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C'est de pire en pire (connaissez vous le B R G M ? )
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v=nPEgis3xwrg A la recherche des eaux souterraines : la sablière
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http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/meteils-immatures-cereales-immatures-ou-ray-grass-derobes.html Méteils immatures, céréales immatures ou Ray-Grass dérobés Une mise au point technique et économique pour améliorer l'autonomie des élevages bovins laitiers et minimiser les risques. Le bulletin de l'ARPEB n° 70 précise l'itinéraire technique pour obtenir du méteil à finalité protéique afin d'améliorer l'autonomie de l'élevage bovin laitier. Ce bulletin est aussi une synthèse des avantages et des inconvénients des intercultures hivernales, entre deux cultures de maïs fourrage, du type Ray-Grass associés à une légumineuse ou pas d'une part, et les céréales immatures avec ou sans protéagineux d'autre part. Parmi les éléments de choix, il y a les aspects agronomiques (rendements, arrière-effets...), zootechniques (valeurs alimentaires et laitières) et enfin les aspects économiques (espérance de gain économique en lien avec les rendements et les arrière-effets). La culture de méteil immature n’a pas les inconvénients agronomiques du RGI en interculture. Le méteil récolté assez précocement présente au moins trois avantages : i) l’apport de matières azotées totales alimentaires facilement valorisées avec une ration d’ensilage de maïs, ii) l’apport de fibrosité physique et chimique indispensables à ces rations, iii) une valeur énergétique du méteil, certes plus faible que le RGI ou le maïs, mais compatible avec l’exigence de densité énergétique des vaches laitières. Le méteil récolté assez précocement présente aussi des inconvénients : 1) une biomasse récoltée limitée (de 25 à 40 %) par rapport à de la céréale immature au stade laiteuâteux, 2) parfois des difficultés à récolter lorsque le fourrage est couché ou le tuteur (céréale) dominée par les légumineuses, 3) un silo qui souvent coule. Globalement, le risque économique encouru par l’éleveur en récoltant le méteil immature d’interculture est faible : la marge bénéficiaire devient positive avec un rendement au-delà de 3,5 t MS / ha, ce rendement est facilement atteignable sans handicaper la récolte suivante de maïs. Jean Legarto (Institut de l'Elevage), Benoît Beaumont (C.A. Landes (40)), Gérald Cap (LEGTA de Pau Montardon)
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http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/revenu-des-exploitations-bovins-viande-au-15-sept-2015.html
Pré estimation - Des revenus qui retombent au plus bas
Des prix des bovins finis en baisse au premier semestre, des charges toujours élevées et des aides PAC qui baissent pour la plupart des éleveurs bovins viande en 2015, tout converge pour augurer de revenus médiocres cette année, encore plus bas qu’en 2014. Bien évidemment, la sécheresse qui a affecté de nombreuses régions n’a pas amélioré la situation.
Le Département Economie de l’Institut de l’Elevage a estimé les évolutions de revenus en 2015 pour les éleveurs naisseurs et naisseurs-engraisseurs sur un échantillon de fermes des Réseaux d’élevage INOSYS.
En moyenne, ces éleveurs perdent 4 à 5 000 Euros de RCAI par rapport à une année 2014 où les revenus étaient déjà médiocres.
La cause en est la dégradation des cours de la viande au premier semestre (et celle attendue à l’automne) et la baisse des aides PAC liée à la réforme, alors que les charges restent à des niveaux élevés.
La sécheresse qui a particulièrement affecté un très grand quart Nord-Est a encore aggravé la situation.
La FCO dont les premiers cas ont été déclarés mi-septembre va dans un premier temps gêner les exportations de bovins maigres, qui marchaient plutôt bien jusqu’alors : ses effets n’ont même pas été pris en compte.
Les éleveurs bovins viande demeurent ainsi enlisés dans une crise qui devient structurelle. Ces bas revenus augmentent les niveaux d’endettement déjà très élevés, freinent les investissements et dissuadent les candidats repreneurs. Comme toujours, ces évolutions moyennes de revenu cachent de fortes disparités territoriales.
Malgré une légère détente, les charges de structure restent élevées lors que les ventes bovines stagnent en valeur et que les aides de la PAC se réduisent.
Dans certaines régions (Massif Central, Bourgogne, Rhône-Alpes), les exploitations des Réseaux d’élevage ont été soumises à un sévère déficit fourrager lié à l’épisode de sécheresse estivale, entraînant la hausse des charges d’alimentation du bétail.
Baptiste Buczinski (Institut de l'Elevage), Christèle Pineau (Institut de l'Elevage)
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Reboiser le désert. Ici, dans le Neguev.
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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/deforestation-illegale-la-cour-des-comptes-europeenne-recadre-l-ue-516356.html#xtor=EPR-2-[industrie-services]-20151023 Déforestation illégale : la Cour des comptes européenne recadre l'UE L'institution déplore que quatre Etats membres n'aient toujours pas complètement intégré la réglementation européenne pour les importations de bois, qui est entrée en application en mars 2013. Elle constate aussi que les 300 millions d'euros alloués à 35 pays partenaires ont donné de "maigres résultats" en termes de certification du bois. Si elle veut lutter efficacement contre la déforestation illégale, l'Union européenne doit commencer par "balayer devant sa porte". Elle doit notamment s'assurer que tous les Etats membres appliquent la réglementation sur le commerce du bois, relève un rapport de la Cour des comptes européenne publié jeudi 22 octobre. Le rapporteur du dossier, Karel Pinxten, cité dans un communiqué, n'a pas mâché ses mots : "L'UE devrait, en tout premier lieu, balayer devant sa porte pour donner l'exemple en matière de lutte contre la déforestation illégale et contre le commerce de bois récolté de façon prohibée." | Lire L'UE, championne de l'importation de produits issus de la déforestation illégale Quatre Etats défaillants Quatre Etats membres (la Grèce, la Hongrie, la Roumanie et l'Espagne) n'ont en effet pas encore complètement intégré la réglementation européenne pour les importations de bois, qui est entrée en application en mars 2013. Cette loi interdit la vente de bois récolté illégalement et de ses produits dérivés : papier, pulpe de bois, bois de construction, revêtements de sol, etc... Elle impose également à toute personne mettant du bois pour la première fois sur le marché de l'UE de faire preuve de "diligence raisonnée" pour s'assurer de l'origine licite des produits. Ceux qui commercent du bois déjà introduit sur le marché européen doivent tenir un registre pour assurer sa traçabilité. Des procédures d'infraction en cours "La chaîne de contrôle est aussi forte que son maillon le plus faible au sein du marché unique, et le bois illicite pourrait toujours être importé dans l'UE via ces quatre pays", déplore Karel Pinxten. En réagissant à la publication du rapport, la Commission européenne a reconnu "que l'application a été lente pendant les deux premières années". Elle a toutefois précisé qu'entre juillet 2014 et juin 2015 le nombre de pays qui n'étaient pas en conformité est tombé de 18 à 4. De plus, les quatre Etats membres en question font l'objet de procédures d'infraction, note la Commission. Celles pour la Grèce et la Hongrie ont été annoncées quelques heures après la publication du rapport. Un manque de planification Côté fournisseurs, la Cour des comptes s'est penchée sur les résultats obtenus dans le cadre du plan d'action dit FLGT (Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux). Sous ce plan, quelque 300 millions d'euros ont été alloués à 35 pays entre 2003 et 2013, pour de "maigres" résultats, selon les auditeurs européens. Seuls deux pays, l'Indonésie et le Ghana, ont réalisé des étapes importantes vers la certification de leur bois. Toutefois, aucun pays partenaire n'a obtenu une approbation totale de licence FLGT. "Le manque de planification de la part de la Commission, combiné à un manque de priorités budgétaires claires à l'encontre des pays producteurs de bois, ont été des facteurs importants qui ont contribué à ce manque de progrès", résument les auditeurs. Des objectifs plus clairs La Cour des comptes recommande en conséquence à la Commission d'établir un programme de travail pour la période 2016-2020 avec des objectifs clairs. Un réexamen de la réglementation sur le bois est en cours et doit être prêt d'ici le 3 décembre, a précisé la Commission. La déforestation et la dégradation des forêts sont responsables de près de 20% des émissions mondiales de CO2. (Avec AFP)
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Commentaires lus après l'article précédents : Attention à la biomasse! Ce ne peut être qu'un remède, jamais une solution! La biomasse n’est pas une énergie verte ou EnR ! La biomasse est utile pour gérer les déchets que les particuliers et les entreprises génèrent. La biomasse ne doit pas détruire nos forêts. La biomasse appauvri les sols, détruit la biodiversité et l’ensemble du processus bois est aussi destructif et créateur de CO2 que celui du charbon. Le vent, les courants, le solaire sont inépuisables, les sols s’appauvrissent puisque les minéraux terminent en fumée, les coupes répétées et rapprochées avec la plantation d’espèce choisies uniquement pour leur rendement est une calamité ! Stop à la mascarade ! Comme l’exploitation de nos forêts est déjà poussée au maximum, réalité contraire du discours rabâché par les lobbyistes, la plupart de ces copeaux et granulés de bois sont importés. On fait supporter à des forêts étrangères dans des pays peu regardants ce mensonge ! Idem chez nos voisins. A lire aussi, sujet récent: "La France est-elle en train de brader ses forêts ?" Le Point "Les amateurs de champignons voient fleurir, depuis quelques jours, des autocollants les alertant de la cession prochaine de massifs forestiers..." "L'Office national des forêts (ONF) est confronté à de gros problèmes de trésorerie, qui l'ont amené à solliciter des autorisations d'emprunt à court terme, à hauteur de 400 millions d'euros, là où sa dette s'élevait déjà à 287 millions en 2009... Serait-il sur le point de faire des "coupes claires" dans son patrimoine en vendant d'importants massifs à travers le pays ?" http://www.lepoint.fr/economie/la-france-est-elle-en-train-de-brader-ses-forets-18-10-2015-1974688_28.php#xtor=CS3-190
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http://www.notre-planete.info/actualites/4307-France-abattage-loups La France va tuer 36 loups, contre l'avis des Français et en infraction avec la loi Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4307-France-abattage-loups La chasse aux loups continue en France, au mépris de la loi et de l'avis des Français. Ainsi, la Ministre de l'écologie vient de publier deux arrêtés fixant les conditions de tirs et le nombre de loups pouvant être tués pour la période 2015-2016. Ces mesures entérinent une politique de destruction dictée par les lobbies agricoles et cynégétiques. Plusieurs associations de défense des animaux et de la biodiversité demandent le retrait de ces arrêtés et portent plainte contre la France. Rappelons qu'en France, le loup (canis lupus) est officiellement une espèce strictement protégée. Malgré cela, des loups sont toujours régulièrement abattus sur dérogation préfectorale alors qu'ils sont déjà victimes du braconnage et des empoisonnements. De nouveau, Ségolène Royal, la Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, qui ne fait pas honneur à sa fonction, a pris deux arrêtés datés du 30 juin 2015 : l'un fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) ; l'autre fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016. Ces arrêtés dépassent largement le cadre de la "défense" à l'égard d'éventuels loups qui rôderaient autour des troupeaux puisqu'ils peuvent désormais être abattus : même si le bétail n'a pas été attaqué et n'est pas menacé ; même si le bétail n'est pas protégé, jusqu'à six mois après le constat de "dommages importants et récurrents d'une année à l'autre dans les élevages ayant mis en œuvre les tirs de défense" et dans la mesure où les troupeaux demeurent dans les conditions où ils sont exposés à la prédation du loup". Pire, les tirs sont possibles jusque dans le cœur des parcs nationaux, alors que la chasse y est normalement non autorisée (sauf celui des Cévennes). D'un autre côté, les éleveurs continuent d'être subventionnés et indemnisés sans contrepartie ni incitation à protéger leur troupeau. Le nombre de loups pouvant être tués en 2015-2016 augmente de 24 à 36, alors que la population de loups est en baisse d'après le suivi officiel (ONCFS : 301 loups estimés en 2014, 282 loups en 2015). "Les abattages (19 légaux en 2014-2015) ont pourtant montré leur inefficacité depuis des années puisqu'ils n'empêchent par les attaques de continuer sur les troupeaux insuffisamment protégés qui concentrent l'essentiel de la prédation", souligne le collectif. En outre, ces arrêtés ont été pris alors qu'ils avaient été massivement rejetés par les citoyens lors de la consultation publique. En fait, près de 80 % des Français rejettent la chasse au loup : un sondage IFOP réalisé fin 2013 pour les associations ASPAS et One Voice, montre que 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et que 80 % sont farouchement opposés à son éradication. De même, plus de 77 % des internautes du site notre-planete.info sont défavorables à la chasse à loups selon un sondage de juin 2014. Pour les 32 associations membres de CAP Loup, "l'État obéit aux syndicats agricoles et au monde de la chasse, par des mesures contraires à toute idée de coexistence entre le loup et l'élevage." C'est pourquoi, ces associations ont demandé, depuis un an à rencontrer Ségolène Royal pour lui faire part de leurs propositions en faveur d'une meilleure cohabitation entre le loup et le pastoralisme. Malheureusement, la Ministre de l'écologie refuse de recevoir les associations écologistes, tandis qu'elle reçoit les syndicats anti-loups et applique leurs doléances. "En organisant une chasse aux loups qui met en péril le retour de l'espèce au niveau national et sans chercher à favoriser la coexistence avec les activités agricoles, l'État met la France en infraction par rapport à la convention de Berne et à la Directive Habitats-Faune-Flore. Nos associations portent donc plainte contre la France auprès de la Commission européenne", concluent les associations de CAP Loup qui ont également lancé une pétition. Les premiers loups sont abattus Quatre loups ont été abattus dans les Alpes le week-end du 17 octobre 2015, alors qu'il n'y a plus de troupeaux en alpage à partir du 15 octobre et donc plus de risque... Depuis le 1er juillet 2015, douze loups ont été tués par des chasseurs. Les associations de défense du loup rappellent que "Le loup est une espèce protégée. La France ne peut déroger à cette protection qu'à la triple condition de l'existence de dommages importants à l'élevage, de l'absence d'autre solution satisfaisante, du maintien, dans un état de conservation favorable, des populations de l'espèce dans son aire de répartition naturelle." Vu que ces conditions ne sont pas réunies, elles "ne baissent pas les bras et vont se pourvoir en cassation devant le Conseil d'Etat." Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4307-France-abattage-loups "Ces images exceptionnelles montrent cinq louveteaux, filmés par un appareil automatique, quelque part dans une forêt des Alpes. Ils sont âgés d'à peine 2,5 mois et jouent paisiblement. Ils sont extrêmement vulnérables : si ils sont découverts ou si leurs parents sont tués, ils ne survivront pas seuls. Parmi toutes les crottes de loups examinées sur place, aucune ne contenait un reste de mouton, malgré la présence aux alentours de troupeaux de brebis non protégés. Ces louveteaux sont nourris par leurs parents avec leurs proies naturelles, des ongulés sauvages. La politique des « tirs de prélèvement » est décidément absurde et révoltante", s'indigne CAP Loup. Comment la France peut-elle donner des leçons au monde sur la biodiversité et la préservation des espèces sauvages alors que notre gouvernement s'emploie à détruire la présence, très limitée, du loup sur son territoire ? La France n'a décidément rien appris de son histoire et rien compris des grands enjeux environnementaux de ce siècle.
Modifié il y a 9 ans, le dimanche 25 octobre 2015 à 09:43
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Citation de "sibelius"http://www.notre-planete.info/actualites/4307-France-abattage-loups La France va tuer 36 loups, contre l'avis des Français et en infraction avec la loi Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4307-France-abattage-loups La chasse aux loups continue en France, au mépris de la loi et de l'avis des Français. Ainsi, la Ministre de l'écologie vient de publier deux arrêtés fixant les conditions de tirs et le nombre de loups pouvant être tués pour la période 2015-2016. Ces mesures entérinent une politique de destruction dictée par les lobbies agricoles et cynégétiques. Plusieurs associations de défense des animaux et de la biodiversité demandent le retrait de ces arrêtés et portent plainte contre la France. Rappelons qu'en France, le loup (canis lupus) est officiellement une espèce strictement protégée. Malgré cela, des loups sont toujours régulièrement abattus sur dérogation préfectorale alors qu'ils sont déjà victimes du braconnage et des empoisonnements. De nouveau, Ségolène Royal, la Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, qui ne fait pas honneur à sa fonction, a pris deux arrêtés datés du 30 juin 2015 : l'un fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) ; l'autre fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016. Ces arrêtés dépassent largement le cadre de la "défense" à l'égard d'éventuels loups qui rôderaient autour des troupeaux puisqu'ils peuvent désormais être abattus : même si le bétail n'a pas été attaqué et n'est pas menacé ; même si le bétail n'est pas protégé, jusqu'à six mois après le constat de "dommages importants et récurrents d'une année à l'autre dans les élevages ayant mis en œuvre les tirs de défense" et dans la mesure où les troupeaux demeurent dans les conditions où ils sont exposés à la prédation du loup". Pire, les tirs sont possibles jusque dans le cœur des parcs nationaux, alors que la chasse y est normalement non autorisée (sauf celui des Cévennes). D'un autre côté, les éleveurs continuent d'être subventionnés et indemnisés sans contrepartie ni incitation à protéger leur troupeau. Le nombre de loups pouvant être tués en 2015-2016 augmente de 24 à 36, alors que la population de loups est en baisse d'après le suivi officiel (ONCFS : 301 loups estimés en 2014, 282 loups en 2015). "Les abattages (19 légaux en 2014-2015) ont pourtant montré leur inefficacité depuis des années puisqu'ils n'empêchent par les attaques de continuer sur les troupeaux insuffisamment protégés qui concentrent l'essentiel de la prédation", souligne le collectif. En outre, ces arrêtés ont été pris alors qu'ils avaient été massivement rejetés par les citoyens lors de la consultation publique. En fait, près de 80 % des Français rejettent la chasse au loup : un sondage IFOP réalisé fin 2013 pour les associations ASPAS et One Voice, montre que 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et que 80 % sont farouchement opposés à son éradication. De même, plus de 77 % des internautes du site notre-planete.info sont défavorables à la chasse à loups selon un sondage de juin 2014. Pour les 32 associations membres de CAP Loup, "l'État obéit aux syndicats agricoles et au monde de la chasse, par des mesures contraires à toute idée de coexistence entre le loup et l'élevage." C'est pourquoi, ces associations ont demandé, depuis un an à rencontrer Ségolène Royal pour lui faire part de leurs propositions en faveur d'une meilleure cohabitation entre le loup et le pastoralisme. Malheureusement, la Ministre de l'écologie refuse de recevoir les associations écologistes, tandis qu'elle reçoit les syndicats anti-loups et applique leurs doléances. "En organisant une chasse aux loups qui met en péril le retour de l'espèce au niveau national et sans chercher à favoriser la coexistence avec les activités agricoles, l'État met la France en infraction par rapport à la convention de Berne et à la Directive Habitats-Faune-Flore. Nos associations portent donc plainte contre la France auprès de la Commission européenne", concluent les associations de CAP Loup qui ont également lancé une pétition. Les premiers loups sont abattus Quatre loups ont été abattus dans les Alpes le week-end du 17 octobre 2015, alors qu'il n'y a plus de troupeaux en alpage à partir du 15 octobre et donc plus de risque... Depuis le 1er juillet 2015, douze loups ont été tués par des chasseurs. Les associations de défense du loup rappellent que "Le loup est une espèce protégée. La France ne peut déroger à cette protection qu'à la triple condition de l'existence de dommages importants à l'élevage, de l'absence d'autre solution satisfaisante, du maintien, dans un état de conservation favorable, des populations de l'espèce dans son aire de répartition naturelle." Vu que ces conditions ne sont pas réunies, elles "ne baissent pas les bras et vont se pourvoir en cassation devant le Conseil d'Etat." Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4307-France-abattage-loups "Ces images exceptionnelles montrent cinq louveteaux, filmés par un appareil automatique, quelque part dans une forêt des Alpes. Ils sont âgés d'à peine 2,5 mois et jouent paisiblement. Ils sont extrêmement vulnérables : si ils sont découverts ou si leurs parents sont tués, ils ne survivront pas seuls. Parmi toutes les crottes de loups examinées sur place, aucune ne contenait un reste de mouton, malgré la présence aux alentours de troupeaux de brebis non protégés. Ces louveteaux sont nourris par leurs parents avec leurs proies naturelles, des ongulés sauvages. La politique des « tirs de prélèvement » est décidément absurde et révoltante", s'indigne CAP Loup. Comment la France peut-elle donner des leçons au monde sur la biodiversité et la préservation des espèces sauvages alors que notre gouvernement s'emploie à détruire la présence, très limitée, du loup sur son territoire ? La France n'a décidément rien appris de son histoire et rien compris des grands enjeux environnementaux de ce siècle. pourquoi ces loups on les capturent pas et on les transportent pas en Sibérie? comme çà quand tu déménageras tu peux leurs faire un bisou! mdr
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http://camelides.cirad.fr/fr/curieux/from_chamelle.html Comment fabriquer du fromage au lait de chamelle ? (février 2006) Les sociétés traditionnelles ont toujours eu des difficultés à transformer le lait de chamelle en fromage ou en beurre. De fait, le lait de chamelle ne caille pas aussi aisément que le lait de vache. On dit qu'il a une faible aptitude à la transformation fromagère. L'affinité pour la présure est faible et les gels formés sont peu structurés. Cette différence d'aptitude est attribuée aux caractéristiques du lait de chamelle comprenant une teneur réduite en matière sèche totale et en caséines notamment en saison chaude, un diamètre élevé des micelles de caséine et une teneur réduite en caséine kappa, celle-là même qui joue un rôle essentiel dans le caillage enzymatique. La coagulation du lait n'est de fait possible qu'en ajoutant une grande quantité de présure (50 à 100 fois la quantité nécessaire pour le lait de vache). Dans ces conditions le lait coagule en une dizaine de minutes et se transforme en un coagulum assez mou, friable et d'aspect floconneux. On dit que le lait de chamelle possède de faibles propriétés rhéologiques (14 fois inférieures à celles du lait de vache). De plus, ce fromage a également une faible aptitude à l'égouttage en raison de l'extrême fragilité des gels formés. Le caillage lactique ne marche pas mieux. Riche en produits antibactériens, le lait de chamelle a tendance à inhiber naturellement l'acidification lactique par voie fermentaire. Il présente un pouvoir tampon élevé ralentissant la baisse de pH, et au final, on obtient une très faible structuration du gel avec formation d'un précipité floconneux Pourtant, la transformation fromagère peut s'avérer très utile dans les périodes d'abondance de lait (notamment en saison des pluies). Plusieurs traitements ont donc été proposés pour améliorer la transformation fromagère du lait de chamelle. Les techniques d'amélioration que l'on doit principalement au Pr Ramet (ENSIAA-Nancy) et au Dr Z. Farah (Ecole polytechnique de Zurich) portent sur la préparation du lait, la conduite de la coagulation, de l'égouttage et de l'affinage : Préparation du lait Thermisation ou pasteurisation basse Augmentation de la teneur en matière sèche par apport de lait frais d'une autre espèce (vache, brebis) ou de lait en poudre, par évaporation ou ultrafiltration, Correction des équilibres salins par l'apport de chlorure de sodium et de phosphate de calcium Conduite de la coagulation Augmentation de la concentration en enzyme coagulante (pepsine bovine, présure, protéase M. miehei) Ajustement du pH par des ferments lactiques Augmentation de la température de coagulation Conduite de l'égouttage Augmentation de la température de coagulation Conduite de l'affinage Prévenir une susceptibilité accrue au séchage du fait des faibles propriétés hydrophiles de la caséine et de la teneur réduite e n matières grasses. Dans le commerce, il existe aujourd'hui des présures spécifiques permettant de coaguler le lait de chamelle dans les meilleures conditions possibles (Camifloc N.D.). Toutes ces technologies de transformation fromagère du lait de chamelle ont été testées dans différents pays (Mauritanie, Tunisie, Kenya, Arabie Saoudite, Jordanie), y compris en milieu traditionnel (touareg du Niger et du Mali) et la commercialisation du fromage à partir de lait pur ou mélangé est maintenant possible. Les résultats les plus aboutis ont été obtenus sans doute à la laiterie Tiviski de Nouakchott en Mauritanie qui vend le fromage " Caravane ", fromage de chamelle de type camembert (on se risquerait à le dénommer " camelembert " !).
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