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La Tribune publie pendant l'été des extraits issus de l'émission "FutureMag", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, un ingénieur français invente le bateau en toile de jute Et si l'industrie nautique se mettait au développement durable ? Les matériaux de construction des bateaux utilisés jusqu'à présent, comme la fibre de verre et le polyester, sont solides mais très polluants. Direction le Bangladesh à la rencontre de Corentin de Chatelperron, un jeune Français qui a eu l'idée d'utiliser la fibre de jute, que la région produit en quantité, comme alternative écolo à la fibre de verre pour construire la coque de son bateau. Ca me laisse perplexe ...
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http://www.latribune.fr/technos-medias/deforestation-la-technologie-a-la-rescousse-de-l-amazonie-489764.html#xtor=EPR-2-[green-business]-20150825 La Tribune publie pendant l'été des extraits issus de l'émission "FutureMag", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, la technologie à la rescousse de l'Amazonie L'Amazonie, véritable poumon vert de la planète, est indispensable au stockage de carbone et à la biodiversité. Pourtant, ce sont chaque année 5.000 km2 de forêt vierge qui disparaissent en raison de l'abattage illégal. Pour lutter contre ce déboisement non contrôlé, des ONG mettent en place des technologies de surveillance de pointe. Satellites, drones et radars partent à la rescousse de la forêt vierge ! > > > Pour aller plus loin... Infographies, animations, portraits... de l'émission L'UE, championne de l'importation de produits issus de la déforestation illégale Indonésie: la lutte contre la déforestation est en bonne voie I y a, dans cet article, un Youtube très intéressant.
Modifié il y a 9 ans, le mardi 25 août 2015 à 14:41
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L'UE, championne de l'importation de produits issus de la déforestation illégale Par latribune.fr | 17/03/2015 La France est "le plus important importateur de soja", destiné essentiellement à nourrir la volaille et les porcs. L'Union européenne est l'un des principaux importateurs d'huile de palme, de soja, de viande de bœuf et de cuir issus de la déforestation illégale, selon une étude de l'ONG Fern, parue mardi. En 2012, l'UE a importé pour 6 milliards d'euros de ces produits. La France fait partie des plus mauvais élèves. "En termes de valeur, près d'un quart de l'ensemble des matières premières agricoles issues de la déforestation illégale sur le marché international est destiné à l'Union européenne." Ce constat émane d'un rapport de Fern, une ONG créée en 1995 pour suivre l'action de l'UE vis-à-vis des forêts et coordonner les activités des ONG au niveau européen. Selon le document, publié mardi 17 mars : "Entre 2000 et 2012, l'équivalent d'un terrain de football était, en moyenne, illégalement déboisé toutes les deux minutes pour fournir à l'Union européenne de la viande bovine, du cuir, de l'huile de palme et du soja", dénonce l'ONG dans son étude, selon laquelle "plus de la moitié" de la superficie de ces terres déboisées illégalement pour approvisionner l'UE se trouvent au Brésil et "un quart" en Indonésie. Six milliards d'euros de produits de terres déboisées illégalement En 2012, l'UE a importé "l'équivalent de six milliards d'euros de soja, de boeuf, de cuir et d'huile de palme issus de cultures ou d'élevages pratiqués sur des terres déboisées illégalement dans des zones tropicales", selon ce rapport. Ainsi, l'UE importe "25% du soja, 18% de l'huile de palme, 15% de la viande bovine et 31% du cuir vendus sur le marché international et provenant de la destruction illégale des forêts tropicales", précise l'étude. Les principaux pays consommateurs de matières premières issues de la déforestation illégale sont les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni et la France. Ils "importent 75% et consomment 63% des produits entachés d'illégalité affluant vers l'UE". La France, plus gros importateur de soja Dans le détail, les Pays-Bas importent un tiers de ces produits, mais une grande partie est ensuite transférée vers d'autres pays européens. Avec l'Allemagne, les Pays-Bas "sont les plus gros importateurs d'huile de palme destinée aux cosmétiques et aux produits alimentaires". La France est "le plus important importateur de soja", destiné essentiellement à nourrir la volaille et les porcs. Enfin, le Royaume-Uni est "une destination particulièrement importante pour la viande bovine", tandis que "la majorité du cuir passe par les frontières italiennes", selon le rapport. La consommation de l'UE entraîne "de la corruption, des pertes de revenus" Pour l'auteur du rapport, Sam Lawson, ancien chercheur du centre de réflexion londonien Chatham House, "la consommation de l'UE fait plus que dévaster l'environnement et contribuer au changement climatique" : elle entraîne aussi "de la corruption, des pertes de revenus, de la violence et des violations des droits de l'Homme". Le rapport appelle l'UE à "utiliser sa puissance commerciale pour pousser les pays exportateurs à mettre en place des réformes pour réduire la déforestation illégale". (rassurez-vous : les autres pays ne font pas mieux )
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http://grandes-cultures.reussir.fr/actualites/total-se-lance-dans-le-biodiesel-a-grande-echelle&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=7KEG0JHL:XLZYS0UU.html Total se lance dans le biodiesel à grande échelle Quelques jours avant les conclusions du Parlement sur le dossier des biocarburants, le groupe Total a annoncé qu'il arrêterait fin 2016 de raffiner du pétrole brut sur son site de La Mède (Bouches-du-Rhône) pour y créer « la première bio-raffinerie française, l’une des plus grandes d’Europe ». Il veut produire 500 000 tonnes par an de biodiesel à partir « d’huiles usagées en priorité et d’huiles végétales en complément ». Un investissement de 200 millions d’euros. La nouvelle a fait bondir la filière française des huiles et protéines végétales. « Avec ce projet, une part importante de la production nationale de biocarburant serait issue principalement d’huile de palme importée et non plus d’huile de colza française », a regretté la FOP (Fédération des producteurs d’olérotéagineux) dans un communiqué. Des impacts seraient aussi à prévoir en alimentation animale (tourteaux) et sur les 20 000 emplois que nourrit la filière. La nouvelle ne plaît pas plus aux employés de Total, qui ont fait grève début mai contre le projet de restructuration.
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compote.depomme (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sibelius"http://grandes-cultures.reussir.fr/actualites/total-se-lance-dans-le-biodiesel-a-grande-echelle&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=7KEG0JHL:XLZYS0UU.html Total se lance dans le biodiesel à grande échelle Quelques jours avant les conclusions du Parlement sur le dossier des biocarburants, le groupe Total a annoncé qu'il arrêterait fin 2016 de raffiner du pétrole brut sur son site de La Mède (Bouches-du-Rhône) pour y créer « la première bio-raffinerie française, l’une des plus grandes d’Europe ». Il veut produire 500 000 tonnes par an de biodiesel à partir « d’huiles usagées en priorité et d’huiles végétales en complément ». Un investissement de 200 millions d’euros. La nouvelle a fait bondir la filière française des huiles et protéines végétales. « Avec ce projet, une part importante de la production nationale de biocarburant serait issue principalement d’huile de palme importée et non plus d’huile de colza française », a regretté la FOP (Fédération des producteurs d’olérotéagineux) dans un communiqué. Des impacts seraient aussi à prévoir en alimentation animale (tourteaux) et sur les 20 000 emplois que nourrit la filière. La nouvelle ne plaît pas plus aux employés de Total, qui ont fait grève début mai contre le projet de restructuration. si cela pouvait supprimer l'huile de palme dans notre alimentation !
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http://grandes-cultures.reussir.fr/actualites/les-surfaces-francaises-de-soja-en-hausse&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=7KEG0JHL:ATIE0SAJ.html Les surfaces françaises de soja en hausse La hausse des surfaces de soja en 2015 par rapport à 2014 est de 21,4 %. Le soja français repart à la hausse avec une progression des surfaces de 21,4 % cette année par rapport à 2014 (et de près de 100 % sur la moyenne 2010-2014). La sole est de 92 000 hectares selon Agreste, du jamais vu depuis 2001. Le plan protéines semble porter ses fruits. Mais avec 4 % des surfaces, le soja reste modeste parmi les oléagineux. Dans le même temps, le maïs (grain et semences) baisse significativement : - 7,5 %, à 1,7 million d’hectare. Le tournesol diminue aussi, de 5,8 %, avec une surface de 619 000 hectares. Betterave sucrière et pomme de terre reculent respectivement de 3,7 et 2,8 %.
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Citation de "compote.depomme" Des impacts seraient aussi à prévoir en alimentation animale (tourteaux) et sur les 20 000 emplois que nourrit la filière. La nouvelle ne plaît pas plus aux employés de Total, qui ont fait grève début mai contre le projet de restructuration. si cela pouvait supprimer l'huile de palme dans notre alimentation ! [/quote] OH OUI ! !
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http://grandes-cultures.reussir.fr/actualites/la-vie-du-sol-sort-de-l-ombre&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=7KEG0JHL:2EANS7GH.html La vie du sol sort de l’ombre Le sol renferme une quantité énorme d'organismes dont diverses espèces de vers de terre. Se limiter à une analyse physico-chimique pour mesurer l’état d’un sol, c’est apprécier son fonctionnement par le petit bout de la lorgnette. On ne peut passer à côté de la connaissance des organismes vivants qui habitent sous terre. De leur santé découle la bonne nutrition des plantes de même que la dépollution, l’infiltration de l’eau vers les nappes, la résistance à l’érosion… Pédologues, agronomes et autres géologues… des spécialistes ont initié une réflexion, il y a plusieurs années, sur l’analyse de la biologie du sol. Mais les avis demeurent contrastés sur leurs expertises. Grâce aux progrès de la technologie et à une recherche qui se penche enfin sur cette dimension biologique du sol, de nouveaux outils de diagnostics se font jour. Via le programme Agrinnov, quelques-uns ont été testés sur le terrain par les agriculteurs eux-mêmes, en mesurant le fonctionnement d’indicateurs majeurs de la vie du sol, des bactéries aux vers de terre. L’objectif est de rendre véritablement accessible la connaissance de la vie du sol aux agriculteurs. On en prend le chemin. --------------- Ca, ça donne raison à plein de gens, dont Claude Bourguignon ! 2 animaux sont INDISPENSABLES à la terre : le bœuf (pour l'engrais organique) et le ver de terre (pour la transformation de toutes sortes de choses en terre ! )
Modifié il y a 9 ans, le jeudi 27 août 2015 à 11:55
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http://www.smail.fr/forums/topic,20277-x.html?display=latest#latest http://www.lesoir.be/962545/article/demain-terre/alimentation/2015-08-14/crise-alimentaire-au-programme-du-sommet-l-afrique-australe La crise alimentaire au programme du sommet de l’Afrique australe vendredi 14 août 2015, 17h12 Plus de 20 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire pour compenser la chute de la production agricole. Sur une population de 292 millions d’habitants, 27,4 millions de personnes (près de 10 %) sont frappées par des pénuries alimentaires dues aux mauvaises récoltes de l’année. La production de maïs a par exemple diminué jusqu’à 90 % par endroits dans les pays de la zone, selon un rapport du groupe des Etats de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), publié en juin. Les pluies irrégulières, la sévère sécheresse et les températures anormalement hautes ont fait des ravages sur le volume des récoltes de la région. « Le nombre de personnes en insécurité alimentaire est passé de 24,3 millions l’an dernier à 27,4 millions cette année », note un rapport de la SADC transmis à l’AFP cette semaine. Les chefs d’Etat qui se réunissent à partir de lundi ne devraient cependant pas lancer d’appel conjoint pour demander de l’aide. « Les Etats à titre individuel devraient le faire », prédit Margaret Nyirenda, directrice du département agriculture de la SADC. La Namibie, le Botswana, le Malawi et le Zimbabwe sont les pays les plus touchés par ces pénuries alimentaires. Dans ces deux derniers pays, il s’agit même de la « pire crise alimentaire » depuis dix ans, selon David Orr, le porte-parole du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Le Zimbabwe a besoin d’importer 700.000 tonnes de maïs pour pallier la baisse de 49 % de sa production et nourrir 1,5 million de personnes. Son vice-président Emmerson Mnangagwa a déjà demandé de l’aide aux « organismes de développements et au secteur privé » pour que personne ne soit « exposé à la faim ou à la famine ». Pire sécheresse en 30 ans Le Malawi subit de plein fouet les conséquences des inondations du début d’année qui avaient tué 176 personnes et submergé les cultures. Plus de 2,8 millions de Malawites ont besoin d’aide humanitaire d’ici la fin de l’année selon des estimations officielles. Le Malawi, habituel troisième producteur de maïs de la sous-région, a dû importer des céréales de Zambie cette année. La situation est également précupante au Botswana où 90 % des récoltes ont été touchées par la sécheresse causée par de fortes chaleurs et de trop rares pluies, selon la SADC. Mais le Botswana a alloué 44 millions de dollars en urgence pour répondre à la pire sécheresse de ces 30 dernières années, selon le gouvernement. L’Afrique du Sud, le plus gros producteur de la région, a aussi enregistré une baisse de sa production cette année (-31 %). De quoi inquiéter ses voisins comme le Swaziland, le Lesotho ou le Botswana où elle exporte habituellement. La récolte de maïs en Afrique du Sud est la « plus faible depuis 2007 », selon le ministère de l’Agriculture interrogé par l’AFP, qui précise que le pays devra importer environ 600.000 tonnes de cette céréale pour assurer ses obligations contractuelles d’exportations. La sécheresse prolongée dans la région affecte également les pâturages pour le bétail et le volume de grain pour les poulets, ce qui devrait entraîner une augmentation des prix de la viande, du lait, du poulet et des œufs.
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J'espère (je vais chercher) qu'il existes des ouvrages parlant de l'adéquation entre les conditions climatiques, hydrauliques, etc, et les cultures ..
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http://www.jle.com/fr/revues/agr/e-docs/adequation_impact_environnemental_et_bilan_denergie_de_quelques_cultures_energetiques_en_belgique_60042/article.phtml ADÉQUATION, IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET BILAN D’ÉNERGIE DE QUELQUES CULTURES ÉNERGÉTIQUES EN BELGIQUE VOLUME 9, NUMÉRO 1, JANVIER - FÉVRIER 2000 Auteurs François Goor, Xavier Dubuisson, Jean-Marc Jossart UCL, Laboratoire d’écologie des grandes cultures, place Croiu-Sud 2, bte 11 B-1348, Louvain-la-Neuve, Belgique. Année de parution : 2000 L’utilisation de biomasse pour produire de l’énergie a un impact positif sur l’environnement et permet la diversification des exploitations agricoles en Belgique. Les valorisations énergétiques de cultures traditionnellement alimentaires (betterave, blé, colza) ou de cultures moins répandues ou plus novatrices (topinambour, sorgho, miscanthus, taillis de saule à très courte rotation) ont été comparées à cet égard sur la base de leur adaptation aux conditions pédo-climatiques, de leur impact environnemental ainsi que de leur bilan énergétique. Le taillis de saule semble le plus prometteur : il est adapté à des sols et climats variés (en particulier aux conditions belges), est peu exigeant en éléments fertilisants, permet de lutter efficacement contre l’érosion et présente un bilan énergétique très favorable. Les cultures alimentaires (betterave, blé et colza) sont désavantagées en tant que producteurs de biocarburants par un cycle de transformation lourd et fort dépendant des facteurs économico-politiques, tandis que le topinambour, le sorgho ou le miscanthus ne sont pas adaptés aux conditions belges.
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Les gens haut placés auraient-ils parfois la bonté de se rappeler que la nourriture est avant tout faite pour ETRE MANGÉE ?
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http://agritrop.cirad.fr/530390/ Adéquation actuelle entre l'offre en effluents d'élevage et les besoins des cultures sur le territoire Petit-Grand Tampon à la Réunion Adéquation actuelle entre l'offre en effluents d'élevage et les besoins des cultures sur le territoire Petit-Grand Tampon à la Réunion. Raimbault Thierry. 2005. Rennes : Université de Rennes I, 44 p. Mémoire de master professionnel : Sciences et productions végétales. Option agronomie : Université de Rennes I Document non disponible. Titre anglais : Current balance between supply of livestock effluents and crops demand on the territory of Petit-Grand Tampon Mémoire Résumé : L'élevage à la Réunion s'est récemment et rapidement développé, ce qui en fait le premier gisement de produits organiques. Cette expansion soulève des problèmes de gestion de ces matières organiques (MO) et constitue un défi pour l'agriculture réunionnaise. Cette étude, dont l'objectif est de déterminer l'adéquation actuelle entre les besoins des cultures et l'offre en MO dans la zone du Petit-Grand Tampon, met en oeuvre le principe de la fertilisation raisonnée et intègre les contraintes réglementaires relatives à l'épandage d'effluents d'élevage en agriculture. Après le recensement des effluents organiques produits sur la zone d'étude, la détermination des besoins des cultures et la cartographie des surfaces potentiellement épandables, il apparaît que la zone d'étude permet de résorber l'ensemble de l'azote provenant des amendements organiques. En ce qui concerne les engrais organiques, les résultats nous conduisent à établir deux diagnostics opposés: d'un coté, la zone est excédentaire si on prend en compte les contraintes du Règlement Sanitaire Départemental (RSD) en terme de distances minimales d'épandage et de l'autre il est possible de valoriser ces effluents en respectant la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) (ou RSD avec plan d'épandage). Le couplage réalisé entre les conseils en fertilisation organique et le système d'information géographique constitue un outil d'aide à là décision pour les acteurs du monde agricole réunionnais. (Résumé d'auteur) Mots-clés Agrovoc : Eau usée, Déchet agricole, Élevage, Offre et demande Mots-clés géographiques Agrovoc : Réunion Classification Agris : Q70 - Traitement des déchets agricoles Document en bibliothèque : http://catalogue-bibliotheques.cirad.fr/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=189691 Auteurs et affiliations Raimbault Thierry, CIRAD-CA-UPR Recyclage et risque (REU)
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Bon .. maintenant que je lis ça, je me souviens que dansles mélanges d'engrais, type NPK, le N sert à ceci, le P sert à cela, et le K à autre chose ... Faut voir la composition des engrais organiques fournis par la nature en général, et le bétail (même sauvage), en particulier, pour voir ce qui est nécessaire ici ou là .. De même pour les composants du lisier de porc, du guano, etc ...
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Intéressant, le topinambour, dont certains veulent faire du carburant ... : https://fr.wikipedia.org/wiki/Topinambour C'est une espèce voisine du tournesol (Helianthus annuus) qui appartient au même genre. C'est une plante vivace très rustique, résistante au froid, Ses inflorescences sont des capitules entièrement jaunes groupés en panicule terminal, apparaissant de septembre à octobre. Les variétés cultivées ne fleurissent généralement pas. La substance de réserve n'est pas l'amidon comme pour la pomme de terre, mais un glucide qui en est proche, l'inuline, qui est un polymère du fructose. Ce glucide non assimilable n'influence pas la glycémie des personnes présentant un diabète sucré, contrairement à l'amidon. Sa diffusion en Europe se développe rapidement grâce à sa culture facile, sa rusticité et sa forte multiplication végétative, même dans des sols pauvres. Lors de la Seconde Guerre mondiale, sa consommation en tant que légume de rationnement, souvent mal cuit et cuisiné sans matière grasse, a laissé dans certains pays d'Europe de mauvais souvenirs. En effet, le topinambour, tout comme le rutabaga (Brassica napus subsp. rapifera), a vu sa consommation augmenter, car il n'était pas, comme la pomme de terre, réquisitionné4 au titre des indemnités de guerre versées à l'Allemagne. La récolte peut se faire environ sept mois après la plantation, à partir de septembre et jusqu'en mars, toujours selon les régions, et en fonction des besoins. En effet, les tubercules déterrés ne se conservent pas et le tubercule arraché craint le gel. C'est généralement vers la mi-octobre que les producteurs commencent à avoir un rendement convenable mais, plus l'automne avance, plus le goût du topinambour s'améliore. Si on souhaite arrêter la culture, il est important de bien récolter tous les tubercules, car même un fragment peut repousser l'année suivante. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les cultivateurs plantaient une épluchure de ce légume et à la fin de l'année, ils avaient de nouveaux plants à consommer l'hiver. Les tubercules se consomment cuits de diverses manières : en salade, chauds en accompagnement, frits, en purée, sautés au beurre, etc. On peut aussi les consommer crus, râpés ou coupés en lamelles, comme des crudités dans de la vinaigrette. Leur saveur se rapproche de celle des fonds d'artichaut ou des salsifis. Il contient de nombreuses vitamines, notamment A, C et B3, des sels minéraux, comme le potassium, et des glucides, essentiellement sous forme d'inuline, ce qui en fait un aliment assez pauvre en calories. L'inuline n'étant pas assimilée par l'organisme, elle est métabolisée par certaines bactéries intestinales et peut donc provoquer des flatulences. Celles ci sont intensifiées par la cuisson à l'eau, sauf si on ajoute à l'eau de cuisson du bicarbonate de soude ou une branche de céleri6. En alimentation animale, le tubercule peut être donné aux bovins, aux porcins et aux lapins. La plante entière peut être utilisée comme fourrage
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