vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 9 ans
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sibelius il y a 8 ans

http://guineenews.org/guinee-un-trosieme-eboulement-de-mine-fait-un-mort-et-des-blesses-a-siguiri/

Mer, 23 Déc 2015, Posté Par Mohamed Moro Sacko Faits Divers, La Une, Mines, News, Régions

Guinée : Un trosième éboulement de mine fait un mort et des blessés, à Siguiri

Ce mercredi 23 décembre 2015, après les deux précédents éboulements de mine en moins de 21 jours ayant fait 13 morts et 2 morts respectivement, à Siguiri, un troisième vient de se produire dans la sous préfecture de Siguirini située à une centaine de kilomètres de la commune urbaine.

Le bilan fait état d'un mort et plusieurs blessés, a-t-on appris de sources concordantes.

Ce phénomène d'éboulement de mine continue à faire des dégâts. cette fois ci c'est une mine de la SMD (société minière de Dinguiraye) située à Siguirini dont les gens appelaient ''firifirini'' qui était très réputée ces derniers temps.

Madani Sacko, chargée des mine dans la région, jointe au téléphone par Guinéenews,a confirmé cette perte en vie humaine avant de nous informer d'attendre le rapport final pour connaître le nombre exact de blessés et l'identité de la victime.

Faut-il noter que ce phénomène est devenu récurrent, à Siguiri ces derniers temps. Car en moins de 3 semaines, l'on a eu a recenser 3 éboulements.


abedi • il y a 15 heures

Même si vous prétendez 10 éboulements par jours, nous connaîtrons si les aurifères doivent être nationaliser ou privatiser.

Et personne ne nous dira que ces lieux seront privatiser, mais nationaliser et prendre les travailleurs guineens pour baisser le chômage et fleurir l'économie de leur pays.

Même si vous nous parler de 100 éboulements par jours, nous resterons et nous connaîtrons les résultats de pour l'intérêt typiquement de ce pays.

Personne ne viendra prendre le travail qui appartient à la nation pour son économie et pour baisser le nombre de chômeurs dans le pays.

Que rien ne décourage la population de siguirin.

Rester courageux et maintenez la place jusqu'à vous trouver la solution pour le travail des citoyens.

Vous avez des familles, vous souhaitez aussi que vos pays avancent. Plus question d'abandonner sans que les résultats ne soient connu. Gloire, louange et miséricorde à allah.

Que marigui mengue bénisse mon peuple et bénisse mon pays.

Modifié il y a 8 ans, le jeudi 24 décembre 2015 à 14:20

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sibelius il y a 8 ans

http://www.martinique.franceantilles.fr/opinions/tribune/riviere-pilote-est-elle-condamnee-a-subir-les-inondations-devastatrices-334188.php

Rivière-Pilote est-elle condamnée à subir les inondations dévastatrices ?

Mercredi 25 novembre 2015

C'est ce qui résulte des déclarations entendues ces jours-ci de la part des bouches les plus autorisées : le maire de la commune actuellement en exercice et l'un des anciens maires, présentement député de la Martinique.

L'importance considérable des dégâts causés de manière répétitive dans ce bourg par les débordements de la rivière est en effet source de graves pré;occupations pour tous les responsables, à commencer par les Assurances qui s'alarment des conditions de poursuite de leur activité.

A ce stade de questionnement, les habitants de ce chef-lieu censés être en sursis devraient, en toute logique, se préparer à devoir, un jour ou l'autre, déménager.

L'histoire de l'île ne regorge-t-elle pas de ces déplacements d'églises dont les paroissiens ont dû rechercher, à l'instigation de leurs guides spirituels, un lieu plus sûr pour leur campement ?

Dois-je préciser que je ne partage nullement ce pessimisme ?

Pour une raison simple, c'est que l'argument principal qui est abondamment agité : « le bourg est situé dans une cuvette recevant toutes les eaux dévalant des collines environnantes, dont le niveau par ailleurs se trouve être en dessous de celui de la mer, laquelle forme barrage à l'écoulement naturel des eaux de la rivière » , me fait furieusement penser au cas de Fort-de-France qui possède les mêmes caractéristiques géo-topographiques.

Pourquoi ce qu'il a été possible de faire dans la capitale au niveau du canal Levassor ne le serait pas à Rivière-Pilote ? Les Pilotins du Sud seraient-ils des citoyens de seconde zone ?

Loin de moi de prétendre au titre de grand expert, arboré par ceux qui nous ont valu le Port de Grand-Rivière, voué à un ensablement chronique ou encore le fameux Lycée Victor-Fouche, abonné au transit perpétuel, mais en ces temps de revendication du pouvoir citoyen, j'ai observé plus modestement que la limite atteinte par la montée des eaux dans le bourg était d'environ deux mètres cinquante ;

c'est donc à priori la valeur de référence à prendre en compte pour espérer mettre ce dernier hors-d'eau.


UN PLAN GLOBAL D'INTERVENTION

Partant de là, trois mesures apparaîssent indispensables pour atteindre cet objectif :

- procéder à un dragage du lit de la Grande Rivière dans la traversée du bourg pour l'abaisser d'environ un mètre trente, tout en l'élargissant autant que faire se peut (la configuration des lieux le permet) ; pour garantir sur la durée le maintien en état de la cote d'abaissement obtenue, un cuvelage régulièrement entretenu, s'avère également nécessaire.

- parallèlement, exhausser les berges à ce même endroit, au minimum d'un mètre vingt, au moyen d'un rideau de palplanches ;

- compléter le dispositif, à titre de sécurité supplémentaire, par un système de pompes à haut débit refoulant les eaux de la Petite rivière en aval du bourg, lequel se déclencherait automatiquement dès qu'un niveau d'alerte critique serait atteint ; ce système s'inspire de celui en vigueur dans plusieurs villes, notamment à la Nouvelle-Orléans.

Enfin, pour couronner le tout, une mesure purement administrative s'impose : prévoir au P.L.U. de la commune l'obligation, pour toute nouvelle construction ou grosse réparation d'édifices situés dans le bourg, le relèvement des rez-de-chaussées d'environ cinquante centimètres.

Toutes ces mesures constituent un Plan global d'intervention visant en définitive à mettre en sécurité les habitants de la ville de Rivière-Pilote et l'exercice de leurs activités ; il présente des avantages multiples :

en premier lieu la rapidité de mise en oeuvre car il ne nécessite pas de délais d'études excessivement longs et onéreux, surtout il ne fait appel qu'à des techniques simples et éprouvées dont les coûts sont parfaitement maîtrisés.

Question financement, ce Plan n'a rien de prohibitif (très loin des estimations extravagantes de certains projets) mais devrait, par contre, bénéficier d'une prise en charge exceptionnellement favorable des pouvoirs publics nationaux comme européens, en raison de son objectif prioritaire, pour ne pas dire vital, de protection des personnes et des biens.

Pierre-Alex Marie-Anne

Modifié il y a 8 ans, le mercredi 30 décembre 2015 à 12:46

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sibelius il y a 8 ans

http://www.terrena.fr/val-nantais/

Légumes – Val Nantais

Logo Val Nantais 2L’activité légumes de Terrena fédère 35 producteurs et emploie 270 salariés. Elle représente aujourd’hui 17 500 tonnes de légumes frais collectés, 40 millions de sachets de légumes de 4ème gamme en particulier sous la marque Bonduelle, 2 millions d’€ de muguet, ainsi qu’une activité d’approvisionnement des maraîchers.


Légumes - Val Nantais
Val Nantais a été créée en 1961 en plein coeur de la Vallée maraîchère du Nantais. Elle collecte des légumes en Vendée, Loire-Atlantique et Morbihan : mâche, poireau, radis, salade, concombre, tomate … mais aussi légumes aux saveurs traditionnelles comme potimarron, panais, topinambour… ou encore muguet, dont elle est un acteur important de la région nantaise.

Les légumes Val Nantais sont commercialisés vers le marché français (GMS principalement), les industriels de 4ème gamme, et l’export.


Ses trois grands secteurs d’activités sont :
les légumes de première gamme commercialisés via les grands distributeurs français et des intervenants importants du nord de l’Europe ;
les salades 4ème gamme, dans son usine Val Nantais Conditionnement ;
l’approvisionnement en agro-fournitures des exploitations maraîchères de la région


Pôle végétal spécialisé

Le pôle Végétal spécialisé regroupe les activités semences et santé végétale, productions végétales spécialisées et transformation végétale.

Les acteurs du pôle Végétal spécialisé s’emploient d’abord à créer un environnement favorable à la recherche, pour mettre en œuvre une Agriculture Écologiquement Intensive et favoriser la biodiversité. Ils mobilisent les capacités d’innovation pour répondre à la demande des adhérents et des consommateurs.
Génétique du végétal
Terrena – Production semences
Semences
verger
Pépinières
Ingrédients du végétal
Farine
Protéines végétales
arton5-f8dcb
Fruits


Pôle Produits carnés

Le pôle Produits carnés comprend l’ensemble des activités industrielles du Groupe en matière de transformation et commercialisation des volailles, bovins, ovins, veaux et porcs.

Plaisir, praticité, bénéfices santé : les entreprises agroalimentaires de Terrena s’attachent à satisfaire les consommateurs par la qualité de leurs produits.

Acteur responsable et engagé, de l’origine des produits aux méthodes et conditions de production, Terrena travaille à améliorer les qualités nutritionnelles de ses produits et à optimiser ses recettes en s’appuyant sur la force d’une filière coopérative qui va du champ à l’assiette.

En France, les groupes Gastronome et Elivia sont respectivement numéro 2 de la volaille et de la viande bovine.


Alliances

La responsabilité économique de Terrena vis-à-vis de ses adhérents passe par une prise d’initiatives constante pour promouvoir la coopérative, créer de nouvelles alliances, moderniser les filières et optimiser la compétitivité de l’ensemble des activités.

Laïta

Laïta, entreprise coopérative laitière de l’Ouest français, est née du regroupement, en 2009, des activités laitières d’Even, de Terrena et de Triskalia.


L’entreprise coopérative Laïta, une des 10 premières coopératives laitières en Europe, créée il y a 5 ans du regroupement des activités laitières des coopératives Even, Terrena et Triskalia, poursuit une ambition : valoriser durablement le lait des adhérents pour contribuer au développement et à la vitalité de son territoire.

En créant Laïta en 2009, Even, Triskalia et Terrena ont eu la volonté d’unifier leurs activités laitières au sein d’une organisation beaucoup plus structurée et plus offensive sur le marché des produits laitiers. Le capital social est réparti ainsi :

Even : 50,57 %
Terrena : 31,01 %
Triskalia : 18,42 %

Le siège, les six sites industriels de Laïta ainsi que les deux sites associés, sont tous situés dans le Grand Ouest. Les valeurs cultivées par Laïta sont celles que ses fondateurs revendiquent et partagent depuis de très nombreuses années. Intimement liées au caractère coopératif des trois partenaires, elles traduisent la dimension humaine et l’ancrage régional fort de la société au service d’un développement durable du Grand Ouest.

Pour continuer à valoriser et développer les formidables atouts laitiers de l’Ouest, les solutions passent par une qualité de produits toujours mieux adaptée aux clients et par un développement en Europe et sur les pays tiers. Laïta dispose de 5 filiales en Angleterre, Allemagne, Italie, Belgique, Espagne et réalise 15 % de son chiffre d’affaires en pays hors UE.

Plus d’informations sur www.laita.fr


ALPM

ALPM est né en 2012 du rapprochement de la société familiale Loeul et Piriot, qui possède 60 % de cette alliance et de la coopérative Terrena qui en détient 32 %, via l’apport de sa société Multilap. Les 8 % restants appartiennent au fonds financier Unigrains.


La consommation de viande de lapin reste ancrée dans les habitudes de consommation en France, tout comme en Italie et en Espagne, et des perspectives existent en Europe du Nord et de l’Est. En effet, la viande de lapin possède des atouts indéniables notamment du fait de ses qualités nutritionnelles.

Pour offrir des perspectives à cette viande de qualité, il est nécessaire :

d’innover dans de nouveaux produits répondant aux attentes du consommateur,
d’assurer une traçabilité tout au long de la filière.

C’est dans cet esprit que deux acteurs majeurs de ce métier, Lœul & Piriot et Terrena se sont alliés avec l’appui d’Unigrains pour créer une société commune ALPM (Alliance Loeul & Piriot Multilap). Elle a pour objectifs de mobiliser les moyens nécessaires, notamment en recherche et développement, en intégrant les grands enjeux que sont l’évolution des modes d’élevage ou le bien-être animal.

La nouvelle société est détenue à :

60 % par les familles Lœul et Piriot,
30 % par Terrena,
10 % par Unigrains.


Chiffres clés

1,4 milliard de litres de lait collectés par an

370 000 lapins hebdomadaires

Pôle amont

Le pôle Amont comprend l’ensemble des activités de production et de commercialisation des productions végétales et animales, les métiers de la nutrition animale et de l’agrofourniture, la distribution agricole et la logistique, le matériel et l’équipement d’élevage, le machinisme, la viticulture et l’agriculture biologique.

Au service des agriculteurs, pour le bien-être des consommateurs, le pôle Amont travaille avec les agriculteurs pour rechercher chaque jour la meilleure performance économique par des évolutions techniques de production. Il propose des solutions qui permettent de mettre en pratique une Agriculture Écologiquement Intensive et développe de nouveaux programmes alimentaires orientés nutrition-santé.

Productions végétales et distribution
Semences-300
Grandes cultures et approvisionnement
Distribution agricole et logistique
Distribution agricole et logistique
42-17757657
Distribution Grand Public - Gamm vert
main
Distributions spécialisées
viti
Viticulture
5RJohn Deere
Machinisme
bio
Agriculture biologique
Production, nutrition et santé animales
P
Lait
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Bovins
Ter’Elevage : 650 000 € pour aider les éleveurs à développer l’activité ovine
Ovins et Caprins
porcs
Porcs
Poulet010_RJPoules et poulets en plein air
Volailles
lapins2
Lapins
oeufs
Œufs
Eco méthane, Julien FREMONT,agriculteur à Casson.
Nutrition animale
Légumes
maches
Légumes - Val Nantais


Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 21:58

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sibelius il y a 8 ans



Trier et recycler les petits déchets aluminium dans les ordures ménagères, c’est rentable

C'est vrai qu'il y a tellement d'emballage aluminium .. : biscuits, purée en flocon, chocolats, bouillons cube, opercules de yaourths, de pots de crème fraiche, etc ... Il y a une vraie mine, la-dedans !

Modifié il y a 8 ans, le dimanche 27 décembre 2015 à 16:08

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sibelius il y a 8 ans

http://www.france-alu-recyclage.com/la-chaine-de-l-aluminium/courant-de-foucault

La machine à courant de Foucault (MCF)


Fonction :

Les ordures ménagères incinérées contiennent des emballages et des objets en aluminium.

Lors de la collecte sélective les emballages fabriqués à partir de différents matériaux (carton, papier, plastique, acier,...) sont mélangés pour être envoyés aux centres de tri

L'extraction de l’aluminium est alors effectuée par machine à courant de Foucault

En ce qui concerne les centres de tri en France, moins de 15% sont équipés de MCF en 2014.

Fonctionnement : Pour les centres de tri


La machine à courant de Foucault permet de récupérer automatiquement l'aluminium. Il s'agit d'une roue polarisée qui tourne à 2600tr/mn, en fin du tapis sur lequel circulent les déchets.

La roue polaire composée en périphérie de pôles d'aimant nord et sud alternés, crée par sa rotation un champ magnétique alternatif.

Ce champ magnétique alternatif induit un courant alternatif dans les emballages aluminium passant à proximité.

L'opposition de phase entre le champ magnétique alternatif de la roue polaire et le champ magnétique résultant du courant alternatif induit dans l'aluminium, provoque l'éjection des emballages aluminium

Selon leur poids, les emballages aluminium ne vont pas réagir de la même manière :

- Les produits légers comme les feuilles d'aluminium froissées sont éjectées à l'horizontale

- Les autres, comme les boîtes boisson, sont éjectées selon une trajectoire parabolique.

Ainsi il sont séparés dans deux bacs distincts et pourront être recyclés de manière différente.

Modifié il y a 8 ans, le mercredi 30 décembre 2015 à 12:49

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sibelius il y a 8 ans

pyrolyse

http://www.usinenouvelle.com/article/procedela-pyrolyse-a-froid-pour-le-recyclage-propre-des-pneus-et-des-huilesdes-usines-de-recyclage-de-pneumatiques-et-d-huiles-usees-utilisant-la-pyrolyse-froide-vont-bientot-demarrer-aux-etats-unis.N85632

La pyrolyse à froid pour le recyclage propre des pneus et des huilesDes usines de recyclage de pneumatiques et d'huiles usées, utilisant la pyrolyse " froide ", vont bientôt démarrer aux Etats-Unis.

Publié le 20 novembre 1997 | L'Usine Nouvelle n° 2618

PROCEDE

La pyrolyse à froid pour le recyclage propre des pneus et des huiles

Des usines de recyclage de pneumatiques et d'huiles usées, utilisant la pyrolyse " froide ", vont bientôt démarrer aux Etats-Unis.

Un groupe d'entreprises américaines s'apprête à industrialiser une technologie capable de transformer les huiles et les pneumatiques usagés en matières commercialisables, huiles, noir de carbone et acier, pratiquement sans générer de pollution.

La clé du procédé, baptisé TRTM-100, est une pyrolyse à basse température, pratiquement sous vide dans un volume clos.

" On utilise déjà des procédés pyrolytiques pour ce genre d'application, mais ils opèrent habituellement à haute température et ne sont pas très "propres" ", explique John Rivera, directeur opérationnel de Titan Technologie, la société qui a mis au point le procédé.

Une nouvelle usine tous les six mois dès 1998

Fonctionnant sous vide et pratiquement en circuit fermé, la pyrolyse de Titan est peu polluante. Et comme elle opère à des températures de l'ordre de 200 à 230 °C, elle donne des matériaux de bonne qualité plus aisément commercialisables.

Alors que les procédés classiques, à hautes températures (plus de 500 °C), produisent des cendres qui ont tendance à contaminer les produits récupérés.

De plus, l'usine fonctionne en cogénération et produit sa propre énergie, voire un surplus.

Les seules émissions du procédé sont celles associées aux brûleurs.

Le procédé fonctionne déjà dans deux usines coréennes de l'entreprise Donk Kook, mais il est exclusivement appliqué au traitement de pneus.

Titan Technologies, ERHC et Air Group viennent coup sur coup d'annoncer deux projets d'usines américaines, qui, elles, traiteront les deux types de déchets, pneus et huiles usagés.

La première sera construite en Virginie-Occidentale, la seconde en Louisiane. D'autres sont prévues un peu plus tard, dont quatre aux Etats-Unis, et plusieurs sont en négociation en Europe, en Autriche, en Belgique et en République tchèque.

A partir de 1998, Titan Technologies et Air Group prévoient de lancer une nouvelle usine tous les six mois.

Le procédé pourrait s'appliquer aux plastiques et composites

L'usine de Louisiane, avec une capacité de traitement de 4 millions de barils d'huiles usées par an, pourrait générer jusqu'à 400 millions de dollars de chiffre d'affaires annuel.

Les pneumatiques, quant à eux, sont transformés en huiles au rythme de 2,5 barils par tonne, avec production de noir de carbone et récupération d'acier.

L'arrivée à maturité de la technologie tombe bien pour des économies occidentales qui ne savent que faire de leurs huiles et pneumatiques usagés.

Les Etats-Unis, à eux seuls, jettent 250 millions de vieux pneus chaque année et ont des " réserves " de plus de 3 milliards de pneus usagés.

Ils peuvent être brûlés dans les fourneaux des cimentiers, une habitude prise durant les chocs pétroliers.

Mais cette pratique n'est pas sans inconvénients. Il faut en contrôler très étroitement la mise en oeuvre pour éviter la production intempestive de dioxines.

Quant aux huiles usées, leur stockage en conteneurs est satisfaisant jusqu'à la première fuite. Titan a déjà testé une unité mobile.

Mais c'est surtout vers le retraitement des plastiques que l'entreprise se dirige aujourd'hui, un projet financé par plusieurs branches de la défense américaine.

Il semble en effet possible de modifier le procédé pour lui permettre de traiter la plupart des plastiques et, en particulier, de recycler les composants de matériaux composites coûteux utilisés en aéronautique et en électronique.

Le marché est grand ouvert : les plastiques constituent le cinquième du volume des décharges américaines tout en étant l'un des matériaux les moins recyclés.

Avec, par exemple, des prix à la vente que Titan estime à 3 francs environ par litre de monomère de styrène et des prix de fibres de carbone high tech allant de quelques centaines à plusieurs milliers de francs par kilo, le recyclage des composites pourrait être rentable.

On n'en est pas encore là. Pour le moment, en répondant à un besoin précis, les premières usines TRTM, avec leur coût d'entrée relativement modeste (11 millions de dollars pour le site de Virginie), promettent de modifier avantageusement un marché de déchets jusque-là plus ou moins dans une impasse.

De notre correspondant à Washington,


Des produits réutilisables

La pyrolyse basse température de Titan permet de récupérer des matières négociables, au premier rang desquelles des huiles de bonne qualité, typiquement utilisables pour alléger des huiles lourdes avant raffinage et se vendant entre 20 et 50 dollars par baril.

Le deuxième grand flux matière, quand l'usine retraite des pneumatiques, est du noir de carbone, une matière de " commodité " dont la seule industrie américaine consomme plus de 1 million de tonnes par an, en particulier pour le renforcement des élastomères.

Titan espère que le noir de carbone devrait pouvoir se négocier entre 20 et 70 cents par kilo, voire plus de 2 dollars par kilo pour la fraction activée du produit.

Habituellement, 80 % environ du noir de carbone récupéré est activé. L'usine récupère également l'acier renforçant les pneumatiques.

USINE NOUVELLE N°2618

Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 22:17

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sibelius il y a 8 ans

PYROLYSE 2 :

http://www.usinenouvelle.com/article/traitement-des-orduresvers-le-zero-dechet-grace-a-la-pyrolysel-incineration-des-ordures-menageres-laisse-encore-trop-de-dechets-ultimes-qu-il-faut-mettre-en-decharge-apres-inertage-le-recours-a-la-pyr.N78691

TRAITEMENT DES ORDURES VERS LE ZÉRO DÉCHET GRÂCE À LA PYROLYSE

L'incinération des ordures ménagères laisse encore trop de déchets ultimes qu'il faut mettre en décharge après inertage. Le recours à la pyrolyse et à la gazéification permet de réduire considérablement ces déchets.

Publié le 18 avril 1996 | L'Usine Nouvelle n° 2545

TRAITEMENT DES ORDURES

VERS LE ZÉRO DÉCHET GRÂCE À LA PYROLYSE

L'incinération des ordures ménagères laisse encore trop de déchets ultimes qu'il faut mettre en décharge après inertage. Le recours à la pyrolyse et à la gazéification permet de réduire considérablement ces déchets.


A première vue, rien ne distingue cette usine installée dans la zone industrielle de Verbania, au bord du lac Majeur en Italie.

Si ce n'est son architecture: un long bâtiment de brique rouge, dessiné par Mario Botta, à qui l'on doit la nouvelle cathédrale d'Evry, flanqué de deux ailes en gradins.

A peine si l'on voit un moignon de cheminée: un comble pour une usine d'incinération de déchets ménagers!

L'usine de Verbania traite en effet des ordures ménagères et des déchets industriels banals (DIB).

Mais, au-delà de l'architecture, sa véritable originalité est dans le procédé utilisé: un "mixte" de pyrolyse et de gazéification.

Alors que les usines traditionnelles incinèrent tout simplement les déchets, l'unité italienne les transforme tout d'abord en gaz, qui sont ensuite brûlés pour fournir de l'énergie.


Construite par Thermoselect, une filiale d'un holding du même nom établi au Lichtenstein, elle est la seule en Europe à fonctionner suivant ce principe et avec une telle capacité: 4 tonnes par heure.

Thermoselect a misé près de 390 millions de francs, le coût de cette unité semi-industrielle, pour démontrer la faisabilité de son procédé!

Et, malgré les questions que se posent encore les spécialistes, notamment sur son coût d'exploitation réel et sa fiabilité, ce dernier semble avoir convaincu quelques utilisateurs.

Thermoselect annonce en effet deux usines en Allemagne, dont la mise en chantier n'attend plus que l'autorisation administrative: à Karlsruhe (trois lignes de 10 tonnes par heure) et à Ansbach (deux lignes de 10 tonnes par heure).


Des projets que toute la profession va suivre avec intérêt. Car la pyrolyse revient en force dans le traitement des déchets.

D'ici à la fin de l'année, au moins deux nouvelles usines vont démarrer en Allemagne:

l'une à Bremerhaven, utilisant le procédé RCP du zurichois Von Roll (6 tonnes par heure),

l'autre à Fürth, utilisant le procédé PTR de (deux fois 7 tonnes par heure).


Le constructeur allemand revendique six commandes fermes portant sur des unités de 100 000 tonnes par an, pour la Suisse et l'Allemagne.

Lurgi, quant à lui, a construit une unité de gazéification en lit fluidisé circulant, qui alimente un four de cimenterie de 5 000 tonnes par jour de capacité à Rudersdorf, en ex-RDA.

Elle consomme surtout du lignite ou des DIB et assure 40% des besoins en calories du four à ciment.

Lurgi étudie l'extension du procédé à la gazéification des ordures ménagères avec valorisation du gaz dans une chaudière brûlant actuellement du charbon.

Les industriels ont imaginé une étonnante variété de procédés

Pourquoi ce renouveau d'intérêt pour la gazéification et la pyrolyse?

Il faut remarquer que c'est surtout en Europe du Nord qu'il se manifeste.

Dans ces pays, les réglementations sont devenues si exigeantes que l'incinération classique est devenue de plus en plus difficile.

L'épuration des fumées doit être poussée de plus en plus loin et les produits qui en résultent (les refiom: cendres, sels résultant de la neutralisation des fumées, etc. ) doivent être inertés avant leur mise en décharge.

L'incinération produit aussi des mâchefers qu'il faut mettre en décharge.

Conséquences: le coût de l'incinération se situe entre 440 et 510 francs la tonne pour une usine de 100 000 tonnes par an avec récupération d'énergie et aux normes européennes actuelles, et entre 600 et 670 francs la tonne pour une usine aux normes allemandes.

La solution? "Mettre au point des procédés, pas trop énergivores, qui permettent de réduire le volume des déchets ultimes en concentrant encore plus les polluants, et aussi de les inerter", explique Ronald Knoche, P-DG de Lurgi SA, filiale française du groupe allemand.

"Et la vitrification est le moyen d'inertage le plus sûr, comme l'a montré l'industrie nucléaire."

Dans cette optique, la pyrolyse et/ou la gazéification pourrait être la solution recherchée.


Partant de déchets hétérogènes, elle les transforme en un autre combustible, gaz, coke, plus facile à brûler dans des conditions optimales.

Résultat: la température du foyer atteint 1 300°C et plus, contre 800°C seulement dans l'incinération, ce qui permet de faire fondre les métaux et les minéraux contenus dans les déchets.

Plus de mâchefers et plus de cendres (qui sont réinjectées dans le foyer pour y être fondues), mais des métaux et des verres, inertes, qu'il est possible de valoriser.

Les seuls déchets qui subsistent sont les sous-produits du lavage des fumées: sels (chlorures, sulfates), hydroxydes de métaux lourds, dont on peut penser qu'ils seront valorisables un jour.

Au bout du compte, la quantité de déchets ultimes est réduite à 2% environ du poids des ordures ménagères, contre 30% dans le cas de l'incinération.

Autre avantage de la pyrolyse et de la gazéification: les hautes températures de combustion empêchent la formation de dioxines et de furanes, à condition toutefois que les fumées soient refroidies très rapidement.

En partant du même principe, les industriels ont imaginé une étonnante variété de procédés.

Thermoselect, par exemple, associe une pyrolyse, c'est-à dire un chauffage en l'absence d'air, donnant un coke à une gazéification à l'oxygène.

Ainsi, le ballast inutile que représente l'azote de l'air est éliminé d'office, ce qui réduit le volume des gaz à épurer.

Autre originalité du procédé: la pyrolyse a lieu dans un tunnel de 13 mètres, dans lequel les déchets sont chauffés à plus de 600°C et comprimés par un piston qui les fait avancer par poussées successives.

Le coke tombe directement dans le réacteur de gazéification où il est transformé en un gaz de synthèse composé essentiellement de CO, H2 et CO2, avec à peine quelque 3 à 4% d'azote.

La température dans le réacteur atteint les 2000°C, suffisante pour faire fondre les métaux et les minéraux. Une partie du gaz est utilisée pour les besoins du procédé.

On récupère ainsi 58% de l'énergie primaire des ordures sous forme de gaz de synthèse, utilisé pour faire tourner un groupe électrogène.

C'est moins qu'une usine d'incinération classique, mais "le bilan redevient favorable si l'on prend comme comparaison une usine d'incinération couplée à une torche à plasma pour vitrifier les mâchefers.

La consommation d'une telle torche consommerait toute l'énergie récupérée", fait remarquer André Armbuster, le consultant pour la France de Thermoselect.

Siemens et Von Roll, quant à eux, combinent la pyrolyse avec une combustion. Les déchets sont chauffés dans un tambour tournant (Siemens) ou sur une grille (Von Roll).

Puis les gaz et le coke issus de la pyrolyse sont brûlés (sous oxygène dans le procédé du suisse)
, cette combustion permettant de fondre les minéraux et les métaux.

Von Roll utilise un procédé du cimentier Holderbank pour cette fusion.

Après séparation des métaux (un alliage de cuivre, fer, nickel), par décantation du bain de fusion, le vitrifiat restant sera ajouté au ciment.

De son côté, Siemens sépare les métaux non ferreux du coke avant de brûler ce dernier, avec le gaz de pyrolyse, dans une chaudière qui produit de la vapeur.


Les cendres sont recyclées dans la chambre de combustion, d'où elles ressortent à l'état liquide.

Un pilote de 0,2 tonne par heure tourne depuis huit ans à Ulm-Wiblingen et un autre de 1tonne par heure à Yokohama, au Japon, depuis 1994.

Autre combinaison: gazéification pure et combustion d'une partie des gaz dans un module de vitrification, le reste alimentant une chaudière à charbon existante.

C'est le projet de Lurgi: "Nous préférons la gazéification à la pyrolyse, qui a tendance à former des goudrons", commente Ronald Knoche.

Tous ces procédés récupèrent l'énergie des déchets, ce qui en réduit les coûts d'exploitation.

Mais ce n'est rentable que pour des capacités d'au moins 100 000 tonnes par an.

"En dessous de 50 000 tonnes par an, la valorisation immédiate en vapeur ou en électricité est une hérésie", affirme Claude Combrisson, de Thide Environnement (Groupe Sater Parachini).

La société a développé un procédé, en collaboration avec l'IFP, qui s'arrête à la production du coke de pyrolyse.

Celui-ci, après lavage pour en éliminer les sels chlorés, est stoké et vendu à des utilisateurs, en cimenterie par exemple.

Un pilote de 0,8tonne par heure tourne depuis trois ans à Vernouillet.

Pierre Laperrousaz

Modifié il y a 8 ans, le vendredi 15 janvier 2016 à 22:19

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sibelius il y a 8 ans

Ne pas confondre Pyrolyse et gazéification

La pyrolyse ou thermolyse, consiste à chauffer les déchets en atmosphère réductrice. Les matières organiques se décomposent en donnant du méthane et des hydrocarbures ainsi qu'un résidu carboné.

La gazéification

consiste à faire subir une oxydation ménagée aux matières organiques, en présence d'air ou d'oxygène. On aboutit à un mélange gazeux contenant du CO, du CO2 et de l'hydrogène provenant de la décomposition de l'eau par le carbone (réaction du gaz à l'eau).

Modifié il y a 8 ans, le mardi 29 décembre 2015 à 21:51

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sibelius il y a 8 ans

http://www.bioenergie-promotion.fr/24154/126-usines-de-gazeification-de-dechets-biomasse-a-construire-en-france-dici-a-2030/

126 usines de gazéification de déchets & biomasse à construire en France d’ici à 2030

Posté par Frédéric DOUARD le 15 octobre 2012 • Dans la catégorie Carbonisation, torréfaction, gazéification et pyrolyse • Mots clés : Cogénération, Déchets-ménagers, Syngaz-Gazéification • 2 commentaires

CHO Power, spécialiste du secteur de la production d’énergie à partir de déchets et de biomasse, a mené une étude de marché détaillée qui montre que 650 nouvelles installations de gazéification seront à installer d’ici à 2030 en Europe(1) pour atteindre les objectifs européens de production d’énergie renouvelable.

La biomasse, du déchet en mélange aux granulés et plaquettes de bois, est la source d’énergie primaire la plus importante dans le mix des énergies renouvelables.

La croissance de ce marché ces dernières années a été limitée par le manque de technologies adaptées.

Grâce à l’utilisation de technologies de gazéification efficaces, la part d’électricité produite à partir de déchets et de biomasse va croître de manière importante dans les années à venir.

L’étude(2) montre qu’en Europe, cette capacité additionnelle d’électricité d’origine renouvelable à installer entre 2015 et 2030 est estimée à 19 649MWe; desquels 6 501 MWe(3) seront produits par des technologies de gazéification avancée comme CHO Power.

La France représentera à elle seule presque 20% de ce marché avec 1 273 MWe à installer à 2030 produits par gazéification, représentant plus de 120 centrales électriques de taille raisonnable dont la capacité est adaptée à un bassin de 100-150 000 habitants environ et distribuées sur tout le territoire afin de répondre à la demande.

Ceci positionne la France parmi l’un des pays les plus attractifs sur le marché européen, soutenu par le tarif de rachat de l’électricité et l’augmentation des coûts de mise en décharge (TGAP).

Notes :

Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Pologne.
Source : Eurostat – EU Trends to 2030 – Update 2009 – Baseline scenario – European Commission / CHO Power analysis

La pénétration de la gazéification avancée a été calculée pour des installations de taille raisonnable (capacité de 5-30 MWe) représentant le marché adressable (Serviceable Adressable Market : SAM) auquel y a été appliqué un modèle de courbe en S représentant le taux de pénétration de la gazéification avancée dans le SAM.

CHO Power conçoit, construit et opère des usines de production d’électricité utilisant le déchet et la biomasse comme combustible, s’appuyant sur le principe bien établi de la gazéification améliorée par la technologie des torches à plasma de sa compagnie mère Europlasma.

CHO Power sera présent au salon Pollutec au STAND 191 HALL 4 ALLEE E

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sibelius il y a 8 ans

http://www.gourhan.fr/

Destruction déchets industriels spéciaux ou toxiques par pyrolyse

Bienvenue sur le site de la pyrolyse sous pression réduite

Préambule

Ce site a pour objet de présenter une solution innovante pour le traitement et la valorisation des déchets industriels et notamment la destruction des déchets toxiques.

Cette technologie a reçu au gré des brevets et des publications diverses appellations.

Vous retrouverez indifféremment sur ce site les noms qui lui est donnée :

Pyrolyse sous vide.
Pyrolyse sous pression réduite.
Pyrolyse sous basse pression.
Four à pyrolyse.
Pyrolyseur.
Pyrolyse thermique.
Broyeur thermique.
Dépolymérisation thermique.



La pyrolyse sous vide est la décomposition thermique de matières organiques en l'absence d'oxygène.

Cette méthode permet de décomposer chimiquement par la chaleur, la couche organique du déchet, permettant ainsi de séparer les molécules initiales toxiques en sous-composants primaires gazeux que cette couche organique libère.

Le durcissement des normes de pollution relatives à la destruction des déchets industriels tant banals que spéciaux, génère le besoin de mise au point au stade industriel, de technologies alternatives à l’incinération ou à l’enfouissement. Dans ce contexte, le procédé de pyrolyse sous pression réduite est une voie prometteuse.

De plus, les nouvelles directives européennes sur les rejets gazeux ou liquides risquent de poser des problèmes quant à la destruction de nombreux produits toxiques ou dangereux.

Historique

On situe en Russie à la fin du 19ème siècle, les premiers développements de la pyrolyse sous pression réduite dans les laboratoires situés à Saint-Pétersbourg.

Une collaboration intense unira l’Allemagne et la Russie jusqu’en 1940. Ces travaux amèneront à la production de carburants issus de la lignite ou de charbon, technique qui sera appliquée entre autre à la production de carburant pour les missiles V1/V2.

A la fin de la seconde guerre mondiale, les forces armées américaines repartent aux U.S.A avec cette technique qui est mise en sommeil jusqu’à la fin des années 80, cette dernière étant concurrente des combustibles liquides naturels (pétrole).

Entre 1978 et 1988, les recherches sur la pyrolyse sous pression réduite sont réactivées au Canada (Laboratoire de l’Université de Montréal). Ces travaux ont pour objet la mise au point d’un carburant liquide dans le cadre d’une coopération militaire entre les Etats-Unis et le Canada pour des missiles.

Ces recherches sont par la suite abandonnées, le carburant solide ayant été préféré. Mais tous les enseignements, techniques et stands d’essais sont repris par le professeur Roy (Université Laval de Québec) qui lance un vaste programme de recherches sur la pyrolyse sous pression réduite.

Les développements canadiens ont coûté plusieurs millions de dollars d’investissements.

Parallèlement, en Espagne, un chercheur développe un brevet original de pyrolyse sous pression réduite pour les résidus urbains. Un prototype d’usine destinée à traiter 10.000 tonnes/an de résidus urbains est construit.

Cette usine, située à Andoain en pays basque près d’Irun, comportait 4 lignes de traitement.

Bien qu’ayant traité plus de 10.000 tonnes de résidus urbains, cette usine n’a jamais été définitivement mise au point mais a livré de très intéressants résultats scientifiques et techniques pour des applications concernant surtout des déchets toxiques.

Dans le même temps un certain nombre de développements se font jour, en particulier dans le domaine des pneumatiques.

D’importantes communications scientifiques sont réalisées aux U.S.A et au Canada, pendant que d’autres développements étaient notés en Australie et surtout au Japon.

Les développements réalisés en France

En 1989, le CEA, informé des développements espagnols de pyrolyse sous pression réduite, infructueux pour les résidus urbains, est néanmoins séduit par la technique mise en œuvre. Un programme de réflexions et de recherches sur cette technique appliquée au traitement des déchets toxiques est lancée.

Trois partenaires participent au projet : le CEA/USSI, la Compagnie Générale de Chauffe et l’inventeur espagnol.

Plus de 1,5 millions d'euros sont investis dans ce programme qui vivra des événements douloureux : mort accidentelle de deux ingénieurs de l’équipe projet, décès de l’inventeur espagnol.

Deux ans plus tard, en 1990, USSI est repris par SGN, et décide d’arrêter ce programme. Le responsable du développement quitte USSI.

Un membre de l’équipe, Rémy Gourhan, associé avec le CNRS, relance une coopération avec la société SOTECO, plus que jamais convaincu de la performance de la pyrolyse sous pression réduite pour la destruction des déchets toxiques et dépose un brevet européen.

Rémy Gourhan - Pyrolyse sous pression réduite à haute température
Ultérieurement deux sociétés (belge et française) seront associées aux développement en cours.

Tous ces développements ont été réalisés dans les locaux du CNRS de l’Ecole Nationale Supérieure de Géologie de Nancy (Institut National Polytechnique de Lorraine) connue pour ses compétences en broyage et flottation, techniques indispensables à un process complet de destruction de déchets solides.

Un pilote industriel fut construit à Nancy (calculé pour être transportable dans un container de 40 pieds), de capacité 6 m³ par batch et 200 litres/heure en liquides.

Modifié il y a 8 ans, le mardi 29 décembre 2015 à 21:53

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sibelius il y a 8 ans

Suite :

Plan du site

Accueil
Pyrolyseur
Présentation
Pilote industriel
Campagnes d'essais
Etude vide & température
Etude pré-industrielle
Résultats scientifiques
Campagne EDF
Campagne SARP Industrie
Campagne CHU Nancy
Campagne DGA SNPE
Galerie photos
Valorisation
Bois & Végétaux
Bois pollués
Extraction des essences
Déchets spéciaux
Chimiques
Gaz de combat
Hospitaliers
Dépollution maritime
Dépollution & Recyclage
Métaux
Déchets d'équipements électriques DEEE
Refus de broyage automobile RBA
Matières plastiques
Autres liquides et solides

Références
Contact
Liens Web


Rémy GOURHAN
Résidence Lemonnier - La Tour A27
82, rue Bourvil
50110 Tourlaville (France)
Cellulaire : +33 (0) 6 08 07 03 65
E-mail : formulaire de contact
Site internet : www.gourhan.fr

Modifié il y a 8 ans, le dimanche 27 décembre 2015 à 13:53

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sibelius il y a 8 ans

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00529342/

Caractérisation d'une pollution de sols granulaires par des hydrocarbures issus de la pyrolyse de la houille

Jean-Pierre Faccendini 1 Détails
1 CGI - Centre de Géologie de l'Ingénieur

Résumé : En France, les usines à gaz qui fabriquaient du gaz à partir de la pyrolyse de la houille ont fonctionné depuis le XIXe siècle jusqu'en 1971.

La plupart des 800 usines ont aujourd'hui arrêté leur activité.

Des sous produits ou substances utilisées dans ces usines, comme les goudrons de houille, les matières épurantes, peuvent se retrouver dans le sous-sol des sites.

L'objectif de cette étude vise à approfondir pour le cas des sites d'anciennes usines à gaz, les méthodes de caractérisation des sols pollués par des résidus issus de la pyrolyse de la houille, en insistant sur les aspects liés à la répartition du polluant et aux mécanismes impliqués dans la migration des polluants (hydrocarbures aromatiques Polycycliques HAP) sous l'effet de circulation d'eau.

L'élaboration d'une méthodologie de caractérisation a permis d'étudier la répartition et la mise en évidence d'un phénomène d'agglomération du sol vis-à-vis du polluant.

L'agglomération, la charge polluante et les caractéristiques du sol sont fortement impliquées dans la modification des propriétés du sol pollué vis-à-vis des circulations d'eau.

Les résultats obtenus lors d'essais de perméabilité sous pression, ont permis de mettre en évidence un phénomène d'auto-colmatage des pores entraînant de fortes diminutions des perméabilités (10-4 à 10-8 m/s).

Les résultats d'analyses montrent une limitation du transfert de pollution au cours du temps.

La teneur en HAP des eaux de percolation a tendance à fortement diminuer selon un processus analogue.

Modifié il y a 8 ans, le mardi 29 décembre 2015 à 21:54

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sibelius il y a 8 ans

http://www.industrie.com/impression/article/stora-enso-inaugure-son-processus-de-recyclage-de-briques-alimentaires,2512

Stora Enso inaugure son processus de recyclage de briques alimentaires
Le 07 septembre 2011 par Rodolphe Pailliez
Mots clés : Packaging

L’usine de Stora Enso à Barcelone (Espagne) a célébré, le 6 septembre, l’inauguration de son nouveau processus de recyclage primé l’an passé dans le cadre des Best Life-Environment Projects.

Cette usine transforme des briques de boisson (lait, jus de fruits) usagées en provenance d’Espagne, de France, du Portugal et de Grande-Bretagne.

Le nouveau processus mis en œuvre permet de récupérer, dans leur intégralité, les matériaux utilisés dans les briques de boisson, à savoir : les fibres, le plastique et l'aluminium.

Séparer plastique et aluminium

Le processus se base sur la pyrolyse, technique consistant à chauffer le complexe plastique - aluminium sans apport d ’ o x ygène.

Cela provoque la rupture des longues chaînes de polymères (polyéthylène) en gaz et hydrocarbures légers alors que l’aluminium, non oxydé, peut être recyclé et refondu sans problème.

C’est, selon les responsables de Stora Enso, la première fois que la pyrolyse est utilisée pour séparer le plastique et l’aluminium.

Cette nouvelle technologie de transformation permet la réutilisation intégrale des fibres et de l’aluminium ainsi que la valorisation du plastique par la production d’énergie à l’usine.

Les fibres sont quant à elles récupérées pour la production de carton recyclé couché (WLC) au sein même de l’usine.

Impact positif pour l’environnement

« L’innovation réside dans le fait que nous sommes maintenant capables de recycler la totalité des composants des briques de boisson », se félicite Hakan Moldén, vice-président de la division Carton Board chez Stora Enso Packaging.

Modifié il y a 8 ans, le mardi 29 décembre 2015 à 21:55

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Pyrolyse

La pyrolyse est la décomposition ou thermolyse d'un composé organique par une augmentation importante de sa température pour obtenir d'autres produits (gaz et matière) qu'il ne contenait pas.

L'opération est réalisée en l'absence d'oxygène ou en atmosphère pauvre en oxygène pour éviter l'oxydation et la combustion (l’opération ne produit donc pas de flamme).

Il s'agit du premier stade de transformation thermique après la déshydratation.

Elle permet généralement d'obtenir un solide carboné, une huile et un gaz. Elle débute à un niveau de température relativement bas (à partir de 200 °C) et se poursuit jusqu'à 1 000 °C environ. Selon la température, la proportion des trois composés résultants est différente1.


Sommaire

Définition

Une des premières pré;occupations de la chimie analytique depuis Antoine Lavoisier a été de déterminer les éléments, c'est-à;-dire les produits dont sont composés tous les corps.

Il a fallu trouver des méthodes pour diviser les corps complexes, puis caractériser les corps élémentaires issus de cette décomposition.

La pyrolyse, l'hydrolyse ou l'électrolyse, sont les outils de la chimie analytique pour la détermination de ces corps.

Du grec pur, puros (πuρ πuρos) « feu » et du suffixe -lyse (λύσις) « dissolution », la pyrolyse signifie séparation par le feu.

De la même manière, hydrolyse signifie séparation par l'eau et électrolyse, séparation par l'électricité 2.

Dès le xviiie siècle, avant que le terme n'existe, des opérations de pyrolyse ou carbonisation sont réalisées dans l'industrie pour obtenir entre autres du charbon de bois à partir du bois, du coke à partir de la houille, du charbon de tourbe à partir de la tourbe ou des gaz manufacturés

(Essentiellement du gaz de houille mais des expériences seront également tentées, par des procédés similaires, avec des succès variables, à partir :

de bois (gaz de bois),
de résines (gaz de résine),
d'huiles (gaz d'huile),
de schiste bitumineux (gaz portatif comprimé),
de déchets de l'industrie pétrolière (gaz de pétrole), etc.), appelées, « distillation » ou « distillation sèche ».


Ces opérations doivent être plus justement appelées pyrolyse :

dans l'acceptation moderne la distillation est un procédé de séparation des constituants d'un mélange homogène dont les températures d'ébullition sont différentes ;

la pyrolyse est la décomposition d'un composé organique par la chaleur pour obtenir d'autres produits (gaz et matière) qu'il ne contenait pas. Dans la pyrolyse, le matériau est détruit (c'est la même différence qui existe entre séparer les cartes d'un jeu (distillation), et découper les cartes avec des ciseaux (pyrolyse)).

On peut supposer que par analogie, la cornue en verre, utilisée dans les opérations de distillation donnera son nom aux cornues en matériau réfractaire utilisées dans l'industrie, dans les opérations de pyrolyse, bien qu'il n'existe pas grand chose de commun entre les deux.


Il ne faut pas non plus confondre la pyrolyse avec la combustion (ou l'incinération) : des processus d'oxydo-réduction réalisés par le feu en présence d'oxygène.


Principe

Tous les corps organiques complexes sont composés de chaînes de molécules (polymère ; par exemple plastiques, caoutchouc, bois, papier, etc.).

La chaleur permet de casser cette chaîne et de produire des molécules organiques plus petites, par exemple de méthane CH4.


Lorsqu'un corps solide, comme du bois, brûle, cela se fait souvent de la manière suivante :

L'humidité éventuelle est évaporée (déshydratation).

La chaleur de la flamme décompose la matière en molécules légères.
les molécules légères, du type méthane, brûlent avec le dioxygène de l'air O2.

On a donc en fait une combinaison pyrolyse/combustion d'un gaz, la combustion entretenant la pyrolyse jusqu'à disparition du corps organique.

La plupart du temps, on parle de pyrolyse pour la décomposition sans flamme (par exemple la décomposition des graisses dans le processus de nettoyage d'un four dit « à pyrolyse »).


Applications

La pyrolyse pourrait avoir un avenir industriel intéressant.

Face à l'approche du pic pétrolier et au danger de l'effet de serre, les énergies renouvelables font l'objet d'un intérêt accru, et la pyrolyse pourrait être un procédé intéressant pour valoriser certaines formes de biomasse actuellement utilisée de manière peu efficace ou même simplement brûlée en plein champ (paille, bagasse de canne à sucre, feuilles, écorces, déchets de bois et agricoles dont coques de noix de coco, de cacahuètes, etc).


Si on pyrolyse ce genre de biomasse, on obtient des vapeurs, un gaz combustible (gaz de synthèse), des minéraux solides (recyclables en agriculture) et du charbon de bois utilisable comme amendement (Biochar ou agrobiochar) ou comme combustible (biocharbon) intéressant d'un point de vue écologique.


La maîtrise des flux et des températures permet de récupérer des condensats de vapeurs (dont à température ambiante) pour par exemple produire une huile pyrolytique, qui peut servir de carburant, et peut également fournir quelques produits chimiques comme du phénol.

La partie non condensable comprend un mélange de nombreux gaz (CO, CO2, H2, CH4, etc) et peut également servir de combustible.

La proportion des différents produits dépend de la matière première mais surtout des conditions de pyrolyse.


Une pyrolyse longue (plusieurs heures à plusieurs jours selon le volume de bois ou déchets végétaux et selon le matériel utilisé), à température modérée (400 °C), dite aussi carbonation produit du charbon de bois (charbon végétal) - technique séculaire, récemment améliorée pour ses développements industriels (pyrolyse plus rapide, dont pyrolyse de quelques minutes, voire secondes à des températures de 500 à 800 degrés qui produit alors moins de charbon et plus de vapeurs.


La pyrolyse est également une phase préalable à la gazéification, autre voie prometteuse parmi les énergies renouvelables.


La pyrolyse classique se fait dans l'air sec, mais il existe aussi une variante qui se fait dans l'eau, et s'appelle la dépolymérisation thermique.

Elle permet de convertir des biodéchets en carbones solides, gaz, eau, et surtout hydrocarbures, fournissant un syncrude de bonne qualité.


Des fours à pyrolyse sont aussi utilisés pour la destruction de déchets industriels, avec le risque de conserver des composés toxiques dans le cas par exemple des organochlorés (pesticides ou autres) si le cycle est mal contrôlé.


Notes et références

↑ LA PYROLYSE définition [archive] sur le site Ecole nationale des mines Saint-Étienne [archive]

↑ Mémoires de la Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux. Gauthier-Villars, 1869 (Livre numérique Google [archive]).


Voir aussi
Articles connexes

Biochar
Économies d'énergie
Calcination
Carbonisation
Charbon de bois
Cokéfaction
Coke (charbon)
Craquage
Cycle du carbone
Distillation sèche
Gaz de synthèse
Gazogène
Gazéification
Gaz manufacturé
Thermolyse (chimie)
Thermochimie
en:destructive distillation


Liens externes

(fr) Pyrolyse de pneus usagés sur le site de Pyrum Innovations

(fr) Destruction de déchets industriels par pyrolyse Présentation d'une solution innovante de pyrolyse pour le traitement et la valorisation des déchets industriels spéciaux, dangereux ou toxiques.

Frédéric Douard, base de données sur la pyrolyse des biomasses, dite « BioprocDB », mise en ligne (par le Centre allemand de recherche sur la biomasse (DBFZ – Leipzig) et l’Institut de Technologie de Karlsruhe (KIT – Bade-Wurtemberg), d'après ADIT, Oct 2011


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