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sibelius il y a 8 ans

http://reporterre.net/Avec-les-Amap-Bois-une-autre-foret-est-possible

Avec les Amap Bois, une autre forêt est possible
23 février 2016 / Gaspard d’Allens et Lucile Leclair (Reporterre)

Coupes rases, usines à bois, disparition des emplois et des savoir-faire… la forêt subit les mêmes dérives industrielles que l’agriculture. Dans la Drôme, un collectif a créé une Amap qui montre qu’une autre forêt est possible.

La nuit de janvier est fraîche. À l’intérieur de la maison, le bois crépite et les flammes dansent dans le poêle. Au coin du feu, Camille se réchauffe les mains. « La moitié du département est boisée.

Pourtant, 80 % du bois qu’on brûle vient d’autres régions. » La jeune femme se lève, apporte une nouvelle bûche.

« C’est aberrant ! On possède la ressource mais nous n’avons aucune autonomie énergétique. »

Ce constat l’a poussée à l’action. Avec une vingtaine de familles, Camille a décidé de transposer à la sylviculture le modèle des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) qui produisent des fruits et des légumes.

Camille s’approvisionne désormais en bois de chauffage issu de forêts situées à moins de 35 kilomètres de chez elle auprès de l’Amap formée en une association appelée Dryade, comme la nymphe protectrice de la forêt dans la mythologie grecque.

Lors des chantiers, « on prélève à peine 25 % des arbres, souligne Pascale Laussel, coordinatrice et fondatrice de l’association Dryade. La tendance actuelle est plutôt à la coupe rase. Des parcelles entières disparaissent, jusqu’à dix-neuf hectares d’un seul tenant. »

Ici, au contraire, on éclaircit la forêt pour la faire durer plus longtemps : « On enlève les arbres malades, on donne de la lumière aux plus beaux. »

Jardiner au lieu d’exploiter. Les membres du collectif cherchent à maintenir la diversité des essences, des âges et des tailles. « On prend de petites quantités, ce que la forêt peut supporter.

Chaque année l’Amap change de parcelle, elle y reviendra dix ans plus tard. » Ils laissent du bois mort au sol pour produire de l’humus et privilégier les repousses spontanées.

Pour ses chantiers de coupe, Dryade pratique le débardage à cheval. « L’animal travaille avec précision. À l’inverse des machines, il ne tasse pas les sols et n’abîme pas les arbres voisins, explique la débardeuse, concentrée, précise et ferme avec son animal.


« La forêt ne se résume pas à un tas de bois. » Entretenue par les générations passées, elle est un trait d’union avec la population à venir.

«Une parcelle se gère au minimum sur cinquante ans. Les arbres élargissent notre vision de court terme et s’imposent comme un bien commun », affirme Pascale.

En créant l’Amap en 2011, cette ancienne conseillère en stratégie publicitaire s’est mise au vert.

Son défi ? Créer des ponts entre des personnes qui s’ignorent. Les propriétaires forestiers, courtisés par les industriels, cèdent souvent à leurs sirènes : un chèque en papier contre une coupe à blanc ; les travailleurs forestiers, soumis au diktat du productivisme, coupent plus pour tenter de gagner plus ; les citoyens restent à la marge, dépossédés de ce qui constitue près d’un tiers du territoire national.

Pour Pascale Laussel, fondatrice de l’association Dryade, « il faut se rassembler, se réapproprier ensemble la filière bois ».

« Des nymphes comme Dryade, aujourd’hui, on en aurait bien besoin... » sourit Siegfried, élagueur-bûcheron qui a rejoint depuis peu l’association.

La forêt s’industrialise, comme l’agriculture. Un même rouleau compresseur écrase les champs, les arbres. Et les hommes.

Décimés par la mécanisation, les bûcherons sont de moins en moins nombreux. En France, une scierie disparaît tous les trois jours. On en comptait 10.000 en 1965, aujourd’hui il en reste 1.500.

Comme le paysan, le travailleur forestier voit ses savoir-faire diminuer.

Les débardeurs à cheval ne sont plus qu’une quarantaine. « On ne forme plus de bûcherons, on forme des conducteurs d’engins forestiers. »
Mettre les projecteurs sur la forêt et sur ceux qui la font

L’abatteuse – un gros tracteur forestier – fait tomber les arbres comme des dominos. « Derrière sa machine, un technicien peut raser un hectare par jour. »

Dans ces parcelles aux allées rectilignes, le résineux est roi : il pousse plus rapidement et plus droit que le feuillu.

Au fond de la forêt, une parodie de la nature : « Ces plantations d’une seule essence n’ont rien d’un écosystème, : ni habitat pour animaux ni refuge de biodiversité, les arbres sont calibrés, standardisés pour l’industrie. » On y extrait le bois comme une ressource minière.

La sève monte toujours mais les sols s’appauvrissent : « Les arbres coupés trop jeunes ne restituent pas de minéraux à la terre. Elle s’acidifie », poursuit Siegfried.

Après une coupe à blanc, la forêt ne filtre plus l’eau qui, alors, coule, dévale, déborde. Jusqu’à inonder le village en aval, comme celui de Grâne (voisin de Crest), en 2008, quand le ruisseau de la Grenette est sorti brusquement de son lit.

Jean, un habitant, s’en souvient. « Ça a été un déclic. Des propriétaires se sont mis à parler de sylviculture douce. Depuis, certains travaillent avec l’Amap bois. »

Quand Pascale a lancé Dryade, elle cherchait à mettre les projecteurs sur la forêt mais aussi sur ceux qui la font. « Les bûcherons jouent un rôle essentiel. Pourtant ils ne sont pas reconnus. » Chez les professionnels, l’air est lourd.

Romain déverse sa colère. « Si c’est pour bosser comme un bœuf, gagner 500 € par mois à temps plein… Je ne sais pas si je vais continuer le métier. »

Entre le rêve et la réalité, qu’il a appris à connaître, le fossé est grand. Un de ses collègues, plus âgé, enchaîne : « On coupe tout le temps.

Avant, on écorçait les troncs, on mettait les branches en taille, on les brûlait. Ça permettait de casser le rythme, de souffler.

Aujourd’hui, on a la tronçonneuse en main toute la journée, une machine de 10 kilos, qui vibre huit heures par jour. »

Hernies discales, vertèbres déplacées, tendinites à répétition… L’espérance de vie dans la profession est de 62 ans et demi. Soit six mois seulement après l’âge légal de leur départ à la retraite.

« Avec l’Amap, on essaye de changer de modèle, dit Pascale, on paie le bois 20 % plus cher. On avance la moitié de l’argent lors du chantier, alors que l’on utilisera les bûches seulement deux ans plus tard, une fois séchées. »

Le bûcheron rémunéré décemment peut déclarer ses activités et bénéficier d’une couverture sociale, ce qui est loin d’être une évidence dans ce secteur. « La moitié des activités de bûcheronnage se fait au noir, car les prix du marché ne permettent pas au bûcheron d’amortir ses charges. »

Selon Camille, adhérente de la première heure, acheter à un prix élevé est autant un acte de solidarité qu’une démarche de sobriété énergétique. « On a bien isolé notre maison, on peut payer plus cher, puisque l’on chauffe moins. »

Camille ne fait pas de séparation entre démarche environnementale, baisse de la consommation et amélioration des conditions de travail.

L’approche globale de l’Amap est nécessaire, car, ajoute-t-elle, « se chauffer au bois n’est pas forcément écolo ».
Acheter une forêt

À cinquante kilomètres de là, à Pierrelatte, une usine à biomasse avale 150.000 tonnes de bois par an pour produire de l’électricité.

Avec un tel appétit, la centrale menace les ressources locales et fait pression sur les propriétaires forestiers pour couper à blanc leurs forêts.

« Comme pour la méthanisation et les mille vaches, des énergies vertes sont détournées par le gigantisme. » Pour Camille, la solution réside dans « des projets à taille humaine, gérés par des citoyens ».

Depuis sa création, l’Amap bois taille sa route, malgré les embûches : « On peine à recruter des bûcherons locaux, ils se font de plus en plus rares, avance Pascale. La gestion douce ne s’apprend pas à l’école. »

Plus généralement, « on manque d’une culture populaire de la forêt. On s’y promène, mais elle nous échappe ». On la voit toujours aussi belle, mais on ne connaît pas ses coulisses.

Dryade mise sur une implication citoyenne plus forte encore : elle songe à acheter une forêt grâce à l’épargne collective – une idée inspirée de Terre de liens.

« Nous pourrions installer un bûcheron et un débardeur. Ils gagneraient en sécurité et en autonomie, et fourniraient du bois de qualité localement. » Un terrain d’expérimentation encore vierge. On touche du bois pour la suite.

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sibelius il y a 8 ans

Citation de "sibelius"http://www.normandie-actu.fr/infographie-quelles-communes-gaspillent-le-plus-d-eau-en-normandie_187312/?utm_source=newsletter&utm_medium=newsletter&utm_campaign=L%27actualit%C3%A9+en+Seine-Maritime%2C+mercredi+2+mars+2016%09


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INCROYABLE !

AU CANADA

Publié le 27 février 2016

Seize ans sans eau potable


La rivière de LA MARTRE : À Flint, au nord de Detroit, les habitants ont consommé de l'eau empoisonnée au plomb durant des mois.

Le scandale a mis en lumière des réalités économiques et politiques désastreuses et forcé le gouverneur républicain du Michigan à déclarer l'état d'urgence.

À La Martre, un village durement touché par la pauvreté, sur la côte gaspésienne, à l'est de Sainte-Anne-des-Monts, de nombreux habitants boivent une eau contaminée depuis 16 ans et personne ne pousse les hauts cris.

Je sais, la situation n'est pas la même. Flint compte 100 000 habitants. La Martre, 267, précisément. À Flint, les autorités locales ont ignoré les plaintes des citoyens et répété pendant des mois que l'eau n'était pas nocive pour la santé. À La Martre, des avis d'ébullition d'eau sont diffusés tous les mois depuis 16 ans. N'empêche, l'eau est contaminée et ne peut être consommée sans risque.

Prudence Miville la boit quand même sans la faire bouillir. Au diable les avis. La femme de 61 ans, qui réside à La Martre depuis plus de 40 ans, nous a ouvert la porte de sa modeste maison où elle a élevé ses jumelles, Geneviève et Stéphanie.

Jusqu'à l'an dernier, elle s'occupait de son mari diabétique et aveugle, placé depuis à la Résidence du Frère André, à Mont-Louis, un village voisin.

« Le matin, je déjeune, puis je prends un verre d'eau », dit-elle, assise sur un tabouret dans sa cuisine. « J'en ai justement un dans le salon. »


Vous ne la faites pas bouillir ?

« Non. Pas besoin. Mais quand elle devient brune, j'achète de l'eau au magasin le temps que ça passe. Ça ne dure pas longtemps, une couple de jours, pis encore. Mais il faut faire attention. Faut pas mettre de linge blanc dans la laveuse. »

Dans l'autre pièce, son ami Pierre-Paul Synett, torse nu, fume cigarette sur cigarette et fabrique un bateau miniature en bâtons de popsicle devant un cendrier qui déborde.

Vous buvez l'eau du robinet ?

« Non, répond-il. Je bois rien que de la bière ! »

La Martre, c'est l'histoire de la pauvreté, de l'isolement et du manque de fonds publics.

La colère ne gronde pas parce que les villageois ne tombent pas malades. Ne perdent pas leurs cheveux. N'ont pas d'éruptions cutanées. Pas encore.

D'autres villages du Québec sont aussi privés d'eau potable depuis longtemps. Harrington-Harbour, Rivière-Pentecôte, Warden, Saint-Casimir et Saint-Fortunat doivent faire bouillir leur eau depuis plus de 10 ans.

Cette situation est non seulement intolérable sur le plan humain, mais c'est un scandale.

Comment peut-on accepter que des Québécois soient privés d'un élément aussi essentiel que l'eau depuis un si grand nombre d'années et qu'ils courent le risque de mourir empoisonnés ?

Car, oui, le risque de mourir est bien réel. Et non, nous ne vivons pas dans le tiers monde.

La situation est la même peu importe qui dirige le Québec. L'avis d'ébullition a été publié sous le gouvernement Bouchard et a été maintenu par les gouvernements Landry, Charest, Marois et Couillard. David Heurtel, le ministre du Développement durable, n'a pas voulu réagir à notre dossier.

Il y a 16 ans, dans la petite ville de Walkerton, en Ontario, sept personnes sont mortes et 2300 des 5000 résidants ont été intoxiqués après avoir bu l'eau contaminée par la bactérie E. coli. Les citoyens avaient reçu la consigne de faire bouillir leur eau avant de la consommer. Mais ils ont manifestement été prévenus trop tard.

Un an après le drame, le Québec a adopté une nouvelle réglementation de l'eau potable. Le dernier règlement en ce domaine remontait à 1984. Des normes plus sévères, « parmi les plus sécuritaires en Amérique du Nord », ont été instaurées, notamment le contrôle obligatoire des bactéries E. coli. Mais cela ne nous met pas à l'abri d'une nouvelle crise sanitaire.


« Les gens croient qu'ils ont développé une certaine immunité, mais ce n'est pas une bonne idée de se fier à ça », indique Marie Chagnon, responsable des dossiers de santé environnementale pour la Direction de la santé publique de la Gaspésie.

L'eau de La Martre contient jusqu'à 100 coliformes fécaux par 100 ml, selon les saisons. La norme acceptable, c'est zéro. Le printemps et l'été, la situation empire. Ces contaminations peuvent causer la gastro-entérite, des nausées, des vomissements, la diarrhée et l'hépatite A, entre autres maladies.

« Il n'y a pas moyen de savoir exactement ce qu'il y a dans l'eau, poursuit Marie Chagnon. Ça coûterait trop cher de tester toutes les bactéries. On teste l'E. coli, qui provient à 98 % des coliformes fécaux qu'on retrouve dans la nature et les excréments d'animaux. Sur la base de ces analyses, on sait s'il y a un risque pour la santé ou pas. »

À La Martre, où l'eau du puits parcourt 500 pieds à l'air libre avant de pénétrer dans le réservoir, le risque de contamination par la bactérie E. coli est plus élevé qu'ailleurs. Et la quantité de bactéries augmente lorsqu'il y a de fortes pluies. « Ça peut aussi arriver qu'on trouve des parasites dans l'eau de surface », note Mme Chagnon.

Le maire du village, Yves Sohier, veut régler le problème. Il mène la bataille de l'eau potable depuis son élection, au printemps 2015. « Je paye une taxe d'eau, puis je paye 400 $ par année d'eau en bouteille. J'ai les moyens de le faire, mais il y en a d'autres qui n'ont pas les moyens et qui boivent l'eau du robinet. »

L'automne dernier, il croyait enfin détenir la solution, mais Québec a exigé une nouvelle étude de six mois qui va coûter 100 000 $ à la municipalité.

« Des études, des études et des études. Depuis 15 ans, la municipalité a déboursé au moins 500 000 $ en études », lance-t-il, dans son bureau de la mairie aménagé dans l'ancienne école primaire du village désertée de ses élèves. La Martre ne compte plus que huit enfants.

Résultat : si la nouvelle étude de 100 000 $ démontre que le nouveau puits peut fournir de l'eau en quantité suffisante, la première pelletée de terre aura lieu en avril 2017 et la population pourra boire l'eau du robinet sans risque en 2018. Yves Sohier y croit, mais bien des gens ont perdu espoir.


Jocelyne Cleary, 71 ans, est propriétaire du Magasin général de La Martre. « Ça fait 23 ans que je vis ici et l'eau a toujours été comme ça, jure-t-elle. Je suis honnête, j'aimerais bien ça y croire, mais j'ai l'impression que ça se fera pas. Les citoyens pourront pas payer les taxes. »

Elle ajoute : « On a payé gros des factures, puis des analyses d'eau. Toutes sortes d'affaires. Ça n'a jamais donné grand-chose. Le projet est toujours sur la table. C'est toujours du pareil au même. Moi, j'ai décidé de plus croire à ça. »

Dans son magasin, où elle travaille avec son mari Patrick Cleary sept jours sur sept, Mme Cleary vend de 20 à 25 grandes bouteilles d'eau par semaine.

Buvez-vous l'eau du robinet ? « Je la fais bouillir pour la mettre dans mon thé. »

Prudence Miville a voté pour le maire Sohier, mais n'a pas de grandes attentes.

De toute façon, si le projet d'eau potable se réalise, il s'accompagnera d'une hausse substantielle de la taxe d'eau qu'elle ne pourra pas absorber. « J'ai de la misère à arriver, avoue-t-elle. J'ai 938 $ par mois. Je paye 129 $ d'électricité par mois et 1300 $ de taxes par année. Je ne suis pas assurée. C'est trop cher. »

Yves Foucreault, 67 ans, vit aussi dans des conditions précaires. « Il y a une quinzaine d'années, j'ai fait tester l'eau de mon puits, dit cet ancien gardien du phare. Elle était bonne à boire. Mais des orignaux y vont et j'ai trouvé des souris dans l'eau. »

Le voisin du maire, Réjean Bergeron, est optométriste et pratique encore, deux jours par semaine, à 72 ans. Il boit aussi l'eau du robinet. Mais il le fait sans risque grâce à son système d'osmose inversé.

Coût du système : 400 $, plus 200 $ par année pour les filtres qu'il change fréquemment l'hiver et encore plus souvent, l'été.

Quand il est arrivé à La Martre avec sa femme, en 2005, M. Bergeron allait chercher son eau à la source de Cap-au-Renard, une bourgade de 60 habitants, fusionnée à La Martre. L'été, il s'y rendait en voiture avec ses bouteilles. Mais l'hiver, il devait y aller à pied. Avec les années, il a mis au point son système d'osmose inverse. Ça ne l'empêche pas de trouver la situation inacceptable.

« Depuis que je suis ici, c'est le premier maire qui s'occupe de nos affaires, lance-t-il. On n'a jamais eu d'aide pour nous compenser. On devrait avoir une compensation pour l'eau qui n'est pas potable. »

« Chez ceux qui n'ont pas de filtres, ajoute sa femme, Martine L'Italien, l'eau des toilettes devient noire. »

Fernand Gagné, cinquième d'une famille de 19 enfants, boit l'eau du robinet depuis toujours et assure n'avoir jamais été malade.

Pourtant, s'il y a un habitant qui sait que cette eau ne peut être consommée sans risque, c'est bien lui, l'homme à tout faire du village, régulièrement appelé à réparer les tuyaux et les conduites du réseau de distribution d'eau.

« Le système est tout en train de se démonter, dit-il. Il y a plein de corrosion dans les tuyaux. J'en bois encore, mais j'ai ma cruche pareil. L'hiver, y a pas de problème. L'eau est bonne. Mais au printemps, quand ça fond pas mal, elle vient pas bonne. »

M. Gagné nous a reçus dans la cuisine de sa maison qu'il a construite de ses mains avec les morceaux de l'ancien quai du village, dans les années 80. Sa femme, Diane Marin, nous montre les énormes poutres carrées qui font plus de trois mètres de long, empilées les unes sur les autres, pour séparer les pièces et délimiter le carré de la maison. À l'époque, le gouvernement avait pris la décision de ne pas reconstruire le quai municipal. M. Gagné s'est servi.

C'est dans cette maison, qui n'est pas finie à l'extérieur, que sa femme et lui ont élevé leurs deux fils. Toute la famille a toujours bu l'eau du robinet. Et aujourd'hui, leurs petits-enfants la boivent aussi quand ils leur rendent visite.

« En 1975, on payait 10 $ de taxe d'eau, dit-il. Aujourd'hui, on paye 180 $, pis c'est encore la même eau. » La même eau qui peut causer la mort.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.notre-planete.info/actualites/2784-bouchons_liege_environnement

Le bouchon en liège : un avantage pour l'environnement (vidé;o)

27 109 lectures / 17 commentaires28 avril 2011 ; révision : 02 mars 2016, 17 h 56

© Eugene
Depuis quelques années, le bouchon de liège présent sur les bouteilles de vin est concurrencé par des équivalents en plastique ou en aluminium qui accroissent inutilement les pressions sur l'environnement.

La fabrication des bouchons en liège

Le liège est extrait de l'écorce du chêne-liège (Quercus Suber), une espèce unique en son genre puisque son écorce, le liège se régénère une fois extraite. C'est lorsque l'arbre atteint l'âge de 20 à 25 ans que la première couche de liège est extraite. Il faut cependant attendre encore au moins 18 ans avant d'obtenir une écorce adaptée à la production de bouchons de qualité. Cette délicate opération d'écorçage, confiée à des personnes aguerries, sera répétée tous les 9 ans, période durant laquelle les arbres ne seront jamais coupés ni endommagés.

La récolte du liège reste très artisanale. C'est un processus ancestral qui ne peut être effectué que manuellement avec des haches adaptées. Cette opération est en effet très délicate et s'effectue au moment de la phase active de croissance pour ne pas blesser l'arbre. Le risque est d'endommager la couche mère en frappant jusqu'au bois et ainsi de sectionner les vaisseaux conducteurs de sève, ce qui pourrait aller jusqu'à tuer l'arbre.
Le liège se récolte de la fin du printemps et pendant l'été (entre mai en août), tous les 9 ans minimum lorsque l'arbre est adulte. La durée de vie moyenne du chêne-liège est de l'ordre de 150 ans, soit environ 12 à 15 levées par arbre.

Chaque année, environ 300 000 tonnes de liège sont extraites dans le monde, le premier pays producteur étant le Portugal avec 52,5 % de la production. 69 % de la production de liège est exploitée pour la fabrication de bouchons pour les récipients en verre, ce qui représente près de 14 milliards de bouchons en liège indique Planete Liege, le site web de promotion du liège.

Si le liège sert traditionnellement à fabriquer des bouchons à vin, ses propriétés exceptionnelles le destinent à de multiples usages : matériaux isolants, éco-construction, aérospatial, chaussures, instruments de musique, décoration, ameublement, sièges de voiture, articles de sports, canne à pêche, secteur industriel...

L'écorçage du chêne-liège
© Planète Liège
Léger, résistant, élastique, imperméable, naturel et recyclable, le liège a de nombreux atouts qui ont séduit l'humanité depuis plus de 5000 ans ! Et pourtant, depuis quelques années, la recherche de nouveaux marchés par les industriels le met en concurrence avec les bouchons en plastique et en aluminium.

Les avantages environnementaux du liège

Les produits alimentaires liquides ont vu leurs emballages évoluer : la bouteille en verre est en perdition, remplacée par les briques alimentaires dont le bilan environnemental est pourtant sujet à caution. Si pour le vin, la bouteille en verre résiste encore bien, son traditionnel bouchon en liège a vu l'arrivée de nouveaux concurrents : les bouchons en plastique et en aluminium.

Pourtant, sous le mirage marketing du toujours mieux et du toujours plus pratique, ces pseudos innovations sont bien plus préjudiciables pour l'environnement que le bouchon en liège.

Bilan carbone
En tant que produit végétal, le liège travaillé continue à retenir du carbone (moitié de son poids sec, soit environ 1,7 g de carbone par bouchon naturel ou 6,2 g de CO2), et ce pendant une période plus ou moins longue selon les processus de traitement des déchets institués par chaque pays ou région. Cette fonction ne s'achève qu'avec l'incinération et le refoulement du carbone sous la forme de CO2 vers l'atmosphère.

Une étude menée par le cabinet PriceWaterHouseCoppers / Ecobilan mise en œuvre par Corticeira Amorim il y a deux ans compare le cycle de vie des bouchons en liège à celui des capsules en aluminium et autres obturateurs en plastique. Elle conclut que, en ce qui concerne l'émission de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique en cours), la production et l'utilisation de chaque obturateur en plastique émettent 10 fois plus de CO2 qu'un bouchon en liège et que les émissions de CO2 d'une capsule en aluminium sont 26 fois supérieures à celles des bouchons.

Autre aspect particulièrement important : l'extraction du liège a un effet minimum sur le stock et sur le bilan en carbone des montados[1]. En effet, on estime que le liège qui est extrait tous les 9 ans des chênes-lièges représente environ 4% de la production de biomasse totale des arbres sur la même période. Ce qui signifie que l'exploitation du liège dans le montado a un impact très limité sur la fonction de puits de carbone de ces arbres, contrairement aux forêts exploitées pour le bois et non renouvelées.

Autres avantages environnementaux
Les bouchons en liège présentent aussi des avantages environnementaux par rapport aux obturateurs alternatifs au niveau de la consommation de ressources naturelles, des émissions de gaz et particules vers l'atmosphère, des rejets de produits polluants dans l'eau et de la production de déchets.

Les paysages des forêts de chênes-lièges illustrent l'équilibre entre la préservation d'un écosystème (plantes et animaux rares) et le développement d'activités professionnelles raisonnées. Des reptiles aux lynx ibériques en passant par les oiseaux migrateurs, chaque espèce trouve ici la nourriture et l'espace nécessaires. Côté végétaux, les subéraies du bassin méditerranéen abritent plus d'une centaine d'espèces de plantes aromatiques culinaires ou médicinales. Et le chêne-liège est particulièrement résistant aux feux de forêts qui ravagent régulièrement le pourtour Méditerranéen. Pour les Hommes, ces écosystèmes offrent des opportunités de développement à des régions socialement et économiquement pauvres tout en préservant les sols face à l'avancée de la désertification.

De plus, les sous-produits issus des différentes étapes de fabrication des bouchons et non utilisables sont transformés en liège aggloméré et utilisés pour d'autres applications notamment dans l'architecture et la décoration.

Enfin, les bouchons sont entièrement recyclables. Récupérés, ils sont broyés en granulés de différentes tailles qui serviront principalement à la fabrication de matériaux isolants et de parquets. Dans tous les cas, les bouchons de liège ne seront pas recyclés comme bouchons.
Malheureusement, la filière de récupération des bouchons n'est pas encore mûre même si de nombreux projets en Europe et aux USA sont en cours et que des pays comme l'Allemagne ou la Belgique récoltent environ 10% des bouchons de liège utilisés sur leur territoire. Les professionnels du liège se mobilisent aujourd'hui pour une organisation had hoc. Certaines associations proposent de récupérer vos bouchons.

Bilan environnemental d'un bouchon en aluminium, en plastique et en liège
© Planète liège

Regain de dynamisme

Heureusement, pour le vin, les producteurs adeptes de la capsule à vis sont forcés de constater que la majorité des consommateurs reste attachée au bouchage liège. Selon un sondage Ipsos d'avril 2010, neuf Français sur dix préfèrent le bouchon de liège à tout autre système pour leur bouteille de vin. "Les premières années, tous les acheteurs anglo-saxons se sont précipités sur la capsule à vis, mais pour le millésime 2009, je n'ai que 36 bouteilles en commande !" se lamentait dans le Figaro du 14 avril 2011 Jean Luc Zell, directeur du chateau d'Agassac, cru bourgeois du Médoc...

Au final, le meilleur récipient pour le vin reste la traditionnelle bouteille en verre, recyclable à l'infini et son bouchon en liège, naturel et recyclable. Les substituts issus de la pétrochimie et de l'industrie minière n'apportent rien si ce n'est que profiter à de nouvelles filières industrielles polluantes qui encombrent nos installations de traitement de déchets.

Notes
Ecosystème façonné par l'homme et caractérisé par une structure savanoïde dominée par trois espèces de chênes méditerranéens (Quercus ilex, Q. suber et Q. pyrenaica) dont les densités varient de 10 à 80 arbres par hectare (Tree-grass interactions in the south-western iberian Peninsula dehesas and montados ; JOFFRE Richard, RAMBAL Serge ; 2006)
Auteur
Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés

Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/2784-bouchons_liege_environnement


(il faut cliquer sur le lien pour voir les illustrations )

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sibelius il y a 8 ans

ALUMINIUM :

Jean LASSALLE peut peut-être m'aider :

Le 7 mars 2006, il entame au Palais Bourbon, dans la salle des quatre colonnes, une grève de la faim pour faire pression sur le gouvernement et éviter la délocalisation de sa commune en bordure du parc national des Pyrénées, à une commune voisine, au sein même du département des Pyrénées-Atlantiques, d'une usine du groupe Toyal Europ, filiale du groupe japonais Toyo Aluminium K.K, qui emploie 150 salariés dans la vallée d'Aspe. Son acte vient plus généralement dénoncer l’effet de certaines multinationales dans les campagnes françaises. En 5 semaines, il perd 21 kg et souffre de baisses de tension, et son action reçoit un large écho médiatique. Le 14 avril, il est hospitalisé d'urgence à l'hôpital Poincaré de Garches, ce qui provoque l'intervention du président de la République Jacques Chirac, du premier ministre Dominique de Villepin et du ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy. Ceux-ci amènent la société Toyal Europ à annuler le projet de déménagement ; le député cesse alors sa grève de la faim.

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compote.depomme2 (clôturé) il y a 8 ans

Un revêtement routier exceptionnel et français, le WATTWAY.

Colas, une filiale du groupe Bouygues, a mis au point un revêtement routier… qui produit de l’énergie solaire ! De quoi fournir suffisamment d’électricité pour tout le pays.

Il ne s’agit pas d’un projet abstrait ou lointain ! Le « Wattway » (c’est le nom de ce revêtement) a déjà été testé à trois endroits en France : à Grenoble, à Chambery et à Magny-le-Hameau dans les Yvelines. A chacun de ces endroits, entre 20 et 40m2 de « Wattway » ont été posés : suffisamment pour produire l’énergie nécessaire à un foyer pendant un an (hors-chauffage) !

Ça fait déjà 5 ans que Colas bosse sur le projet en partenariat avec l’Institut national de l’énergie solaire (Ines).
Ce matériau, qui contient des panneaux photovoltaïques, peut se « coller » sur les revêtements existants. Des chantiers simples et rapides !

Non seulement le « Wattway » est très résistant (il supporte sans souci le passage des gros camions) mais, en plus, il ne nécessite aucun entretien : il se nettoie automatiquement grâce à la pluie, au vent et au passage des véhicules !

Au départ, l’idée n’est pas d’en équiper les routes sur de très longues portions. Mais plutôt de multiplier les zones « Wattway ».
Hervé le Bouc, PDG de Colas :
«Cela peut intéresser aussi bien des collectivités locales que des opérateurs privés comme des enseignes de grande distribution. L’énergie fabriquée peut permettre d’assurer l’alimentation électrique des lampadaires avoisinants».

« Si on recouvrait un quart des routes, on assurerait l’indépendance énergétique de la France. En dotant 2,5% des surfaces d’un tel revêtement solaire, on couvrirait déjà 10% des besoins.

Un seul kilomètre de route permettrait d’éclairer une ville de 5 000 habitants !
Il y a quelques semaines, l’Angleterre annonçait la construction prochaine de routes capables de recharger en direct les voitures électriques. C’était déjà une nouvelle exceptionnelle.

Dans la course aux énergies propres, tout semble désormais bien aller.
http://www.wattwaybycolas.com/

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sibelius il y a 8 ans

Citation de "compote.depomme2"Un revêtement routier exceptionnel et français, le WATTWAY.

Colas, une filiale du groupe Bouygues, a mis au point un revêtement routier… qui produit de l’énergie solaire ! De quoi fournir suffisamment d’électricité pour tout le pays.

I


Ha, merci du renseignement :-) (f) (k)

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annonciation (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "sibelius"Citation de "compote.depomme2"Un revêtement routier exceptionnel et français, le WATTWAY.

Colas, une filiale du groupe Bouygues, a mis au point un revêtement routier… qui produit de l’énergie solaire ! De quoi fournir suffisamment d’électricité pour tout le pays.

I


Ha, merci du renseignement :-) (f) (k)


Moi, de mon côté, je recherche le sable pour toi, mais je ne l'ai pas encore trouvé.

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sibelius il y a 8 ans

http://www.usinenouvelle.com/article/comment-cristal-union-se-prepare-a-la-fin-des-quotas-sucriers.N383147#xtor=EPR-169

Face à la suppression des quotas sucriers prévue en 2017, Cristal Union s’estime bien armé pour affronter cette petite révolution. Le groupe affirme avoir les meilleures performances agronomiques et économiques du secteur. Il poursuit aussi la diversification de ses activités pour réduire les risques.

Betterave sucrière - DR

"Nous sommes prêts à affronter ce qui est devant nous. Nous sommes même contents d’y aller!", a insisté le 7 mars, Alain Commissaire, le directeur général de la coopérative Cristal Union, connue notamment pour sa marque de sucre Daddy.

A l’image du groupe coopératif, tout le secteur européen va faire face à la fin des quotas sucriers le 1er octobre 2017. Une petite révolution pour une industrie habituée jusqu’à ici à la régulation de marché.

Les acteurs français et européens transformant de la betterave, devront affronter la canne à sucre brésilienne et ses prix inférieurs. Aux industriels européens de pouvoir montrer qu’ils sont aussi compétitifs ! Cristal Union, deuxième groupe sucrier de France derrière Tereos, et numéro quatre européen, se montre confiant.

"Nous ne sommes pas dans la même configuration que dans le lait [ndlr : qui a vu ses quotas supprimés en 2015]. Le secteur sucrier est très concentré et les acteurs beaucoup plus internationaux et tournés vers la valeur ajoutée", a souligné Olivier De Bohan, le président de Cristal Union.

Cristal Union affirme disposer de solides arguments dans ce nouveau contexte. Avec un rendement moyen sur cinq ans de 14,2 tonnes de sucre par hectare, le groupe affirme être celui qui affiche les meilleures performances agronomiques du secteur.

De l’isobutène et des bioplastiques pour assurer l’avenir

Le groupe, déjà présent dans le bioéthanol, où il est troisième producteur européen, poursuit en parallèle son développement vers d’autres débouchés que le sucre. Il s’est associé il y a un an au groupe Global Bioenergies pour la création d‘une société commune.

Baptisée IBN-One, elle vise à produire de l’isobutène notamment pour Audi et Arkema. Une usine devrait voir le jour d’ici à 2019 pour produire 50 000 tonnes de composé chimique à partir de 200 000 tonnes de sucre. 120 millions d’euros sont investis dans le projet.

Parallèlement, il travaille avec l'italien Bio-On pour la fabrication d’un plastique naturel et biodégradable, le PHA (polyhydroxyalcanoate).

70 millions d’euros vont être déboursés pour la construction d’ici à 2018 d’un site de production de 5 000 tonnes de ces plastiques innovants, en Champagne-Ardenne. "Le temps de retour sur investissements devrait être de six à sept ans", a affirmé Xavier Astolfi, le directeur général adjoint du groupe.

RÉPONDRE À LA DEMANDE DES VOISINS EUROPÉENS

Face à la libéralisation du marché en 2017, le groupe va proposer une contractualisation à ses adhérents avec un prix pivot de 27 euros la tonne de betterave, avec un minimum de 25 euros.

"Nous pouvons développer la capacité de production de surface betteravière de 20 % pour atteindre 17 millions de tonnes de betteraves produites", assure Olivier de Bohan.
Une hausse de la production qui devrait répondre à une demande de nos voisins.

"La période de surproduction commence à se résorber. Selon les prévisions, le Royaume Uni, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie vont afficher sur 2016 des déficits auxquels nous allons pouvoir répondre", a expliqué Alain Commissaire, le directeur général.

Du côté des performances économiques, le groupe s’estime aussi bien armé. Malgré des cours du sucre en chute de 20 % sur la dernière campagne, "le chiffre d’affaires clos au 30 septembre 2015, n’a reculé que de 8 % à 1,668 milliard d’euros clos, grâce à des apports de périmètre", a détaillé Alain Commissaire, ajoutant que le groupe a "deux à trois points d’écart d’Ebitda supplémentaires par rapport à ses concurrents européens".

INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS

"Nous sommes en pole position pour 2017", a insisté le directeur général. Le groupe a rappelé avoir investi ces dix dernières années plus de 1,1 milliard d’euros dans des acquisitions, comme la Vermandoise en 2012 et 1 milliard d’euros dans des investissements industriels, comme en Algérie et en Italie.

Avec une telle confiance en sa stratégie, le groupe sera forcément attendu au tournant par les experts du secteur et ses prétendants qu’il continue régulièrement de repousser, comme Tereos. "Notre objectif est d’être un pilier incontournable au niveau européen, tout en restant autonome", a martelé le directeur général.

Une alliance avec l’allemand Nordzucker serait-elle pour autant envisageable comme évoquée souvent ? "A force de voir réapparaître la rumeur tous les ans, nous allons finir par regarder le dossier", a répondu en forme de pirouette Olivier De Bohan. Une chose est sûre, Cristal Union ne voudra pas y perdre son identité...
Adrien Cahuzac

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sibelius il y a 8 ans

Citation de "annonciation"

Moi, de mon côté, je recherche le sable pour toi, mais je ne l'ai pas encore trouvé.


Merci, en tout cas :-)

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sibelius il y a 8 ans

http://www.usinenouvelle.com/article/deuxieme-permis-de-construire-valide-pour-l-extension-de-l-usine-monsanto-de-trebes.N378428

Deuxième permis de construire validé pour l'extension de l’usine Monsanto de Trèbes
Publié le 09 février 2016, à 17h53

Le tribunal administratif de Montpellier vient de confirmer la validité du permis de construire attribué en juillet 2013 à Monsanto pour agrandir son unité de production de semences de Trèbes (Aude). Des investissements d’environ 85 millions d’euros sur deux ans viennent de s’achever sur le site et ont doublé sa capacité de production.

L’agrandissement de l’usine Monsanto de production de semences de maïs et colza de la zone industrielle du Caïrat à Trèbes, près de Carcassonne, dans l’Aude, occupe les tribunaux administratifs.

À la demande de riverains, un premier permis de construire avait été suspendu en référé, le 11 juin 2013, pour des raisons de hauteurs de bâtiments non compatibles avec le Plan local d’urbanisme (plus de 15 mètres de haut), signifiant l’arrêt immédiat du chantier.

La commune avait délivré dès juillet 2013 un nouveau permis "avec les précisions requises", assure le 8 févier 2016 à usinenouvelle.com Yann Fichet, directeur des affaires institutionnelles et industrielles de Monsanto en France.

En septembre 2013, le juge des référés avait laissé les travaux de l’usine se poursuivre...

Après les référés, ce sont les recours en annulation que le tribunal administratif de Montpellier vient de juger au fond. Maitre Hélène Bras, l’avocate des riverains, résume : "Le juge a réuni les deux affaires. Il a annulé en partie le premier permis - sur trois des bâtiments - mais il a validé le second." L’avocate discute encore avec ses clients de l’opportunité d’interjeter appel sur le deuxième permis...

Pour sa part, Monsanto est satisfait "de la validation du second permis. Aujourd’hui, toutes les constructions sont achevées à 98%, assure Yann Fichet, et la capacité de production a plus que doublé".

85 MILLIONS D’INVESTISSEMENTS EN DEUX ANS
Globalement, sur la période 2013-2015, les investissements de Monsanto réalisés sur le site de production de Trèbes atteignent environ 85 millions d’euros.

"Il y a 80 employés permanents à Trèbes, précise Yann Fichet. Ce personnel avait augmenté pour mettre en œuvre les nouvelles installations. Ils sont aidés actuellement par plus de 110 saisonniers, car nous sommes en pleine période de pointe pour produire les semences de maïs."

L’usine de Trèbes fonctionne en tandem avec celle de Peyrerohade (Landes), pour livrer le marché français, 30 pays européens et du Moyen-Orient.

Sylvie Brouillet

Photo de annonciation
annonciation (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "sibelius"http://www.usinenouvelle.com/article/deuxieme-permis-de-construire-valide-pour-l-extension-de-l-usine-monsanto-de-trebes.N378428

Deuxième permis de construire validé pour l'extension de l’usine Monsanto de Trèbes
Publié le 09 février 2016, à 17h53

Le tribunal administratif de Montpellier vient de confirmer la validité du permis de construire attribué en juillet 2013 à Monsanto pour agrandir son unité de production de semences de Trèbes (Aude). Des investissements d’environ 85 millions d’euros sur deux ans viennent de s’achever sur le site et ont doublé sa capacité de production.

L’agrandissement de l’usine Monsanto de production de semences de maïs et colza de la zone industrielle du Caïrat à Trèbes, près de Carcassonne, dans l’Aude, occupe les tribunaux administratifs.

À la demande de riverains, un premier permis de construire avait été suspendu en référé, le 11 juin 2013, pour des raisons de hauteurs de bâtiments non compatibles avec le Plan local d’urbanisme (plus de 15 mètres de haut), signifiant l’arrêt immédiat du chantier.

La commune avait délivré dès juillet 2013 un nouveau permis "avec les précisions requises", assure le 8 févier 2016 à usinenouvelle.com Yann Fichet, directeur des affaires institutionnelles et industrielles de Monsanto en France.

En septembre 2013, le juge des référés avait laissé les travaux de l’usine se poursuivre...

Après les référés, ce sont les recours en annulation que le tribunal administratif de Montpellier vient de juger au fond. Maitre Hélène Bras, l’avocate des riverains, résume : "Le juge a réuni les deux affaires. Il a annulé en partie le premier permis - sur trois des bâtiments - mais il a validé le second." L’avocate discute encore avec ses clients de l’opportunité d’interjeter appel sur le deuxième permis...

Pour sa part, Monsanto est satisfait "de la validation du second permis. Aujourd’hui, toutes les constructions sont achevées à 98%, assure Yann Fichet, et la capacité de production a plus que doublé".

85 MILLIONS D’INVESTISSEMENTS EN DEUX ANS
Globalement, sur la période 2013-2015, les investissements de Monsanto réalisés sur le site de production de Trèbes atteignent environ 85 millions d’euros.

"Il y a 80 employés permanents à Trèbes, précise Yann Fichet. Ce personnel avait augmenté pour mettre en œuvre les nouvelles installations. Ils sont aidés actuellement par plus de 110 saisonniers, car nous sommes en pleine période de pointe pour produire les semences de maïs."

L’usine de Trèbes fonctionne en tandem avec celle de Peyrerohade (Landes), pour livrer le marché français, 30 pays européens et du Moyen-Orient.

Sylvie Brouillet


Des emplois consolidés ou à créer; une bouffée d'optimisme dans les communes concernées.


Participants

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