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http://www.notre-planete.info/actualites/4336-oceans-biodiversite-rapport-planete-vivante-WWF La vie quitte nos océans... La nouvelle alerte du rapport Planète Vivante du WWF 2 367 lectures / 5 commentaires16 septembre 2015, 17 h 07 L'île de la Réunion s'est dotée d'une réserve naturelle marine pour protéger ses récifs coralliens et limiter l'impact du tourisme sur son extraordinaire patrimoine marin. © C. Magdelaine / notre-planete.info Le Fonds mondial pour la nature, plus connu sous le nom de WWF, vient de publier un nouveau rapport sur l'état de nos océans. Malheureusement, le constat est accablant : tenant un rôle critique en matière de sécurité alimentaire, les populations de poissons connaissent un tel déclin à l'échelle mondiale que certaines risquent de s'effondrer. L'heure n'est plus aux discussions mais à l'action pour inverser une tendance qui s'inscrit dans l'extinction de biodiversité actuelle dont l'Homme est responsable. Il y a moins d'un an, le Rapport Planète Vivante 2014 du WWF indiquait que plus de la moitié des populations mondiales d'espèces sauvages avaient disparu en seulement 40 ans. "Le WWF dresse habituellement l'état de santé de la planète tous les deux ans. L'urgence de la situation et la nécessité d'agir dès maintenant, nous amène cependant cette année à multiplier les avertissements pour le bien de l'océan." explique Marco Lambertini, Directeur général du WWF-International. C'est la raison d'être de ce nouveau rapport intitulé "Rapport Planète Vivante Océans - Espèces, habitats et bien-être humain" axé sur la biodiversité dans les océans, le berceau de toute vie sur Terre. "Sauver" les océans n'est pas seulement une bonne action en faveur du vivant, c'est surtout une nécessité pour l'humanité. En effet, pour près de 3 milliards de personnes, le poisson constitue la principale source de protéines et 10 à 12 % de la population mondiale vit de la pêche. Or, le rapport révèle un déclin de 49 % des populations marines entre 1970 et 2012. Effectuée sur une base d'observation de 5 829 populations appartenant à 1 234 espèces, l'analyse s'appuie sur une série de données près de deux fois plus riche que celle des analyses passées et dresse ainsi un tableau plus précis, mais toujours plus inquiétant de l'état des océans. Les stocks de poissons ont diminué de moitié en seulement 40 ans Les populations d'animaux marins (mammifères, oiseaux, reptiles et poissons) ont diminué en moyenne de moitié sur la planète au cours des 40 dernières années. Certaines ont même vu leur effectif fondre de près de 75 % et les espèces les plus prisées comme le thon, le maquereau et la bonite subissent le déclin le plus marqué. Alors que 29 % des stocks halieutiques sont surexploités, se sont les populations côtières dépendant entièrement des produits de la mer qui sont les plus touchées. Rappelons que l'océan procure au moins 2 500 milliards de bénéfices économiques par an. "En l'espace d'une seule génération, les activités humaines ont gravement dégradé les océans en capturant les poissons à un rythme supérieur à celui de leur reproduction et en en détruisant les nourriceries. De profonds changements sont indispensables si l'on veut rétablir l'abondance de la vie océanique pour les générations futures", alerte Isabelle Autissier, Présidente du WWF France. Ainsi, environ une espèce de requins et de raies sur quatre est désormais menacée d'extinction, pour l'essentiel à cause de la surpêche. Autre exemple, parmis tant d'autres : les célèbres holothuries (concombres de mer) qui sont d'importants nettoyeurs des mers, sont de plus en plus pêchées, notamment depuis 25 ans. Or la surexploitation de nombreuses populations entraîne une réaction en cascade dans l'écosystème : certaines zones dépourvues d'holothuries sont ainsi devenues inhabitables pour d'autres organismes, car non seulement les holothuries nettoient le sable en se nourrissant des matières organiques qui y sont présentes, mais les nutriments qu'elles sécrètent peuvent être absorbés par les algues et les coraux. En outre, le rapport met aussi en évidence le déclin prononcé des récifs coralliens, des mangroves et des herbiers marins qui accueillent nombre d'espèces de poissons et rendent de précieux services aux populations : Les récifs coralliens ont perdu plus de la moitié de leurs coraux durs constructeurs de récifs au cours des 30 dernières années. Dans le monde, la couverture de mangrove s'est rétrécie de près de 20 % entre 1980 et 2005. De multiples sources de pression sur les océans Actuellement, la première menace pesant sur la biodiversité est constituée par les impacts combinés de la disparition et de la dégradation des habitats, mais demain, ces pressions seront accentuées par les effets déjà perceptibles du réchauffement climatique. De nombreux littoraux sont défigurés et pollués à cause des activités humaines : eaux usées, "continents de déchets", rejets de l'agriculture conventionnelle, des industries, destruction de la faune et de la flore pour l'aménagement, tourisme non maîtrisé, exploitations minières[1],... Les sources de dégradation sont malheureusement très nombreuses et se superposent jusqu'à devenir insupportables pour le vivant : disparition des poissons, mortalité massive des coraux, zones mortes appauvries en oxygène... Les récifs coralliens et prairies sous-marines pourraient ainsi disparaître du globe d'ici 2050, en partie à cause du réchauffement des eaux sous l'effet du changement climatique. Si la température continue à augmenter au rythme actuel, l'océan deviendra trop chaud pour les récifs coralliens en 2050. Si la surexploitation apparaît comme la première menace pour la biodiversité océanique, l'étude estime que le changement climatique est également à l'origine de mutations océaniques plus rapides qu'à n'importe quelle autre époque depuis des millions d'années. L'élévation des températures et de l'acidification des océans, attribuable au dioxyde de carbone, aggrave les impacts négatifs de la surpêche et des autres grandes menaces, telles la dégradation des habitats et la pollution. Sachant que plus de 25 % de toutes les espèces marines en sont les hôtes et que près de 850 millions de personnes bénéficient directement de leurs services économiques, sociaux et culturels, la perte des récifs coralliens représenterait une extinction catastrophique, aux conséquences dramatiques sur les communautés. "Ce à quoi nous assistons, est une course au poisson qui pourrait bien se terminer par l'épuisement d'une source alimentaire vitale pour les individus et par la disparition d'un moteur économique majeur. L'effondrement des écosystèmes océaniques est en mesure de déclencher une grave crise économique et de compromettre les résultats de la lutte que nous menons pour éradiquer la pauvreté et la malnutrition", prévient Marco Lambertini. Que pouvons-nous faire pour préserver les océans ? Les solutions existent et nous les connaissons indique le rapport. "L'océan est une ressource renouvelable capable de répondre aux besoins de toutes les générations futures si les pressions auxquelles il est exposé sont efficacement atténuées", tempère Isabelle Autissier. Les principales mesures visant à préserver les ressources océaniques consistent à sauvegarder et à reconstituer le capital naturel marin, à consommer plus raisonnablement et à donner la priorité au développement durable. Par exemple, à peine 3,4 % des océans sont protégés, et seule une fraction de cette surface est efficacement gérée. Le fait de porter la part des aires marines protégées à 30 % de la superficie océanique pourrait à la fois restaurer les milieux océaniques et générer 920 milliards de dollars entre 2015 et 2050. Pour inverser cette triste tendance, les dirigeants du monde entier doivent se mobiliser et faire en sorte que la santé des océans et la préservation des habitats côtiers tiennent une place de premier plan dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable de l'ONU, officiellement approuvés à la fin du mois (Agenda 2030 pour le développement durable) et dont l'objectif réside dans la lutte contre la pauvreté et le renforcement de la sécurité alimentaire. Il est essentiel que l'application politique et financière de l'agenda remédie à la destruction des habitats, à la surpêche, à la pêche illégale et à la pollution marine. Nous sommes des acteurs incontournables de la bonne santé des océans, ne serait-ce qu'en tant que touriste lorsque nous partons en vacances en bord de mer, comme le montre l'illustration ci-dessous : © Rapport Planète Vivante Océans - WWF Bien sûr, notre engagement au quotidien, qui se décline en de nombreux gestes simples, permet de préserver notre environnement. Enfin, les décisions prises lors de la prochaine conférence mondiale pour le climat (COP21[2]) se tenant à Paris dans quelques semaines pourraient avoir un impact significatif sur l'avenir des océans. C'est ce qu'ont montré une vingtaine de chercheurs du monde entier regroupés sous le nom « Oceans 2015 Initiative » ; objectif : pousser les décideurs à prendre en compte les océans dans les négociations de la COP21. Malheureusement, les engagements internationaux actuels sont soit très insuffisants, soit non suivis, de sorte que nous précipitons l'avenir des océans et avec eux celui de nos sociétés. Notes Les licences minières concédées pour exploiter les fonds marins couvrent 1,2 million de kilomètres carrés. 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques Source Rapport Planète Vivante Océans 2015 : le déclin des océans met en péril la sécurité alimentaire de l'humanité - WWF Auteur Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4336-oceans-biodiversite-rapport-planete-vivante-WWF
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Les sols d'arène granitique sont très pauvres mais peuvent toutefois être adaptés à la culture de la vigne (et notamment de certains cépages comme le gamay) ou de certaines plantes comme les plantes carnivores. En effet, l’arène granitique étant un minéral, elle est bien moins propice aux moisissures et autres maladies fongiques et ne se dégrade que peu au fil du temps. Selon certaines observations, l’arène granitique permettrait d’avoir des plantes plus colorées.
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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/les-terres-agricoles-sont-la-nouvelle-poule-aux-oeufs-d-or-des-financiers-506715.html Les terres agricoles sont la nouvelle poule aux oeufs d'or des financiers Par latribune.fr | 21/09/2015, La concentration des terres dans les mains de grands groupes explose, notamment en Europe, au détriment des petits agriculteurs. Comment réformer un modèle aux airs d’agrobusiness ? Les terres agricoles sont la nouvelle poule aux œufs d'or des marchés financiers, et l'Europe n'est pas épargnée. De manière croissante, acteurs de l'agro-industrie ou spéculateurs sans lien avec le secteur investissent dans les terres, dont la majeure partie se retrouve entre les mains d'une poignée de puissants. La ruée vers les terres agricoles Avec la mécanisation du travail et la baisse des coûts de production, des agriculteurs toujours moins nombreux cultivent des surfaces agricoles de plus en plus vastes. Les petits agriculteurs et les méthodes traditionnelles ne font plus le poids. En Roumanie, eldorado des investisseurs étrangers, où 60% des terres sont exploitées pour l'agriculture, les ONG parlent d'un véritable « landgrabbing » (accaparement de terres) au détriment des populations locales. Dans l'est de l'Allemagne, KTG Agrar, groupe agricole coté en Bourse, se taille la part du lion, sans contribuer localement à la création d'emplois. Ces grands propriétaires empochent les juteuses subventions de l'Union européenne. Le film enquête sur les conséquences du développement exponentiel de ce modèle agro-industriel. Il va à la rencontre de propriétaires terriens et d'agriculteurs français, allemands, espagnols et roumains, de plus en plus inquiets pour leur avenir. Comment réguler ce marché où semble régner la loi du plus fort et construire un système qui profite réellement aux populations locales ?
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A tous les amis écologistes du site... Rien qu'au Etats-unis il faut 35 centrales electriques (nucleaire + charbon) produisant 500 megawatts chacune pour couvrir les besoins des datacenters. Il en faudras 17 de plus d'ici d'ici 2020. 10% de l'electricite mondiale est utilisée par les datacenters (A savoir que beaucoup de pays n'en possedes pas) Une recherche sur goole reviens à émettre 7 grammes de CO2. Pour arriver depuis mon pc jusqu'au serveurs de smails il faut passer par plus de 30 equipemets intermediaires. Chacun etant allume 24/24 & 7/7... Alors si vous etes un vrai ecologiste arretes de poster ici et polluer la planete. Sinon vous etes un fauul...
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Citation de "momolemorbaque"A tous les amis écologistes du site... Rien qu'au Etats-unis il faut 35 centrales electriques (nucleaire + charbon) produisant 500 megawatts chacune pour couvrir les besoins des datacenters. Il en faudras 17 de plus d'ici d'ici 2020. 10% de l'electricite mondiale est utilisée par les datacenters (A savoir que beaucoup de pays n'en possedes pas) Une recherche sur goole reviens à émettre 7 grammes de CO2. Pour arriver depuis mon pc jusqu'au serveurs de smails il faut passer par plus de 30 equipemets intermediaires. Chacun etant allume 24/24 & 7/7... Alors si vous etes un vrai ecologiste arretes de poster ici et polluer la planete. Sinon vous êtes un faux - cul... Quelle horreur Hélas, vous avez raison Sans compter toute l'eau que ça consomme
Modifié il y a 9 ans, le jeudi 24 septembre 2015 à 17:09
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Derniers ouvrages parus : Cessons de ruiner notre sol (Flammarion)/ Les Colères du temps (avec Farid Abdelouahab, Buchet-Chastel)/ La chasse, le vrai du faux (Delachaux & Niestlé),Y’a plus de saisons ! Et autres idées toutes faites sur la planète
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Allan Savory: Comment transformer nos déserts en prairies et inverser le changement climatique
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Ha, volontiers, merci ! Je signe derechef !
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A part le coût généré par la logistique, voire le manque de moyen de déplacement pour les gens, il serait bon qu'il y ait des décharges spécialisées dans les matériaux réutilisables .. en sable .. inertes, de préférence : briques cassées, vieux bouts de marbre, tuiles ayant été changées, etc voire coquilles d’huîtres, moules, et autres bigorneaux ... bouteilles de verre .. Il suffirait ensuite de les jeter périodiquement en mer, qui se chargerait de les retransformer en sable ...
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Aux dernières nouvelles, les éleveurs bretons vont expérimenter l'incorporation de lin dans la nourriture de leurs bovins, afin d'atténuer les émissions de méthane. Il restera à résoudre le problème .. du prix, qui est pour le moment supérieur au reste de l'alimentation. Il ne faudrait pas non plus qu'on en fasse venir de loin. Il parait que ce lin est également bon pour l'alimentation humaine, et la santé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lin_cultiv%C3%A9 ( culture compliquée .. )
Modifié il y a 9 ans, le lundi 12 octobre 2015 à 09:01
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Citation de "sibelius"Aux dernières nouvelles, les éleveurs bretons vont expérimenter l'incorporation de lin dans la nourriture de leurs bovins, afin d'atténuer les émissions de méthane. Il restera à résoudre le problème .. du prix, qui est pour le moment supérieur au reste de l'alimentation. Il ne faudrait pas non plus qu'on en fasse venir de loin. Il parait que ce lin est également bon pour l'alimentation humaine, et la santé. Le lin c'est malin. Voila un bon slogan pour la campagne de pub.
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Citation de "spartac2"Citation de "sibelius"Aux dernières nouvelles, les éleveurs bretons vont expérimenter l'incorporation de lin dans la nourriture de leurs bovins, afin d'atténuer les émissions de méthane. Il restera à résoudre le problème .. du prix, qui est pour le moment supérieur au reste de l'alimentation. Il ne faudrait pas non plus qu'on en fasse venir de loin. Il parait que ce lin est également bon pour l'alimentation humaine, et la santé. Le lin c'est malin. Voila un bon slogan pour la campagne de pub. En effet, merci
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