vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 9 ans
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sibelius il y a 8 ans

Errol Véla, né en 1975 à Marseille, est un botaniste et naturaliste français.

Il est spécialiste des plantes et des écosystèmes méditerranéens, mais aussi des Orchidées.

Il est enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences de l'Université de Montpellier 1.

Bibliographie

Ouvrages

Errol Véla et Thierry Tatoni (dir.), Biodiversité des milieux ouverts en région méditerranéenne : le cas de la végétation des pelouses sèches du Lubéron (Provence calcaire), Université Paul Cézanne (Thèse de doctorat en Biologie des Populations et Ecologie),‎ 2002, 383 p. (lire en ligne).

Édouard Le Floc'h, Loutfy Boulos et Errol Véla, Catalogue synonymique commenté de la flore de Tunisie, Tunis, Ministère de l’Environnement et du Développement durable,‎ 2010, 500 p. (lire en ligne).

Roland Martin, Errol Véla et Ridha Ouni, Orchidées de Tunisie, Société botanique du Centre-Ouest,‎ 2015, 163 p. (présentation en ligne).

Participation à des ouvrages de référence

Errol Véla et Jean-Marc Tison, « Ophrys », dans Jean-Marc Tison, Philippe Jauzein et Henri Michaud, Flore de France méditerranéenne continentale, Naturalia,‎ 2014, 2078 p. (présentation en ligne).

Errol Véla et Jean-Marc Tison, « Serapias », dans Jean-Marc Tison, Philippe Jauzein et Henri Michaud, Flore de France méditerranéenne continentale, Naturalia,‎ 2014, 2078 p. (présentation en ligne).

Errol Véla et Jean-Marc Tison, « Ophrys », dans Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault, Flora gallica : Flore de France, Biotope,‎ 2014, 1195 p. (présentation en ligne).

Errol Véla et Jean-Marc Tison, « Anacamptis », dans Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault, Flora gallica : Flore de France, Biotope,‎ 2014, 1195 p. (présentation en ligne).

Errol Véla, « Note sur quelques xénophytes nouveaux pour la Libye », dans Alain Dobignard et Cyrille Chatelain, Index synonymique de la Flore d'Afrique du Nord volume 5, Genève, Conservatoire et Jardin botaniques de Genève,‎ 2013, p. 372.

Errol Véla, Karim Rebbas, Rachid Meddour et Gérard de Bélair, « Note sur quelques xénophytes nouveaux pour l’Algérie (et la Tunisie) », dans Alain Dobignard et Cyrille Chatelain, Index synonymique de la Flore d'Afrique du Nord volume 5, Genève, Conservatoire et Jardin botaniques de Genève,‎ 2013, p. 372-376.

Errol Véla, « Notes sur les cactus du genre Opuntia s. l. en Algérie et en Tunisie », dans Alain Dobignard et Cyrille Chatelain, Index synonymique de la Flore d'Afrique du Nord volume 5, Genève, Conservatoire et Jardin botaniques de Genève,‎ 2013, p. 376-379.

Ses articles sont mis en ligne sur Academia.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.imep-cnrs.com/vela/vela.htm

Sujet de thèse:
Biodiversité des milieux ouverts en région méditerranéenne : le cas de la végétation des pelouses sèches du Lubéron (Provence calcaire).

- directeur : Thierry TATONI
- date de soutenance : 6 décembre 2002

- partenaires financiers : Parc Naturel Régional du Luberon (PNRL) ; Agence Régionale Pour l'Environnement (ARPE) ; Conseil Régional PACA (Provence-Alpes-Côte-d'Azur) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).

Résumé :

L'érosion de la biodiversité mondiale rend urgente l'étude des points-chauds d'endémisme et de richesse spécifique, afin d'élaborer une stratégie globale de conservation.

Parmi ces régions sensibles, le bassin méditerranéen abrite notamment une flore vasculaire remarquable (30.000 taxons dont 50% sont endémiques).

Suite à une régression généralisée en Europe, les pelouses sèches et autres milieux ouverts sont devenus des habitats d'intérêt communautaire jugés prioritaires, tant la responsabilité patrimoniale qui incombe aux gestionnaires des espaces naturels paraît grande.

Bien étudiés en contexte médio-européen, ces milieux, bien que plus riches et plus répandus, restent méconnus en contexte méditerranéen.

En Provence calcaire (S-E France), le site du Lubéron a été inventorié et un réseau de placettes permanentes a été mis en place et suivi pendant cinq ans (1995-1999).

Plusieurs approches complémentaires ont été utilisées, la méthodologie principale se basant notamment sur différentes échelles de perception (du mètre-carré à l'écocomplexe).

A partir de relevés floristiques, nous avons pu décrire l'organisation de la végétation face aux conditions stationnelles et aux régimes de gestion (stress et perturbations), et en dégager les principaux bio-indicateurs.

A travers les éléments endémiques autochtones qu'ils hébergent, ces écosystèmes semi-naturels possèdent une richesse patrimoniale qui leur est propre.

Mais cette richesse originelle est renforcée par l'histoire de la pression anthropique (coupes de bois, feux, pâturage ovin et caprin) grâce à laquelle ils ont hérité d'un patrimoine associé plus récent.

Cette histoire et ses variations impliquent aujourd'hui une dynamique spatio-temporelle de la végétation et une réponse spécifique des groupes fonctionnels de plantes.

Dans le cadre des mesures agri-environnementales (aide financière aux éleveurs et accompagnement scientifique et technique aux gestionnaires) il est possible d'améliorer le protocole de suivi, de proposer des protocoles expérimentaux, et de réorienter le choix des actions à mettre en oeuvre pour une gestion conservatoire.

Si le contexte socio-économique de l'Europe de l'Ouest au lendemain du 20e siècle est le même quel que soit le cadre biogéographique étudié (médio-européen ou méditerranéen), il est cependant fortement différent en Afrique du Nord bien que le cadre biogéographique soit similaire.

Un travail de recherche serait à envisager dans les pays du sud de la Méditerranée afin d'y étudier la problématique des milieux ouverts, d'identifier les enjeux patrimoniaux et de hiérarchiser les priorités de conservation.

Voir auprès du CIRAD

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sibelius il y a 8 ans

http://fr.calameo.com/read/00355707894c35c702972

L'Ecologie, une science fondamentale et innovante - Chapitre 6

Ca semble très intéressant.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.carbios.fr/

Très bonne Boite, très utile, qui vient de recevoir un Trophée de la part de la radio Europe1 :

L’industrie chimique est aujourd’hui à l’aube d’une évolution majeure vers une chimie plus respectueuse de l’environnement. L’avènement de la chimie dite « verte » repose sur l’exploitation, au stade industriel, des propriétés exceptionnelles de catalyseurs biologiques d’origine naturelle, les enzymes.

Pour répondre aux impératifs de compétitivité et de performances des industriels et faire ainsi de la chimie verte une réalité industrielle, il convient d’adapter les propriétés des enzymes en intégrant dès la conception du bioprocédé les exigences de l’industrie.

CARBIOS va jouer un rôle moteur dans cette transformation en mettant à profit sa grande connaissance des enzymes pour offrir des technologies de rupture aux industriels par des bioprocédés à haute valeur ajoutée.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.sphere.eu/

Ca aussi, ça a l'air d'une Boite sérieuse ...

" Produit à partir d’éthanol issu de la canne à sucre, le polyéthylène (PE) végétal offre les mêmes performances que le polyéthylène "

( je crois que c'est dirigé par celui qui figure sur les photos de mon profil, le type en marinière à rayures )

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sibelius il y a 8 ans

Quelle horreur ! !

http://www.europe1.fr/societe/lassociation-l214-revient-a-la-charge-sur-le-broyage-des-canetons-2639677

L'association de défense des animaux L214 veut dénoncer les conditions d'élevage des couvoirs à canards destinés à la production de foie gras en France. Sa méthode : diffuser des images choc.

A quelques jours de Noël, voilà une vidéo (attention, certaines images peuvent choquer) qui pourrait bien vous passer l'envie de manger du foie gras.

L'association de défense des animaux L214 a publié lundi deux vidé;os, tournées en France, dans un couvoir et un élevage de canards destinés à la production de foie gras. En publiant ces images choquantes, l'association souhaite dénoncer les conditions d'élevage et d'abattage des animaux.

Le processus de tri des canetons mis en cause.

Une première vidéo, tournée clandestinement dans un couvoir des Pays-de-la-Loire, montre le procédé de tri des canetons avant leur expédition dans les élevages. "Dans la production de foie gras, seuls les canards mâles sont utilisés, les canetons femelles sont généralement broyés à la naissance", explique le texte accompagnant la vidéo.

La vidéo montre aussi "l'épointage", une opération qui consiste à couper le bec des canetons afin qu'ils ne se blessent pas entre eux dans les élevages intensifs.

L'opération est réalisée avec des pièces métalliques chauffées à blanc, à la chaîne.

Les canetons sont préalablement vaccinés, notamment contre la grippe aviaire qui sévit en ce moment dans les exploitations.

La seconde vidéo montre, elle, les méthodes d'insémination des canes.

Des méthodes alternatives sont en cours de recherche.

Contactée par Europe 1, l'association ne souhaite pas préciser où ont été tournées ces images et précise que c'est un employé qui travaille dans le couvoir, dont on ne connaît donc pas précisément l'emplacement, qui a filmé les scènes en caméra cachée.

Cette campagne choc fait écho à la précédente campagne de l'association en août dernier, où, revendiquant le soutien de 36 parlementaires, l'association de défense des animaux avait sollicité une rencontre avec Stéphane Le Foll sur ce sujet précisément.

Contacté par Europe 1, le ministère de l'Agriculture a souhaité répondre à L214.

"Des recherches alternatives au broyage des poussins d'un jour sont en cours".

"Il y a, par exemple, la technique du repérage du sexe dès l’œuf ce qui permettra de détruire l'embryon avant la naissance, une technique qui pourrait être au point d'ici un ou deux ans".

En attendant, le ministère "a développé des filières d'export des canettes". Elles sont en effet élevées pour fournir des canettes à rôtir, des filets ou des aiguillettes et sont également exportées vers des pays où les ressources en volailles sont insuffisantes par rapport à la demande.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.europe1.fr/evenements/suivez-les-trophees-europe-1-de-lenvironnement-en-direct-2639405

Excellent !

Ca m'a permis de découvrir plusieurs sociétés dont je n'avais pas entendu parler.



ECOLOGIE - Europe 1 récompense les meilleures initiatives et actions réalisées en faveur de la planète.

Alors que la COP21 vient à peine de s'achever, la station de la rue François Ier lance "Les Trophées Europe 1 de l’environnement" afin de récompenser les meilleures initiatives et actions réalisées en faveur de la planète lors d’une soirée exceptionnelle, retransmise en direct sur l’antenne d’Europe 1 le 21 décembre de 19h30 à 21h et présidée par Ségolène Royal.

Après une délocalisation de la matinale de Thomas Sotto le 25 septembre dernier à l’Ile de Sein, menacée par la montée du niveau de la mer provoquée par le changement climatique, des éditions spéciales en direct de Mandelieu-la-Napoule avec Europe 1 Matin et Europe 1 Midi le 5 octobre dernier suite aux intempéries qui ont touché le Sud-Est de la France et une matinale en direct de Pékin le mardi 3 novembre, Europe 1 poursuit son engagement en faveur du climat et de la protection de l’environnement avec un dispositif exceptionnel.


A l’occasion de la COP21, la station de la rue François Ier a décidé de créer "Les Trophées Europe 1 de l’Environnement" qui récompensent celles et ceux qui œuvrent pour la protection de la planète.

Pour marquer cet événement, la station proposera une soirée spéciale le lundi 21 décembre entre 19h30 et 21h présentée par Isabelle Millet au cours de laquelle un jury de personnalités, présidé par Ségolène Royal, Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, récompensera chacun des sept lauréats d’un « Trophée Europe 1 de l’Environnement ».



Le jury est composé de huit personnalités :
- Thomas Derichebourg, président du groupe Derichebourg, partenaire de cette soirée
- Daniel Cohn-Bendit, chroniqueur à Europe 1
- Aure Atika, actrice
- Nolwenn Leroy, chanteuse
- Marc Jolivet, comédien
- Jean-Marc Jancovici, fondateur de Carbone 4
- Alain Cirou, consultant scientifique à Europe 1
- Anicet Mbida, chroniqueur sur Europe 1, met chaque matin en valeur un produit, un créateur ou une entreprise qui innove et crée en France dans sa chronique « Made in France ».

Les membres du jury désigneront le gagnant de chacune des sept catégories présentées ci-dessous :

1- "Géo-Trouvetout" : innover, espérer trouver l’invention qui changera tout… Dans cette catégorie « Géo-trouvetout » sont récompensées des personnalités qui ont une idée et qui souhaitent maintenant la mettre en œuvre à grande échelle.

Sont nominés dans cette catégorie : Alain Clément pour Searev, Audrey Bigot, Valentin Martineau, Antoine Pateau et Yoann Vandendreissche et Biceps Cultivatus, Christophe Martinez et Héliblue, Vincent Callebaut et Lilypad, Philippe Allart et les panneaux photoluminescents.


2- "Secteur public » : ce prix récompense une ville, un regroupement de communes, un département ou une région qui s’est fortement investi ces dernières années dans la transition énergétique.

Les villes et régions nominées dans cette catégorie : Bordeaux avec Suez Environnement (Aquitaine), l’île d’Yeu (Pays de la Loire), Grande-Synthe et ou Loos-en-Gohelle (Nord), Angers (Pays de la Loire), Languedoc Roussillon.


3- "Start-up éco-innovante" : ce prix récompense une entreprise récente, de moins de cinq ans d’existence, qui a réussi à industrialiser son produit dans le domaine du développement durable.

Sont nominés dans cette catégorie : Sunwaterlife, NewWind, Quivivo,Ynsect, Carbios, Cameo Energy.


4- "Reconversion" : ce prix récompense une entreprise d’envergure considérée plutôt comme « pollueuse » mais qui, dans sa stratégie récente, effectue une mutation significative de ses activités.

Les entreprises sélectionnées par Europe 1 pour cette catégorie sont Renault-Nissan, Saint-Gobain, Bouygues Immobilier et Colas, Sphère et L’Oréal.


5- "Personnalités" : ce prix récompense une personnalité pour son action dans le domaine de l’environnement.

Sont nominés dans cette catégorie : Elon Musk, pour les voitures électriques Tesla, Bertrand Piccard pour Solar Impulse, Vincent Bolloré pour Blue Solution et Autolib, Ghilsain Bardout et Emmanuelle Périé-Bardout pour le projet Under the pole, Jérémy Rifkin.


6- "Education" : cette catégorie distingue des personnalités ou des projets du monde éducatif dans le domaine du développement durable.

Sont nominés : Laurence Tubiana, AgroParisTech et le projet Cyclamen, Atlantic Challenge et Philéas, HEC, La Toulouse Business School et les Assises Nationales Etudiantes du Développement Durable (ANEDD).


7- "Littérature verte" : ce prix récompense une œuvre qui met en scène les thématiques liées à l’environnement et à la planète.


Romans :Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes d’Olivier Bleys (Albin Michel) et Soudain, seuls d’Isabelle Autissier (Stock)
Essais : Voyages à travers les climats de la Terre, Gilles Ramstein (Odile Jacob)
Beaux-livres : La terre est bleue de Cyrille P.Coutansais (Les arènes)
BD : Centaurus 01.Terre Promise. de Léo Rodolphe (Delcourt).
* Allée de Longchamp, 75116 Paris

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sibelius il y a 8 ans

Il faudra que je me fasse mon petit "Top Dix" à moi aussi .. :-)0

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sibelius il y a 8 ans

http://www.rfi.fr/emission/20151212-afrique-agriculture-refugies-climatiques-secheresse

Agriculture et réfugiés climatiques victimes de la sécheresse

La COP21, la Conférence internationale sur le climat, ne s'est pas achevée hier, vendredi 11 décembre 2015, comme prévu, avec l'adoption d'un accord pour limiter le réchauffement climatique à 2°C d'ici 2100.

L'Afrique qui n'émet pourtant que 4% des gaz à effet de serre de la planète, est la région du monde la plus affectée par le réchauffement climatique.

Désertification, ensablement des fleuves, réduction des grands lacs... Les terres agricoles africaines se réduisent alors que la population croît rapidement.

D'après le Centre international de surveillance des déplacements, en 2012, l'Afrique dénombrait plus de 8 millions de déplacés climatiques.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.rfi.fr/emission/20151212-afrique-agriculture-refugies-climatiques-secheresse

Réchauffement climatique: quel impact sur l'agriculture en Afrique?

Au cours de cette troisième journée de la COP21 qui débute ce mercredi 2 décembre, il sera largement question de l’agriculture, essentielle à la survie des populations, mais aussi à la cohésion des sociétés, notamment en Afrique. Exemple au Mali et au Tchad, où les paysans sont largement impactés par des sécheresses de plus en plus récurrentes.

■ Tchad

La tête serrée dans un voile fin de couleur, Anta Fall Karambe évoque avec nostalgie ses souvenirs de champs de maïs et de petit mil dans certaines zones du grand Kanem, une région de l’ouest du Tchad aujourd'hui très touchée par la désertification. En fragilisant l’agriculture, cette sécheresse a déstabilisé toute la société locale.

« Il n'y a plus de pluie, donc tout le monde s'exile, déplore cette représentante de l’association pour la promotion des femmes et filles du Grand Kanem que RFI a rencontrée au Bourget en marge de la COP21. Il n'y a plus d'hommes sur place, il n'y a que des femmes et des enfants. Les hommes sont en ville, dans la capitale, en train de faire un travail qui n'est pas de l'agriculture et laissent sur place femmes et enfants avec strictement rien à manger. Les femmes qui veulent faire du maraîchage, elles le font une fois sur deux. Il n'y a pas d'eau. Les femmes se réveillent le matin pour aller chercher cette eau et reviennent cinq ou six heures après. Là-bas c'est le désert à 100 %. »

Anta Fall Karambe explique que cet appauvrissement a conduit à une recrudescence du mariage précoce et qu’il a contribué à l’éclosion de Boko Haram dans la région du lac Tchad. « L'exode rural aidant, Boko Haram a trouvé un terrain propice pour infiltrer les jeunes et essayer de les enrôler, de leur faire un lavage de cerveau [en profitant] de cette population démunie. » Pour elle, le changement climatique a tout changé. Il a dévasté sa région.

La lutte contre la désertification du lac Tchad a d'ailleurs occupé une grande partie des interventions des chefs d’Etats africains réunis ce mardi dans un mini-sommet organisé par le président François Hollande en marge de la COP21. Selon Mahamadou Issoufou, président du Niger, cette désertification participe à la déstabilisation de la région en aggravant la pauvreté, ce qui favorise l’implantation du terrorisme.

Le bassin du lac Tchad est devenu une zone de désolation où se joue l'un des plus grands drames humains de notre temps.

■ Mali

Au Mali, la sécheresse ou encore le dérèglement des pluies ont un impact direct sur l'agriculture familiale. Ibrahima Coulibaly est le président de la Coordination des organisations paysannes du Mali. Il craint que les négociations de la Cop 21 ne permettent pas aux petits paysans de se faire entendre.

« Nous n'avons rien à attendre de ces négociations, parce qu'elles ne sont malheureusement pas centrées sur les intérêts des petits agriculteurs familiaux, regrette-t-il. Elles sont plutôt centrées sur comment faire plus d'argent avec l'économie verte. Les grandes entreprises prennent la tête des [débats] et pendant ce temps, ceux qui peuvent réellement contribuer à réduire les impacts du changement climatique sont ignorés. »

Ce que prône le président de la Confédération des organisations paysannes du Mali, c'est l'agroécologie. Une pratique agricole fondée sur le respect de l'environnement et des cycles naturels.

« Les petits paysans ont développé ces connaissances parce qu'ils ont été confrontés depuis des siècles à des problèmes, explique Ibrahima Coulibaly. Labourer, les gens savaient le faire, associer la production des arbres avec les productions agricoles annuelles, les gens savent le faire, et tout un tas de connaissances qui sont là, qu'il suffit de soutenir un tant soit peu et qu'il faut intégrer dans les politiques agricoles nationales voire internationales. »

Changer les pratiques agricoles doit permettre de soutenir les paysans, mais aussi de réduire les émissions de gaz à effets de serre. L'agriculture contribue à plus de 20 % des rejets mondiaux.

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sibelius il y a 8 ans

http://rmc.bfmtv.com/emission/alpha-conde-nous-sommes-les-moins-polluants-et-les-plus-grandes-victimes-933311.html

En ce deuxième jour de COP21, le président de la République de Guinée Alpha Condé a tiré la sonnette d’alarme ce mardi sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Dans son pays, les conséquences du réchauffement climatique sont désastreuses.

"Il est nécessaire que les grands pays nous indemnisent, afin que la situation change".

En ce deuxième jour de grande conférence sur le climat à Paris, le président Alpha Condé, président de la République de Guinée, a tiré la sonnette d’alarme ce mardi sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. "Nous sommes les moins polluants, et nous sommes les plus grandes victimes", a-t-il plaidé.

"On ne demande pas de l’argent frais mais des financements de projets, notamment dans le domaine des énergies renouvelables": le solaire, les barrages hydrauliques, et la grande muraille verte, un projet lancé en 2007 qui vise à implanter ou à stabiliser une bande végétale de 15 kilomètres de large, du Sénégal à l’Ethiopie.
"Le fleuve Niger n'est plus navigable"

Les conséquences du réchauffement climatique sur la Guinée sont désastreuses. "Le lac Tchad est en train de s’assécher", explique Alpha Condé. Pis, le fleuve Niger, un axe économique majeur en Afrique de l’Ouest, "à cause de l’ensablement, n’est plus navigable", dénonce-t-il.


Et les hausses des températures ont des conséquences sanitaires qui peuvent se révéler dévastatrice à très court terme.

"Avec les changement climatique, les chauves-souris deviennent porteuses d’Ebola chez nous", explique le chef de l’Etat guinéen. "En Afrique centrale, nous n’avions jamais eu de porteurs" du virus Ebola.
"Sans décision contraignante, ce n'est même pas la peine"

Alpha Condé ne cache pas qu'il place d’immenses espoirs dans la COP21, pour arracher un accord visant à limiter à deux degrés le réchauffement climatique.

"D’abord, il faut reconnaître que c’est la première fois qu’il y a une conférence de 150 chefs d’Etat", se félicite-t-il. "C’est quand même un grand succès et une victoire pour le président Hollande.

Et puis il faut reconnaître que le langage a changé, parce que les pays les plus réticents, comme le Canada, la Chine et les Etats-Unis, ont changé. Même si l’on ne parle pas encore de décision contraignante".

Mais, prévient-il, "si l’on ne sort pas avec une décision contraignante, ce n’est même pas la peine" d’espérer résorber le réchauffement climatique.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.bonaberi.com/ar,cameroun_les_projets_d_approvisionnement_en_eau_a_l_arret,10403.html

Cameroun : Les projets d'approvisionnement en eau à l'arrêt
(16/12/2015)


Il a été porté à titre intérimaire à la tête de cette structure, à l’issue d’un conseil d’administration extraordinaire tenu vendredi dernier.

C’est le constat fait depuis quelques années, au grand dam des populations de l’Extrême-Nord, qui se considèrent comme les oubliés du pays.

Le Mayo-Tsanaga a véritablement soif et ça, l’Etat le sait. Malgré les cris alarmants des populations qui vont de doléances en doléances au fil des manifestations publiques, rien n’a véritablement bougé à ce jour.

Même quelques initiatives prises et entamées par l’Etat avancent à pas de tortue, alors que le besoin est pressant.

Le 22 mars 2004, le Premier ministre d’alors, Ephraim Inoni, procédait à la cérémonie d’inauguration de l’adduction d’eau Mokolo-Mora, dont les travaux ont coûté 7 milliards de francs Cfa, fruit d’un prêt de la Banque islamique de développement.

63 bornes fontaines desservant 34 importants villages le long du tracé de 67 kilomètres. Mais, après deux années de fonctionnement et suite à la mauvaise gestion par leurs tenanciers, dit-on, les 63 bornes qui traversent tous les villages du département du Mayo-Tsanaga sont à sec.

Leur réparation et leur remise en fonctionnement longtemps annoncées sont restées lettre morte.

En 2013, le ministre délégué auprès du Minépat, Yaouba Abdoulaye, procédait au lancement des travaux du projet d’adduction d’eau potable à partir du barrage de Mokolo jusqu’à Soulédé-Roua, pour un montant de 2,7 milliards de Fcfa, sur un linéaire de 32 kilomètres.

Le projet global portait alors sur une canalisation d’environ 17 kilomètres, avec 31 bornes fontaines dans les localités situées le long du trajet.

Les travaux aussitôt entamées ne sont exécutés que sur 7 kilomètres avec 10 bornes fontaines construites, mais non fonctionnelles. Les travaux sont à l’arrêt et le projet qui marquait pour beaucoup la fin du supplice, s’est arreté net.

Les politiques engagées donc par l’Etat pour permettre aux autres unités administratives du département pour bénéficier de l’adduction d’eau à partir du barrage de retenue d’eau de Mokolo ont toujours lamentablement jusqu’ici échoué.

Entretemps, les populations de ce département peuplé de près d’un million d’habitants continuent de trinquer.

Assèchement

Les statistiques indiquent que dans le département, il y a un seul point d’eau pour 1.020 personnes, alors que la norme nationale prévoit un point d’eau pour 250 à 300 personnes.

Le barrage de retenue d’eau de consommation de Mokolo ne limite la disponibilité en eau qu’au petit centre urbain.

Pour les autres arrondissements, (Bourha, Hina, Mayo-Moskota, Mogodé, Soulédé-Roua), « l’eau qui sort du mur » est devenue un luxe dont on a toujours rêvé.

Dieu seul sait comment vivraient les populations du Mayo-Tsanaga si le barrage de retenue d’eau n’avait pas existé.

Les travaux de cet ouvrage dont on dit qu’il a été construit grâce aux affinités du premier président de la République du Cameroun, Ahmadou Ahidjo, avec ce département situé à sept kilomètres de la ville de Mokolo ont débuté en 1978, pour s’achever un an plus tard.

D’une capacité de 3 millions de mètres cubes d’eau, il permet d’abreuver près de 800.000 habitants de Mokolo, Mora et des localités situées le long de l’itinéraire.

Mais, le barrage de Mokolo ne vit plus ses plus beaux jours, menacé qu’il est d’assèchement.

Depuis sa mise en service 1979, la pratique des activités jugées nocives (baignades, lessives et activités agropastorales sur ses bordures, l’explosion démographique, les changements climatiques, l’ensablement et l’accumulation des déchets végétaux ont conduit à la dégradation alarmante de la qualité d’eau à traiter.

Il a plus que jamais besoin de géants travaux de dragage.

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sibelius il y a 8 ans

http://guineenews.org/cop-21-lautorite-du-bassin-niger-presente-son-plan-dinvestissement-climat/

Jeu, 3 Déc 2015, Posté Par Mame Diallo
Environnement, La Une, Le Monde, News

COP 21 : L’autorité du Bassin Niger présente son plan d’investissement climat

Les discussions se poursuivent à la Conférence de Paris sur les changements climatiques.

L’Afrique y est en bon nombre. Ce mercredi, 2 décembre 2015, une des conférences portait sur le financement des besoins du bassin long de 4200 km, en matière de renforcement de la résilience, a constaté sur place votre quotidien en ligne, Guinéenews©.

Considéré comme étant le troisième plus grand fleuve du continent après le Congo et le Nil, le fleuve Niger couvre 1,5 millions de kilomètres carré à cheval sur 9 pays à savoir : Bénin, Burkina, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Guinée, Niger, Tchad, Nigéria et la Guinée où il prend sa source.

Il ne serait pas absurde de dire aujourd’hui, que cette région extrêmement vulnérable aux changements climatiques est face à de nombreuses conséquences telles que : la détérioration de la navigabilité du fleuve, le risque d’inondation, le déséquilibre de l’écosystème…

Le ministre guinéen de l’Energie, Cheick Taliby Sylla a laissé entendre que « le fleuve du Niger est en train de diminuer de débit. L’ensablement a atteint même le nid majeur de cet important fleuve. Il y a des endroits que vous pouvez traverser à gué, parce qu’il n’y a presque plus d’eau ».

Pour parer à cette situation désastreuse, l’Autorité du Bassin du Niger a mis en œuvre un plan d’investissement climat (PIC) comportant 246 actions pour un montant total de 3,11 milliards de dollars USD devant contribuer à améliorer la résilience des populations et l’écosystème du bassin par des interventions sectorielles.

Selon le ministre Cheick Taliby Sylla, « la Guinée a 29 actions depuis la source du fleuve Niger, au Djoliba dans le Faranah profond jusqu’à la frontière à Kourémali », a-t-il précisé.

Et de rajouter « ces actions prioritaires vont contribuer à arrêter la dégradation poussée par des activités humaines et minières. Surtout celles humaines qui consistent à la fabrication des briques cuites.

La coupe du bois en grande quantité pour faire des briques cuites est une activité intense le long du fleuve et de tous ces affluents notamment en Haute-Guinée ».

Désignée lors de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Autorité du Bassin Niger à Bamako en début novembre, Mariama Kaidama Cissé est désormais l’Ambassadrice du PIC.

Elle n’a pas manqué d’interpeller les partenaires internationaux en vue de mobiliser plus de ressources nécessaires pour la mise en œuvre du plan d’investissement climat.

Bien que le PIC démarrera en 2016 mais 70 % du montant global soit 2,182 milliards de dollars USD reste à mobiliser.

Pour l’instant, seuls les partenaires financiers, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, l'UEMOA ont mis la main à la poche.

Ben Chérif Diabaté, expert en communication traditionnelle au Mali, a invité les Etats du Bassin du Niger et ses partenaires à prendre en compte l’aspect communication et information dans le processus de sensibilisation et de plaidoyer.

La ministre de l’Environnement de Guinée, Kadiatou N’Diaye a aussi fait un plaidoyer pour prêter un œil attentif à la Guinée où le fleuve du Niger prend sa source.

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sibelius il y a 8 ans

http://guineenews.org/rio-tinto-remet-au-gouvernement-la-1ere-version-de-letude-de-faisabilite-bancable-efb-de-la-mine/

Mer, 23 Déc 2015 Posté Par Guineenews Économie, Mines

Rio Tinto remet au gouvernement la 1ère version de l’Étude de Faisabilité Bancable (EFB) de la Mine

Conakry – Les hauts représentants du Projet Simandou Sud ont soumis au gouvernement guinéen le 14 décembre 2015 la première version du plan de développement de la mine de Simandou.

Cette version 1 de l’Étude de Faisabilité Bancable de la Mine (EFB Mine) se fonde sur des soumissions de contractants internationaux et fournit une première ébauche du coût en capital, du calendrier de construction et des possibilités de commercialisation pour la mine du Projet Simandou.

M. Alan DAVIES, Président Directeur Général de Rio Tinto Diamants & Minéraux, et M. BAO Yu, Président de Chinalco Iron Ore Holdings (CIOH), ont présenté la version 1 de l’EFB Mine au gouvernement au nom des quatre actionnaires du projet, qui comprennent: la République de Guinée, Rio Tinto, un consortium d'investisseurs chinois (CIOH) et la Société financière internationale (IFC).

Les dirigeants de Simandou Sud ont par ailleurs représenté les actionnaires lors de l'investiture de Son Excellence Professeur Alpha Condé pour son deuxième mandat en tant que Président de la République de Guinée.

Alan Davies a dit « c’est avec grand plaisir que nous remettons aujourd'hui la première version du plan de développement de la mine de Simandou au gouvernement guinéen.

Celle-ci est une étape clé du projet et a été livrée à la date convenue. Je suis aussi très honoré d'avoir assisté à l'investiture d'Alpha Condé en tant que Président de la République. »

Bao Yu a dit « nous sommes satisfaits de voir un des jalons de l’EFB complété par les partenaires du projet, qui ont fait tout leur possible pour atteindre ces objectifs.

Afin de s'assurer que la livraison en mai 2016 de l’EFB soit de grande qualité, les partenaires du projet continueront à examiner de manière mensuelle les avancements de chaque partie quant à leurs obligations respectives ».

Les entreprises de construction chinoises CHEC et CRCC sont en train d’entreprendre la version 1 de l’EFB Infrastructures, qui sera remise au gouvernement guinéen fin décembre 2015.

L’EFB Infrastructures fournira une première ébauche du coût en capital, du calendrier de construction des éléments ferroviaires et portuaires du projet.

Une version finale de l’EFB du projet Simandou Sud sera soumise en mai 2016, en même temps que les Activités Facilitatrices de l'État (AFE).

Les AFE sont les engagements de l'État guinéen pour soutenir le développement du projet avant la phase de construction et couvrent les domaines suivant : la fiscalité et les douanes, les permis et approbations, les visas pour les travailleurs étrangers, la réinstallation des communautés, le contenu local, les relations industrielles, et la sécurité.

La livraison de l’EFB et des AFE sont des conditions essentielles nécessaires à la formation du Consortium d’Infrastructures et le financement du projet.

Communiqué transmis par le service de communication de Rio Tinto


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