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http://www.agrireseau.qc.ca/bovinsboucherie/documents/brochureracedeboucherie.pdf Les races bovines actuelles proviennent toutes de très anciennes populations, les aurochs, qui ont évolué différemment, soit en raison de leur isolement géographique ou par la sélection exercée par l’homme dans le but d’obtenir un animal pouvant fournir lait, viande et traction. Avec la révolution industrielle, l’e x o de de la population vers les villes a augmenté la demande en lait et en viande bovine. Les chevaux et les machines eurent également raison de la lente traction de la bête à cornes. Dans sa lancée, cette révolution humaine provoqua en parallèle une révolution bovine, en spécialisant les races ou encore, en forçant le croisement et l’abandon de vieilles races traditionnelles. Au Canada, le rude climat et la présence de colons anglais ont favorisé d’abord l’importation de plusieurs races d’origines britannique et écossaise (rustiques et s’adaptant bien au froid) telles que les races Shorthorn en 1825, Aberdeen-Angus et Hereford en 1860, Galloway en 1853 et Highland en 1880. Les trois premières sont demeurées très populaires jusque vers les années 1970, où de nouvelles races développées en Europe continentale ont fait une entrée spectaculaire en Amérique du Nord. Sélectionnées pour leurs aptitudes laitières et reconnues pour leur croissance musculaire rapide, ces nouvelles venues sont principalement les races Charolais et Simmental importées en 1967, Limousin en 1968, Blonde d’Aquitaine en 1971 et Gelbvieh et Salers en 1972. ( lire la suite, très descriptive, avec de magnifiques photos )
Modifié il y a 8 ans, le dimanche 22 novembre 2015 à 19:16
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http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/du-polystyrene-en-lait-et-argile-85884 Du polystyrène en lait et argile par Ecoloteky (son site) mercredi 15 décembre 2010 Les produits de l’industrie chimique sont souvent polluants, non dégradables et réalisés à partir de produits dérivés des hydrocarbures. Les sacs plastiques en sont un parfait exemple, mais également le polystyrène. Une nouvelle manière de le concevoir pourrait aider à rendre ce matériau plus propre, et en tout cas parfaitement biodégradable (Ecogeek). Les équipes de recherche de la Case Western Reserve University de Cleveland, dans l’Ohio, ont ainsi pu créer un substitut au polystyrène fait de protéines de lait et d’argile. Le résultat est très léger, et biodégradable. Cette découverte est en fait due à un accident. Un étudiant qui travaillait sur un morceau d’argile séché et congelé a eu la surprise de voir apparaître une mousse au contact du lait. La recette est donc très simple : de l’argile, de l’eau, de la poudre de caséine, un peu de glycérol, un bon mixer, et le tour est presque joué. Il suffit ensuite de verser cette préparation dans un moule, de le passer au congélateur, et on obtient des copeaux et morceaux d’un polystyrène nouveau et beaucoup plus propre. Les caractéristiques sont quasiment identiques, avec une résistance jusqu’à 392 degrés Farenheit (200 degrés). Contrairement au polystyrène, ce matériau se dégrade d’un tiers en 45 jours. TechnoPropres 10 réactions à cet article sonearlia 15 décembre 2010 Il y a un problème, l’industrie du lait est quand même légèrement polluante. plancherDesVaches 15 décembre 2010 En vingt ans, le poids des emballages a été multiplié par trois. (hors verre recyclé à 97%) Traroth 15 décembre 2010 Ce qui est dommage, c’est d’utiliser des matières alimentaires pour en faire du matériel d’emballage. Et effectivement, la production de lait n’est pas sans impact sur l’environnement. Il faudrait calculer la quantité de fourrage à produire, la quantité de déjections de bovins à traiter et la quantité de carburants fossiles consommés (pour l’élevage des vaches et la culture du fourrage, mais aussi pour l’extraction de l’argile) pour faire un bilan écologique complet... JL 15 décembre 2010 Les petits Haïtiens qui mangent des galettes de boue pourront bientôt se précipiter vers les décharges où ils trouveront les emballages des riches, pour eux de véritables friandises ! zelectron 15 décembre 2010 A part les grincheux qui voient tout en noir, j’applaudis pour cette info qui nous change de vos sempiternelles innovations-qui-n’en-sont-pas. Le polystyrène est une cochonnerie épouvantable, il faut le supprimer tout de suite et en attendant mieux utiliser ce nouveau matériau ( y compris pour la fabrication des cercueils écologiques-économiques) nb. les quantités de lait utilisées sont relativement faibles eu égard à la légèreté du produit final ! sonearlia 15 décembre 2010 « nb. les quantités de lait utilisées sont relativement faibles eu égard à la légèreté du produit final ! » Mais ce n’est pas du lait entier qui est utilisé, c’est une protéine qu’on trouve à 1% dans le lait de vache : la caséine. Mais apparemment le lait sans caséine semble avoir une utilité a cause d’allergie. A voir donc. zelectron 15 décembre 2010 La caséine, était autrefois utilisée pour fabriquer des colles, pour améliorer l’adhérence des enduits et badigeons à la chaux, le lait de vache en contient 3%... geo63 15 décembre 2010 L’utilisation de la caséine du lait durcie remonte à plus d’un siècle (Trillat, 1889), pour donner la galalithe (« pierre de lait ») utilisée dans un premier temps pour les boules de billard. Je ne sais pas si c’est toujours le cas. Quant à l’argile... amipb 15 décembre 2010 21:52 Certains ici votent par défaut en négatif les articles d’ecoloteky. Dommage, car certaines trouvaillent semblent prometteuses. Pour les emballages, il faudrait toutefois commencer à les alléger voir les supprimer, et revenir au système de consigne, qui marche toujours très bien en Allemagne. Alexis_Barecq 13 janvier 2011 Chaque innovation est une chance... et avec le temps on saura si c’est l’invention du siècle ou juste un truc d’appoint, pour un créneau particulier... La résistance à la chaleur est intéressante... elle diminue les risques d’incendie. Il y a plein de situations où on a besoin d’emballages ou de matériaux d’isolation spécifiques : dans un avion, sur un vélo, sous l’eau, dans une pépinière, dans le domaine médical... L’aspect biodégradable est intéressant. On peut conditionner des plantons qui seront mis en terre... avec l’emballage. Il y a ces arbres plantés en les lançant depuis un avion au Canada. Ils sont équipés d’une sorte de pénétrateur en plastique, pas biodégradable du tout... Soyons ouverts... pour voir les opportunités là ou elles sont...
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Le Gloriosa : très bonne alternative pour l'agriculture :
Vraiment une très belle fleur !
Modifié il y a 8 ans, le dimanche 29 novembre 2015 à 12:03
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l'élevage des huîtres : bien plus compliqué et long que je pensais ... et ne pas oublier de collecter et recycler les coquilles ! !
Modifié il y a 8 ans, le mardi 8 décembre 2015 à 13:30
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Citation de "sibelius"Au demeurant, tout ceci reviendrait .. à faire des études comme celles proposées par http://www.agroparistech.fr/ (et pourquoi pas ? ) mais en incluant bien d'autres disciplines, et interactions Thématiques de formation Agro-alimentaireAgronomieAménagement du territoire BiologieChimie Développement / Economie rurale Développement durable Eau Economie-Entreprises EnvironnementForêt / Bois Milieux naturels / Ecosystèmes Nutrition / Santé Politiques publiques Qualité / Sécurité Sciences animales Sciences végétales Système d’information / Modélisation Cursus ingénieur Cursus Ingénieur AgroParisTech Masters Doctorat La thèse Annuaires et compte personnel Modules de formations Informations utiles et actualités Programmes Doctoraux Erasmus Mundus Formations Executive (professionnelles) Mastères Spécialisés® Certificats de spécialité Certificats d’études avancées Programmes courts de formation continue Formation des ingénieurs du corps d’Etat des IPEF Perspectives de carrières des IPEF Recrutement et formation des IPEF Validation des acquis de l’expérience Les étapes de la procédure VAEDiplômes accessibles par la VAE Qui contacter ? Le RNCP Liens utiles Nos partenaires Portraits de diplômés Sciences et Ingénierie Agronomiques, Forestières, de l’Eau et de l’Environnement Le département SIAFEE d’AgroParisTech contribue, par ses activités d’enseignement et de recherche-développement, à relever les grands défis auxquels la gestion de la forêt, de l’agriculture, des territoires, des ressources et de l’environnement est confrontée. Adossé à un important dispositif de recherche, il forme pour cela des ingénieurs et des chercheurs capables d’élaborer ou de mettre en œuvre de nouveaux modes de production performants et durables dans les filières, de protéger et de valoriser les milieux et les ressources (eaux, sols, air) et de promouvoir un développement multifonctionnel et intégré des territoires. Le projet stratégique à moyen terme du département peut être consulté en cliquant ici. Président : Jean Roger-Estrade Vice-Présidents : Flavie Cernesson, Philippe Martin, Bernard Jabiol et Joel Michelin Responsable administratif et financier : Christian Levert Secrétariat : Tél. : 33 (0) 1 30 81 52 79 / Fax : 33 (0) 1 30 81 52 70 Données et chiffres clés Le département rassemble (au premier janvier 2014) 57 cadres scientifiques. Ces forces sont réparties à raison d’1/3 environ dans le champ de l’agronomie (en y incluant l’écophysiologie, l’agronomie des systèmes de culture ainsi que celle des filières et des territoires), pour 1/3 également en sciences forestières, pour 1/4 dans le champ des sciences du milieu (bioclimatologie, pédologie, science des sols) et pour 15 % en sciences de l’eau et des systèmes d’informations spatialisés. Ce collectif est appuyé par une équipe technique de 23 agent(e)s, dont une partie constitue l’équipe « support » du département, gérant tous les aspects administratifs, financiers et organisationnels de son fonctionnement, en enseignement comme en recherche, sur les différents centres Les membres du département sont répartis sur 5 sites (Paris, Grignon, Nancy, Montpellier et Kourou). Le département et ses membres sont ainsi en relation avec un nombre conséquent de structures d’enseignement supérieur et de recherche, sur ces différents sites : école des Ponts ParisTech, Universités de Montpellier, de Guyane, de Lorraine (avec les écoles qui en font partie, Ensaia et Enstib), Supagro à Montpellier ; l’Inra (partenaire privilégié en région parisienne, à Nancy et Kourou) ; le Cirad (partenaire à Montpellier et à Kourou) ; l’Irstea partenaire à Montpellier et en région parisienne et le CNRS, à Kourou. consultez nos CV : siafee.agroparistech.fr/cv-theque Téléchargez le poster présentant l’ensemble des personnels SIAFEE (PDF) - 9 unités de formation UFR Biophysico-chimie des Sols et des Eaux UFR Décision, Exploitations, Filières UFR Diagnostic et conception des Itinéraires techniques et des Systèmes de Culture UFR Dynamique des Milieux et Organisations Spatiales UFR Foret, Arbre, milieux naturels UFR Fonctionnement du peuplement végétal UFR Information géographique, territoires et environnement UFR Physique de l’Environnement et Régulation Biologique des Echanges UFR Science et Ingénierie de l’eau et des déchets - 9 unités mixtes de recherche UMR Agronomie Agronomie INRA, AgroParisTech UMR BIOEMCO Biogéhimie et écologie des milieux continentaux UPMC, CNRS, INRA, ENS, ENSCP, AgroParisTech UMR LEESU Laboratoire Eau, Environnement et Systèmes Urbains. Laboratoire commun de l’École des Ponts ParisTech, l’Université Paris-Est Créteil, l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et AgroParisTech (UMR MA 102). UMR ECOFOG Ecologie des forets de guyane CIRAD-CNRS 8172, AgroParisTech, INRA 745 -UAG 43 UMR EGC Environnement et Grandes Cultures INRA, AgroParisTech UMR G-Eau Gestion de l’eau, acteurs, usages AgroParisTech, Irstea, CIRAD et IRD UMR LERFOB Laboratoire d’étude des ressources Forets-Bois INRA, AgroParisTech UMR SAD APT Sciences pour l’action et le développement : activités, produits, territoires INRA, AgroParisTech UMR TETIS Territoires, environnement, télédétection et information spatiale Irstea, AgroParisTech, Cirad Enseignement En première et deuxième année du cursus ingénieur, les membres du département SIAFEE interviennent surtout dans les domaines 1 (Production, filières et territoires pour le développement durable) et 3 (Gestion et ingénierie de l’environnement). Ils contribuent fortement aux blocs d’enseignement SVM (Sciences de la Vie et des Milieux) et SPT (Sciences pour la production et la Transformation) en tronc commun de première année. Ils proposent, en deuxième année, plusieurs UC optionnelles et projets, en lien avec le domaine 1 et/ou 3. Toujours en cursus ingénieur, le département anime (ou co-anime) 6 Dominantes d’approfondissement : "Performances et Innovation dans les systèmes techniques de production végétale" (PISTv, en partenariat avec SVS), "Ingénierie environnementale : eau, déchets et aménagements durables" (IDEA), "Gestion forestière" (GF, en partenariat avec SESG) ; "Gestions des milieux naturels" (GMN), "Ingénierie Ecologique appliquée aux Espaces Végétalisés en, Ville" (IE2V), "Ressources et Filières Forêts, Bois" (RFF en partenariat avec SPAB). Enfin, le département anime avec le département SPAB le master ParisTech "Gestion et traitement des eaux des sols et des déchets" (GTESD), formation qui recrute des étrangers et des professionnels ayant une première expérience. Le département intervient également dans des formations de masters, dans un ensemble de domaines qui couvre le champ disciplinaire du département. Ces master sont cohabilités avec les universités partenaires sur les différents sites. Enfin le département intervient dans les formations proposées dans le cadre de la formation continue (différentes gammes « executive »). En particulier, dans le master PAPDD qui sert de support au Cursus IPEF ou dans les mastères spécialisés suivants : Gestion de l’eau (à Montpellier) Forêt, nature et société (à Nancy) Développement local et aménagements du territoire (à Paris) Systèmes d’informations localisées pour l’aménagement des territoires (à Montpellier) Recherche Adossé à un dispositif de recherche très important (l’ensemble représente environ 350 chercheurs et enseignants-chercheurs réparti(e)s 9 Unités Mixtes de Recherche en co tutelle avec le l’Inra, le CIRAD, l’Irstea, le CNRS ou l’IRD.
Modifié il y a 8 ans, le mercredi 9 décembre 2015 à 23:12
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http://www.haute-loire-paysanne.fr/public/index.php?a=article&codeArticle=HE61SC6S&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=E7FKSUPY Emploi : Une champignonnière s'installe sur la zone d'activités de Chaspuzac La zone d'activité de Chaspuzac accueillera bientôt une nouvelle entreprise, Lou - Légulice, spécialisée dans la production de champignons. 100 emplois seront créés. Lou-légulice prévoit d'installer une unité de production de 10.000 m² sur la zone de Chaspuzac. Après l'installation d'une maroquinerie qui devrait générer l'embauche de 300 personnes et l'implantation des locaux logistiques de la librairie laïque, une nouvelle entreprise a décidé de s'installer sur la zone d'activités de l'aérodrome de Chaspuzac ; Lou-Légulice, une société bretonne spécialisée dans la production et le conditionnement de légumes, installe une unité de production de champignons sur nos terres. Une bonne nouvelle pour l'emploi puisque cette société annonce la création de 100 emplois, principalement des cueilleurs. Des emplois qui ne demandent pas de qualification particulière mais supposent habileté et aptitude à travailler dans l'agro-alimentaire. Jusqu'à 4000 tonnes de champignons par an Sur un site de 2.5 hectares, la société Légulice entend implanter un outil de production d'une surface d'un hectare qui pourra produire jusqu'à 4 000 tonnes de champignons par an. Le montant de l'investissement total sera de l'ordre de 8,5 millions d'euros. Le 27 novembre, les élus de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay étaient réunis à Chaspuzac pour présenter ce projet qui devrait voir le jour fin 2016. Cette installation est le fruit d'un travail engagé depuis plusieurs mois entre le Comité d'Expansion Economique, le cabinet Consultant Strate, la communauté d'agglomération du Puy, et la société Lou - Légulice. «Elle a été rendue possible grâce à la politique ambitieuse menée par l'agglomération en matière de création de zones d'activités menée depuis 8 ans. Elle vient couronner les efforts déployés par L. Wauquiez, Michel Joubert et Michel Decolin en matière de développement économique de notre territoire. Cette nouvelle unité va étoffer un tissu agroalimentaire déjà bien présent sur l'agglomération, aux côtés d'entreprises de renom telles que Sabarot, Pagès ou Celnat» a souligné la communauté d'agglomération. Renforcer le pôle agroalimentaire Le maire du Puy-en-Velay, a confié ses intentions concernant cette zone d'activité : «Mon objectif est de constituer de vrais pôles ; nous l'avons fait avec le secteur du luxe, avec la maroquinerie et les tanneries. L'arrivée de Legulice conforte cet objectif en renforçant notre pôle agroalimentaire, avec les lentilles et la fromagerie,... Cette entreprise viendra compléter le tissu de nos entreprises dans ce secteur». «Beaucoup de territoires voulaient la venue de cette entreprise. C'est une extraordinaire opportunité autour de laquelle nous nous sommes structurés à la Communauté d'agglomération. Cette entreprise correspond à ce que nous sommes en Haute-Loire, une entreprise familiale, qui vient d'un territoire comparable au nôtre» a ajouté Michel Joubert, Président de la communauté d'agglomération du Puy. Véronique Gruber ( Souhaitons leur de ne pas succomber devant la concurrence polonaise )
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http://www.auvergne-agricole.com/actualites/les-plus-gros-vont-maigrir-les-moins-gros-vont-mourir&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=5CMJTYQV:6RM6GT97.html « Les plus gros vont maigrir, les moins gros vont mourir » Sur l'exploitation de Franck Rougier, éleveur à Orléat dans le Puy-de-Dôme, les responsables de la FNB ont redit, mardi, l'urgence d'une remontée des cours de l'ordre d'un euro du kilo. Les responsables professionnels de la FNB réunis sur l'exploitation de Franck Rougier à Orléat. À force de faire et refaire ses comptes, Franck Rougier en est arrivé à l'inéluctable conclusion : cette année, il arrivera à peine à se sortir un Smic. Une sentence qui malheureusement sera la même pour bon nombre d'éleveurs en cette nouvelle année noire pour l'élevage. Les investissements, n'en parlons même pas, ils sont évidemment à l'arrêt. Pourtant, l'exploitation de Franck Rougier, située du côté d'Orléat à l'est du Puy-de-Dôme, « elle a tout tout pour bien aller » : des investissements de départ loin d'être extravagants, un troupeau de Charolais essentiellement engraissés dans différents circuits histoire de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, un travail sur la génétique relativement poussé pour améliorer les coûts de production, une recherche perpétuelle d'autonomie fourragère avec notamment la récupération de cornflakes « déclassées » de l'usine thiernoise Brüggen. Sauf que depuis plusieurs années l'élevage multiplie les tuiles. À force d'être fragilisé, le secteur pourrait bien faire sombrer dans son sillage de nombreuses exploitations y compris les plus performantes, comme celle de l'éleveur puydômois. Cette année, les coups ont été particulièrement sévères. La sécheresse a amputé les stocks fourragers. « Je me suis battu tout l'été pour sauver mes maïs. J'ai fait au moins douze tours d'arrosage. Aujourd'hui, si on me dit que nous n'avons pas été touchés par la sécheresse et que nous ne sommes donc pas éligibles aux fonds de calamités, c'est que les gens ne sont pas sortis de leur bureau », témoigne l'éleveur dont l'exaspération est à la mesure du temps qu'il passe sur son exploitation pour lui assurer un avenir : immense. Le juste prix, c'est possible Aujourd'hui, l'achat de fourrages supplémentaires induit par la sécheresse va lui coûter 15 000 euros en plus. Des dépenses imprévues, évidemment, qui pourraient être plus facilement absorbées si les prix étaient au rendez-vous. Mais là aussi, Franck Rougier déplore un manque à gagner de l'ordre de 30 000 euros : « Je vends 150 animaux de boucherie par an qui en moyenne font 400 kg par carcasse. Il me manque un euro du kilo pour arriver à prendre en compte tous les coûts de production. » L'épisode FCO a fini de tendre les prix. L'éleveur concède « qu'avec les animaux destinés aux bouchers et aux grossistes, il s'en sort, ce qui est loin d'être le cas pour les animaux destinés aux grandes surfaces ». Preuve que payer le prix des bêtes aux éleveurs à leur juste valeur c'est possible. Non seulement c'est possible, mais c'est l'objectif syndical que s'est fixé la fédération nationale bovine dans la feuille de route établie en juin dernier. « En 15 ans, le prix de la viande à la consommation a augmenté de 62%, les coûts de production des éleveurs de 58% et les prix payés aux producteurs de seulement 10% », rappelle Jean-Pierre Fleury, président de la FNB. Pour lui comme pour les responsables syndicaux départementaux, l'éleveur ne peut plus être la variable d'ajustement d'un système à bout de souffle. Un euro de plus « Les engagements pris le 17 juin ne sont pas respectés. C'est ce qui a motivé les actions récentes de la FNB en direction des produits du groupe Bigard », explique Pierre Vaugarny, secrétaire général de la FNB. Aujourd'hui, pour sortir de l'ornière, les responsables professionnels veulent opposer à la logique de minerai, seul dialecte entendu par l'aval, celui de la traçabilité et de la segmentation, seuls capables de générer de la valeur ajoutée. « La filière s'obstine à vouloir transformer la viande issue du troupeau des races à viande en minerai. C'est une erreur, et c'est en cela que nous disons que la filière est incapable de générer de la valeur car nos races constituent une richesse. Les consommateurs sont demandeurs. » Au rythme où va la crise et sans remontée sensible des cours, de l'ordre d'un euro du kilo, Jean-Pierre Fleury est pessimiste : « Sur les 80 000 exploitations d'élevage, 10 000 pourraient déposer le bilan d'ici la fin de l'année. » De son côté, Franck Rougier a sa théorie qui prêterait à sourire si les circonstances n'étaient pas si dramatiques : « Les plus gros vont maigrir, les moins gros vont mourir. » Sophie Chatenet
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http://www.auvergne-agricole.com/actualites/les-agriculteurs-toujours-indecis-envers-la-methanisation&ca=VZFGX0CXJFYHRVGGI1N9&cn=5CMJTYQV:YU9FV21G.html Les agriculteurs toujours indécis envers la méthanisation Les projets d’unités agricoles se développent dans toute la région permettant à bon nombre d’agriculteurs de valoriser leurs effluents d’élevages. Les lourdeurs administratives, environnementales et financières font hésiter à juste titre beaucoup d’agriculteurs. Il y a quelques décennies, produire de l’électricité et de la chaleur avec du lisier et du fumier relevait encore de la science-fiction. Aujourd’hui, la méthanisation est bien réelle et de plus en plus d’agriculteurs tournent leur regard vers cette technologie. A l’image de la SARL AgriBrivaMétha qui rassemble quatre Gaec des alentours de Brioude pour construire une unité de méthanisation. Agnès Pessat, gérante de la société, a fait part de son expérience le 2 décembre au lycée du Breuil-sur-Couze, sur l’invitation de la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme. Devant elle, une vingtaine d’agriculteurs désireux de se renseigner sur la méthanisation afin de mieux appréhender à leur tour le futur projet des communautés de communes d’Issoire Val d’Allier et du Lembron. Un très long chemin «Nous avons démarré cette réflexion il y a cinq ans et les travaux n’ont toujours pas commencé. C’est normal, un tel projet il faut du temps pour le faire mûrir » explique Agnès Pessat. Désireux de valoriser leurs effluents d’élevages et de sécuriser financièrement leurs exploitations, les agriculteurs souhaitent monter une unité de méthanisation 100% autonome. Le gaz produit serait injecté dans le réseau de la ville permettant ainsi à 200 foyers de se chauffer et d’économiser l’équivalent de 390 000 litres de fioul. Un projet « pharaonique » à en croire Agnès Pessat. «Plusieurs études ont été réalisées pour être certains de la faisabilité de notre projet. A la suite de celles-ci, nous avons dû repenser certains points notamment l’approvisionnement du méthaniseur. Les négociations avec GRDF ont été assez longues. L’administratif est également très lourd et bloque pas mal de choses. » Les associés devront en effet apporter, en plus de leurs 6 000 tonnes d’effluents, 1 800 tonnes de cultures dérobés broyées (seigle et sorgho) et 600 tonnes de coproduits. Le digestat produit par le méthaniseur sera ensuite épandu dans les champs. Encore à l’état de réflexion «La méthanisation est une opportunité pour l’agriculture, la possibilité de diversifier nos productions. Il serait dommage que des industriels mettent la main dessus » remarque Agnès Pessat. Une réponse et un encouragement qu’elle dispense aux agriculteurs présents dans la salle. La majorité d’entre eux exercent dans les alentours de Saint-Germain-Lembron et d’Issoire. Les Communautés de Communes des deux localités ont un projet de méthanisation dans lequel elles souhaitent voir s’engager les agriculteurs. Mais nombre d’entre eux sont frileux à cette idée et d’autres y sont fermement opposés. Difficile donc de rassembler les troupes selon Gérard Landry, membre du bureau de la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme. « Les complexités administratives et les investissements financiers qui rayonnent autour d’une unité de méthanisation freinent les agriculteurs. Il faut pourtant qu’ils se rassemblent au moins pour suivre la réflexion. A ce jour, les communautés de communes ont commandé une étude dont les résultats seront connus en avril 2016. Beaucoup vont l’attendre et pas seulement des agriculteurs. S’ils ne se positionnent pas, d’autres le feront à leur place.» Les agriculteurs présents vont donc se réunir prochainement pour créer un GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental). Ce groupement permettra à chacun des inscrits de suivre l’évolution du dossier pour ensuite, oui ou non, s’investir davantage dans ce projet.
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Cluzeau ( si, ça a sa place ici ! ) Illustration : Grotte du Trou de Cluzeau à Ronsenac : Moulage des restes préhistoriques (-35 000 ans environ) des repas (ossements d'herbivores) à l'entrée d'une tanière de Hyène des cavernes. Les os ont été fragmentés par les hyènes mais les spécialistes y distinguent les restes d'Aurochs, cerfs, chevaux, cerf mégacéros, rhinocéros laineux et hyènes. Un cluzeau, cluseau, ou cruzeau, est dans le nord de l'Aquitaine, le Limousin, le Périgord et dans le nord occitan, un abri caverne creusé dans le sol ou taillé dans une paroi rocheuse. Les cluzeaux sont des cavités artificielles, mais peuvent toutefois résulter de grottes en partie retaillées. Ce terme qui est inconnu en langue française peut être rapproché d’abri troglodytique, ou souterrain refuge, ou fort de falaise. Typologie simplifiée Les cluzeaux souterrains Ce sont des souterrains-refuges, aménagés sous le sol, parfois sous un bâtiment. Ils comportent un escalier descendant étroit et une ou plusieurs chambres. On peut distinguer des dispositifs de fermeture, des trous de visée, des conduits, des chausse-trappes, des silos, des aménagements divers. Certains présentent des systèmes très simples avec une seule chambre, d’autres sont très complexes. Des cluzeaux souterrains ont été retrouvés dans les calcaires, les grès et même les marnes ou sables argileux, jamais dans les granites. On a trouvé toutefois des sortes de cluzeaux entre les blocs de granite érodés en boule (Poitou). Les cluzeaux en paroi Ils sont souvent nommés cluzeaux ou forts « de falaise » par analogie, car la falaise est un terme plutôt maritime. Ces abris troglodytiques sont creusés dans les parties élevées des escarpements rocheux, parfois sur plusieurs étages. Ils sont occasionnellement reliés par des couloirs ou peuvent déboucher sur le plateau. Ils peuvent constituer des forteresses. Des trous de boulin indiquent qu’ils ont pu supporter des hourds. Archéologie Les cluzeaux sont à distinguer des habitats troglodytiques, leur rôle étant principalement défensif. Ce sont des refuges et même s’ils sont souvent habitables, ils n’étaient occupés qu’en période d’insécurité. La région des Eyzies comporte de magnifiques ensembles aériens le long de la Vézère, comme la Roque Saint-Christophe, ou sur les bords des Beunes. Il est à noter que si, au Moustier, les gisements du Paléolithique moyen sont mondialement connus (puisqu’ils sont à l’origine du nom Moustérien), les abris en paroi sont au maximum médiévaux. Les travaux effectués par la « Société française d’étude des souterrains », ainsi que par diverses sociétés historiques et spéléologiques (S.-C. Périgueux), montrent que les cluzeaux ont été créés et occupés à différentes époques troublées, comme lors des grandes invasions du ixe siècle, ou lors des guerres de religion au xvie siècle. - - - - - - - Cela existe aussi en Sibérie, où ça s'appelle : Zemlianka (abri souterrain) (de : Zemle : terre) Un article la-dessus : http://venividi.ru/node/2336
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http://www.assemblee-nationale.fr/11/rap-off/R1540-06.asp
Au sujet des mines, carrières, cavités, etc
Volume 6
LES MINES ET CAVITÉS SOUTERRAINES 125
1. LES ANCIENNES MINES 125
2. LES CAVITÉS SOUTERRAINES 125
2.1. Deux exemples appréciés différemment 125
2.1.1. Le cas de Roquevaire 125
2.1.2. Le cas de Chanteloup les Vignes 125
2.2. L'enquête nationale du BRGM 125
2.2.1. Communes ayant des cavités, recensées par département 125
2.2.1.1. Communes ayant des carrières 125
2.2.1.2. Communes ayant des marnières 125
2.2.1.3. Communes ayant des « souterrains » 125
2.2.1.4. Communes ayant d'autres cavités 125
2.2.1.5. Communes ayant des cavités naturelles 125
2.2.2. Communes ayant déclaré avoir des désordres 125
2.2.3. Différents types de cavités en France métropolitaine 125
2.2.3.1. Les carrières souterraines 125
2.2.3.2. Les marnières 125
2.2.3.3. Les souterrains : caves, sapes, et galeries 125
2.2.3.4. Les autres cavités anthropiques 125
2.2.3.5. Les cavités naturelles 125
2.2.4. Extension des terrains concernés par les cavités souterraines 125
2.2.4.1. La craie 125
2.2.4.2. Le calcaire 125
2.2.4.3. Le gypse 125
2.2.4.4. Les ardoises 125
2.2.4.5. Les argiles 125
2.2.4.6. Autres terrains 125
2.2.5. Répartition régionale des cavités 125
2.2.6. Dommages liés aux cavités souterraines 125
2.2.6.1. Accidents ponctuels 125
2.2.6.2. Effondrements généralisés 125
2.3. La prévention 125
2.3.1. La réglementation 125
2.3.2. La cartographie des zones à risque 125
2.3.3. Les techniques de prévention 125
2.3.4. La surveillance 125
2.3.4.1. Exploitation des mesures de surveillance 125
2.3.4.2. Critères de choix d'une solution 125
2.4. La préparation et la gestion des crises 125
2.4.1. Les enseignements de Chanteloup-les-Vignes 125
2.4.2. Les compétences et les moyens nécessaires 125
2.4.3. Propositions pour l'avenir 125
2.4.3.1. Développer les actions d'information sur les risques et leur prévention 125
2.4.3.2. Améliorer la préparation à la gestion de crises au niveau local 125
2.4.3.3. Créer un service public spécialisé en matière de sécurité des bassins
sous-cavés 125
ASSURANCE DES CATASTROPHES NATURELLES 125
1. LE SYSTÈME D'ASSURANCE ET L'INDEMNISATION DES DOMMAGES 125
2. LE DISPOSITIF ORGANISÉ PAR LA LOI DE 1982 125
3. DES PROPOSITIONS D'ADAPTATION 125
4. L'APPROCHE JUDICIAIRE DES RISQUES NATURELS 125
5. LES AMÉLIORATIONS INDISPENSABLES 125
6. DES STATISTIQUES INQUIÉTANTES 125
CONCLUSION GÉNÉRALE 125
RECOMMANDATIONS 125
EXAMEN DU RAPPORT PAR L'OFFICE 125
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Voir ensuite le texte
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eau séléniteuse ( concernant le gypse ) Le gypse est légèrement soluble dans l'eau pure, soit une solubilité maximale de 2,5 g par litre dans les conditions normales de température et de pression. La solubilité du gypse, pour 100 g d'eau pure, n'est que 0,223 g à 0°C (eau froide) et 0,257 g à 50°C16. La solubilisation est plus efficace entre 30 et 40°C. Le passage en solution ou dissolution est en général imperceptible à l'œil. L'eau qui a solubilisé du gypse était nommée par les anciens chimistes eau séléniteuse, ou autrefois "eau de lune" dans la tradition médiévale des plâtriers. Cette eau séléniteuse est impropre à la cuisson des aliments et au savonnage du linge. Elle était autrefois détestée par les lavandières et les ménagères ou cuisinières, mais aussi par les forgerons et les tailleurs de pierre, car le gypse ou les composés de la famille des sulfates de calcium, anhydrites, plâtres, mirabilite... plus ou moins solubles, ou portés par les poussières après asséchement favorisent la rouille du fer, comme une altération plus précoce des pierres. La décomposition de l'eau séléniteuse, sous l'action de matières organiques en milieu anaérobie, est d'ailleurs pestilentiel, en dégageant du gaz hydrogène sulfuré H2S. - - - - - Comme quoi, parfois ....
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gypse saccharoïde :
variété de gypse en masses granulaires compactes et plus ou moins grossières, en particulier fort commune dans le bassin parisien où il constitue la roche gypseuse, à cassure brillante, analogue au sucre, dont le nom dérive du latin saccharum ou du grec sakkharon, sucre et du suffixe d'origine gréco-romaine -oïde, signifiant globalement "en forme de sucre ou de masse sucrée" ou " ayant l'aspect du sucre" ;
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Ouf ! j'ai eu peur !
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compote.depomme (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "sibelius"ùijthùrtjh A tes souhaits
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