vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 9 ans
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sibelius il y a 9 ans

( Accessoirement, j'ai rallongé mon profil, en y incluant des liens sur la Plasturgie )

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sibelius il y a 9 ans

Voila, je retrouve le fil de mes idées.

Les plastiques bio sont, parait-il, l'avenir ..

Bien, donc, cultivons des plantes pour les transformer en autre chose que des aliments .. pourquoi pas ?

Mais .. nous retombons sur la productivité ..

Je vois d'ici que ces plantes seront forcées, cultivées sur des terres épuisées à la longue, bourrées d'engrais minéraux et non organiques, et probablement au détriment d'autres espèces plus utiles, mais non rentables

Sans parler de la déforestation que ça risque d'engendrer ...

Donc, oui, il faut maintenir les bovins (et autres, y compris les éléphants) en élevage ou libres, pour le bien de la terre.

Ils émettent du méthane ? Nous aussi !!

Le lisier, quant à lui, ne doit pas être perdu, mais doit servir à fertiliser les terres pauvres (en sels minéraux, j'entends), tout en prenant soin que ça soit répandu loin des cours d'eau, puits, sources, etc.

Je pense que c'est un bon résumé.

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sibelius il y a 9 ans

Au pire, il faut voir les plantes qui ne peuvent pas être broutées par les herbivores ...

Ce qui ne veut pas dire qu'elles ne servent pas à autre chose, bien entendu.

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sibelius il y a 9 ans

Ne pas oublier les tourbières

http://enmp.free.fr/tbmp/tbconser.htm

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sibelius il y a 9 ans

Aperçu dans La Tribune :

Rouler au plastique, c'est possible...

La Tribune publie pendant l'été des extraits issus de l'émission "FutureMag", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, rouler au plastique
Le plastique souffre d'une mauvaise réputation : matériau issu du pétrole, il peut mettre jusqu'à 1.000 ans à se dégrader. Mais les déchets issus du plastique, longtemps considérés comme encombrants, sont aujourd'hui perçus comme une ressource précieuse : ils peuvent se recycler en matériau de construction ou même en carburant. Grâce à l'innovation, la mue des déchets plastique est en marche !



A suivre ....

Modifié il y a 9 ans, le mercredi 19 août 2015 à 19:21

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sibelius il y a 9 ans

Au demeurant, on peut en faire plein de choses, voir, par exemple, ce qu'en fait GAUDREAU :



Des dalles .. pourquoi ? faut voir l'impact, bien sûr, comme pour tout ...

Ainsi que PAPREC et VALORPLAST, pour ne pas faire de jaloux.

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sibelius il y a 9 ans

Citation de "sibelius"Aperçu dans La Tribune :

Rouler au plastique, c'est possible...

La Tribune publie pendant l'été des extraits issus de l'émission "FutureMag", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, rouler au plastique
Le plastique souffre d'une mauvaise réputation : matériau issu du pétrole, il peut mettre jusqu'à 1.000 ans à se dégrader. Mais les déchets issus du plastique, longtemps considérés comme encombrants, sont aujourd'hui perçus comme une ressource précieuse : ils peuvent se recycler en matériau de construction ou même en carburant. Grâce à l'innovation, la mue des déchets plastique est en marche !

A suivre ....


voici l'extrait de l'émissioon citée :




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sibelius il y a 9 ans

http://www.avenir52.com/actualites/differentes-strategies-pour-pallier-au-deficit-fourrager&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=636D9Y1O:1LUWUSUQ.html

Différentes stratégies pour pallier au déficit fourrager

Face à des conditions climatiques particulières, il est nécessaire de faire un état des lieux des besoins et des ressources disponibles afin d’anticiper d’éventuelles adaptations du système fourrager même s’il reste des inconnues sur la situation automnale.


La sécheresse qui sévit cet été touchera plus fortement les systèmes fourragers. - © Reussir

Adaptation du nombre d’animaux aux ressources fourragères disponibles

En fonction de la trésorerie et de la rentabilité de la production ainsi que des céréales disponibles sur l’exploitation, l’éleveur peut décider d’adapter l’atelier.

a. En production laitière :

La sécheresse qui sévit cet été touchera plus fortement les systèmes fourragers qui reposent prioritairement sur le maïs ensilage pour la production de lait.

Par rapport à une année normale, le manque de fourrages sera lié à la quantité de maïs distribuée en supplément en pâture depuis début juillet et à la baisse prévue des rendements en maïs ensilage.

Le plus urgent est de réaliser un bilan fourrager prévisionnel pour établir le déficit annoncé et prendre des mesures correctives. Les récoltes d’herbe au printemps ont été correctes en qualité et en quantité.

En fonction des pluies en 2ème quinzaine d’août, il possible d’envisager une bonne repousse d’herbe permettant un pâturage d’automne satisfaisant.

- Pour beaucoup de situations, il s’agit de privilégier la production laitière en transférant les fourrages destinés aux animaux à plus faibles besoins vers les vaches en production (ensilage d’herbe, enrubannage, foin …). Il faudra adapter les rations de tous les lots d’animaux en fonction de leurs besoins de productivité, lait ou viande.

- En fonction de la quantité et de la qualité d’herbe apportée en supplément dans les rations, le niveau de production laitière peut être plus faible.

Suivant le prix des correcteurs énergétiques et des opportunités de coproduits à faible coût, un choix devra être fait entre productivité et rentabilité.

- Au vu des prix de vente du lait projetés cet hiver, la réponse sera individualisée en fonction des laiteries et de leurs débouchés (sur le marché mondial ou dans des démarches de qualité).

Les exploitations ne sont plus pénalisées par de possibles sous-réalisations, il faudra alors relativiser la perte économique d’une éventuelle baisse des volumes livrés en 2015.

La plupart des contrats sont maintenant en année civile, ce qui laisse plus de marge pour assurer les volumes en 2016.

- Comme tous les ans mais plus encore cette année, un tri des animaux à conserver sur les mois à venir devra être effectué. Il faudra dans certains cas, prioriser la productivité laitière et la qualité du lait par rapport au nombre de vaches. En profiter pour assainir le troupeau, éliminer les animaux à problème, ne pas conserver d’animaux improductifs et vendre des animaux à la viande ou en élevage.

- Faire une prévision laitière pour prévoir les ventes possibles, tout en conservant une possibilité de rebondir en 2016.
b. Les vaches allaitantes :

Dans un premier temps, un point précis sur le stade de gestation des vaches et leur état d’engraissement devra être fait pour éliminer les animaux improductifs.

Certains bovins peuvent être orientés plus tôt que prévu vers la vente. Il faudra réaliser un diagnostic de gestation. Rentrer les vaches pour les engraisser, dans un second temps, il y a une possibilité de sevrer les veaux un peu plus tôt qu’en année normale.

Les besoins énergétiques d’une vache après sevrage du veau (environ 7,5UFL/jour) sont inférieurs à ceux d’une vache en fin de lactation (environ 9UFL/jour).

Il faut saisir cette opportunité en tenant compte de la destination du veau : il est en effet compliqué de démarrer l’engraissement d’un broutard mâle ou l’élevage d’une broutarde de renouvellement à moins de 250 kg vif, l’idéal étant d’atteindre un minimum de 270 kg pour sevrer le veau afin que la phase d’adaptation soit la plus simple possible.

Dans le cas de vêlages précoces d’automne, il ne faut pas pénaliser l’état corporel des vaches. Les besoins énergétiques durant la phase des 2 mois avant vêlage vont augmenter progressivement pour passer de 7,5 à 9,5 UFL / jour au vêlage.

Il est important de surveiller la complémentation (énergie et protéines) et l’état d’engraissement de ces vaches en fin de gestation.

En cas de déficit trop important, les conséquences sont nombreuses : vigueur du veau et poids à la naissance, fragilité face aux risques sanitaires, retard de croissance mais aussi une gestion compliquée de la reproduction de ces vaches.

L’utilisation de paille alimentaire est la solution en élevage allaitant pour complémenter des animaux au parc. Vous trouverez ci-dessous quelques recommandations.

ACHAT DE MAÏS SUR PIED

Le calcul du prix de vente du maïs ensilage sur pied est établi pour assurer au vendeur le même résultat économique que la vente de maïs grain.

Il s’agit pour le vendeur d’évaluer le potentiel de rendement en grain et pour l’éleveur d’estimer la quantité et la qualité du fourrage sur pied. Vu l’hétérogénéité des parcelles, il est essentiel de les découper en zone de potentialité visuelle pour estimer un rendement moyen.

Le prix de vente net vendeur (frais de séchage déduit) est estimé au prix de marché aujourd’hui à 120 Euros/T de grain.

Lors de conditions météo normales, un maïs dont le rendement en grain de 55 q produit environ 10 TMS/ha.

Ainsi, ce genre de parcelle pourrait avoir une base de négociation à 660 Ä/ha soit 66 Euros TMS.

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sibelius il y a 9 ans

http://www.agri79.com/actualites/observer-de-pres-les-parcelles-pour-decider-de-la-date-d-ensilage&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=1ZR5MGB3:UNDG5FI8.html

Observer de près les parcelles pour décider de la date d’ensilage
La situation varie d’une parcelle à l’autre.

Celles ayant bénéficié d’une irrigation régulière sont légèrement en avance par rapport à l’an passé et ont un potentiel de rendement correct. La situation est plus délicate pour celles conduites sans irrigation et ayant une réserve utile faible.

Sauf exception et selon les stades, les maïs asséchés peuvent repartir si la pluie revient.

Sauf exception et selon les stades, les maïs asséchés peuvent repartir si la pluie revient. - © N. C.

Les maïs non irrigués ont souffert d’un déficit hydrique doublé d’un déficit thermique cette année. Lorsque la température moyenne journalière est supérieure à 30°C, le maïs ne pousse plus. La période caniculaire a été longue et est intervenue autour du stade de la floraison, stade clé pour le maïs.

L’observation des parcelles est donc primordiale.

Il faut parvenir à classer les maïs en fonction du potentiel de rendement et du comportement des plantes. La chaleur a pu affecter la fécondation des parcelles prévues en maïs grains.

Dans ce cas, il peut être intéressant de réfléchir à la possibilité d’ensiler la parcelle pour valoriser au mieux l’énergie disponible.


Parcelles prévues en ensilage

L’élaboration de la teneur en amidon de la plante se fait avec le remplissage des grains. Lorsque la fécondation a été fortement perturbée par les conditions climatiques, il est possible que certains maïs aient un nombre de grains très affecté voire une absence totale de grains.

Cependant, il n’est pas judicieux d’ensiler le plus tôt possible pour récolter les sucres contenus dans la partie végétative de la plante.

Un ensilage trop précoce engendrerait des taux de matière sèche très faible puisque la teneur en eau des tiges est encore très importante malgré l’aspect extérieur de la plante.

Cela pourrait conduire à des pertes de sucres solubles trop importantes par les jus, lors de la mise en silo.

Il est conseillé d’ensiler au plus tôt un mois après la mise à fleur : à partir de 28% de matière sèche plante entière.

Il est nécessaire de moduler cette information en fonction des dates de semis et de la pluviométrie de la semaine dernière selon les secteurs.


Le pâturage des maïs possible

Il est important de noter qu’un ensilage plus précoce aura également l’avantage de libérer les terres plus tôt et de profiter ainsi de meilleures conditions pour l’implantation des céréales d’hiver voire des dérobées si la météo le permet.

Dans les cas les plus extrêmes, le pâturage est possible.

Il doit être uniquement envisagé en dernier recours, lorsque la récolte en ensilage se fait à perte et qu’il n’y a pas de grains sur la totalité de la parcelle. Il n’y a aucun risque sanitaire à faire pâturer du maïs mais il faut surveiller les animaux.

Ils commencent par consommer les épis sans grains avant de s’attaquer à la plante verte.

Cependant, le gaspillage est important.

L’idéal serait de faire pâturer au fil et de laisser accès à un fourrage complémentaire pour assurer le lest. Une autre possibilité serait de faucher le maïs et de le faire consommer une fois coupé.

Quelques repères visuels pour gérer les maïs asséchés

- Toutes les feuilles au-dessus de 15 cm du sol sont vertes, quelques feuilles sont enroulées sur elles-mêmes en pleine journée.

L’émission des feuilles se fait normalement. La plante continuera son cycle dès le retour des pluies, il est trop tôt pour ensiler. La teneur en MS de la plante entière est d’environ 18 %.- Seules quelques feuilles du pied de la plante ont une teinte gris marron. Toutes les feuilles sont enroulées et ont une teinte vert grisé.

L’émission de nouvelles feuilles commence à ralentir. Sauf exception et selon les stades, le maïs peut repartir si les pluies reviennent. Après floraison, il est nécessaire de diagnostiquer le niveau de fécondation des épis.

Ce dernier dépend également des températures. Il est encore trop tôt pour ensiler. La teneur en MS de la plante est aux alentours de 22 %.- Près de 90 % des feuilles sont de couleur marron clair - gris blanc. La croissance est complètement stoppée. Seules la base des dernières feuilles et la tige sont encore vertes.

Quel que soit le stade, le rendement et la valeur alimentaire ne s’amélioreront pas. La plante doit être récoltée sans plus attendre.- Valeur alimentaire d’un maïs sans grain : peu de références existent.

Dans tous les cas, il faut prendre un échantillon de fourrage le jour du chantier, en prélevant quelques poignées de chaque benne pour être représentatif de l’ensemble du silo.

L’échantillon sera placé à l’abri du soleil durant le chantier, puis au congélateur. L’échantillon peut être apporté à la chambre d’agriculture, qui se chargera de l’envoi au laboratoire.

Seule une analyse chimique pourra être utilisée, car il s’agit d’un fourrage atypique.


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sibelius il y a 9 ans

fertilisation de la terre : séparation des lisiers :

Un séparateur de phase pour lisier de bovins - Chambres d ...
www.bretagne.synagri.com/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/18826?...
lisier filtré vers l'une ou l'autre des deux fosses de stockages existantes. Les équipements nécessaires. La séparation de phase mécanique choisie à Trévarez ...
Séparateur de phase - Chambre d'agriculture de Haute-Marne
www.haute-marne.chambagri.fr/kit/batiments.../separateur-de-phase.html
Le séparateur fonctionne avec une vis : le lisier est envoyé dans cette vis sous pression. ... La séparation de phase est une technologie dérivée de l'industrie qui ...
[PDF]Séparation des lisiers de porcs au bâtiment
www.agrireseau.qc.ca/porc/documents/Recherche_separation-lisier.pdf
90 % du phosphore des lisiers de porc dans une phase solide ayant plus de 30 % de teneur en matière sèche. La séparation sous les lattes permettrait en outre ...
[PDF]Les séparateurs de lisier au Québec
www.agrireseau.qc.ca/porc/Documents/PORCQUÉ6.PDF
séparer le lisier en deux parties: une solide et une liquide. Le but ultime de la séparation est de retirer tous les solides en suspension dans le lisier et une partie ...
Images correspondant à séparation du lisierSignaler des images inappropriées


[PDF]De multiples raisons de gérer - Bauer
www.bauer-at.com/upload/file/Clip_R_ussirLait_Novembre_2014.pdf
la séparation de phases permet de séparer la phase solide de la phase liquide d'un lisier ou d'un digestat de méthanisation, à condition qu'il ne dépasse pas ...
[PDF]LISIER DE GAVAGE : SéPARATION DE PHASE - Chambre ...
www.gironde.chambagri.fr/fileadmin/.../FICHE_GAVAGE_CEPSO.pdf
Salle de gavage. Séparateur de phase. Circuit du lisier. Ouvrage de stokage de la phase liquide. Plateforme de stockage de la phase solide. Mieux fertiliser ...
Lisier — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lisier
Le lisier est un effluent agricole, mélange de déjections d'animaux d'élevage .... de se déposer et de se séparer du lisier dans les deux premières cellules.
[PDF]Les possibilités d'installation d'un système de séparation de ...
environnement.wallonie.be/cgi/dgrne/aerw/ied/.../porc-3-mouchette.pdf
26 nov. 2014 - Intérêt agronomique pour la séparation des lisiers de porc. La saturation des sols par le phosphore limite de plus en plus les quantités de lisier ...
[PDF]Phosphore et lisier de porc Solutions et gestion des boues
www.bio-e-co.fr/.../file/2012-02-14_08-36-11_phosphore_et_lisier.pdf
En traitement des lisiers, la coagulation-floculation est utilisée pour augmenter les performances de la séparation de phase. L'ajout de coagulants dans le lisier ...


Puisqu'une partie pollue, notamment les eaux .. mais les autres parties sont bien utiles à la terre !

Modifié il y a 9 ans, le dimanche 23 août 2015 à 00:55

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sibelius il y a 9 ans

Une plante pour stabiliser les terrains sablonneux, dunes, déserts, etc .. :

Haloxylon ammodendron

https://fr.wikipedia.org/wiki/Haloxylon_ammodendron

On le trouve dans les déserts arides et salés de l'Asie Centrale, particulièrement dans la région du Turkestan et à l'est de la Mer Caspienne, mais également dans le désert de Gobi et dans les déserts iraniens. Il est le plus souvent regroupé en "forêts".


La Saxaul possède tout d'abord une utilité naturelle : il joue un rôle primordial dans la prévention de la dégradation et de l’érosion des dunes de sable grâce à ses racines qui s’enfoncent très profondément dans le sol. De plus, les forêts de saxaoul diminuent l’intensité et le danger lié aux tempêtes de sable.

Il constitue également la ressource essentielle en bois de chauffage et de construction pour les abris permanents ou temporaires.

De plus, il est indispensable à la présence de troupeaux d'animaux dans le désert.

Déjà inscrit comme en danger d'extinction, le saxaoul fait maintenant face à une pression supplémentaire car il est utilisé comme carburant pour combattre la crise de l'énergie de l'Asie Centrale de 2008.

L’occupation russe puis soviétique a considérablement réduit les aires à Saxaouls, malgré des programmes gigantesques de reboisement poursuivis encore aujourd’hui.

Le saxaoul est atteint d'une maladie fongique due à Erysiphe saxaouli. Des fleurs blanches ou cendrées et à petites taches témoignent de la présence de ce parasite. Dans certains cas, la maladie est tellement développée que les arbres semblent recouverts d'une couche de cendre.


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sibelius il y a 9 ans

Culture de champignons sur marc de café

Surprenant ... mais pourquoi pas ?

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Pousses café : j'ai testé la culture de champignons à la maison
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30 avr. 2014 - Ailleurs dans le monde, la culture du champignon sur marc de café a déjà fait ses preuves. Au Zimbabwe, l'orpheline Chido Govera, soutenue ...

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23 févr. 2014 - A l'intérieur, pendus au plafond, d'étranges sacs blancs remplis de marc de café recyclé. Des champignons grisés en jaillissent: la précieuse ...

Des champignons forts de café - hi-tech - YouTube
Vidéo pour "champignons sur marc de café"▶ 3:56
www.youtube.com/watch?v=bFEPbWK_JVw

27 août 2013 - Ajouté par euronews (en français)
Les ordures, elles, croulent déjà sous le poids du marc de café usagé. ... En quinze jours, avec deux arrosages ...

Silence, les pleurotes poussent sur le marc de café - lesoir.be
www.lesoir.be/635189/...08.../silence-pleurotes-poussent-sur-marc-cafe

26 août 2014 - Nous ne devons plus pasteuriser le marc de café, contrairement à la paille utilisée d'habitude comme substrat pour les champignons, précise ...


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sibelius il y a 9 ans

http://www.notre-planete.info/terre/risques_naturels/secheresse.php


La sécheresse : causes et conséquences

Dossier mis à jour le 19/08/2015

Sommaire
La sécheresse : définition
Les différents types de sécheresse
Les causes des sécheresses
Les mesures mises en place en cas de sécheresse
Où sont situées les sécheresses dans le monde ?
Les conséquences des sécheresses
Actualités sur la sécheresse
En savoir plus
© Hery Zo Rakotondramanana


Les sécheresses font plus de victimes et provoquent plus de déplacements de populations que cyclones, inondations et séismes réunis. Ces catastrophes naturelles, moins spectaculaires, sont pourtant moins médiatisées.

Depuis les années 1970, les superficies touchées par la sécheresse ont doublé, et ce sont souvent les femmes, les enfants et les personnes âgées qui payent le plus lourd tribut.

A ce jour, 168 pays (sur 197) se disent touchés par la désertification, processus de détérioration des sols dans les régions arides qui se répercute sur la production alimentaire et qui est exacerbé par la sécheresse.

Sécheresse : définition

D'après la définition des climatologues, on parle de sécheresse lorsqu'il n'y a pas eu de précipitations sur une zone pendant une longue période. La sécheresse ne sera pas déclarée de la même façon selon les pays et leur climat; par exemple :

en France, on parlera de "sécheresse absolue" lorsqu'il n'y aura pas eu de pluie pendant 15 jours consécutifs au minimum ;

aux Etats-Unis, si une zone étendue reçoit seulement 30 % de précipitation ou moins que d'habitude pendant au moins 21 jours, alors on parlera de sécheresse ;

en Australie, lorsque qu'un terrain reçoit moins de 10 % de précipitation par rapport à la moyenne annuelle, il est déclaré en état de sécheresse ;

en Inde, il faut que les précipitations annuelles soient inférieures de 75 % aux normales saisonnières.

La sécheresse ne doit pas être confondue avec l'aridité.

En effet, une région aride peut connaître des épisodes de sécheresse. Le manque de pluie sera une caractéristique permanente du climat de la zone aride. Il s'agit généralement de régions où la pluie est rare et les températures sont élevées. La sécheresse sera donc un phénomène ponctuel sur une zone.


Les différents types de sécheresse

Il existe plusieurs types de sécheresses :

la sécheresse météorologique correspondant à un déficit prolongé de précipitations ;

la sécheresse agricole qui se caractérise par un déficit en eau dans les sols d'une profondeur maximale de 2 mètres, qui a un impact sur le développement de la végétation.

Ce type de sécheresse va dépendre des précipitations reçues sur la zone, ainsi que de l'évapotranspiration des plantes. Cette sécheresse sera donc sensible au climat environnant, soit l'humidité, les précipitations, la température ambiante, le vent mais aussi le sol et les plantes ;


la sécheresse hydrologique se manifeste lorsque les cours d'eaux (nappes souterraines, lacs ou rivières) montrent un niveau anormalement bas. Les précipitations vont être un facteur clé, mais aussi du type de sol contenant les cours d'eau, selon s'il est perméable ou non ce qui va jouer sur l'infiltration et le ruissellement de l'eau.


Les causes des sécheresses

Le manque d'eau est la principale cause de la sécheresse. Lorsque l'hiver ou le printemps n'ont pas été suffisamment pluvieux, les réserves d'eau ne sont pas assez remplies. Le manque d'eau accompagné de températures élevées va accentuer le phénomène de sécheresse car il y aura davantage d'évaporation et de transpiration des plantes (évapotranspiration) ce qui assèche les sols.

Sécheresse de l'été 2015 : la Drouette est pratiquement à sec (Rambouillet, Yvelines)

Pour être dans des configurations de sécheresse, il faut donc qu'un certain type de temps persiste. Les dépressions sont des phénomènes climatiques (des masses d'air froides et humides ascendantes) qui engendrent des précipitations. Les anticyclones (masses d'air descendantes) vont favoriser l'apport d'air chaud et sec, donc pas de précipitations.

Ainsi, pour être dans un état de sécheresse, il faut qu'un anticyclone soit présent pendant une certaine période de temps.

Le manque d'eau et les températures élevées sont des causes naturelles de la sécheresse.

Les activités humaines vont accentuer la sécheresse.

En effet, le manque d'eau va créer un déficit dans les réserves et si ces dernières sont mal gérées, alors la sécheresse sera d'autant plus marquée. L'agriculture, les usines, et les habitations nécessitent un apport en eau important.

Seulement, tout n'est pas "nécessaire" à l'Homme et parfois, les consommations sont excessives. Ainsi, des restrictions d'eau doivent être mises en place pour ne pas abaisser encore plus le niveau des nappes phréatiques et les cours d'eau qui étaient déjà déficitaires.

Les mesures mises en place en cas de sécheresse

Les risques encourus en cas de sécheresse sont principalement le manque d'eau pour la population, mais aussi pour l'agriculture, les animaux et la flore environnante.

Ainsi, pour lutter contre ces risques, quelques mesures peuvent être mises en place :

constructions de puits, aqueducs ou barrages ;

transvasements de provisions d'eau pour augmenter l'offre de ressources existantes ;

épurations des eaux usées, surexploitation des aquifères[4] ;
dessalage de l'eau de mer ou des eaux saumâtres[5] continentales ;

augmentation artificielle des précipitations (relargage de différents aérosols dans les nuages afin de condenser la vapeur d'eau en eau liquide disponible pour avoir plus de gouttes de pluie).

recouvrement des réserves d'eau potable par des millions de balles noires comme en Californie.


Quelques mesures d'exploitation durable :

adaptation des cultures et pratiques agricoles afin de diminuer leur consommation en eau ;

optimisation de l'usage de l'eau en zone urbaine ;

éducation environnementale, communication et prévention pour un usage rationnel de l'eau chez les particuliers.
Où sont situées les sécheresses les plus importantes dans le monde ?

Les sécheresses sont des phénomènes ponctuels, qui nécessite une météo particulière pour qu'elles apparaissent.

Ainsi, presque tous les pays peuvent être touchés par la sécheresse s'ils subissent un manque de pluie pendant une certaine durée, accompagnés aussi par des températures chaudes.

Seules les zones polaires et subpolaires ne peuvent connaître de sécheresse car elles sont entièrement recouverte de glace.

Les zones tropicales et subtropicales (au niveau des tropiques du Cancer et du Capricorne) sont celles qui sont le plus régulièrement touchées par la sécheresse dû à leur position géographique qui leur confère un climat chaud et sec.

Les dernières sécheresses en date ont concerné le Sahel et la région de la Corne de l'Afrique, les États-Unis d'Amérique, le Mexique, le nord-est du Brésil, certaines régions de Chine et d'Inde, la Fédération de Russie et l'Europe du Sud-Est.

C'est dans les zones arides que l'on trouve les pays les plus vulnérables, notamment en Afrique et en Asie occidentale où les populations les plus démunies sont particulièrement exposées.

Les conséquences des sécheresses

"Bien que prévisible, la sécheresse est la catastrophe naturelle la plus coûteuse et la plus meurtrière de notre époque. La décision d'en atténuer les effets relève en dernier ressort du pouvoir politique.

Il appartient aux gouvernements de tous les pays exposés à ce fléau d'élaborer et de mettre en œuvre, en les adaptant au contexte national, des politiques de lutte contre la sécheresse axées sur les alertes précoces, la prévention et la gestion des risques", a fait valoir le Secrétaire exécutif de la CNULCD, Luc Gnacadja.

"Le coût des interventions a posteriori est bien plus élevé que celui de la gestion des risques et des mesures d'anticipation.

Aussi faut-il agir sans attendre les prochaines sécheresses et leur cortège de famines et de décès." a-t-il ajouté.

Les principales conséquences de la sécheresse sont :

Sur la population : la santé des enfants et des personnes âgées est très fragile et sensibles aux fortes chaleurs car ils n'ont pas le réflexe, ni l'envie de boire pour lutter contre leur déshydratation qui peut tuer ;

sur la faune : de même que pour la population, un manque d'eau affecte les poissons vivant dans l'eau, mais aussi les animaux qui s'abreuvent aux points d'eau ;

sur les forêts : la sécheresse va rendre les arbres plus secs et déshydratés ce qui peut causer leur mort. De plus, une végétation très sèche sera propice aux départs de feux ;

sur l'agriculture : l'irrigation des cultures (tel que le blé en France) est affectée par la sécheresse car les réserves d'eau sont faibles ;

sur les sols : en automne, les sols asséchés, qui ont pourtant besoin de se recharger en eau, ne vont plus pouvoir absorber les précipitations, créant des inondations et glissement de terrain ;
sur les réserves d'eau potable : l'alimentation et l'évacuation des eaux ménagères ne se font pas correctement, car le niveau des rivières, des fleuves et des nappes est très bas. Dans certaines zones rurales, l'eau est rationnée ou coupée ;

sur la production d'électricité : l'eau est utilisée pour refroidir certaines centrales nucléaires, elles sont donc coupées pendant les sécheresses et périodes de canicule alors que la demande en électricité augmente : climatisation, ventilateur, réfrigérateur qui nécessitent beaucoup d'électricité.

Les conséquences de la sécheresse peuvent perdurer longtemps après le retour des pluies : denrées alimentaires rares et chères, ressources en eau peu abondantes, sols érodés et bétail affaibli, sans parler des conflits juridiques et sociaux qui peuvent persister des années durant. Les sécheresses sont souvent suivies d'inondations de grande ampleur qui surprennent les populations au moment où elles sont les plus vulnérables, entraînant un surcroît de souffrances.

Enfin, la sécheresse assèche les sols et altère le bon développement de la faune et de la flore. Ainsi, les incendies sont souvent nombreux en période de sécheresse, et vont émettre des gaz nocifs qui vont polluer l'atmosphère et accentuer l'effet de serre. Avec le changement climatique planétaire, les phénomènes de sécheresse sont de plus en plus récurrents, il est donc important de savoir comment gérer les réserves dans ce cas et surtout, comment s'adapter à un climat qui change extrêmement vite.

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Notes
Période de 15 jours consécutifs, pendant laquelle la précipitation enregistré est inférieure ou égale à 0,25 mm/jour.
Phénomène climatique impliquant une pluviométrie faible ou une disponibilité rare de l'eau naturelle disponible.
Quantité d'eau évacuée dans l'atmosphère par l'évaporation des sols et la transpiration (évaporation d'eau au niveau des feuilles) des plantes.

Formation géologique ou une roche suffisamment poreuse et/ou fissurée pouvant stocker de l'eau et qui est perméable afin que l'eau circule librement eau dont la teneur en sel est sensiblement inférieure à celle de l'eau de mer.
Références et liens

Actualités sur la sécheresse
Voir toutes nos photos de sécheresse
Forum de discussions sur les risques naturels
Comment gérer la sécheresse ? - Ministère de l'Environnement
Impacts du changement climatique sur les phénomènes hydrométéorologiques - Météo-France

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/terre/risques_naturels/secheresse.php


( Voir aussi : salinisation des terres )


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sibelius il y a 9 ans

O G M

OGM : Organismes Génétiquement Modifiés

Dossier mis à jour le 11/08/201534 975 lectures

Sommaire
OGM : présentation, enjeux
OGM : les risques
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© ISAAA
"La découverte et la diffusion des organismes génétiquement modifiés réalisent un vieux rêve des capitalistes. Celui d'éliminer la concurrence déloyale du vivant. La nature, la vie produisent et reproduisent gratuitement les plantes, les hommes, la nourriture, l'air, l'eau, la lumière. Pour le capitaliste, la chose est intolérable. Pour lui, il ne saurait y avoir de biens publics aux sens strict du terme. La gratuité lui fait horreur." (L'empire de la honte de Jean Ziegler)

OGM : définition

Un Organisme Génétiquement Modifié (OGM) est un organisme vivant, végétal ou animal qui a subi une modification non naturelle de ses caractéristiques génétiques initiales. Cette modification peut intervenir sous trois formes : ajout, suppression ou remplacement d'au moins un gène. L'objectif est de transférer dans une cellule de l'organisme receveur, un ou plusieurs gènes prélevées dans un autre organisme vivant, y compris si celui-ci n'est pas de la même espèce de l'hôte. Cette opération, appelée transgénèse, correspond à l'ensemble des techniques visant à introduire de façon stable un gène étranger dans le génome (ensemble du patrimoine génétique d'un individu) d'un organisme hôte.

Les promoteurs des cultures transgéniques parlent abusivement de cultures biotechnologiques, un vocabulaire moins préjudiciable mais qui prête à confusion.

Les techniques de transgénèse sont essentielles pour développer des connaissances en matière de génétique physiologique et biologique. Cependant, elles souffrent d'un manque de contrôle sur les conséquences qui en découlent pour l'hôte (Christian Vélot, L'Ecologiste n°18, 03/2006).

Les cultures mutagènes

La mutagenèse, mot composé de « mutant » et « genèse », signifie : création de mutants. Elle regroupe l’ensemble des méthodes permettant de modifier le génome d’un organisme vivant. “Mutagenèse” fait référence à toute production volontaire de variabilité génétique chez un organisme vivant, par l’utilisation d’agents énergétiques (rayons gamma, rayons X...), chimiques ou par culture de cellules exposées à des agents sélectifs comme un herbicide. Bien sûr, parmi les mutants existent aussi des variétés de plantes (...) (Inf'OGM)

Cette méthode est de plus en plus employée car elle n'exige pas d'information ni d'évaluation de la part des producteurs de plantes cultivées mutagènes. Elles s'immmiscent dans les cultures actuelles comme en témoignent les variétés tolérantes aux herbicides (VTH) de maïs, tournesol et colza, obtenues par sélection de la variabilité naturelle, ou par mutagenèse.

Les domaines d'application

Ces techniques donnent lieu à différentes applications :

Thérapeutique : depuis le début des années 80, création de vaccins, lutte contre le cancer, reconstruction du système immunitaire, production de médicaments (d'ores et déjà l'hormone de croissance et l'insuline sont produites par des bactéries génétiquement modifiées et commercialisées)...

Agronomique : immunité de l'organisme végétal (transférer aux plantes de nouveaux éléments de matériel génétique), amélioration des qualités nutritionnelles, des performances de production ou bien d'un caractère spécifique de résistance aux pathologies.
On parle alors de plantes agricoles génétiquement modifiées (PGM).

Exemples d'application dans le monde agricole

Des recherches sont actuellement en cours afin de rendre le maïs plus résistant à la Pyrale (espèce de papillon ravageur), ainsi l'introduction du gène Bacillus thuringiensis (Bt) permettra au maïs de fabriquer par lui-même la toxine insecticide, à laquelle seuls les papillons seraient sensibles.

D'autres expérimentations ont aussi eu lieu sur la pomme de terre, le coton, le riz et le tabac.
Sur le riz par exemple, il a été obtenu une variété provoquant moins d'allergies.
Actuellement, 99% des PGM cultivés sont des plantes qui contiennent ou peuvent accumuler des pesticides dans leurs tissus, soit parce qu'elles produisent elles-mêmes le pesticide (cas du maïs Bt) ou peuvent l'absorber sans mourir (cas du soja au Roudup) (Christian Vélot, L'Ecologiste n°18, 03/2006).

Notons que l'amélioration des animaux d'élevage est une application qui reste encore à ce jour au stade expérimental.

Enjeux socio-économiques

Les avantages économiques sont nombreux mais comme les plantes transgèniques ne sont cultivées que depuis 1995 dans un nombre limité de pays, les données restent encore insuffisantes pour confirmer ou infirmer les bénéfices éventuels.
Ces techniques conduiraient à une meilleure efficacité de la production agricole ainsi qu'à l'amélioration des capacités de production en milieu difficile (zones désertiques notamment).
Elles pourraient également favoriser l'industrie de la pâte à papier par l'élimination d'une partie de le lignine présent dans le bois.
Enfin, on pourrait envisager une plus grande conservation des fruits et légumes et un aspect plus attrayant pour le consommateur, bien que ce soit déjà largement le cas, souvent au détriment du goût.

Enjeux écologiques

En théorie, le développement de ce type de plantes permettrait de diminuer les traitements chimiques (herbicide, pesticide). Traitements dont l'intensification fût telle qu'ils sont à l'origine de graves pollutions actuellement. Cependant, la réalité est toute autre : les OGM et les pesticides proviennent bien souvent des mêmes industries qui sont alors doublement gagnantes. En effet, les plantes transgéniques brevetées sont volontairement résistantes aux herbicides qui voient donc leurs ventes exploser.
Les OGM pourraient encore contribuer à la régénération des terres endommagées, au développement des biocarburants, dont on mesure maintenant les ravages économiques, écologiques et sociaux.

Enjeux gé;opolitiques

Avec plus de 7 milliards d'habitants sur Terre, certains observateurs qui s'inquiètent des capacités de production alimentaire et des techniques actuelles souhaitent s'appuyer sur ces nouvelles technologies pour y faire face.
Notons qu'il reste encore difficile d'estimer la portée de cette éventuelle solution.

Les risques liés à l'utilisation des OGM

Les risques sur la santé

les impacts sur la santé sont liés à l'ingestion de produits contenant des OGM, comme par exemple la possible apparition dans l'organisme humain de bactéries devenues résistantes aux antibiotiques. En effet, certaines PGM ont récupéré des gènes de bactéries résistantes aux antibiotiques. C'est le cas des pieds de vigne OGM en expérimentation à l'INRA de Colmar qui contiennent un gène d'Echérichia Coli résistant à un antibiotique, la Kanamycine.

Des études et un suivi sur la santé de l'animal et du consommateur sont menées afin de créer et de perfectionner des outils d'analyse précis et fiables dans le but d'améliorer la traçabilité des produits.

Les insecticides secrétés par les cultures transgéniques représentent un danger pour la santé. Par exemple, l'insecticide produit par le maïs Bt est capable in vitro de détériorer les globules rouges humains (Pour la Science, 2000).
Sur ce point, les tests sur la toxicité éventuelle des PGM restent largement contrôlés par les firmes productrices de PGM. Et les résultats, difficiles à obtenir, montrent des "effets cliniques et biochimiques chez les animaux nourris avec les PGM par rapport aux animaux nourris avec les plantes conventionnelles correspondantes" (Christian Vélot, L'Ecologiste, 03/2006). Nul doute que si les animaux sont affectés par cette alimentation, l'Homme le sera également.

Des chercheurs de l'Université de Sherbrook au Québec, Canada, ont mis en évidence la présence de pesticides et de leurs résidus dans le sang de femmes, dont certaines enceintes. Selon un article de la revue Reproductive Toxicology, "c'est la première étude à mettre en évidence la présence de pesticides associés aux aliments génétiquement modifiés dans le sang de femmes enceintes, de fœtus et de femmes non enceintes".

Les risques sur l'environnement

"Nous vivons une période de folie du progrès incontrôlé, dans laquelle se développe une série d'outils pour lesquels on ne se donne pas les moyens d'évaluer leurs conséquences environnementales" (Pierre-Henri Gouyon, membre du conseil scientifique du CRII-GEN, directeur de laboratoire CNRS, professeur à l'Agro et à l'Ecole polytechnique).
Le problème majeur est la transmission du transgène à des plantations voisines cultivées ou sauvages. Ce problème se pose également chez les animaux et notamment les poissons d'élevage qui pourraient contaminer des populations extérieures.
On recense donc les risques potentiels parmi lesquels une diminution de la biodiversité avec la disparition d'un certain nombre d'espèces en contact avec les pesticides et qui ne sont pourtant pas visées.

De plus, la mise au point d'OGM résistants, comme en témoigne l'insertion du gène de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) pour contrer les chenilles qui ravagent les récoltes de riz, pourrait se répandre à d'autres espèces végétales.

Il est également avancé que les OGM devraient limiter l'usage des pesticides. "Notons tout d'abord que les plus grosses compagnies vendeuses de pesticides sont également très souvent celles qui produisent des semences transgéniques ou non : Syngenta, Monsanto, Aventis, Du Pont de Nemours, Agrevo..." (F. VEILLERETTE, 2003). En effet, elles vendent des semences transgéniques capables de résister aux herbicides qu'elles commercialisent. Les deux produits complémentaires assurent à l'agriculteur des cultures transgéniques qui ne souffriront d'aucune autre plante concurrente : un package qui contraint l'agriculteur à dépendre entièrement d'une société commerciale.
Cette astuce marketing assure un double profit à ces industries agro-alimentaires et a même permis une augmentation des ventes de 72% du Roundup (herbicide) aux Etats-Unis depuis 1997.
Ainsi, en 2003, plus de 71% des OGM cultivés ont été conçus pour résister à un herbicide et 28% pour produire leur propre insecticide. L'argument environnemental "OGM contre pesticides" ressemble donc à une véritable fumisterie.

Le colza transgénique hors de contrôle

© C. Magdelaine / notre-planete.info
Les Etats-Unis et le Canada sont confrontés à une contamination sans précédent du colza transgénique. En effet, le colza envahit rapidement les champs voisins, les bords des chemins et routes. Lorsqu'il est transgénique, il devient quasiment impossible à contrôler puisqu'il est destiné à être résistant aux herbicides. Pire, le colza transgénique a pu se croiser, mutualisant les gènes de résistance à plusieurs herbicides. Il existe ainsi un colza résistant au glyphosate et au glufosinate, deux herbicides très communs (L'Ecologiste n°34, juin-août 2011)

Les risques socio-économiques

La généralisation de cultures intensives basées sur les OGM risque d'accroître la suprématie d'importants groupes multinationaux au détriment de la spécificité des cultures locales et régionales, mais également de l'agriculture biologique.
En effet, les plantes transgéniques sont brevetées et ne doivent pas être ressemées d'une culture à l'autre sous peine de forte amende.
L'aide alimentaire américaine en est un exemple : en noyant d'OGM les pays d'Afrique australe soit disant en difficultés, elle crée le terreau d'un marché considérable et trouve le moyen d'écouler ses surplus.
De surcroît, actuellement peu de petits exploitants tirent parti des prétendus avantages des OGM.

L'exemple de l'Inde est particulièrement frappant : en 10 ans, plus de 150 000 paysans se sont suicidés parce qu'ils ne pouvaient plus financer l'achat de semences transgéniques et de pesticides. Par ailleurs, ces semences n'ont pas donné les résultats escomptés : certains ravageurs sont toujours présents mais le paysan est endetté, préférant se donner la mort que d'accepter l'infamie.

Enfin, comme en France, des établissements publics de recherche financés par l'Etat (et donc les citoyens) sont chargés de mener des expérimentations qui coûtent plusieurs millions d'euros alors qu'elles sont inutiles, dangereuses dans un contexte économique et environnemental où les citoyens aspirent à des choix plus responsables et respectueux.

La législation française

Juridiquement, la réglementation concernant les expérimentations sur les OGM est régie par le loi cadre du 13 juillet 1992. En outre, il existe en amont et en aval :

la Commission de Génie Génétique qui examine obligatoirement les dossiers et donne son avis sur l'agrément donné aux laboratoires
la Commission du Génie Biomoléculaire, créée en 1986, définit et contrôle les conditions de dissémination d'OGM en extérieur et évalue celles de mise sur le marché. Chargée de rendre compte des impacts sur l'environnement, elle ne comprend pour autant aucun spécialiste en environnement...
l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) qui contrôle la sécurité des aliments issus de plantes transgéniques
le Comité de Biovigilance qui contrôle et évalue les risques environnementaux induits par les OGM autorisés.
enfin depuis fin 2002, en Europe, tous les produits destinés à l'alimentation humaine ou animale et contenant des OGM ou dérivés d'OGM devront obligatoirement être étiquetés à partir d'un seuil de présence de ces derniers de 0,9%.
Dans la pratique, les OGM sont ordonnés en classes de danger selon trois paramètres :

origine et nature de l'OGM cloné,
le vecteur (élément porteur d'une séquence d'ADN qui dirige la synthèse d'une protéine cible),
l'organisme récepteur.
A chacune des quatre classes de danger ainsi créées correspond un niveau de confinement : de la blouse de travail, au sas de décontamination systématique.

Pour le consommateur européen

Depuis début 2004, l'Union européenne impose que tous les produits alimentaires préemballés (additifs et arômes compris) contenant plus de 0,9% d'OGM soient étiquetés. Ainsi, tout produit issu de récoltes transgéniques devra porter la mention "ce produit est fabriqué à partir d'OGM" ou "ce produit contient des ingrédients produits à partir d'OGM" ou encore "issu d'OGM", qu'il soit inscrit au menu d'un restaurant, ou très transformé, comme l'huile, le sucre ou l'amidon. Sont exemptés, la viande, le lait et les oeufs d'animaux nourris avec des éléments transgéniques. Les mentions "sans OGM" et "sans utilisation d'OGM" ne sont acceptées qu'en l'absence démontrée d'OGM, ceci à tous les stades de l'élaboration du produit.

Cependant, selon Greenpeace, "plus de 80 % des OGM sont destinés à l'alimentation des animaux d'élevage. On nourrit avec du maïs et du soja transgéniques les vaches, les porcs ou les volailles à partir desquels on prépare des aliments (laitages, charcuterie, plats cuisinés, etc.). Or la loi n'impose pas d'étiqueter ces produits. Cette lacune de la réglementation a des conséquences très graves. Elle permet aux OGM de s'introduire dans nos assiettes à notre insu, et donc de s'imposer dans l'alimentation en dépit de l'opposition massive des consommateurs !".
par exemple, l'agriculture française doit importer 4,7 millions de tonnes par an de tourteaux de soja : c'est la principale cause d'importation d'OGM en France.

Comment éviter les OGM ?

Pour éviter de consommer des OGM à notre insu, on peut s'appuyer sur :

le guide de Greenpeace sur les marques qui s'engagent à ne pas utiliser d'OGM
le guide d'Inf'OGM : Des OGM dans mon assiette ??? Comprendre l'étiquetage des aliments
privilégier des produits issus de l'agriculture biologique on a l'assurance que ceux-ci ne contiennent pas d'OGM.
En France, il n'existe aucune culture commerciale d'OGM. Par contre, les essais restent autorisés, même si ils font l'objet de campagnes de défrichage considérées comme illégales.


OGM : quel étiquetage en France ? - Inf'OGM par info-ogm

OGM et société

Grâce notamment aux progrès de la science, la santé et la sécurité alimentaire se sont régulièrement améliorées dans notre société. Néanmoins, force est de constater qu'il existe une appréhension voire un rejet complet d'une partie de la population vis à vis des OGM à cause des risques et des dangers qui leur sont liés. En effet, selon une étude commandée par la Commission européenne, 71 % des Européens refusent les OGM. Cependant, il semble que ce sentiment soit moins lié aux données scientifiques qu'à une vision de la nature et de la société.
Ainsi, pour la plupart des chercheurs, la peur des OGM est scientifiquement quasi infondée compte tenu de la réglementation et des précautions mises en œuvre.
A leurs yeux, il apparaît donc nécessaire de multiplier les expertises, l'information et la communication sur ce sujet.

Notons également que cette inquiétude est liée au fait que les OGM représentent le symbole de la « main mise » des grandes sociétés internationales sur l'alimentation et l'économie, privant les agriculteurs de leur autonomie.

Conclusion : une peur fondée ?

Notons que le transfert des gènes entre bactéries par exemple existe depuis plus d'un milliard d'années et qu'il existe des gènes "sauteurs" qui apportent sans intervention humaine de nouvelles propriétés aux végétaux. Pour autant, ces transferts naturels se sont produits sur des échelles de temps radicalement différentes et de façon aléatoire. Ainsi, les écosystèmes ont pu évoluer en prenant en compte ces modifications. Or, les PGM ne se cultivent que dans un écosystème artificiel avec les intrants nécessaires à leurs développements. Une aberration à un moment où la biodiversité est largement en crise...

Hormis la recherche médicale ou l'OGM est un outil qui produit des protéines appréciables, dans l'agroalimentaire, l'OGM est un organisme que nous consommons sans assurance d'innocuité et en complète contradiction avec les problématiques environnementales actuelles.

Cette manipulation folle des briques du monde vivant génère inévitablement une forte inquiétude. Et l'on comprend aisèment les doutes et les peurs de la population (qui devrait être davantage impliquée dans ces réflexions) tant la recherche de profit supplante facilement le principe de précaution et la raison.

En savoir plus

Références et liens

Site interministériel sur les OGM
C.Vélot, L'Ecologiste n°18, Vol.7, p.48-53, 03/2006
OGM, enjeux des recherches, document d'information du Ministère de la Recherche.
Science & Vie n°1017, juin 2002, "Les premiers OGM de deuxième génération sont arrivés"
Science & décision : l'industrie des biotechnologies - Les plantes OGM
F. VEILLERETTE, Pesticides - Le piège se referme, 03/2003
Actualités sur les OGM
Forum de discussions sur les OGM
Auteurs

Christophe MAGDELAINE, responsable du site
Céline MENANT, ingénieur CNRS

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/ecologie/alimentation/ogm.php

Photo de sibelius
sibelius il y a 9 ans

sur le même thème de la sécheresse :

http://3sc.unccd.int/conference-french


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