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il y a 9 ans
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sibelius il y a 8 ans

Boscia senegalensis

Boscia senegalensis, Aizen ou Hanza, est un membre de la famille Capparaceae. La plante est originaire d'Afrique de l'Ouest.

Encore une usine d'aliments traditionnels en Afrique, ce fruit peu connu a le potentiel d'améliorer la nutrition, renforcer la sécurité alimentaire, favoriser le développement rural et le soutien durable de protection des terres.

B. senegalensis est une espèce de plantes ligneuses pérennes du genre Boscia dans le câprier (Capparaceae) de la famille. Cette plante est considérée comme une dicotylédone.

Originaire de la région du Sahel en Afrique, cet arbuste à feuilles persistantes peuvent pousser n'importe où de 2 à 4 m (6 pi 7 po à 13 pi 1 po) de hauteur dans des conditions favorables.

Les feuilles de la plante sont petites et coriaces, atteignant 12 cm × 4 cm (4,7 po × 1,6 po).

B. senegalensis produit des fruits, regroupés en petits bouquets, sous la forme de baies jaunes sphériques, jusqu'à 1,5 cm (0,59 pouces) de diamètre. Ces fruits contiennent 1-4 graines, qui sont d'une teinte verdâtre à maturité.

B. senegalensis est reconnu comme une solution potentielle à la faim et un tampon contre la famine dans la région du Sahel
en raison de la variété de produits utiles qu'elle donne. Il fabrique des produits destinés à la consommation, les besoins du ménage, et les utilisations médicinales et agricoles.

Autres noms communs comprennent: aizen (Afrique de l'Ouest), mukheit (en arabe), anza (Hausa), bere (Bambara), ngigili (Peuls), et mandiarha (berbère).

Les fruits sont également connus comme dilo (Hausa), bokkhelli (en arabe), gigile (Fulani).


Sur les autres projets Wikimedia :

Boscia senegalensis, sur Wikimedia Commons
Référence African plants - A Photo Guide: Boscia senegalensis (en)
20minutes - Le hanza, une plante tout terrain

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sibelius il y a 8 ans

Souchet comestible
Cyperus esculentus

Le Souchet comestible (Cyperus esculentus L. 1753), également Souchet tubéreux ou Souchet sucré, est une espèce de plante herbacée rhizomateuse vivace de la famille des Cyperaceae (famille des papyrus et des carex). La plante est parfois appelée souchet sultan, amande de terre, gland de terre, noix tigrée ou pois sucré[réf. souhaitée] en raison de ses tubercules au goût légèrement sucré à saveur de noisette.

Description

Le souchet comestible est une plante vivace de 25 à 40 cm de haut, à feuilles minces (5 à 10 mm de large) et allongées, formant une petite touffe, à tige dressée, lisse, à section triangulaire.
La racine donne naissance à des rhizomes grêles qui portent des petits tubercules globuleux ovoïdes, écailleux de couleur jaunâtre. Ces tubercules contiennent environ 50 % de glucides (saccharose et amidon), 22 % de lipides et 6 à 7 % de protéines.

Culture

C'est une espèce qui aime l'humidité et qui pousse au bord de l'eau. Cette plante comestible n'est pas cultivée à grande échelle. Ses rhizomes jaunes forment de petits tubercules qui virent au brun-jaunâtre à maturité. Crus ou secs, ce sont ces derniers qui sont utilisés. Ils ont la forme et la taille d'une noisette.
La plante est extrêmement difficile à enlever complètement des pelouses et jardins, où elle est parfois considérée comme une plante invasive. Cela est dû à un système racinaire stratifié et en couches, avec des tubercules et des racines interconnectés à une profondeur de 50 cm ou plus. Les tubercules sont reliés par des racines fragiles qui sont sujettes à claquer lorsqu'il est tiré, ce qui rend le système racinaire difficile à retirer intact.

La plante peut se régénérer rapidement si un seul tubercule est laissé en place.

De plus elle se propage rapidement par agochorie, les bulbes se collant à des véhicules ou des machines.


Distribution

Cette espèce est originaire du bassin méditerranéen (Europe méridionale, Afrique du Nord, de l'ouest et central , Proche-Orient).

Elle a été naturalisée dans de nombreuses régions du monde comme l'Espagne dans la région de Valence. On les trouve abondamment en Californie ainsi qu'au Ghana, Nigeria, Niger, Burkina Faso, Mali, Côte d'Ivoire où il est appelé "pois sucré" ou "tchoncon".

Utilisation

Alimentation

Tubercules secs vendus sur le marché de Banfora au Burkina Faso.
Dans la région de Valence où ils ont été introduits par les Arabes, les souchets servent à préparer une boisson rafraichissante sucrée connue en Espagne sous le nom « horchata de chufa » (lait de souchet, ou plus précisément orgeat de souchet).

En Afrique, il est généralement consommé frais ou sec en tant que friandise, au même titre que les arachides ou la noix de coco, on en extrait un jus délicieux.

On en tire aussi une huile excellente et de la farine. On le trouve souvent sur les étalages des marchés.

Ce tubercule "se classe parmi les plus anciennes plantes cultivées en Égypte ancienne."

La Chufa a été sans aucun doute un élément important de la nourriture dans l'Égypte ancienne à l'époque dynastique, durant laquelle on en faisait des gâteaux.

Sa culture dans les temps anciens semble être restée (totalement ou presque totalement) une spécialité égyptienne[réf. nécessaire].


Ces tubercules ont un goût un peu sucré et une saveur de noisette, tandis que ceux de l'espèce Cyperus rotundus (souchet violet) a un goût amer.

Ils sont assez durs, et ils sont généralement trempés dans l'eau avant de pouvoir être consommés, les rendant ainsi beaucoup plus souples et d'une meilleure texture.

Les souchets ont d'excellentes qualités nutritionnelles, avec une composition semblable à l'huile d'olive et un contenu riche en minéraux, en particulier phosphore et potassium.

L'huile de souchet contient 18 % d'acides gras saturés (acide palmitique et acide stéarique) et 82 % d'acides gras insaturés (acide oléique et acide linoléique).

100 ml de horchata de chufa contiennent 66 kcal, 0,5 g de protéines, 10 g de glucides dont 2 g d'amidon et 2 g de matières grasses. Le souchet peut être utilisé comme substitut du lait dans l'alimentation des personnes intolérantes au lactose, dans une certaine mesure.


Biocarburant

Les tubercules contenant 20 à 35 % d'huile, C. esculentus a été envisagé comme culture oléagineuse potentielle pour la production de biodiesel.

Appât pour la pêche

Les souchets sont utilisés en Grande-Bretagne comme un appât pour la carpe. Ils doivent être préparés pour éviter des dommages aux poissons. Les tubercules sont trempés dans l'eau pendant 24 heures et ensuite bouillis pendant 20 minutes ou plus, jusqu'à ce qu'ils soient complètement développés. Certains pêcheurs laissent bouillir les tubercules puis fermenter pendant 24-48 heures, ce qui peut accroître leur efficacité. Si les souchets ne sont pas correctement préparés, ils peuvent être extrêmement toxiques pour la carpe.

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sibelius il y a 8 ans

La revanche de l'ampoule à incandescence

https://fr.news.yahoo.com/revanche-lampoule-%C3%A0-incandescence-085400544.html

Introuvable en magasin depuis 2013 au profit de leurs cousines à basse consommation, les ampoules à incandescence pourrait renaître de leurs cendres.

Elles avaient été écartées car 95 % de l’énergie qu’elles consommaient s’évacuait sous forme de chaleur (rayonnements infrarouge).

Mais une équipe de chercheurs du Massachussets Institute of Technology vient de mettre au point un prototype nouvelle génération où le filament est entouré d'un cristal photonique.

Atlantico : Comment cela fonctionne-il et pourquoi cela induit-il un regain d'intérêt pour ces ampoules ?
Georges Zissis : Le filament d’une lampe à incandescence se comporte approximativement comme un « corps noir ».

En physique, un corps noir est est un concept théorique ; il s’agit un corps capable d'absorber complètement toutes les radiations électromagnétiques incidentes sur sa surface.

Le rayonnement émis (puissance rayonnée) et sa distribution spectrale caractéristique dépendent exclusivement de la température de la surface du corps noir.

Dans le monde macroscopique, rien ne peut émettre une puissance supérieure à celle du corps noir.

Cela condamne les lampes à incandescence où le filament se trouve à une température de l’ordre de 2700-3000 K à une efficacité radiative théorique maximale de l’ordre de 10-12%.

Une lampe à incandescence réelle n’est pas un vrai corps noir et son efficacité est donc plafonnée à entre 3% et 7% (c.-à;-d. 3 à 7 watts de lumière utilisable pour s’éclairer pour 100 watts électriques consommés).

La mécanique quantique prévoit cependant, qu’à l’échelle nanométrique, nous pourrions s’affranchir de la limite du corps noir et donc obtenir des efficacités supérieures.

Avec le concept du MIT, on peut explorer l'aspect nanométrique en ajoutant au corps incandescent un « cristal photonique ».

Les cristaux photoniques sont des nano-structures périodiques diélectriques ou métallo-diélectriques qui affectent la propagation des ondes électromagnétiques. Certaines longueurs d'ondes peuvent se propager dans le cristal et d’autre non.

En utilisant ce concept, il est possible de recycler une partie du rayonnement infrarouge émis en abondance par le corps incandescent (chaleur rayonnée qui constitue un « déchet » pour une application éclairagiste) en rayonnement visible utilisable pour éclairer.

Les chercheurs espèrent arriver à 40% d'efficacité, selon leurs calculs c'est la limite supérieure espérée par cette innovation (c’est à dire presque 10x plus efficace qu’une lampe à incandescence d’aujourd’hui).

Ce cristal photonique permet donc de "recycler" les éléments infrarouges dégagés par le filament. Comment pourraient-ils être réutilisés?

Les cristaux photoniques permettent déjà le contrôle et la manipulation de la lumière en vue d'applications de type télécommunications. Actuellement, ils sont utilisés commercialement dans les fibres optiques.

Bien que les cristaux photoniques existent dans la nature (l’opale est une roche dont les couleurs chatoyantes iridescentes sont l’expression de sa nature de cristal photonique) ils sont encore difficiles à fabriquer en forme 3D et cela bride encore le développement des certaines applications.

Quel intérêt ce nouveau prototype ouvre-t-il d'un point de vue écologique ?

L’innovation démontrée par le MIT (d’autres chercheurs ont déjà avancé cette idée depuis les années 90) est intéressante à cause de son efficacité énergétique qui peux monter à 40% avec une émission d’un spectre continu dans la région du visible qui lui permettra donc de crée une lumière blanche d’excellent qualité (au niveau colorimétrique).

Notons toutefois qu’une diode électroluminescente (LED) pourrait en théorie atteindre une efficacité


Cependant, pour une application éclairagiste c’est l’efficacité lumineuse qui nous intéresse (c.-à;-d. la quantité de lumière utilisable par nos yeux, exprimée en lumens, par rapport à la puissance consommée exprimée en watts). Pour le moment nous ne savons rien de l’efficacité lumineuse de la source du MIT.

Par ailleurs, la technologie du MIT n’utilise pas du mercure comme les lampes fluo compactes (dites basse consommation) devrait être plus respectueuse de l’environnement.
Mais, comme nous ne savons pas la composition exacte des matériaux utilisés, il nous est est difficile aujourd’hui de spéculer sur l’impact environnemental global de cette innovation.

Notons aussi que nous n’avons d’information ni sur la durabilité et le stabilité temporelle du concept ni sur la méthode de fabrication.

Par ailleurs, nous ne pouvons rien dire sur une potentiel industrialisation du process.

Alors, bien que ce concept a été mis en avant dans la scène médiatique de façon spectaculaire, il est encore très tôt de dire quoi que se soit sur ces performances réelles ou bien sur son applicabilité dans le monde de l’éclairage. Laissons-lui le temps de faire ces preuves…

Rappel:

Transformation maximale théorique, d'une LED blanche : environ 100%, d'une ampoule à incandescence classique : 25%, de l'ampoule du MIT : 40%

Transformation maximale observée en pratique: LED blanche: 30% , d'une ampoule à incandescence classique: 7 à 10%;

Quel(s) autre exemple de recherches en cours quant à l'éclairage existe-t-il?

Les OLEDs (c.-à;-d. les LED organiques), où des matériaux plastiques émettent de la lumière sont en cours de développement.

Cette technologie, déjà utilisée dans le domaine de l’affichage (écrans de téléphones, TV), permettra dans le future proche (horizon de 5 ans) le développement des sources de lumière blanche plates et à grande étendue (large surface) et flexibles, pliables etc.

La limite d’efficacité radiative de cette technologie se situe autour de 80% voire plus. En ce qui concerne l’efficacité lumineuse qui nous intéresse, aujourd’hui la technologie OLED a atteint une efficacité lumineuse (en laboratoire) de l’ordre de 100 lm/W quand une lampe à incandescence plafonne à 14 lm/W (les LEDs qui sont des sources ponctuelles atteignent 300 lm/W aujourd’hui).

Imaginez ce que les designers peuvent faire avec une source de lumière qui peut prendre n’importe quelle forme, se plier, potentiellement changer de couleur et, pourquoi pas, afficher de l’information.

Ce cristal photonique permet donc de "recycler" les éléments infrarouges dégagés par le filament. Comment pourraient-ils être réutilisés?

Les cristaux photoniques permettent déjà le contrôle et la manipulation de la lumière en vue d'applications de type télécommunications.

Actuellement, ils sont utilisés commercialement dans les fibres optiques. Bien que les cristaux photoniques existent dans la nature (l’opale est une roche dont les couleurs chatoyantes iridescentes sont l’expression de sa nature de cristal photonique) ils sont encore difficiles à fabriquer en forme 3D et cela bride encore le développement des certaines applications.

Quel intérêt ce nouveau prototype ouvre-t-il d'un point de vue écologique ?

L’innovation démontrée par le MIT (d’autres chercheurs ont déjà avancé cette idée depuis les années 90) est intéressante à cause de son efficacité énergétique qui peux monter à 40% avec une émission d’un spectre continu dans la région du visible qui lui permettra donc de crée une lumière blanche d’excellent qualité (au niveau colorimétrique).

Notons toutefois qu’une diode électroluminescente (LED) pourrait en théorie atteindre une efficacité énergétique de 100% (aujourd’hui, pour une très bonne LED blanche commerciale et produite en série, l’efficacité radiative atteigne les valeurs de l’ordre de 3









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sibelius il y a 8 ans

http://www.courrier-picard.fr/region/ailly-sur-somme-sante-des-salaries-chez-bigard-un-ia0b0n701158

Un rapport concernant les conditions de travail et les risques psychosociaux des salariés du site Bigard à Ailly-sur-Somme a été présenté mercredi 6 janvierr au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (qui avait commandé cette expertise). Et son constat est accablant.

Les experts ont en effet mis en avant différents facteurs de risques « pour la santé physique que mentale » des salariés de l’industriel de la boucherie.

Et notamment : la chute importante de l’effectif (323 salariés en 2007 contre 133 en septembre dernier), la population vieillissante, des maladies professionnelles très présentes et un taux d’absentéisme important.

Le rapport revient également sur la souffrance au travail rencontrée par plusieurs salariés, notamment à cause d’un manque de communication de la direction.

Pour les experts, « la situation au sein du site est aujourd’hui très dégradée […]. Des troubles psychosociaux existent.

L’organisation et la stratégie actuelles sont pathogènes, la santé des personnes est mise en jeu. Elle impose que des mesures rapides, concrètes soient mises en place. » Ce mercredi 6 janvier, nous n’avons pas réussi à joindre la direction.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.capital.fr/enquetes/hommes-et-affaires/charal-le-boucher-qui-ne-fait-pas-de-quartier-1096176

Charal : le boucher qui ne fait pas de quartier
12/01/16 à 14:39

Il est le seul à oser affronter Leclerc. ll refuse de garantir un prix aux éleveurs. Il se moque des injonctions du ministre Le Foll. Qui est le terrible Jean-Paul Bigard, propriétaire d'une vingtaine d'abattoirs et de Charal ?

Portrait d'un patron parmi les plus discrets.

C'est quelqu'un qui a toujours considéré qu'il pouvait agir selon son seul intérêt. Je vais lui rappeler que l'on doit négocier collectivement."

Fin octobre, Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture, admettait à demi-mot qu'il était impuissant face à Jean-Paul Bigard. Propriétaire d'une vingtaine d'abattoirs, ce P-DG de 67 ans venait de boycotter une réunion de crise de la filière bovine.

L'industriel a préféré écrire au ministre pour lui demander une rencontre en tête à tête. "Avec lui, c'est seulement quand il veut et comme il veut, on a l'habitude", commente, laconique, un haut fonctionnaire.


Qui est donc ce terrible M. Bigard capable de balader un ministre ? On aurait aimé lui poser la question mais, à l'image de ce milieu très secret, il fuit les médias.

Peu de photos, pas de conférence de presse, pas de porte-parole. Un physique passe-partout de 1,75 mètre et un style taiseux. Jamais d'humeur à rire, contrairement à un célèbre homonyme.

Sa seule apparition publique de l'année ? L’AG du Syndicat national de l'industrie des viandes (Sniv), qu'il préside chaque automne. Discret, mais très costaud, ce Bigard-là : son groupe abat 40% des bovins français (30.000 têtes de bétail par semaine) et aussi 20% des porcs.

Avec 14.000 salariés, un chiffre d'affaires de 4,3 milliards d'euros et des bénéfices de 30 millions d'euros selon les derniers comptes publiés, en 2013, son entreprise est l'une des rares à encore bien se porter dans la branche.

Pas un mince exploit. La baisse de la consommation de viande de boucherie (- 15% depuis 2000) et la concurrence des abattoirs allemands, qui utilisent de la main d'œuvre détachée à 7 euros l'heure, tirent les prix vers le bas.

L'origine de l'empire se situe à Quimperlé (Finistère), où le groupe emploie toujours 1.200 salariés. C'est là que Lucien Bigard, le père de Jean-Paul, négociant en viande, a repris l'abattoir municipal moribond en 1969.

"Un sacré bosseur, sur le pont avant 6 heures du matin", se souvient, admiratif, Marcel Tusseau, maire dans les années 1990.

Bigard père était un patron autoritaire capable de batailler des mois pour imposer des pauses pipi à heure fixe ! Le fils a fait ses classes à ses côtés, développant les produits transformés qui font gonfler les marges (steaks hachés, saucisses...) avant de prendre les commandes en 1997.

Boulimique, il a changé de dimension en rachetant ses concurrents du Sud-Ouest, Codevia et Sodavy, en 2002. Puis Charal, une marque très connue, en 2007. Deux ans plus tard, c'était au tour de Socopa, une grosse coopérative avec une vingtaine de sites, de passer sous sa coupe.

"Jean-Paul Bigard a eu la gentillesse de laisser le siège à Quimperlé, mais il vit à Paris et on ne le voit jamais", explique un conseiller municipal.

Bercy Village à Paris (siège du Sniv), le marché de Rungis, où il se rend aux aurores pour la "cotation des produits carnés", et parfois les abattoirs, "dont il fait régulièrement la tournée", selon l'ex-maire de Quimperlé Alain Pennec : le patron va et vient.

Et à voir ses bureaux de Rungis au crépi défraîchi, rien ne laisse présumer une fortune que nous évaluions en mai à 620 millions d'euros (il détient avec sa famille 67% du capital).

Conscient que sa carrure impressionne, le premier boucher de France n'hésite jamais à montrer ses muscles. Surtout aux hommes politiques de l'Ouest, où sont implantés la majorité de ses établissements.

En 2010, Bruno Le Maire (élu de l'Eure, un abattoir), ministre de l'Agriculture de François Fillon (Sarthe, deux abattoirs), avait tenté en vain, comme Stéphane Le Foll (Sarthe), de le faire asseoir à une table de négociations pour venir en aide aux éleveurs.

Le patron sait ce qu'il pèse en emplois, en particulier en Bretagne (sept abattoirs). Jean-Yves Le Drian, tête de liste PS pour les régionales, le tiendrait ainsi, sagement, "en haute estime".

Même le délégué CGT pèse ses mots. "Il fait la chasse aux soi-disant absentéistes, accuse Michel Le Goff, qui défend régulièrement des collègues aux prud'hommes.

Mais je reconnais que, côté salaire, mutuelle ou formation, nous ne sommes pas les plus mal lotis." Chez Bigard, le Smic est bonifié de 10 à 15% et la prime de résultat atteint un mois complet les bonnes années.

Le groupe Bigard abat 40% des bovins français, notamment dans son établissement Socopa de Cherré (Sarthe). Les hommes portent une cotte de mailles pour se protéger.


Ceux qui se plaignent le plus de Jean-Paul Bigard sont les éleveurs, qui l'accusent de les étrangler.

Dernier exemple en date, le numéro 1 de la viande ne respecte pas les revalorisations sur le prix du bœuf décidées en juin par l'ensemble de la filière, alors que ses prix d'achat (3,65 euros le kilo début novembre) sont très inférieurs au prix de revient (4,50 euros).

"C'est un homme qui ne connaît que les rapports de force, peste Jean-Pierre Fleury, président de la Fédération nationale bovine (FNB). Des milliers d'entre nous sont au bord de la ruine et il ne veut pas en tenir compte. C'est du mépris !"

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sibelius il y a 8 ans

https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/saint-julien-la-ferme-des-louvieres-echappe-la-crise-du-porc-grace-la-vente-directe-1453652847

A Saint-Julien, la ferme des Louvières échappe à la crise du porc grâce à la vente directe

Par Marion Bastit, France Bleu Bourgogne
Dimanche 24 janvier 2016 à 17:27

Chaque cochon produit 12 à 15 kg de jambon.

Dans l'ouest de la France, les éleveurs porcins manifestent pour réclamer une hausse du prix de la viande.

A Saint-Julien, près de Dijon, ça fait 17 ans que la ferme des Louvières échappe à la crise des prix grâce à la vente directe. Du porcelet jusqu'au jambon, tout est fait sur place.

La crise du porc fait rage dans l'ouest de la France. La semaine dernière, les éleveurs porcins ont bloqué des routes en Bretagne, dans la Sarthe et en Mayenne. Ce qui fâche, c'est le prix de la viande de porc, qui ne cesse de dégringoler.

Aujourd'hui, le porc se vend 1,07 euro le kilo, ce qui ne permet plus aux éleveurs de dégager des bénéfices.Depuis l'été dernier, ils réclament que l'Etat fixe un prix minimum d'1,40 euro, ce que refusent Bigard et Cooperl, les deux gros acheteurs du secteur en France.


Le dernier mois avant l'abattage, les porcs prennent environ un kilo par jour. - Radio France

A Saint-Julien, au nord de Dijon, ça fait 40 ans que la ferme des Louvières élève des cochons. Et ça fait 17 ans qu'elle échappe à la crise des prix grâce aux circuits courts.

Dans cette ferme, tout est fait sur place, depuis le porcelet jusqu'au jambon. A part l'abattage, qui se fait à Beaune, Véronique Saudemont et ses deux associés s'occupent de tout.

Ils découpent, salent, cuisent, préparent et conditionnent jambon, saucisses, côtelettes et autres terrines, qui sont vendus sur place, à la ferme.

La porcherie de la ferme des Louvières abrite 80 porcs âgés de 2,5 à 7 mois. - Radio France

Résultat, il n'y a pas d'intermédiaire pour imposer son prix. « Le prix de vente de la viande et de la charcuterie est calculé en fonction du prix d'achat du porcelet et du coût d'élevage. Donc c'est un peu moi qui fixe mes prix pour pouvoir en vivre. »

C'est vrai que son jambon est un peu plus cher qu'en grande surface. «On n'utilise pas de colorants, pas de polyphosphates, donc automatiquement le jambon perd plus de poids à la cuisson, explique-t-elle, donc le prix sera forcément un peu plus élevé qu'un produit Label rouge par exemple. »

Il faut compter entre 80 et 100 euros d'aliments pour engraisser un cochon. - Radio France

Son jambon se vend presque 19 euros le kilo, contre 17 pour un jambon Label rouge en supermarché. Ramenée à quelques tranches de jambon, cette différence est infime pour le consommateur, mais elle est capitale pour Véronique, qui arrive à se verser un salaire, un exploit dans une filière en crise.

«J'en vis correctement, après on n'est pas millionnaires. Si on comptait le Smic multiplié par le nombre d'heures, là on serait peut-être millionnaires, s'amuse-t-elle. Il ne faut pas seulement compter sur le conjoint. Moi je suis toute seule, donc je suis bien obligée de me tirer un salaire. »

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sibelius il y a 8 ans

http://www.franceinfo.fr/actu/economie/article/crise-porcine-les-eleveurs-bretons-attendus-devant-le-siege-de-bigard-732279

Crise porcine : le bras de fer continue avec Bigard

par Rédaction de France Info lundi 21 septembre 2015

Le groupe Bigard, le leader de la viande en France, a décidé vendredi de baisser ses prix à 1,329 euros le kilo, soit quatre centimes de moins que le cours au marché du porc breton et sept centimes de moins que les 1,40 euros réclamés par les éleveurs.

Ce lundi matin, la mobilisation des éleveurs bretons a repris avec une manifestation devant le siège de Bigard à Quimperlé

La guerre des prix du porc n'est pas terminée.

Dans un courrier rendu public vendredi par le syndicat agricole FRSEA, la groupe Bigard annonce qu'il va désormais acheter ses porcs à 1,329 euros le kilo. C'est sept centimes de moins que le prix réclamé par les éleveurs et 4,30 centimes de moins que celui actuellement pratiqué au Marché du porc breton de Plérin.

"Une provocation de plus" pour les éleveurs bretons[/b]

Bigard n'achète déjà plus ses 90.000 porcs hebdomadaires au marché de Plérin depuis début août, mais directement auprès des éleveurs.

Pour Paul Aufray, président de la Fédération Nationale Porcine, "la coupe est pleine, il ne respecte même plus la cotation publique.

C'est le retour à des relations commerciales du Moyen-âge et surtout le retour à des magouilles de prix entre les différents opérateurs."

La FNP craint que cette pratique crée des divisions entre éleveurs : "en fonction de la taille des lots, de la situation géographique, tout cela peut donner une appréciation différente de l'acheteur, souligne Paul Aufray. Et certains producteurs seront très lourdement pénalisés."

Dider Lucas, Pdt Fdsea 22 en direct sur la décision de Bigard "on a rdv avec M. Bigard ce matin à Quimperlé"

— Bleu Breizh Izel (@Francebleubzh) 21 Septembre 2015

Les éleveurs manifestent à Quimperlé (Finistère)

Ce lundi matin, un rassemblement très encadré a eu lieu devant le siège du groupe Bigard. "On veut expliquer notre colère et notre détermination, détaille Paul Aufray.

Et puis établir un contact avec ces gens-là, d'autant plus que le groupe Bigard cultive un peu la culture du secret. Il n'y a pas moyen d'engager de discussions avec le patron."

"On va essayer de nouer le contact, pour revenir à un fonctionnement normal" explique Paul Aufray, président de la FNP

Dans la matinée, des dizaines de cars de CRS étaient postés autour du siège de Bigard, selon nos confrères de Ouest-France, pour contenir tout débordement éventuel.

Selon nos confrères du Télégramme de Brest, le groupe Bigard a proposé 1,329 euro/kg, en dessous des 1,40 euro/kg que réclament les éleveurs de porc.

Photo de compote.depomme
compote.depomme (clôturé) il y a 8 ans

cela confirme une nouvelle fois que c'est le patronat qui commande et non les élus en France.

Modifié il y a 8 ans, le lundi 25 janvier 2016 à 15:42

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sibelius il y a 8 ans

http://www.humanite.fr/les-dessous-de-la-crise-porcine-en-europe-596679

Les dessous de la crise porcine en Europe
GÉRARD LE PUILL
VENDREDI, 22 JANVIER, 2016
HUMANITE.FR
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AFP

Les éleveurs de l’Ouest de la France ont repris les manifestations ces derniers jours pour protester contre la chute des cours.

Tôt ce vendredi, des éleveurs de porcs et des producteurs de lait se sont rassemblés devant la préfecture d’Îlle-et-Vilaine à Rennes. La veille l’axe Rennes-Brest sur la RN12 à quatre voies avait barré à la hauteur de Guingamp dans les Côtes d’Armor.

Le même jour des manifestations s’étaient déroulées à Quimper et à Laval. Mais d’où vient cette crise d’une gravité sans précédent ?

Depuis des mois, la chute des cours à la production touche simultanément la viande porcine, la viande bovine, le lait de vache, mais aussi les céréales tandis que la production légumière d’hiver est doublement impactée par les prix bas et par la destruction d’une partie de la récolte en raison de la douceur du climat de l’automne dernier qui a avancé les dates de mise en marché du chou-fleur et des salades d’hiver.

Mais, en Bretagne, le secteur le plus en difficulté est celui de la viande porcine. La Bretagne compte un peu moins de 6.000 élevages porcins mais concentre néanmoins 58% de la production française.

Il s’agit surtout d’élevages « hors sol », ce qui signifie que l’immense majorité des éleveurs n’ont pas des fermes d’une superficie suffisante pour produire la nourriture des porcs.

Ils se font donc livrer des aliments complets par des entreprises spécialisées qui sont des coopératives ou des firmes privées.

Dans les deux cas, la nourriture du bétail coûte plus cher que celle que l’ont produit soi-même et le recyclage des effluents d’élevage s’effectue souvent sur les fermes d’autres paysans.

L’offre étant supérieure à la demande, l’éleveur producteur de lisier n’est guère rémunéré pour ce transfert de fertilisant.

D’autant moins que ce surcroît de lisier conduit à trop charger les sols en nitrates faute de superficies suffisantes pour l’épandre à des doses raisonnables.

Des années 70 au début des années 2000 , l’élevage porcin breton connaissait des crises cycliques avec des périodes de prix élevés quand l’offre européenne couvrait à peine la demande et des prix conduisant les éleveurs à produire à perte quand il y avait surproduction.

Désormais la crise tend à devenir permanente. Troisième pays producteur de porcs en Europe, la France a produit un peu moins de 2 millions de tonnes de carcasses de porcs charcutiers en 2014, soit un recul de 20% en dix ans.

Dans le même temps, la production allemande a progressé de plus de 20% pour atteindre 5,5 millions de tonnes en 2014 tandis que l’Espagne maintenait sa production avec environ 3,5 millions de tonnes.

L’essor de la production allemande a été favorisé de deux manières.

Dans le cadre de son programme de sortie du nucléaire d’ici 2025 pour produire de l’électricité, l’Allemagne a favorisé le développement de méthanisation des effluents d’élevage pour transformer le méthane en électricité.

Comme cette production électrique est bien payée, cela donne aux élevages porcins allemands un avantage de compétitivité sur ceux de ses voisins.

Au point que les éleveurs danois et néerlandais se sont progressivement spécialisés pour faire naître des porcelets qu’ils vendent aux éleveurs allemands au moment du sevrage.

Les salaisonniers de ces deux pays achètent ensuite des pièces de porcs prédécoupées aux abattoirs allemands qui font travailler des salariés détachés de Bulgarie et de Roumanie pour des salaires de misère.

Mais cette viande porcine produite en Allemagne intéresse aussi les salaisonniers français et les enseignes hexagonales de la distribution.

Car acheter de la viande allemande, voire espagnole dans le sud de la France, permet de faire pression sur les cours du porc en France dont la référence demeure le marché de Plérin dans les Côtes d’Armor.

Souhaitant sortir de ce piège, la Fédération nationale porcine (FNP) de la FNSEA et le ministre de l’Agriculture avaient tenté l’été dernier de fédérer tous les maillons de la filière pour donner la priorité à l’achat de la viande produite en France afin faire monter le kilo de carcasse à 1,40€ alors qu’il peinait à atteindre 1,20€.

Les enseignes de la distribution se disaient alors d’accord pour jouer le jeu en répercutant au consommateur l’augmentation induite par un kilo de carcasse à 1,40€.

Mais le groupe privé Bigard et la coopérative d’abattage Cooperl déclarèrent très vite ne pas vouloir jouer le jeu et cessèrent de s’approvisionner à Plérin alors que leurs achat atteignaient jusque là 30% des transactions du marché au cadran.

Ces deux transformateurs ont importé plus de cochons. Ceux des éleveurs bretons se sont moins vendus.

Comme les sorties se sont alors ralenties, le poids des carcasses à augmenté puisqu’il fallait continuer de nourrir les cochons.

Au final, le bilan est catastrophique. Le cours du porc se traîne sous la barre de 1,10€ et les éleveurs perdent en moyenne 40€ par cochon engraissé.

Il se dit que 20% d’entre eux sont en situation de dépôt de bilan et beaucoup d’autres en grande difficulté.

Pris dans la nasse, les éleveurs bretons avancent deux revendications : des normes environnementales moins strictes et un étiquetage de toutes les viandes, charcuteries et plats préparés compris afin que le consommateur dispose des informations qui lui permettent d’acheter français.

Mais le gouvernement , déjà visé par une demande d’enquête de la Commission pour entente sur les prix sur ce dossier comme sur celui de la viande bovine, fait valoir que ce type d’étiquetage relève d’une décision prise au niveau européen.

Ces querelles de boutiques masquent enfin une question de fond.

Faute de régulation de la production, la concurrence de tous contre tous sur fond de dumping social et environnemental induit des distorsions en matière de coûts qui ruinent des milliers d’éleveurs et gaspillent du capital productif avec la fermeture d’élevages aux bâtiments non amortis en Bretagne et ailleurs tandis que l’on continue d’en construire de l’autre côté du Rhin comme de l’autre côté des Pyrénées.

Ce qui augmente ensuite les transports par camions de la nourriture du bétail, puis des cochons vivant qui vont à l’abattoir, puis des pièces de viandes qui circulent sur des milliers de kilomètres avant arriver chez un salaisonnier , une grande surface ou une supérette.

Voilà aussi comment la politique menée au niveau européen tourne le dos à ce qu’il convient de faire pour freiner le réchauffement climatique.

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sibelius il y a 8 ans

Citation de "compote.depomme"cela confirme une nouvelle fois que c'est le patronat qui commande et non les élus en France.

Hélas oui !

(f) (k)

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sibelius il y a 8 ans

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/09/18/97002-20150918FILWWW00164-bigard-va-acheter-le-porc-a-prix-reduit.php

Bigard va acheter le porc à prix réduit
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Par lefigaro.fr avec AFPMis à jour le 18/09/2015

Le groupe Bigard va désormais acheter ses porcs à 1,329 euro/kg contre 1,40 réclamé par les éleveurs et un cours de 1,372 euro/kg actuellement au Marché du porc breton (MPB), prix de référence, a annoncé aujourd'hui le groupe dans un courrier.

Le syndicat agricole FRSEA, présent au Salon de l'élevage (Space) de Rennes, a aussitôt dénoncé cette décision lors d'une conférence de presse. "C'est une bombe politique et professionnelle, c'est la première fois qu'un outil économique décide de déclarer la guerre aux éleveurs de porcs", a réagi Paul Auffray, président de la Fédération nationale porcine (FNP).

"C'est du mépris, une volonté délibérée de retourner à un système fé;odal. C'est une provocation délibérée qui ne va pas rester sans réaction et je pense qu'il va s'en souvenir", a-t-il menacé.

"En date du 7 août 2015, le groupe Bigard sortait du MPB en dénonçant son règlement suranné accablant pour les abattoirs (et) une entente sur un prix de base à 1,40 euro/kg", rappelle le groupe dans ce courrier daté du 17 septembre.

Bigard, comme l'un des deux autres acheteurs principaux du MPB, la Cooperl, avait décidé début août de ne plus acheter au MPB, déclenchant une nouvelle crise du porc.

En juin, le gouvernement avait fixé comme objectif au MPB de parvenir à un prix moyen de 1,40 euro/kg, prix minimum réclamé par les éleveurs, un prix atteint le 23 juillet au MPB de Plérin.

Mais depuis, le groupe Bigard, leader de la viande en France, continuait à acheter, au prix du MPB mais en direct, 90.000 porcs par semaine.

Mais "six semaines plus tard", Bigard considère que "sa problématique structurelle reste inchangée tout comme ses effrayants résultats économiques pour le maillon abattage découpe qui se trouve totalement marginalisé sur le marché européen".

"En conséquence, et pour ne pas mettre en cause la stratégie porc du groupe et son gros programme d'investissements qui seuls permettront de rester +dans la course+, il faut s'engager dans un début d'alignement du prix du porc correspondant à l'offre et à la demande", considère le groupe.

"L'exercice n'étant plus envisageable via le Marché du porc breton, le groupe Bigard qui se refuse à réduire ses abattages a annoncé que ses apports et achats de porcs vivants pour la semaine n°39 se feront sur une cotation de référence à 1,329 euro/kg" à l'exception de ses filières qualité qui resteront au prix de base MPB.




commentaires

çavacoutercher
1,40 euros le kilo alors que le moindre abat coûte plus de 6 euros

Le 18/09/2015
jo lindien
monsieur Bigard, je n achete plus vos produits a compter de maintenant


Non Imultus Premor
Faut être vraiment nul en économie pour en vouloir à Bigard. En effet, les charges sociales sont lourdes en France. Il est impossible d'acheteur à un prix qui empêche d'accumuler le capital nécessaire à payer l'urssaf et la cpam. C'est l'Etat, donc le Parlement Français qui est responsable du problème des éleveurs. Bigard ne fait qu'assurer sa survie en prenant ces décisions et ce face à une concurrence impitoyable en raison d'un manque de cohésion européenne !


Karridon
Une bonne nouvelle pour le consommateur.


151
esperons qu'ils arriveront tous a bon porc,,,,,


jerome martin
c est simple ne plus acheter de produits bigard...pourtant je ne roule pas sur l or , mais je peux encore mettre 7 centimes de plus par kilo de porc voire même 20 centimes


e=mc2
Puisque Bigard ne veut pas aider les éleveurs de porcs français, je ne vois pas pourquoi, moi, j'aiderais Bigard en achetant ses produits.


42.1.94.16
Donc , je n'achète plus de produits bigard, faudra bien qu'ils comprennent si nous nous y mettons tous .


Wanguard
TRES TRES RIGOLO :
"Bigard, comme l'un des deux autres acheteurs principaux du MPB, la Cooperl"

ET VOICI ce qu'on trouve sur le site de la Cooperl : http://www.cooperl.com/fr/presentation-de-la-cooperative
Cooperl, une coopérative agricole de 2700 éleveurs de porcs
Cooperl Arc Atlantique est un groupe agroalimentaire français, né en 1966, spécialisé dans la production porcine depuis son origine. Les 2700 éleveurs-adhérents de la Cooperl sont ainsi les propriétaires des capitaux de la coopérative.

Le mode de gouvernance de la Cooperl est propre aux coopératives : le groupe est dirigé par un Président élu par un conseil d’administration composé d'éleveurs ; ainsi que par un directeur et un conseil de direction qui sont des salariés non actionnaires.

Coluche aurait dit :"mais comment y font pour s'y reconnaitre !"


e=mc2
C'est un peu comme les syndics dans le domaine du logement. Beaucoup de co-propriétaires se plaignent des facturations souvent injustifiées des syndics. A la fin, les co-propriétaires sont obligés de voter "pour" car il n'y a pas d'alternative raisonnable à part dégager les syndic et proposer sa propre candidature ...ce qui est un travail colossal.

Les éleveurs sont victimes d'un système et, malheureusement, même si le système est vérolé, il n'y a rien d'autre à proposer.


Le LULU
Que les éleveurs fassent de la vente directe!!!
Bigard et cooperl, les plus grands fossoyeurs des éleveurs!


TOLOSA
@Le LULU
Croyez-vous un instant que les éleveurs pourront écouler leur production de porcs en les vendant eux-mêmes et que la vente directe n'a pas son propre coût? Qui achètera le porc à un prix supérieur à celui du marché? Les particuliers? Vous plaisantez. Quant à l'entreprise Bigard ce serait suicidaire pour elle d'abattre des porcs qu'elle achèterait à un prix supérieur à celui que payent ses concurrents. Pour être compétitif sur le marché européen il est indispensable que nous baissions nos coûts de production, il n'y a pas d'autres solutions.


Le 18/09/2015
jerome martin
ceux qui font des poulets de LOUé ne se plaignent jamais pourtant les poulets sont pas donnés.....moi je n ai jamais vu de porc frais label rouge dans des rayons pourquoi ?




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sibelius il y a 8 ans

http://www.lornecombattante.fr/2016/01/22/crise-agricole-du-fumier-deverse-devant-charal/

Crise agricole : du fumier deversé devant Charal
La nuit dernière, les Jeunes agriculteurs de l'Orne ont déversé plusieurs remorques de fumier devant l’enceinte de l’entreprise à Flers.

22/01/2016 à 12:15 par maxime.turberville

Du fumier a été déversé devant Charal à Flers

« Arrêtez de vous gaver, payez le juste prix »

C’est le message qu’on pouvait lire ce vendredi 22 janvier sur la route dans l’enceinte de Charal. Un message signé des JA61

Dans la nuit, ils ont déversé plusieurs remorques de fumier devant l’enceinte de l’entreprise.

La grogne des agriculteurs s’est ensuite poursuivie à Lactalis à Domfront et Vimoutiers et à l’abattoir Socopa à Gacé. À chaque fois, une vingtaine de JA étaient sur site.

Les agriculteurs en colère réclament une revalorisation de leurs produits.

« Nous avons visé des sites industriels et des transformateurs. Nous soutenons les actions engagées par les JA bretons.

D’autres actions sont à prévoir jusqu’au salon de l’agriculture fin février à Paris », explique Fabien Durand, le secrétaire général des Jeunes agriculteurs dans l’Orne, Fabien Durand.

Dans un communiqué, les jeunes agriculteurs de Normandie montent au créneau :

«Certes, l’Etat a mis en place un plan d’urgence, mais bien insuffisant face à la situation des éleveurs : enveloppe limitée, retard administratif dans les versements ; tout cela dans un contexte de retard aussi des versements PAC.

Et pendant ce temps, à qui profite la crise ? Aux industriels notamment, que ce soient les transformateurs laitiers ou les abattoirs.

Alors que les industriels disposent d’une marge de manoeuvre , ils doivent impérativement revaloriser les prix afin d’envoyer un signe positif à la grande distribution dès ce début d’année.»

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.normandie-actu.fr/agriculture-manifestation-lait-porc-elevage-distribution-emploi-social-industrie-2_177174/

Colère des agriculteurs. Le mouvement, parti de Bretagne, gagne la Normandie

Le mouvement des agriculteurs, qui a débuté en Bretagne, s'étend. Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 janvier 2016, du fumier a été déversé devant des usines de Normandie.

Mise à jour : 22/01/2016 par La Rédaction

Du fumier « propre » a été deversé devant diverses industries agricoles, dans la Manche, l'Orne, et le Calvados, dans la nuit du 21 au 22 janvier 2016 (DR)

Du fumier « propre » a été déversé devant plusieurs industries agricoles, dans la Manche, l'Orne, et le Calvados, dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 janvier 2016. (DR)

Depuis le mercredi 20 janvier 2016, les agriculteurs de Bretagne, mais également de la Sarthe, ont multiplié les actions et annoncé de nouvelles mobilisations pour le vendredi 22 janvier, «avec la volonté de survivre à la crise traversée » par la profession. Les blocages et manifestations s’enchaînent dans l’Ouest de la France et le mouvement gagne peu à peu la Normandie.

Dans la région, les agriculteurs se sont déjà fait entendre de juillet à septembre 2015. Ils étaient, depuis, restés (relativement) discrets.

Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 janvier 2016, ils sont encore passés à l’action, et ont annoncé leur soutien au mouvement breton.

Du fumier déversé en Normandie

Dans le Calvados, la Manche et l’Orne, des bennes de fumier « propre » ont été déversées devant des laiteries et des abattoirs.

Dans l’Orne, notamment, trois actions se sont déroulées, vers 22h, à l’abattoir Socopa de Gacé, à la laiterie Lactalis à Domfront, et au transformateur Charal, près de Flers.

Des actions «sans heurt» a précisé la gendarmerie à Normandie-actu. La Seine-Maritime et l’Eure seraient pour l’heure épargnées.

En cas de non réponse de la part du gouvernement, la FRSEA de Normandie (Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricole) devrait se joindre aux Jeunes agriculteurs pour programmer de nouvelles actions.

Des concertations entre les Jeunes agriculteurs et la FRSEA sont prévues afin de préparer (si nécessaire) de nouvelles actions en Normandie.

Rappel. À l’été 2015, les agriculteurs de Normandie s’étaient déjà fortement mobilisés sur les routes, mais aussi dans des centres-villes, comme à Caen (Calvados) ou Saint-Lô (Manche).

Ils étaient parvenus à obtenir des aides de l’État, à hauteur de trois milliards d’euros, après un long bras de fer qui s’était poursuivi à Paris et Bruxelles (Belgique) en septembre 2015.

Désormais, les syndicats exigent la mise en place des «promesses» faites.

«Nous n’oublions pas les promesses du gouvernement, qui doit enfin prendre la mesure de la situation que nous connaissons. (…) La situation ne peut plus perdurer », martèlent les syndicats, vendredi 22 janvier 2016.

Des manifestants allongés sur le bitume pour symboliser la mort économique et sociale qui les menace le 21 janvier 2016 au Mans

La RN12 toujours bloquée en Bretagne

Dans les Côtes d’Armor, où les éleveurs ont été délogés jeudi matin par les forces de l’ordre sur la route Nationale 12, qu’ils bloquaient près de Saint-Brieuc depuis mercredi après-midi, les actions se sont poursuivies toute la journée et la RN12 était à nouveau bloquée en soirée, cette fois près de Guingamp.

Cet axe voit passer chaque jour plus de 60 000 véhicules, et son blocage constitue « une gêne insupportable pour les usagers », a souligné le préfet, Pierre Lambert auprès de l’AFP.

Avec tracteurs et remorques, les producteurs de porcs, lait et viande bovine ont joué toute la journée au chat et à la souris avec les forces de l’ordre dans ce département, avec toujours comme objectif, différents points de la RN12 qui relie Rennes à Brest.

On va continuer, si on nous déloge, on va sur un autre endroit, il faut qu’on nous entende », a expliqué Didier Lucas, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles, qui a appelé à cette mobilisation avec les Jeunes agriculteurs.

Des actions aussi dans la Sarthe

Dans la Sarthe, plusieurs dizaines d’agriculteurs ont également manifesté à l’appel des Jeunes agriculteurs.

Ils se sont notamment rendus jusqu’à la préfecture, avec une grande banderole accrochée entre deux tracteurs où l’on pouvait lire : « Le Foll, au boulot », en référence au ministre de l’Agriculture.

Pendant qu’une délégation était reçue à la préfecture, les manifestants se sont allongés pendant dix minutes sur le bitume pour symboliser la mort économique et sociale qui les menace.

Auparavant, les manifestants avaient organisé des barrages filtrants bloquant plusieurs axes permettant d’accéder au Mans, avec les mêmes revendications économiques, et en solidarité avec les éleveurs bretons mobilisés », avait constaté un photographe de l’AFP.

Après toutes les belles annonces que nos élus de la République nous ont faites cet été ou cet automne, on arrive en ce début d’année 2016 dans des situations encore plus critiques qu’il y a un an, les prix se sont extrêmement dégradés, entre autres sur la filière laitière », a expliqué David Bourdin, président des Jeunes agriculteurs de la Sarthe.

Le respect d’un prix équitable

Il s’agit pour les éleveurs d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la crise qui perdure dans leur profession.

Ils tirent depuis des mois la sonnette d’alarme en raison des cours trop bas, inférieurs aux coûts de production, auxquels le porc, le lait et la viande bovine sont achetés par les industriels de la transformation.

Les syndicats veulent également obtenir l’engagement des distributeurs et des industriels pour que les négociations commerciales annuelles en cours se fassent dans le respect d’un prix équitable reversé au producteur, mais aussi de la transparence sur la répartition des marges tout au long de la filière.

Avec l’AFP

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sibelius il y a 8 ans

GUSFLAUBERT
2016-01-23 Aujourd'hui il est impensable qu'un agriculteur,un artisan voir un commerçant ne peuvent pas vivre de leur travail(il y a des situations bien spécifiques ok,ce n'est pas la majorité des cas)

Ils ne peuvent pas vivre de subv qui sont très aléatoires.
Il FAUT avec BRUXELLES et TOUTES les GRANDES SURFACES négocier,une position commune doit être trouvée au niveau européen et les grandes surfaces des accords réduire les marges des GSM tout en supprimant bien trop d'intermédiaires entre l'éleveur et le consommateur.

Dans tous les cas, je suis solidaire du milieu,ils sont exsangues, au bord de la déprime, certains allant jusqu'à vendre leur cheptel, voir des propriétés,et n'oublions le rôle néfaste que jouent les banques, Mr LE FOLL au boulot et pas de bla bla comme vous le faites le mardi ou le mercredi à l'A.N.

Il en va de la survie d'une profession.La FRANCE connue et reconnue par son terroir,son bien vivre son courage,car travaillé 7/7 jours presque jour et nuit........pas beaucoup de salariés je crois.


Rambo 4
2016-01-23 12:35:20 Poutine Le grand est il en train de siffler la fin de la partie pour les produits Agricoles Européen empoisonnés par les Herbicide, fongicide, pesticide, OGN, + tout les traitements pour les animaux..

Une simple tarte à l'orange c'est un cocktail d'env 200 produits chimiques, les seules oranges entre la fleur et l'étal du maraîcher (GMS) c'est 36 traitements chimiques + une irradiation...

Il compte faire de la Russie le premier exportateur mondial de produit agricole sans OGN & Bio s'il vous plait...est payable en rouble ou or, finit l'US $ ou l'Euro...

J'avais signalé en son temps " la bêtise des sanctions commerciales agricoles " allait susciter un élan patriotique Russe pour se passer de nos productions, facile à faire avec l'immensité de la Russie....

Dans quelques années, Y nous la mettront profond, à sec, avec une poignée de gravier... Les manifs et licenciements dans l'agro-alimentaire ne font que démarrer


AUGUS'
2016-01-23 Blaise G a raison. Les coups de menton d'Hollandouille devant Poutine nous coûtent très cher en emplois et en rentabilité de nos entreprises.

Et le coup de grâce sera donné par le traité transatlantique dont parle Philippe ci-dessous. Ce traité que l'on cache sous la tapis par ailleurs, de peur que la populace se rebiffe !


philippe
2016-01-23 07:58:58 je voudrais rassurer les consommateurs qui pensent que les agriculteurs les empoisonnent.

Avec la signature du traité transatlantique que s'empresse de vanter Bruxelles, voici la viandes aux hormones qui revient, les poulets trempé au chlore. le tout nourris aux ogm, choses que les consommateurs ne veulent pas d’après les sondages. après dans les fait j'ai l'impression qu'ils oublient...


julien
2016-01-23 07:52:07 a Vincent. t'a pas compris qu'il a fait une faute de frappe a 500 000€, il y a un zero de trop


Vincent
2016-01-22 22:05:41 Alors Blaise.G Je soutiens les agriculteur mais ton tracteur a 500.000€ faudrait arrêter de se foutre de la gueule des gens...T'es pas crédible.

Et je suis aussi contre le fait que le consommateur doit payer plus cher, faut pas croire que les autres français roulent sur l'or, il y a clairement des intermédiaires qui se gavent et c'est là qu'il faut taper seulement avec notre gouvernement corrompu le seul moyen d'y arriver c'est un nouveau mai 68


français 76 !!
2016-01-22 ils ont peut être raison, mais en Bretagne ils ont voté aux dernières élections pour ceux qui les font crever aujourd'hui !!! alors ??????


cricri 76
2016-01-22 il ont raison, tous le peuple français devrait être dans la rue, être solidaire a ceux qui travaillent sans compter leur temps et qu'il n'y arrive plus, petit retraite ont peut les rejoindre, car nous aussi, on crève après avoir cotisé ? COTISER les charge les impôts augmentent. on ne pourra plus vivre avec notre retraite, on est nous aussi les victimes de ce gouvernement pourri pauvre France


varin
2016-01-22 quand on ne compte pas ses heures , on est à la solde du capitalisme


varin
2016-01-22 les aides doivent être réservées pour les servies publics et le social, un point c'est out


albâtre76
2016-01-22 les agriculteurs ne sont pas une majorité en Bretagne puis les bretons ont comme les normands la détente longue, il va leur falloir au moins ans pour se rendre compte qui les a trompé et c'est pas le ps mais l'umps udi fn qui les trompe mais çà ils s'en apercevront dans 20 ans au moins.
trop tard quoi.


Lewis
2016-01-22 @varin
Le jour où le "publique" arrêtera de t'aider tu reviendras sur tes mots...
Oui il faut les aider, nous mangeons grâce à eux et leur travail énorme....

Pas normal de manger de la merde étrangère alors que nous avons TOUT en France !! Arrêtons la course aux économies et aidons ceux qui doivent être aider et non pas ceux qui vivent aidés à longueur de journée... L'état gaspille de l'argent pour ceux qui vivent au crochet de la société et oubli d'aider ceux qui en ont vraiment besoin et qui pourtant travaillent sans compter leurs heures....


varin
2016-01-22 "Les agriculteurs et les éleveurs devraient pouvoir bénéficier de fonds de garantie et de protections" pas d'accord, ce n'est pas au finances publiques de payer pour le privé.
c'est aux éleveurs de faire le ménage chez les intermédiaires..


Blaise G.
2016-01-22 Vivi : les méthodes de production agraire, elle viennent des incitations par l'Etat à se mettre à la mécanisation et à l'agriculture intensive dans les années 50.

Il fallait nourrir la population après le baby boum d'après guerre. Maintenant, on produit pour exporter.

Les fabricants d'engrais et autres pesticides ont dépassé les bornes, c'est d'accord.

Mais un agriculteur est obligé de produire de cette manière pour faire de la quantité (mesure du quintal à l'hectare) et rentabiliser des investissements de plus en plus lourds.

Un simple tracteur, c'est 500 000 €, il faut un emprunt pour l'acquérir, et ensuite il faut payer chaque mois les traites.

Les bio, c'est pas eux qui vont fournir de quoi manger à 66 millions de français.

C'est tellement obligé de produire de la quantité sans la qualité, qu'on va chercher des produits agricoles ailleurs : pommes, kiwis et pruneaux en argentine, champignons en Pologne, viande de canard en Hongrie, porc en Allemagne et en Roumanie, viande de bovins en Argentine, etc.

On a même des produits issus du lait et de la viande de porc qui débarquent de chine, tout comme les légumes et mélanges de légumes surgelés qu'on trouve en sachets au supermarché.

Idem pour le poisson, le fameux panga au goût de vase qui vient du Vietnam, on ne parle pas des saumons et d'autres poissons élevés en mer du Nord, nourris avec des produits contenant de la dioxine, et soignés contre des parasites avec des pesticides.

Quelques exemples...

Tant mieux pour ceux qui peuvent se nourrir au bio, viande comprise, je voudrais bien, surtout pour mes enfants, mais je suis un citoyen de base, rive gauche de Rouen, mon bon Monsieur Leclerc me permet de faire au mieux avec peu de sous.

Les agriculteurs et les éleveurs devraient pouvoir bénéficier de fonds de garantie et de protections.

Au lieu de cela, ils rejoignent la triste statistique liée déjà aux chefs d'entreprises : 1 suicide par jour. Et derrière eux, les médecins et les jeunes !

Merci qui ?


Vivi
2016-01-22 Pénible ses agriculteurs , déjà que l'on paie tous pour qu'ils puissent polluer en toute quiétude, et nous filer le cancer avec leur production, on ne va pas les défendre en plus , sauf bien entendu le faible pourcentage qui produit de la qualité(bio)...
A bon entendeur


Blaise G.
2016-01-22 Ils ont raison !

Comment on fait pour baisser les prix à l'achat des matières premières, comme la viande, et que dans les bacs des supermarchés, les prix restent les mêmes quand ils n'augmentent pas ?

L'état refuse de réguler en créant un organisme qui fixerait les prix aux intermédiaires et aux centrales d'achat, et tout irait quand même bien !

Quant aux paysans et producteurs bretons, qu'ils nous expliquent pourquoi ils ont voté socialiste aux dernières régionales !

Leur situation est en grande partie due au boycott des produits alimentaires français par la Russie, ça date de l'époque où Mr Hollande jouait les "gros bras" devant Poutine à propos de l'Ukraine.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/vers-un-appel-au-boycott-de-charal-19-10-2015-5198483.php

Crise de la viande : vers un appel au boycott de Charal ?
B.L. | 19 Oct. 2015,

Quimperlé (Finistère). Le groupe Bigard, qui détient les marques Charal et Socopa, est dans la ligne de mire des éleveurs de la Fédération nationale bovine.

Les steaks Charal emballés sous leur papier aluminium, boudés par les consommateurs ou, pire, absents des supermarchés... ?

Très remontés contre le groupe Bigard et ses marques Charal et Socopa, les éleveurs de la Fédération nationale bovine (FNB) veulent passer à l'action face au quasi-monopole — près de 70 % du steak haché français — du n° 1 de la viande transformée dans l'Hexagone.


Selon nos informations, l'idée d'un déréférencement de ces marques a été proposée à la grande distribution en septembre, même si la FCD (Fédération du commerce et de l'industrie) assure « n'avoir pas eu connaissance de telles demandes ».

Autre angle d'attaque : les consommateurs. L'idée d'un appel au boycott sera abordée demain lors d'une réunion de la filière bovine et porcine.

Bilan désastreux

« Je suis très en colère contre le groupe Bigard et le médiateur nommé cet été qui n'a pas fait son travail », fulmine Jean-Pierre Fleury, éleveur et président de la FNB, qui dresse un bilan désastreux des engagements de revalorisation de tarifs aux éleveurs décidés cet été en pleine crise.

Selon lui, jusqu'à mi-août, les prix du boœuf ont légèrement augmenté — environ 25 centimes au kilo sur les 60 prévus... — avant une nouvelle chute.

Dans le secteur du porc, où le marché de Plérin (Côtes-d'Armor) est boudé par Bigard depuis août, la situation est explosive. Hormis les groupes de la grande distribution, aucun abatteur industriel n'est présent, le marché ne peut plus fonctionner.

«La grande distribution a d'abord joué le jeu cet été en augmentant les tarifs à la sortie des abattoirs, donc à la transformation.

Leclerc et Intermarché, qui ont leurs propres abattoirs, ont été solidaires. Ce qui n'a pas été le cas de tous les acteurs.

Au total, pas plus de 30 % de la masse financière réinjectée par l'augmentation des prix n'a profité aux éleveurs. Plusieurs dizaines de millions d'euros ont été absorbés par les industriels. Bigard fait un mal terrible », dénonce Jean-Pierre Fleury.

Une fois de plus, le n° 1, dont le siège social se situe à Quimperlé (Finistère), est la cible des critiques.

Chaque année, l'entreprise multinationale préfère payer une amende plutôt que de publier ses comptes, mais son chiffre d'affaires est estimé à 4,3 Mds€ dont 17 % à l'export.

Fuyant les médias, le PDG de 66 ans, Jean-Paul Bigard, reste silencieux — le groupe n'a pas donné suite à notre demande d'interview — mais a mis le feu aux poudres lors d'une de ses rares prises de parole, le 6 octobre, lors de l'assemblée générale des entreprises françaises des viandes à Paris.

«Face à un tsunami venu d'Espagne et d'Allemagne, il est évident que la filière française ne pourra pas se construire avec des digues de sable », a assuré le PDG.

Du côté de Charal, on met en garde contre tout « amalgame ».

« On ne mélange pas les entités, Charal n'a rien à voir avec la maison mère Bigard », assure un porte-parole de cette marque... n° 1 de Bigard pour le bœuf.

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A Cholet, la vache ne rit plus


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