d’aucune valeur qui fait sens et nous ouvre à la joie d’être.
L’épidémie actuelle nous a confrontés directement à cette mort que nos sociétés jusqu’alors s’efforçait de rejeter dans l’ombre voire d’oublier. A été réalisé un suivi compulsif des décès jour après jour, décomptes qui sonnaient comme le glas, entretenant une peur-panique. La mort est devenue palpable. L’existence de chacun est apparue engagée. Et pourtant, remis en perspective, ces chiffres palissent au regard de la mortalité annuelle par cancer, cinq fois plus élevée. Brusquement le spectre de la mort donnait une valeur sacro-sainte à notre existence. Face à la menace une union sacrée s’est faite avec la vie comme étendard. Et dans ce contexte le mot opposition n’avait plus sa raison d’être. La politique sanitaire officielle a trouvé devant elle un boulevard et s’est déployée au nom de l’objectif “humains à sauver“. Tout sens de la mesure et de la relativité des choses de la vie s’est perdu en raison, encore une fois, de cette peur apparue comme un trait contemporain de notre société de confort.
Finalement quel dictateur en herbe ne rêverait-t-il pas d’un tel mot d’ordre pour mettre sous sa coupe un peuple ? la crise sanitaire a ainsi révélé les failles d’une démocratie prompte à basculer dans la langue de bois, la soumission aux ordres, la chasse aux dissidents, et ce au nom d’un bien suprême faisant l’économie d’un débat. La science a servi d’alibi, a priori intouchable et au-dessus de tout soupçon. Au-delà des conflits proprement médicaux qui ont été au cœur de l’actualité et dont l’élucidation est loin d’être achevée, l’impact de la crise sur notre société doit plus que jamais retenir l’attention et être l’objet d’analyses qui en traquent les ressorts en vue de mieux guider l’avenir. Ce qui s’est produit est en tous points inédit. Les premiers enseignements ne manquent pas d’inquiéter et nous disent qu’en matière de libertés rien n’est jamais acquis.
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Citation de arsinoee
Paul TOUBOUL
Professeur de médecine
De la crise sanitaire qui atteint aujourd’hui son septième mois, se dégage entre autres données d’analyse, celle de la relative passivité de la population qui semble s’être soumise sans trop rechigner aux mesures contraignantes imposées. On ne peut manquer de s’en étonner tant notre pays a toujours su montrer dans le passé son goût de la contestation et son penchant à manifester à la moindre occasion. Certes les conditions restrictives dans lesquelles a vécu la population durant cette période sont à même de rendre compte d’une forme de soumission installée à pas feutrés et qui a imprégné les comportements. Les sondages le disent : les Français en la matière restent consentants. Pourquoi jusqu’à maintenant n’a eu lieu le moindre sursaut ni ne s’est manifestée d&rsquoposition clairement identifiable ? Il y a certes eu des voix isolées, finalement perdues dans le brouhaha général. Il est vrai que les médias ont été maitres du jeu, filtrant remarquablement les points de vue et laissant inentamée la position dominante, celle du pouvoir.
Revenons làessus. La crise a clairement démontré la capacité des chaines d’information à influer sur l’approche d’un évènement tel que celui-là et à en orienter la lecture au détriment de toute autre. Thème rabâché à l’envi sous différentes présentations, invitation de personnalités bien-pensantes à des tables-rondes consensuelles, et, pour bien marquer une soi-disant neutralité, parole laissée occasionnellement à un “dissident“, présenté comme tel et dont on a soin de mettre en exergue la marginalité. Jamais le rôle des médias comme messager de la parole gouvernementale n’est apparu avec autant de clarté. Tous les faux pas du pouvoir au début de la crise notamment et même par la suite sont demeurés à l’arrière-plan d’une présentation lisse de toute aspérité. Certes l’apparence est sauve derrière un concert de voix mimant des débats animés. Dans cette saga, la variété des sujets “à la une“ maintient l’illusion d’une actualité vivante matière à discussion, fauemblant qui ne remet pas en cause une ligne éditoriale plus que jamais soumise. Ce faisant, à l’adresse du citoyen, les médias ont fait montre d’exemple, donnant aux options gouvernementales un statut d’immunité et les délivrant au public, crédibilisées par des cénacles de faire-valoir.
Certes l’analyse des mouvements d&rsquoinion est loin d’être aisée. Les sondages demeurent aujourd’hui l’outil de mesure de référence. Mais l’expression publique des idées se déroule sur des scènes diverses et avec prédilection sur les réseaux sociaux grâce auxquels peuvent s’identifier des myriades de voix, anonymes ou non, dessinant une variété de courants se prêtant mal à une systématisation. Des retours provenant de telles sources et d’autres, semblent bien émerger des ilots de résistance, des formes de contestation qui s’exprimeront plutôt à titre individuel et à l’adresse de cercles restreints. Aucun forum public d’envergure, et je pense par exemple à des formations politiques, syndicales ou professionnelles, ne s’est fait le porte-parole d’une opposition à tel ou tel point de la politique sanitaire ne serait-ce qu’en raison d’implications économiques ou sociales jugées négatives. Ce silence m’a paru assourdissant et reste un motif d’étonnement dans un pays encore une fois plutôt porté aux affrontements.
Dans ce contexte pourtant il est juste de mettre en exergue les toutes récentes manifestations contre le port du masque, la plus importante d’entre elles ayant eu lieu d’ailleurs à Berlin. Donc il y a bien, au moins à ce propos, un courant contestataire qui s’exprime. Or les réactions et commentaires dans la presse ont été généralement sans aménité. Les foules de Berlin étaient soi-disant infiltrées par des éléments d’extrême-droite voire néo-nazis. La tonalité d’ensemble fleurait un populisme bon teint qui n’avait rien de ragoûtant. Au total un rassemblement hétéroclite avec des relents nauséabonds. Mais, sur le motif même de ce rassemblement, rien, comme si le sujet était inexistant. Ainsi l’expression d’une opposition sur un thème de gestion sanitaire apparait incongrue. Le consensus semble aller de soi. L’unanimisme des plateaux télé traduit bien un problème de fond.
Ainsi, apparemment, une politique sanitaire ne semble pas souffrir la contestation. Elle s’adresse à la santé des citoyens qu’elle vise à protéger. Toute mesure proposée l’est au nom de la vie et du bien-être et transcenderait les clivages, idéologiques et autres. On a subi, dans une relative passivité, un long confinement puis les soi-disant mesures-barrière dont le port du masque généralisé. Les débats sur les chaines d’information n’ont fait que servir les propositions gouvernementales. Pourtant rien ne s’imposait à première vue. Le confinement n’est pas exempt de critiques et manque de fondement scientifique. Les mêmes réserves s’appliquent aujourd’hui au masque. A-t-on vu sur le sujet de vrais débats contradictoires voire une mise en cause des mesures prises ? en tout cas aucun germe qui ait entaché véritablement les décisions du pouvoir. Chacun s’est coulé dans un moule porteur du label santé. Face à la menace notre protection était assurée. Qui songerait dans ces conditions à s’en plaindre ? Nécessité fait loi.
On en revient finalement au concept de santé et à la place qui lui est réservée dans la société d’aujourd’hui. Être en bonne santé c’est être libre de toute maladie aigüe ou chronique et pouvoir jouir intégralement de ses capacités physiques et mentales. C’est bien sûr l’état de tous les possibles et le socle idéal de toute entreprise. De manière élargie la santé est assimilée à l’exercice normal de la vie en opposition à ce qui la menace et avant tout la mort. Préserver la santé est devenue dans nos sociétés un objectif prioritaire lequel masque sans se l’avouer une peur-panique de la finitude. Or la santé, si elle est une condition de notre engagement dans la vie, n’est en rien un objectif qui donne sens à l’existence, la rend désirable, soit ferment de plaisir et de bonheur. La santé ne peut être une fin en soi, n’étant porteuse d’aucune valeur qui fait sens et nous ouvre à la joie d’être.
L’épidémie actuelle nous a confrontés directement à cette mort que nos sociétés jusqu’alors s’efforçait de rejeter dans l’ombre voire d’oublier. A été réalisé un suivi compulsif des décès jour après jour, décomptes qui sonnaient comme le glas, entretenant une peur-panique. La mort est devenue palpable. L’existence de chacun est apparue engagée. Et pourtant, remis en perspective, ces chiffres palissent au regard de la mortalité annuelle par cancer, cinq fois plus élevée. Brusquement le spectre de la mort donnait une valeur sacro-sainte à notre existence. Face à la menace une union sacrée s’est faite avec la vie comme étendard. Et dans ce contexte le mot opposition n’avait plus sa raison d’être. La politique sanitaire officielle a trouvé devant elle un boulevard et s’est déployée au nom de l’objectif “humains à sauver“. Tout sens de la mesure et de la relativité des choses de la vie s’est perdu en raison, encore une fois, de cette peur apparue comme un trait contemporain de notre société de confort.
Finalement quel dictateur en herbe ne rêverait-t-il pas d’un tel mot d’ordre pour mettre sous sa coupe un peuple ? la crise sanitaire a ainsi révélé les failles d’une démocratie prompte à basculer dans la langue de bois, la soumission aux ordres, la chasse aux dissidents, et ce au nom d’un bien suprême faisant l’économie d’un débat. La science a servi d’alibi, a priori intouchable et au-dessus de tout soupçon. Au-delà des conflits proprement médicaux qui ont été au cœur de l’actualité et dont l’élucidation est loin d’être achevée, l’impact de la crise sur notre société doit plus que jamais retenir l’attention et être l’objet d’analyses qui en traquent les ressorts en vue de mieux guider l’avenir. Ce qui s’est produit est en tous points inédit. Les premiers enseignements ne manquent pas d’inquiéter et nous disent qu’en matière de libertés rien n’est jamais acquis.
Euh ... C'est pour faire du remplissage ?
Pourquoi ne répondez-vous pas à mes questions en fin de mon précédent post ?
Modifié il y a 4 ans, le mardi 8 septembre 2020 à 00:24
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Harvey Risch, référence de l'épidémiologie à Yale, défend le traitement précoce des patients infectés par le SARS-COV2, en utilisant le seul traitement dont l'efficacité et la sécurité ont été démontrées : l'hydroxychloroquine et l'azithromycine.
https://academic.oup.com/aje/advance-article/doi/10.1093/aje/kwaa093/5847586
ACCEPTED MANUSCRIPT
Opinion: Early Outpatient Treatment of Symptomatic, High-Risk Covid-19 Patients that Should be Ramped-Up Immediately as Key to the Pandemic Crisis
Harvey A Risch
American Journal of Epidemiology, kwaa093, https://doi.org/10.1093/aje/kwaa093
Published: 27 May 2020 Article history
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Abstract
More than 1.6 million Americans have been infected with SARS-CoV-2 and >10 times that number carry antibodies to it. High-risk patients presenting with progressing symptomatic disease have only hospitalization treatment with its high mortality. An outpatient treatment that prevents hospitalization is desperately needed. Two candidate medications have been widely discussed: remdesivir, and hydroxychloroquine+azithromycin. Remdesivir has shown mild effectiveness in hospitalized inpatients, but no trials have been registered in outpatients. Hydroxychloroquine+azithromycin has been widely misrepresented in both clinical reports and public media, and outpatient trials results are not expected until September. Early outpatient illness is very different than later hospitalized florid disease and the treatments differ. Evidence about use of hydroxychloroquine alone, or of hydroxychloroquine+azithromycin in inpatients, is irrelevant concerning efficacy of the pair in early high-risk outpatient disease. Five studies, including two controlled clinical trials, have demonstrated significant major outpatient treatment efficacy. Hydroxychloroquine+azithromycin has been used as standard-of-care in more than 300,000 older adults with multicomorbidities, with estimated proportion diagnosed with cardiac arrhythmias attributable to the medications 47/100,000 users, of which estimated mortality is <20%, 9/100,000 users, compared to the 10,000 Americans now dying each week. These medications need to be widely available and promoted immediately for physicians to prescribe.
Keywords : Azithromycin, Covid-19, Doxycycline, Hydroxychloroquine, Remdesivir, SARS-CoV-2, Zinc
Topic: cardiac arrhythmiadoxycyclineazithromycinhydroxychloroquineambulatory care servicesinpatientsoutpatientsterminally illantibodiesmortalityzincolder adultpandemicsstandard of careremdesivirsars-cov-2covid-19
Issue Section: Special article
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Citation de arsinoee
Harvey Risch, référence de l'épidémiologie à Yale, défend le traitement précoce des patients infectés par le SARS-COV2, en utilisant le seul traitement dont l'efficacité et la sécurité ont été démontrées : l'hydroxychloroquine et l'azithromycine.
https://academic.oup.com/aje/advance-article/doi/10.1093/aje/kwaa093/5847586
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Opinion: Early Outpatient Treatment of Symptomatic, High-Risk Covid-19 Patients that Should be Ramped-Up Immediately as Key to the Pandemic Crisis
Harvey A Risch
American Journal of Epidemiology, kwaa093, https://doi.org/10.1093/aje/kwaa093
Published: 27 May 2020 Article history
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Abstract
More than 1.6 million Americans have been infected with SARS-CoV-2 and >10 times that number carry antibodies to it. High-risk patients presenting with progressing symptomatic disease have only hospitalization treatment with its high mortality. An outpatient treatment that prevents hospitalization is desperately needed. Two candidate medications have been widely discussed: remdesivir, and hydroxychloroquine+azithromycin. Remdesivir has shown mild effectiveness in hospitalized inpatients, but no trials have been registered in outpatients. Hydroxychloroquine+azithromycin has been widely misrepresented in both clinical reports and public media, and outpatient trials results are not expected until September. Early outpatient illness is very different than later hospitalized florid disease and the treatments differ. Evidence about use of hydroxychloroquine alone, or of hydroxychloroquine+azithromycin in inpatients, is irrelevant concerning efficacy of the pair in early high-risk outpatient disease. Five studies, including two controlled clinical trials, have demonstrated significant major outpatient treatment efficacy. Hydroxychloroquine+azithromycin has been used as standard-of-care in more than 300,000 older adults with multicomorbidities, with estimated proportion diagnosed with cardiac arrhythmias attributable to the medications 47/100,000 users, of which estimated mortality is <20%, 9/100,000 users, compared to the 10,000 Americans now dying each week. These medications need to be widely available and promoted immediately for physicians to prescribe.
Keywords : Azithromycin, Covid-19, Doxycycline, Hydroxychloroquine, Remdesivir, SARS-CoV-2, Zinc
Topic: cardiac arrhythmiadoxycyclineazithromycinhydroxychloroquineambulatory care servicesinpatientsoutpatientsterminally illantibodiesmortalityzincolder adultpandemicsstandard of careremdesivirsars-cov-2covid-19
Issue Section: Special article
Vou pensez bien qu'une étude publiée le 27 mai dernier, si elle n'a pas été acceptée par la communauté scientifique, c'est qu'il y a bien une raison, des biais, des problèmes méthodologiques ou qui ne respecte pas les règles de l'art ou n'est pas représentative scientifiquement parlant !
Ci-après, un exemple déjà donné dans un post précédent pour vous montrer les failles :
Une étude a été validée dans une revue scientifique par un comité de lecture.
L'étude démontre l'efficacité de l'hydroxychloroquine pour prévenir des accidents de trottinette !
Est-ce que vous comprenez le problème ? Ou faut-il vous expliquer autrement ?
«Hydroxychloroquine et trottinettes : le canular qui dénonce les revues "prédatrices"
Par L’express.fr»
publié le 17/08/2020 à 18:43 , mis à jour à 18:49
« Une étude, complètement fausse et loufoque et qui fait intervenir un certain "Didier Lembrouille", vise à démontrer la légèreté de la relecture de certaines revues. »
« Des médecins et chercheurs sont parvenus à faire publier dans la revue scientifique Asian Journal of Medicine and Health (AJMH) un article démontrant l'efficacité de l'hydroxychloroquine pour prévenir les accidents de trottinette. »
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/etude-loufoque-sur-l-hydroxychloroquine-et-les-trottinettes-un-canular-contre-les-revues-predatrices_2133044.html
Modifié il y a 4 ans, le mardi 8 septembre 2020 à 00:53
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