vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 9 ans
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sibelius il y a 9 ans

http://www.le-vin-pas-a-pas.com/voila-comment-nous-avons-tue-les-sols-de-la-vigne/

à tout hasard ..

intéressant, et, de plus, on y parle du travail du couple Bourguignon :-) les créateurs du Laboratoire d’Analyse Microbiologiques des Sols

Je n'aime pas l'alcool, mais j'aime le raisin et le jus de raisin.

Modifié il y a 9 ans, le jeudi 17 décembre 2015 à 01:27

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sibelius il y a 9 ans

http://www.envirojob.fr/emploi/cdi/geographe-specialiste-des-flux-lies-a-l-elevage-dans-les-territoires/ap161226471/

GÉOGRAPHE, SPÉCIALISTE DES FLUX LIÉS À L'ÉLEVAGE DANS LES TERRITOIRES H/F
Référence AP161226471 - Déposée Le 15/12/2015
Apec

CIRAD

Descriptif du poste L?objectif de l?unité mixte de recherche « Systèmes d?élevage méditerranéens et tropicaux » est de contribuer à innover dans les conduites d?activités d?élevage de ruminants pour répondre aux enjeux globaux d?une transition agro-écologique et d?une intensification des productions préservant les ressources.


Votre travail consistera à mettre en œuvre une approche à partir du cadre d?analyse de l?écologie territoriale en se fondant sur l?analyse des processus naturels et sociaux qui sont à l?origine des flux de matières et d?énergie, qui réciproquement les transforment (Barles, 2010).

Il sera développé sur des terrains méditerranéens et tropicaux pour lesquels l?élevage constitue un enjeu vital pour le développement durable des territoires, et dans lesquels le Cirad est implanté.

Cette approche locale sera conduite en partenariat avec des chercheurs d?autres disciplines (zootechnie, écologie, économie) et dans le cadre de projets collaboratifs internationaux.

Les objectifs de votre travail concerneront les diverses finalités du Cirad, et notamment l?appui aux politiques d?aménagement du territoire, la mise au point de méthodes, la formation des partenaires, et la publication d?articles scientifiques.

Lieu d'affectation France, Montpellier pour une période d?intégration de quelques mois puis affectation probable en Afrique de l?Ouest ou Madagascar.

A noter que l?affectation dans des pays du sud est une forme privilégiée de la recherche au Cirad.

Après cette première affectation d?autres affectations en France ou à l?étranger seront envisagées.


Profil souhaité * Thèse en géographie * Maîtrise des outils de cartographie dynamique des flux de matières, d?énergie et de produits au sein des territoires pour caractériser le métabolisme territorial en identifiant, en quantifiant et en représentant les flux de matières, d?énergie et socio-économiques liés à l?élevage *
Aptitude à développer des enquêtes de terrain et à travailler en équipes pluridisciplinaires (zootechnie, agronomie, écologie, économie, géographie, sociologie) *

Capacité à s?adapter à des situations culturelles variées *

Expérience de recherche à l?étranger souhaitée * Capacité rédactionnelle avérée * Maîtrise de la langue anglaise.

Contraintes du poste * Séjours longs en pays tropicaux *
Travail de terrain en milieux contraints *
Travail prolongé sur ordinateur *
Travail en équipes multiculturelles.

Renseignements sur le poste Alexandre ICKOWICZ UMR SELMET "Systèmes d'élevage méditerranéens et tropicaux" Bâtiment A - Bureau 108 TA C-112 / A Campus international de Baillarguet 34398 Montpellier Cedex 5 Tél. : +33 4 67 59 37 04

Courriel Contact Cirad-Drh/Emploi TA 174/04 34398 Montpellier Cedex 5 France Courriel

Type de contrat proposé : CDI

Localisation du poste : Languedoc-Roussillon


(Veinards ! ! )

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sibelius il y a 9 ans

http://www.envirojob.fr/emploi/cdi/metteur-en-route-experimente-traitement-des-eaux/ap161226306/

METTEUR EN ROUTE EXPÉRIMENTÉ - TRAITEMENT DES EAUX H/F
Référence AP161226306 - Déposée Le 15/12/2015 Apec

ALPHADOZ

Nous recherchons pour notre client un: Metteur en route expérimenté - H/F CDIC au Moyen Orient Mobilisation souhaitée sur fin 2015


Vous aurez pour missions : -Etablir la procédure, le planning de mise en route et les fiches de tests conformément au planning général et aux délais contractuels,-Réaliser les essais électromécaniques et les tests à vide -Réaliser les tests de fonctionnement automatique -réaliser les essais process -Participer à la rédaction des notices d?exploitation et de maintenance des installations -Programmer et participer aux séances de formation de l'exploitant.

De formation ingénieur, vous disposez d'une expérience de 5 ans minimum dans le domaine du traitement de l'eau et dans la mise en service de station d'épuration à l'international. Anglais courant

Type de contrat proposé : CDI

Localisation du poste : Centre

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sibelius il y a 9 ans

http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Etudes/Toutes-les-actualites/Pluriagri-Afrique-du-Nord-Moyen-Orient-2050-Dependance-alimentaire

Afrique du Nord - Moyen-Orient à l'horizon 2050, vers une dépendance accrue aux importations agricoles

Ce « point-chaud » climatique importe aujourd’hui 40 % des denrées nécessaires à son alimentation.

Une dépendance alimentaire qui s’accentuerait dans les années à venir si les effets du changement climatique ne sont pas contenus.

Les résultats de cette étude, menée par l’Inra pour le compte de Pluriagri*, ont été présentés à Paris le 28 octobre 2015

Dans une région complexe au plan gé;opolitique, les importations agricoles et les politiques alimentaires pèsent dans le budget des états et atteignent leurs limites en matière de lutte contre la pauvreté.

Comme le souligne S. Abis (2012)** cette région est le « miroir grossissant des défis alimentaires mondiaux et [… le] baromètre des compétitions auxquelles participent les grands acteurs agricoles de la planète »…

L’étude menée par l’Inra a réuni agronomes, économistes et politologues pour analyser les composantes du système alimentaire de cette région et identifier ce qui pouvait accroître ou freiner sa dépendance alimentaire.

Les résultats ont été présentés le 28 octobre à Paris.

Une dépendance alimentaire qui s’accroit, multipliée par quatre en 50 ans

En 50 ans, la population de la région Afrique du Nord – Moyen-Orient est multipliée par 3,5 pendant que le régime alimentaire évolue pour s’occidentaliser.

Sous ces effets conjugués, la demande en produits agricoles est multipliée par six, celle en produits végétaux est multipliée par huit directement les besoins de l’alimentation animale et par six pour la frange destinée à l’alimentation humaine.

Dans le même temps, avec des différences marquées selon les pays de la région, la production céréalière, majoritaire, quadruple mais reste en deçà de la demande.

La région est aujourd’hui l’une des plus dépendantes au monde pour son approvisionnement en céréales.

Quant aux productions animales, elles quintuplent en l’espace de 50 ans, avec des mutations : si la production de lait garde son importance, l’élevage extensif de petits ruminants régresse tandis que les élevages intensifs de volailles progressent.

La région est aride, peu de terres sont cultivables. Aujourd’hui 34 % des terres sont irriguées, la limite des disponibilités en eau est atteinte.

La dépendance aux importations est ainsi passée de 10 à 40 % en 50 ans avec un recours aux fournisseurs historiques Européens et Nord Américains du Nord qui s’élargi à d’autres pays tels que l’Amérique du Sud pour les olé;oprotéagineux et les pays de l’ex-URSS pour les céréales.

La région est en revanche exportatrice de fruits et légumes.

Juguler le changement climatique, un levier essentiel
Parmi les différentes simulations réalisées dans cette étude, trois d’entre elles agissent comme des leviers pour limiter la dépendance alimentaire de cette région à l’horizon 2050 :

le progrès technique qui augmenterait la production locale, le changement de régime alimentaire s’orientant vers la diète méditerranéenne, et la réduction des pertes et gaspillages.

Pris isolément, aucun de ces leviers n’a d’effet.

Dans le cas où aucune mesure ne serait prise pour limiter le changement climatique, on anticipe une forte croissance de la dépendance alimentaire :

le Maghreb serait particulièrement exposé, perdant 50 % de ses terres cultivables.

Les effets climatiques accentueraient encore les tensions sur l’utilisation de l’eau et des sols, et celles liées à l’urbanisation et à la main d’œuvre.

Tout ceci accélèrerait la dépendance aux importations et pourrait maintenir ou renforcer la pauvreté.

Seule la combinaison des trois leviers – progrès technique, régime alimentaire, pertes et gaspillages - aurait une efficacité, ce qui suppose des politiques publiques fortes en appui.

Mais les simulations démontrent que la façon la plus efficace de lutter serait de limiter le changement climatique, ce qui suppose là-encore un engagement politique.

(*) Pluriagri est une association formée par des acteurs des grandes cultures (Avril, Confédération des planteurs de Betteraves, Unigrains) et par le Crédit Agricole SA pour mener des études prospectives sur les marchés ou les politiques publiques.

(**) Abis S., 2012. Pour le futur de la Méditerranée, l'agriculture. Paris : L'Harmattan, 150 p.

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sibelius il y a 9 ans

http://www.inra.fr/Grand-public/Evenements/27-fevrier-06-mars-Salon-international-de-l-agriculture

L’Inra au Salon international de l’agriculture

À l’occasion du 53e Salon de l’agriculture sur le thème Agriculture et alimentation citoyennes, l’Inra célèbrera son 70e anniversaire sur son stand et dévoilera un aperçu de ses grandes découvertes et avancées scientifiques.

Un pôle recrutement présentera les disciplines de recherche et les différents métiers dans lesquels l'Inra recrute.

Sur le stand

« Votre avenir est notre culture » : sur un stand dédié au 70e anniversaire de l’Institut, des chercheurs viennent à la rencontre du public et des professionnels à travers trois espaces autour des thèmes « Rétrospective 70 ans », « Agriculture et innovation », « Alimentation et dégustation ».

Le colloque et les rencontres professionnelles

Cette année, un colloque scientifique et des rencontres avec les professionnels se dérouleront sur le stand sur le thème « Agriculture et innovation ».
Programme détaillé à venir.

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sibelius il y a 9 ans

http://www.lesbiodiversitaires.fr/2015/12/nous-n-avons-qu-une-seule-toute-petite-planete.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

... Nous n’avons qu’une seule toute petite planète ....
Publié le 20 décembre 2015 par lesbiodiversitaires

article très intéressant !

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sibelius il y a 9 ans

Fruit à coque

Noix

Noisettes

Noix de cajou
Les fruits à coques aussi appelés fruits à écale, sont les fruits disposant d’une coque solide et imperméable la plupart du temps. Ils peuvent être source d’allergie.

Sommaire

Définitions : fruits et graines

Sur le plan botanique, le terme fruits n'est pas correct ; il s'agit en réalité de fruits ou de leurs graines, appartenant à différentes familles :

fruits secs indéhiscents ou akènes, ex. la noisette ou la noix de cajou,

graines de fruits charnus indéhiscents ou drupes, appelées noyau, ex. l’amande, ou moins charnus, ex. la noix ou la pistache,

fruits secs déhiscents, gousses, ex. l’arachide ou cacahuète.
Dans tous les cas, ce sont les cotylédons qui sont consommés.

Santé

La consommation d'une portion de fruits à coques plus d'une fois par semaine semble protéger contre l'infarctus du myocarde et l'accident vasculaire cérébral1 et que plus leur consommation était fréquente, plus la protection conférée était grande.

Elle diminue la mortalité globale, quelle que soit sa cause2.
La consommation fréquente de fruits à coques diminue le risque de diabète de type 2 ou diabète de l'adulte.

Il semblerait que cet effet tienne à leur activité anti-inflammatoire. Les fruits à coques protègeraient aussi contre certaines formes de cancer.

L'étude prospective européenne sur le cancer et la nutrition (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition, EPIC) a notamment découvert que plus les femmes consommaient de fruits à coques et de graines, moins leur risque de cancer colorectal était élevé.

Aucune association de ce type n'a toutefois été observée chez l homme.

Cependant les fruits à coques exposent à des allergènes pouvant conduire à des réactions anaphylactiques graves, voire mortelles. Les deux allergènes majeurs de la noix sont : l'Albumine 2 S et la Vicilline.

Mais il existe également une protéine de transfert lipidique de 9 Kd (LTP).

Ces allergies sont en augmentation parallèlement à l'accroissement de la consommation par la population des fruits à coques qui rentrent dans la composition de nombreuses recettes de l'industrie agro-alimentaire.

Dans les pays développés, la fréquence des allergies aux noix varie de 6,5 à 30 %.

Composition des fruits

Les fruits à coques sont très riches en graisses mono-insaturées et poly-insaturées, qui sont bonnes pour la santé, et pauvres en graisses saturées qui contribuent à l'élévation du taux de cholestérol.

Outre les matières grasses, les protéines et les fibres, chaque type de fruit à coques contient des vitamines et des minéraux qui lui sont propres.

La plupart contiennent des quantités utiles de vitamine E, un antioxydant très puissant qui neutralise les radicaux libres et les empêche de s'attaquer aux cellules saines ; de l'acide folique qui joue un rôle important dans le maintien du taux d'homocystéine (un acide aminé dont la présence en concentrations trop importantes dans le sang est un facteur de risque de maladie cardiovasculaire) ; et du magnésium qui intervient dans le contrôle de la pression sanguine.

Les fruits à coques contiennent également plusieurs autres éléments bénéfiques tels que des stérols végétaux, des phyto-œstrogènes et d'autres phyto-nutriments qui jouent tous un rôle dans la santé cardiaque.

Action anti-inflammatoire

Les fruits à coques exercent une action anti-inflammatoire sur les artères, l'inflammation étant un signe précoce de maladie cardiovasculaire.

Ils sont particulièrement riches en arginine, un acide aminé d'origine protéique qui intervient dans la synthèse de l'oxyde nitrique, qui à son tour contribue à détendre et à dilater les artères et les autres vaisseaux sanguins et favorise la circulation sanguine.

Une étude espagnole récente a découvert qu'un régime alimentaire riche en noix de Grenoble réduit l'inflammation artérielle et peut contrer les effets d'un repas riche en matières grasses.

Par contre, cette étude n'a pas permis de déterminer si l'effet protecteur sur les vaisseaux sanguins provenait des graisses polyinsaturées (les noix sont riches en acides gras oméga 3), de l'arginine, des antioxydants ou d'une combinaison de ces trois éléments.


Utilisation de la coque

La coquille des fruits à coques ne se jette pas forcément.

Pour la petite histoire, Louis XI, par peur de se faire trancher la gorge par son barbier se faisait « araser » la barbe à l’aide de coquilles de noix préalablement chauffées.

Les boulangers l’utilisaient autrefois, réduite en poudre et étalée sur la sole des fours à bois, pour éviter que le pain n’attache à la cuisson.

Aujourd’hui, elle entre dans la composition de boues spéciales destinées au colmatage des fuites dans les forages pétroliers, dans la constitution d’agglomérats à la NASA pour isoler les « tuiles » des navettes spatiales des fortes températures.

On peut avec la coquille de noix broyée, fabriquer des contre-plaqués, du bois aggloméré ou bien encore sabler des façades.

Réduite en poudre de granulométrie très fine, elle sert d’abrasif pour polir des pièces de haute précision en aéronautique.

Enfin, la coquille de noix est un excellent combustible pour enfumer une ruche ou tout simplement démarrer un feu de cheminée.

(merci à Wikipédia )

Modifié il y a 9 ans, le dimanche 20 décembre 2015 à 17:37

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sibelius il y a 9 ans


Fruit sec

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A
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A :
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Amandier
Anacardier
Araucaria du Chili
Aveline (Noisett

C

Cacahuète
Caraganier de Sibérie
Caryer glabre
Caryer ovale
Cubèbe

D
Datte
Deglet nour

E
El hmira

F

Fico Bianco del Cilento
Fruit à coque
Ftimi

G
Gevuina avellana

J
Juglans major

K
Kenta

M
Macadamia

N

Noisette (aveline)
Noix
Noix de cajou
Noix de macadamia
Noix de pécan
Noix du Brésil
Noix noire
Noyer commun
Noyer du Queensland
Noyer noir

P

Pachira aquatica
Peladilla
Pignon de pin
Pin blanc de Corée
Pin du Paraná
Pin parasol
Pinus monophylla
Pistache
Poire tapée
Pruneau

R

Raisin de Corinthe
Raisin sec

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sibelius il y a 9 ans

Caraganier de Sibérie (Caragana arborescens )

Classification
Règne Plantae

Famille Fabaceae
Genre Caragana
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Sous-famille Faboideae

Le caraganier de Sibérie (appelé aussi "pois de Sibérie" ou "acacia de Sibérie") est un arbre épineux originaire de Sibérie.

Il fut importé aux États-Unis par des colons qui émigraient d'Europe de l'Est où pousse naturellement cet arbuste. Les premiers colons ont introduit les gousses de Caragana comme une source de nourriture pendant le voyage vers l'ouest.

Le caraganier de Sibérie mesure 4 à 5 m de haut. Il a une vitesse de croissance modérée.

Ses feuilles pennées portent 5 à 7 paires de petites folioles ovales et velues d'environ 2 cm.

D’avril à mai, les fleurs jaunes (plus rarement blanche ou rose) mesurent environ 2 cm. Elles sont solitaires ou regroupées et donnent des gousses linéaires porteuses de graines d'environ 5 cm de long.

Culture

Le caraganier est très rustique (Zone USDA 2). Il supporte un sol pauvre et une fois installé, la sècheresse.

Il se multiplie facilement par semis.

Ses graines restent fécondes pendant 3 ans. En avril, après les avoir trempées pendant 2 jours, les planter dans des godets remplis de tourbe et terreau. On met en place l’arbuste à la fin de la deuxième année.

Utilisation et importance économique

Brise-vent - Le caraganier de Sibérie est souvent utilisé comme brise-vent en bordure de vergers. Il peut être utilisé pour neutraliser les sols de préparer une plus grande plantation.

Faune - Le caraganier de Sibérie est utilisé pour la nidification de plusieurs oiseaux comme le colibri. Les graines sont consommées occasionnellement par quelques espèces d'oiseaux. La plante n'est pas très appréciée des animaux, mais ses fleurs parfumées sont mellifères (350 kg/ha1).

Le miel obtenu a un goût agréable, légèrement fruité. Il est clair et blanchit en cristallisant, avec une granulation moyenne.


Lutte contre l'érosion - Le caraganier de Sibérie a un vaste système racinaire qui peut être utilisé pour aider à la lutte contre l'érosion.

Ornement - Le caraganier de Sibérie, avec ses petites fleurs odorantes, est utilisé aux côtés du lilas pour créer une apparence contrastée. Il existe des variétés greffées plus esthétiques mais aussi plus petites et fragiles.

Source de nourriture - Les gousses de Caragana arborescens contiennent des «pois» comestibles au goût légèrement doux-amer (50 % de sucre 12 % d'huile 36 % de protéines), généralement 3-4 par gousse. Ils doivent être cuits avant d'être consommés.

En outre, les fleurs jaunes, qui ont un goût de pois, peuvent être utilisées dans des salades pour ajouter de la couleur et des arômes.

Synonymes

Dessin de Redouté
Aspalathus arborescens Amman
Caragana inermis Moench
Caragana sibirica Medik.
Robinia altagana Pall.
Robinia caragana L.

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sibelius il y a 9 ans

https://www.youtube.com/watch?v=Xp2rRp3J9io

voila ce qu'on peut faire, avec la terre la plus hostile, la plus sèche, la plus brûlante, la plus ingrate .. :-)

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sibelius il y a 9 ans

http://cabanedetellus.free.fr/Plantes_messicoles_Tellus.html


.....messicoloDéfinition : Qu'est ce qu'une plante messicole?
Une plante messicole est une plante qui littéralement “habite dans les champs” (du latin Messis : "moissons" et Colerer : "habiter").

Elles sont liées aux moissons et donc commensales des champs de céréales principalement. Il s'agit de plantes biologiquement adaptées aux milieux ouverts et surtout régulièrement perturbés que sont les champs. Elles forment une classe à part parmi les "mauvaises-herbes" : ce sont les spécialistes dans la conquête et le squat des terres cultivées. Certaines sont même plus particulièrement fidèles à certaines cultures en particulier : Colza, Blé d'hiver, blé de printemps, betteraves...

Bleuet et camomilles
Coquelicots des champs

On les appelle communément les "fleurs des champs" : Coquelicot, Bleuet, Nielles des blés, Camomilles, Chrysanthème des moissons...

Dans la nomenclature binominale en botanique, on reconnaît souvent une plante messicole au nom latin de son espèce qui est très souvent “arvensis” ou "arvense" ce qui signifie "qui pousse, qui vie dans les champs et les terres agricoles" (en Latin Arvum = "le champ, la terre cultivée" )

Exemples : Calendula arvensis, Melampyrum arvense, Sinapis arvensis, Viola arvensis...

Le Coquelicots des champs (Papaver rhoeas) est une plante typiquement messicole, certainement l'une des plus connues.

Le Bleuet des champs (Centaurea Cyanus)

un autre exemple typique de plante messicole.
Photo© Yves Van Cranenbroeck : www.maredret.be
Les plantes messicoles, ainsi que de façon plus générale les plantes commensales des cultures, sont pour la plupart, des descendantes d'anciennes espèces rudérales ou thérophytes, qui ont côtoyé les humaines et ont co-évolué avec les espèces cultivées depuis les débuts de l'agriculture au néolithique.

On accuse souvent les plantes messicoles et autres adventices d'avoir pénétré illégalement dans nos terres, comme autant d’envahisseurs inopportuns et profiteurs! Pourtant elles sont comme une grande majorité des plantes qui nous entourent : le fruit de nombreuses migrations et d'échanges successifs depuis la préhistoire et jusqu'à plus récemment, suivant les activités et les cultures des hommes. Parfois, elles furent même introduites volontairement comme le Bleuet des champs par exemple, cultivé au début du Moyen-Âge pour ses qualités médicinales et ornementales

Ce sont donc les humains qui ont le plus souvent involontairement favorisé ou même provoqué l'apparition de ces espèces aux fils des millénaires, désormais adventices. Il peut s'agir également d'anciennes espèces autrefois domestiquées, puis délaissées, qui perdurent dans un milieu auxquelles elles ce sont adaptées.

fleurs_des_champs

Espèces compagnes des plantes cultivées depuis des millénaires,
les "fleurs des champs"font partie de notre patrimoine naturel et traditionnel :
Coquelicots, Bleuets, Nielles des blés, Pied d'alouette et Camomilles

En Europe, On peut distinguer plusieurs catégories de flores suivant leurs origines géographiques lointaines et les époques auxquelles elles ont intégré les écosystèmes en place.

La flore native :
Rescapée de l'Europe post-glacière, concerne finalement relativement peu de plantes : principalement des végétaux alpins ou forestiers. La forêt d'arbres caducs étant le milieu dominant d'origine.
Origines des flores : Représentation schématique des grandes migrations, à la fois dans le temps et l'espace, à l'origine de la flore européenne actuelle.

Les arché;ophytes :
Arrivées avec l'agriculture dès la préhistoire, ces végétaux sont originaires du "Croissant-fertile", une zone du Moyen-Orient berceau de l'agriculture occidentale d'où provient nos principales cultures : Céréales, vignes, arbres fruitiers...

De part leur ancienneté ces espèces ont eut le temps de bien s'adapter aux écosystème locaux. Les plantes messicoles sont en très grande majorité des arché;ophytes.

Les né;ophytes :
Ce sont des plantes commensales et adventices des cultures, originaires principalement des autres grands berceaux de l'agriculture de part le monde. Arrivées plus récemment, après la découverte des Amériques et l'accélération des échanges commerciaux, certaines se sont bien adaptées en Europe.

D'autres introduites plus récemment encore, ont parfois un comportement invasif.

De part le monde, la flore est donc le résultat de multiples échanges entre les berceaux originels des plantes et les flux de migratoires. Chaque flèche du schéma fonctionnant évidemment dans les deux sens, voilà comment certains végétaux sont devenus cosmopolites.

Voir aussi : La Foire Aux Question : "Sciences et environnement"


Les stratégies messicoles retourRetour
Les plantes messicoles, sous la très forte pression de sélection qui s'applique dans un champ, disposent de plusieurs atouts de survie qu'elles ont acquit durant les millénaires d'évolution agricole :

• Leur cycle biologique (germination, croissance, floraison, fructification) est rapide et adapté aux cycles des récoltes : travail du sol, semis, moissons.
• Elles possèdent des morphologies adaptées à la vie dans les champs (port dressé ou volubile, mimétisme avec les céréales...)
• Elles produisent de grosses quantités de semences pour pallier une mortalité élevée.

Graines de Nielle des blés

Ci-contre, un exemple subtile de mimétisme : Les graines de Nielle des blés (Agrostemma githago) ont un poid et un calibre proches des grains des anciennes variétés de céréales, ce qui rendait le tri parfois difficile et contaminait les stocks de semences. Photo : Wikipedia.org

Pour se propager et perdurer dans les parcelles, il existe deux méthodes efficaces :
• Les graines ne germent pas toutes la même année, ce qui permet de constituer un stock de réserve dans le sol, et assurer la présence de la plante même après une destruction par l'agriculteur.
• Les semences peuvent "contaminer" les stocks de grains récoltés et être ainsi involontairement semées dans d'autres parcelles en même temps que la plante cultivée.

Coquelicots et bleuets en Côte d'Or
En vivant dans les champs, la plante messicole s'assure ainsi qu'un élément (l'agriculteur) viendra régulièrement perturber le milieu en le maintenant ouvert : travail du sol, semi, fauche, moissons... Ce qui empêche l'apparition de la végétation pérenne qui se développerait au détriment des plantes annuelles.
(Voir : Le Génie végétal : Retour vers le climax)

La plante profite également des soins apportés à la culture (irrigation, fertilisation...) et d'un facteur de dissémination de ses semences (l'homme, encore une fois) qui l'a même répandu d'un continent à l'autre depuis son berceau d'origine, généralement situé au même endroit que la pluart des grandes cultures.

En revanche, il y a un prix à payer : Certaines plantes messicoles sont tellement infé;odées aux champs, qu'on ne les trouve quasiment pas en dehors de ce type de milieu. D'où leur vulnérabilité aux armes "anti-mauvaises herbes" : herbicides, labour profond, brûlis...


messicoloLes messicoles en danger retourRetour
propagande_herbicides
Depuis quelques années, une menace plane sur les plantes messicoles. Beaucoup d'entre-elles ont régressé d’une manière spectaculaire et inquiétante, certaines sont même menacées de disparition, plus particulièrement dans les régions de grandes cultures.

Les raisons sont simples : l’agriculture moderne, ultra-intensive ne laisse plus de place aux espèces non cultivées. Ces méthodes assez agressives (dites aussi "agriculture conventionnelle") ne sont apparues que depuis les 50 dernières années et ont permis une très forte augmentation des rendements des récoltes, mais certaines ont largement contribué à la disparitions des plantes messicole, et à la diminution drastique de la biodiversité.

Un triste exemple de propagande pour herbicides, avec un papillon aux tendances suicidaires
Image : La Garance Voyageuse
- Labour profond systématique (plus de 20 cm de profondeur), réalisé chaque année et parfois de façon très tardive, particulièrement préjudiciable aux espèces messicoles à germination automnale : Adonis, Bleuet, Nielle…
- Utilisation pluriannuelle de divers pesticides à titre préventif ou curatif (dans l’ordre d’abondance d’utilisation : herbicides, insecticides, fongicides, autres). Parfois accumulés dans le sol de façon durable, et qui peuvent également détruire les espèces pollinisatrices indispensables à la reproduction sexuée des plantes.

Champs de blé
Grâce a l'utilisation intensive d'herbicides, les champs sont désormais "propres" et les plantes messicoles vouées à disparaitre...
Photo : wikipedia.org
- Utilisation de certaines nouvelles techniques : Brûlis, ensilage, rotations simplifiées...
- Utilisation redondante (et parfois excessive) d'engrais chimiques, notamment azotés, qui modifie durablement la nature du sol, entraînant la dystrophisation des terres arables, et favorisant les plantes nitrophiles au détriment des autres.

Les herbicides ont chassé les plantes messicoles. Il est grand temps d’agir si nous ne voulons pas que les "fleurs des champs" ne perdurent que sur les anciens tableaux et les cartes postales champêtres.


.....messicoloLes célèbres "fleurs des champs" retourRetour
Pour beaucoup : nostalgiques de la Nature, poètes, peintres, enfants, amateurs de balades champêtres ou simples promeneurs... Les Plantes messicoles sont tout simplement indissociables des paysages des campagnes. Elles bénéficient donc d'une certaine sympathie, au point que certaines d'entre elles sont chargées de symboliques très fortes et ont acquit une véritable renommée auprès d'un public, averti ou non. Demandez autour de vous, beaucoup de personne peuvent au moins citer quelques unes des plus célèbres "fleurs des champs" :

Les_messicoles

Les Coquelicots (Papaver sp.)
Le Bleuet des champs (Centaurea cyanus)
Les Camomilles
Les Adonis (Adonis sp.)
Les Nigelles (Nigella sp.)
La Nielle des blés (Agrostemma githago)
Le Chrysanthème des champs (Glebionis segetum)
La Renoncule des champs (Ranonculus arvensis)
Le Miroir de Vénus (Legousia speculum-veneris)
Le Pied d'alouette (Consolida regalis)
...

Télécharger la "liste des plantes messicoles" (PDF)

Au final, on ne retient souvent que les fleurs les plus voyantes et les plus colorées, mais plus de 300 espèces différentes peuvent être considérées comme "messicoles" (strictes ou facultatives).

On pense moins souvent aux nombreuses Graminées qui s'immiscent subtilement dans les cultures, aux plantes de petites tailles que nous ne voyons pas forcément, et aux plantes à fleurs vertes ou discrètes que nous ignorons tout simplement


En savoir plus

Le Petit Journal de Tellus n°1 : "La mésaventure des fleurs des champs" (PDF)
La Garance Voyageuses : "Les plantes messicoles : tout un programme!"
Téla-Botanica : "Dossier : Les plantes messicoles"
Le Réseaux messicole :
Des "mauvaises herbes" aux messicole : prendre en compte la biodiversité dans les cultures
Société des Sciences naturelles du Tarn&Garonne : "Les Plantes messicoles du Tarn-&-Garonne"(PDF)
Agriculture et environnement en Languedoc-Roussillon : "Fiche technique n°2 : Les plantes messicoles"
Vienne et Nature : "Sauvons les messicoles"
Le site du magazine "Jeunes Agriculteurs" n°585 : "De si jolies intruses..."

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Thérophyte

Les thérophytes sont des plantes qui survivent à la mauvaise saison sous la forme de graines, toutes les parties végétatives étant détruites par la dessiccation due au gel ou à la sécheresse.

Ce sont des plantes annuelles à cycle court et à développement rapide.
Le terme est formé de deux racines grecques : théros, la belle saison et phytos, la plante.

On trouve parmi les thérophytes de nombreuses plantes cultivées comme le haricot ainsi que de nombreuses adventices, plantes rudérales ou mauvaises herbes des cultures.

Les thérophytes constituent l'un des cinq groupes de plantes de la classification écologique due à Christen Christiansen Raunkiær.


Classification de Raunkier
C
Chamaephyte

E
Épiphyte

G
Gé o p hyte

H
Hélophyte
Hémicryptophyte
Hydrophyte

P
Phanérophyte

T
Thérophyte


Dans la classification de Raunkiær, les chamaephytes sont des plantes basses dont les bourgeons se situent près du sol, pas plus de 20 cm dans les régions froides et de 100 cm dans les régions chaudes.

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Les épiphytes1 (du grec έπί « sur », φυτόν « végétal »;

littéralement « à la surface d'un végétal ») sont des plantes qui poussent en se servant d'autres plantes comme support. Il ne s'agit pas de plantes parasites car elles ne prélèvent rien au détriment de leur hôte. Les épiphytes sont des organismes autotrophes photosynthétiques ;

ils sont capables d'absorber l'humidité de l'air et trouvent les sels minéraux, partiellement dans l'humus qui peut se former à la base des branches, et pour une autre partie dans les particules et gaz, absorbés ou solubilisés dans l'eau de la pluie et des rosées.


Ce type de plantes est particulièrement bien représenté chez les ptéridophytes, les orchidées, les broméliacées, les aracées, les pipéracées et autres bégoniacées.

On les rencontre surtout dans la zone intertropicale, et plus particulièrement dans les forêts ombrophiles.

Certains arbres, à l'écorce lisse ou phytotoxique, ou se desquamant régulièrement, sont exempts ou presque dépourvus d'épiphytes.

En zone tempérée, la présence et la diversité de lichens épiphytes sont considérées comme des bio-indicateurs de la qualité de l'air et de l'environnement

Écosystèmes suspendus

La flore épiphyte d'Auray est riche. Elle est proche de celle qu'on trouve sur les murs à proximité, qui bénéficient eux-aussi du climat océanique et d'une hygrométrie souvent élevée
Les plantes et organismes épiphytes contribuent à la complexification naturelle des écotones, multipliant ainsi l'offre en micro-habitats sur un arbre, sur un tronc ou dans l'écosystème.

Plusieurs épiphytes peuvent successivement pousser les uns sur les autres et accumuler de l'eau au point, où, dans les forêts tropicales pluvieuses, des branches se brisent, cédant sous le poids de plusieurs tonnes d'eau, accumulée dans les mousses et les broméliacées.

Des écosystèmes suspendus complexes se constituent ainsi au fil du temps. Sous les tropiques, certains invertébrés et de nombreux amphibiens peuvent y passer toute leur vie, et pendant plusieurs générations, sans jamais descendre au sol, en buvant et pondant leurs œufs dans l'eau accumulée dans les phytotelmes des broméliacées.

Menaces
Nombre d'épiphytes semblent pouvoir être menacées par les pesticides ou pollutions acides, et plus directement encore par les coupes rases ou des éclaircies trop « dures », par le rajeunissement excessif des forêts (et généralement conjointement par la raréfaction des très grands arbres anciens dominants et émergents au-dessus de la canopée, y compris en forêt tempérée pluvieuse comme on l'a montré au Chili.

La fragmentation forestière, mais aussi le dérèglement climatique sont d'autres facteurs de menace et en particulier quand il contribue à assécher le microclimat forestier, par exemple en forêts feuillues sempervirente humide de montagne selon une expérience conduites récemment (publication 2012) dans le sud-ouest de la Chine.

Gestion écologique, renaturation

Quelques expériences (dont en chênaies de zone tempérée) ont montré qu'une gestion restauratoire de la forêt par coupe sélective orientée vers la conservation des arbres les plus riches en épiphytes patrimoniaux et/ou menacés permet d'une part d'augmenter dans ces arbres la densité des espèces en question, tant pour les lichens que les bryophytes, et au profit de la conservation, mais aussi de favoriser une recolonisation des autres arbres de la parcelle ou d'arbres proches (à une vitesse qui peut dépasser 60 m en 8 ans).

Épiphytes et rendement des arbres cultivés

La plupart des épiphytes ne sont pas une gêne pour les arbres-supports, même s'il existe des parasites comme le gui ou des plantes étrangleuses comme les célèbres figuiers étrangleurs (des hémi-épiphytes en réalité puisque leurs racines finissent par devenir autoportantes).

Ainsi le lierre fait partie de l’écosystème de nombreuses forêts de zone tempérée, et on a récemment montré que les épiphytes n’améliorent ni ne diminuent le rendement des cacaoyers (dont la fève pousse sur le tronc).

Généralement ce qui est perdu en terme d’interception de l’eau ou de la lumière est gagné en qualité de microclimat (tampon thermo-hygrométrique), en richesse et présence plus longue de pollinisateurs et d’une biodiversité favorable à la résilience des arbres et de la forêt.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphyte

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bryophyte

Bryophyte

Eurhynchium praelongum

Parmi les plantes actuelles, les bryophytes terrestres et les bryophytes aquatiques sont celles qui ont conservé le plus de caractères des premières plantes ayant colonisé la terre ferme. Les ancêtres de toutes les plantes terrestres, donc des Bryophytes, sont des algues vertes charophycées. Même si certaines structures anatomiques leur permettent de résister à la dessiccation, les Bryophytes sont encore extrêmement dépendantes de l'eau ou des milieux humides, ou en tout cas d'une hygrométrie minimale au moment de leur reproduction.

Pris au sens large, c'est-à;-dire celui des classifications traditionnelles, le terme bryophyte s'applique aux trois embranchements de plantes terrestres qui ne possèdent pas de vrai système vasculaire. Au sens strict, l'embranchement actuel des Bryophyta ne concerne que les mousses et les sphaignes au sens botanique strict (à l'exception donc des Hepaticophyta et des Anthocerotophyta).
Dans une certaine mesure, en empêchant physiquement des graines d'accéder au sol ou en limitant l'accès de la lumière aux graines déjà présentes dans les sols (spectre du rouge notamment, qui déclenche la germination de certaines graines) et/ou par allélopathie, les tapis de mousses peuvent éliminer ou sélectionner certaines espèces1 ; par exemple dans une pelouse calcaire néerlandaise (et de même en conditions contrôlées en serre), un tapis dense de mousses sur le sol réduit jusqu'à 30 % le nombre de plantules de certaines espèces phanérogames1.

Sommaire

Cycle de vie des bryophytes

En zone tropicale ou tempérée très humide, les mousses épiphytes peuvent recouvrir, parfois en plusieurs couches les feuilles comme les écorces

Les sphaignes, de par leur capacité à se gorger d'eau et en accumuler jouent un rôle important dans les écosystèmes, tourbeux notamment, y compris en termes de puits de carbone

Ce sont des bryophytes (sphaignes) qui sont à l'origine d'une grande partie de la tourbe des tourbières acides

Les mousses de par leur forme ont une capacité importante d'interception d'aérosols et particules, qui constituent une partie de leur nutrition
Comme pour les algues vertes et les plantes vertes, le cycle de vie présente une alternance de sporophytes (ou sporogone)et de gamétophytes, mais, comme pour toutes les Embryophytes, les anthérozoïdes (ou spermatozoïdes) sont protégés (et formés) par des anthéridies et les oosphères par des archégones (caractères partagés avec les plantes vasculaires).

La fécondation est aquatique (oogamie), les anthérozoïdes (ou spermatozoïdes) ciliés doivent trouver un moyen de rejoindre les oosphères. L'embryon qui en résulte est nourri et protégé par le gamétophyte (matrotrophie). Le sporophyte ne devient jamais indépendant de celui-ci. Le gamétophyte haploïde est donc le stade dominant sous lequel se rencontre la plante. Les spores sont entourées d'une paroi contenant de la sporopollénine qui les protège au cours de la dissémination. On parle d'un cycle génétique haplodiplophasique digénétique (présence de 2 générations séparées , le gamétophyte et le sporophyte) avec prédominance du gamétophyte sur le sporophyte (sporogone).
Organisation fonctionnelle[modifier | modifier le code]
Les Bryophytes ne disposent pas de xylème ni de phloème (tissus conducteurs de l'eau et des nutriments). Ces deux tissus ne sont apparus que plus tard au cours de l'évolution, chez les plantes vasculaires. Certains bryophytes disposent cependant de tissus conducteurs spécialisés, mais ces derniers ne sont pas lignifiés : les « leptoïdes » et les « hydroïdes ».

Les pseudophylles n'ont pas l'histologie des vraies feuilles.
Il n'existe pas d'organes comparables aux racines chez les bryophytes mais des organes « rhizoïdes » (mono ou pluricellulaires) les fixent au substrat mais n'absorbent pas la solution du sol. Ces pseudos racines sont en fait d'anciens cormus (tige + feuille) qui en l'absence de photosynthèse se nécrose, se décolore et forment ainsi un humus primitif.
Les bryophytes ne pouvant absorber l'eau par leur rhizoÏde ont la faculté de permettre a l'eau de rentrer par toutes les parties de la plante. De plus en cas de forte sècheresse la plante peut entrer en état de vie ralentie (reviviscence) en attendant des conditions de développement mieux adaptées.

Comme les plantes vascularisées, les bryophytes peuvent profiter d'une symbiose avec des champignons.

Symbioses avec des champignons

On a encore peu de connaissances sur la diversité fongique associée aux bryophytes. Mais quelques études basées sur la biologie moléculaire ont montré qu'elle était importante.
Par exemple, en forêt boréale les bryophytes se montrent très résistantes au froid et capables de se nourrir sur des sols gelés tout ou partie de l'année. Les champignons les y aident.

Il existe au nord du Canada « un ensemble écologiquement et phylogénétiquement diversifié de champignons associés aux parties vivantes de 3 bryophytes abondantes et largement distribuées (...),les Hylocomium splendens (Hedw.) Schimp. in B.S.G., Pleurozium schreberi (Brid.) Mitt. et Polytrichum commune Hedw »2 ; Au moins 158 espèces de champignons leur sont associées dans la région étudiée. Ces champignons appartiennent surtout à l'embranchement des Ascomycota (62,8 % des cas), et à la subdivision des Basidiomycota (32 % des cas), parfois des Chytridiomycota (considérés comme les ancêtres de tous les autres champignons (3,9 % des cas) et rarement aux Glomeromycota (1,3 % seulement des cas, bien que ces champignons soient très fréquemment associés aux plantes supérieures.

Les principaux ordres concernés étaient dans cette région
les Hélotiales (18,6 %),
les Agaricales (11,5 %),
les Chaetothyriales (9,6 %)
et les Tremellales.

L'association la plus souvent repérée était l'agaric Entoloma conferendum avec Lophodermium piceae (Fckl.) Hoehn. comme endophyte associé.

D'autres taxons avaient des affinités avec des Hélotiales du genre Hyphodiscus ou avec plusieurs basidiomycètes mycorhiziens.

La plupart (72,2 %) des taxons de champignons endophytes n'ont été trouvés qu'une seule fois dans cette étude.

De plus, très peu de champignons étaient associés avec l'ensemble des 3 bryophytes étudiés, ce qui indique une diversité d'associations très large et peut-être certaines spécificités, qui restent à explorer.

Habitats et répartition

Capables de tirer leurs nutriments de l'air et des aérosols, comme les lichens qu'ils accompagnent souvent, les bryophytes sont en tant que groupe taxonomique très ubiquistes. Grâce à de nombreuses adaptations, ils ont colonisé presque toute la planète, jusqu'aux zones subpolaires.

Ils sont toutefois absents (plus que les lichens) du milieu marin, et des milieux extrêmement arides.

Grâce à des spores aéroportées, ils comptent parmi les premières espèces à pouvoir coloniser les nouveaux habitats (ex : terrils, îles volcaniques nouvelles...)

De nombreuses espèces vivent sur le sol, d'autres sont saxicoles (ou devenues muricoles) ou épiphytes, ou encore se développent sur les bois-morts tombés au sol.

Dans les réserves naturelles et en forêt dans les îlots de sénescence, après une vingtaine d'années de non-gestion (« restauration passive »), le taux de bois mort au sol ré-augmente au profit des bryophytes notamment mais aussi de nombreux cortèges saproxylophages, chacun caractéristique de l'un des stades de décomposition du bois, et du type d'essences (bois dur, bois tendres, etc) ou de situation (à l'ombre, au soleil, dans l'eau...).

Nous pouvons également souligner un fait déroutant; au Canada, une chercheuse est parvenue à faire revivre en laboratoire des bryophytes prisonnières d'un glacier depuis pratiquement 400 ans.

En exposant simplement ces plantes au soleil et à l'air, les bryophytes peuvent donc "ressusciter" après une très longue période d'emprisonnement dans la glace.

Cette découverte permet de prouver l'étonnante résistance des bryophytes, alors que la communauté scientifique estimait qu'aucune plante ne pouvait survivre à une telle situation.

Cycle de vie

La plus grande partie du cycle de vie s'effectue sous la forme de gamétophytes mâles ou femelles (en rouge). Dans certains cas, en particulier chez les anthocérotes, les gamétophytes sont bisexués et nourrissent alors de nombreux sporophytes.

L'eau est indispensable au moment de la fécondation pour que les anthérozoïdes (ou spermatozoïdes) ciliés puissent atteindre les oosphères.

Après la fécondation, l'embryon matotrophe est porté par le gamétophyte femelle et donne un sporophyte souvent formé d'une soie et d'un sporange (en vert).

Le sporange libère des spores mâles et femelles (sauf dans le cas des gamétophytes bisexués) qui, chez les mousses essentiellement, se développent sous forme de protonéma avant de produire les gamétophytes.

Les stades mobiles (en jaune) sont principalement les spores pour lesquelles les mousses ont développé des mécanismes assurant leur dispersion (capsule explosive des sphaignes, fentes de déhiscence des andréales, péristome des vraies mousses) et les anthérozoïdes (ou spermatozoïdes) avant la fécondation.

Les bryophytes peuvent se multiplier de façon végétative par fragmentation. Certaines hépatiques ont développé des structures spéciales dispersant des «propagules». Des structures particulières existent aussi chez certaines mousses.

Bryophyte, bioindication, environnement et pollution...

Les bryophytes, et les mousses en particulier tirent l'essentiel de leur nourriture de l'air et des nutriments apportés par l'eau5, par la pluie ou les dépôts de particules et aérosols. De nombreux bryophytes sont vulnérables à l'acidification de l'air, à sa pollution et à l'eutrophisation des milieux.

Ils jouent à ce titre un rôle important dans l'épuration de l'air, mais aussi en matière d'accumulation de certains polluants (métaux lourds et radionucléides notamment). Ce sont aussi des organismes pionniers important dans les processus de résilience écologique.

Ils sont moins sensibles à la continuité temporelle de l'état forestier que les lichens

Les espèces les plus sensibles aux polluants acides et aux pesticides véhiculés par l'air et les pesticides ont parfois disparu de tout ou partie de leur habitat naturel. Certaines espèces pourraient être considérées comme des bio-indicateurs, en matière de qualité thermo-hygrométrique de l'air notamment.

De par leur résistance naturelle à de nombreux polluants ils ne font pas de bons bio-indicateurs de pollution, mais comme bioaccumulateurs, ils peuvent permettent de cartographier la pollution présente et d'un passé récent. On les a utilisé par exemple pour cartographier des pollutions par le plomb ou le cadmium.

Ils ont aussi été utilisés comme indicateurs de changement climatique récent.

Classification des bryophytes

Hepaticophyta (hépatiques), l'embranchement aux caractères les plus primitifs (6000 espèces environs)

Marchantiopsida (hépatiques à thalle complexe)

Jungermanniopsida (hépatiques à thalle simple ou à feuille; environ 4000 espèces)

Anthocerotophyta (anthocérotes) petit embranchement voisin des hépatiques (une centaine d'espèces)

Bryophyta (mousses), près de 10000 espèces en 3 classes

Sphagnopsida (sphaignes)

Andreaeopsida (andréales)

Bryopsida (vraies mousses)


État, pression, menaces sur les populations de bryophytes

Certaines espèces ont disparu de régions entières, ou doivent être considérée comme rares, devenues rares menacées ou en danger (une liste rouge de bryophytes a par exemple été publiée pour le Luxembourg

Voir aussi

Bibliographie
Bibliographie sur les Bryophytes du site Tela-Botanica, très complète.

Frey, W., Frahm, J.P., Fischer, E., & Lobin, W. (2006), The Liverworts, Mosses and Ferns of Europe. Harley Books, Colchester
Goffinet, B., Buck, W.R., & Shaw, A.J. (2008), Morphology, anatomy and classification of the Bryophyta. Pages 55–138 of: B., Goffinet, & A.J., Shaw (eds), Bryophyte Biology second edition. Cambridge University Press.

Prune PELLET - Bryoflore des pierriers gréseux du massif du Suquet (Aigoual, Cévennes), Répartition, inventaire, caractérisation bryocénotiques et écologiques et évaluation de l'intérêt patrimonial, Rapport de stage Parc National des Cévennes, MNHN. Mis en ligne par Tela-Botanica.

Vincent HUGONNOT, Mousses et hépatiques de Païolive (Ardèche et Gard, France), Jarnac, Société Botanique du Centre-Ouest,‎ 2010, 293 p. (ISSN 0759-934X)

Article connexe
Bryologie
Tortula
Bryophyte aquatique

( de quoi s'amuser :-) )


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