vyseee

A quand une catégorie de forum incluant l'écologie ?

il y a 9 ans
Auteur Message
Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.usinenouvelle.com/article/nouveau-permis-de-construire-pour-l-extension-de-l-usine-de-monsanto-a-trebes.N201577

Nouveau permis de construire pour l’extension de l’usine de Monsanto à Trèbes

La commune de Trèbes (Aude) a délivré, le 13 juillet, un nouveau permis de construire pour l'extension de l'usine du semencier Monsanto, qui engage 65 millions d’euros dans ce projet. Les travaux avaient été stoppés le 11 juin par une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Montpellier (Hérault), sollicité par des riverains sur le premier permis.

Le maire de Trèbes (Aude) n’a pas perdu de temps pour signer la nouvelle demande de permis de construire déposée par le semencier Monsanto il y a quelques jours, et signée samedi 13 juillet. C’est que l’extension du site de la zone industrielle du Caïrat est le plus important projet privé sur ce territoire à une poignée de kilomètres à l’Est de Carcassonne.

UN INVESTISSEMENT DE 65 MILLIONS D'EUROS ET 250 EMPLOIS À LA CLÉ

Programmé pour répondre à une "demande croissante du marché français et européen" comme l’indique Yann Fichet, directeur des affaires institutionnelles et industrielles du semencier en France, l’investissement est estimé "au total à 65 millions d’euros si l’on comprend les frais de fonctionnement du site, le paiement des semences aux agriculteurs..."
L’usine actuelle de Trèbes, qui sert 30 pays européens, tournait au maximum.

L’agrandissement permettra de traiter 3 000 tonnes annuellement au lieu de 2 000 aujourd’hui.

Les nouvelles constructions portent sur une surface plancher de bâtiments de 5 964 mètres carrés sur un terrain de près de 108 000 mètres carrés. L’entreprise, comme la commune, met aussi en avant les emplois directs créés : "autour de 250 à terme".

Le site de Trèbes, ouvert dans les années 70 par Asgrow, racheté par Monsanto en 1997, emploie actuellement une cinquantaine d’employés en CDI et 120 employés saisonniers.

LES RIVERAINS OPPOSÉS AU PROJET

Un collectif de riverains, "les Riverains du Cairat", a pourtant fait trébucher le projet industriel, ou du moins l’a retardé, en obtenant le 11 juin la suspension du chantier par le juge des référés du tribunal administratif de Montpellier - Monsanto s’est pourvu en cassation. Le juge avait pointé du doigt la hauteur de certains bâtiments, au-delà des 15 mètres autorisés par le plan local d'urbanisme de Trèbes.

"Un talus a été mis en place pour aplanir le terrain en forte pente et la hauteur calculée ensuite, explique l’avocate des riverains, Me Hélène Bras. Le juge a dit qu’il fallait tenir compte du sol naturel."

"NOUS NE SERONS PAS PRÊTS POUR TRAITER LA RÉCOLTE DE SEPTEMBRE-OCTOBRE"

Pour Yann Frichet, les remarques du juge ont été prises en compte: "Nous avons trouvé une solution technique pour adapter les bâtiments des séchoirs aux contraintes réglementaires. Les travaux devraient reprendre d’ici quelques jours. Mais nous avons perdu un mois et demi...

Nous ne serons pas prêts pour traiter la récolte de septembre-octobre, pour laquelle les semis ont été plantés en avril-mai, poursuit-il. La gestion de la campagne va être difficile, car nous avions passé des contrats avec les agriculteurs en tenant compte de la configuration agrandie. Selon les rendements, il nous faudra peut-être prendre des décisions difficiles, comme ne pas forcément tout récolter."

Monsanto travaille avec plus de 500 agriculteurs.

De leur côté, les riverains et leur avocate vont étudier de très près le nouveau permis de construire. "Je ne sais pas encore ce que contient le nouveau dossier, déclare Me Hélène Bras, mais il est probable que mes clients ne resteront pas inactifs. Je fais remarquer aussi que seul Monsanto a contesté la décision du juge des référés, pas la commune."

Sylvie Brouillet

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.usinenouvelle.com/article/monsanto-investit-28-millions-d-euros-dans-une-nouvelle-ligne-de-production-de-semences-commerciales.N267818

Monsanto investit 28 millions d'euros dans une nouvelle ligne de production de semences commerciales
Publié le 10 juin 2014, à 17h51

Spécialisée jusqu’ici dans la production de semences-mères, l’usine de Trèbes (Aude) de Monsanto va profiter d’une nouvelle ligne de production de semences commerciales, qui devrait entrer en service au début de l’année 2015.

Un investissement chiffré à 38 millions de dollars (environ 28 millions d'euros), qui créera une cinquantaine d’emplois CDI et saisonniers.

Le géant semencier américain Monsanto annonce un investissement de 28 millions d'euros (38 millions de dollars) sur son site de Trèbes (Aude), destiné à l’installation d’une ligne de production de semences commerciales.

"C’est une nouvelle activité pour le site de Trèbes, qui est spécialisé dans les semences-mères, explique Yann Fichet, directeur des affaires institutionnelles et industrielles de Monsanto en France. Seront produites essentiellement des semences commerciales de maïs, pour alimenter le marché français et export, vers une trentaine de pays.

Nous espérons finaliser les travaux à temps pour le démarrage de la saison, début 2015." L’usine située dans la zone industrielle du Caïrat, près de Carcassonne, a bénéficié l'année dernière d'une enveloppe de 50 millions d'euros pour la construction de nouveaux bâtiments.

20 CDI CRÉÉS

La nouvelle ligne de semences commerciales intègrera le calibrage, le traitement, l’ensachage, le stockage et l’expédition. Selon Monsanto, elle permettra la prise en charge de 22 125 tonnes d’épis de maïs de provenance régionale et assurera le traitement et l’ensachage d’environ 22 700 tonnes de semences (maïs et colza). La production de semences sur le site sera doublée.

L’emploi local doit en bénéficier. "Le nombre de contrats en CDI passera de 40 à la fin 2013 à 60 fin 2014, assure Yann Fichet. Les saisonniers - l’activité est très cyclique - passeront de 90 à 120 en équivalent temps plein."

400 MILLIONS D'EUROS D'INVESTISSEMENTS SUR LA PROCHAINE DÉCENNIE

L’enquête publique ICPE sur le projet d’extension a été bouclée récemment. Monsanto, qui a obtenu le permis de construire, attend le rapport final du commissaire enquêteur.

À la question sur de possibles recours - des procédures émanant d’habitants de la zone avaient retardé en 2013 les travaux d’extension précédents -, Yann Fichet préfère répondre sur l’investissement de l’entreprise : "L’usine est une source de prospérité pour la région. Nous créons de l’emploi, faisons travailler de nombreux sous-traitants, sans oublier que nous versons 20 millions d’euros de revenus par an aux agriculteurs."

En France, Monsanto emploie 550 salariés sur 11 sites proches des principales régions agricoles. Selon le responsable français, un plan d’investissement "de 400 millions d’euros est programmé sur la prochaine décennie, en France et pays de l’Est. La demande agricole pour les semences se renforce en Europe".

Sylvie Brouillet

Photo de annonciation
annonciation (clôturé) il y a 8 ans

Citation de "sibelius"http://www.usinenouvelle.com/article/nouveau-permis-de-construire-pour-l-extension-de-l-usine-de-monsanto-a-trebes.N201577

Nouveau permis de construire pour l’extension de l’usine de Monsanto à Trèbes

La commune de Trèbes (Aude) a délivré, le 13 juillet, un nouveau permis de construire pour l'extension de l'usine du semencier Monsanto, qui engage 65 millions d’euros dans ce projet. Les travaux avaient été stoppés le 11 juin par une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Montpellier (Hérault), sollicité par des riverains sur le premier permis.

Le maire de Trèbes (Aude) n’a pas perdu de temps pour signer la nouvelle demande de permis de construire déposée par le semencier Monsanto il y a quelques jours, et signée samedi 13 juillet. C’est que l’extension du site de la zone industrielle du Caïrat est le plus important projet privé sur ce territoire à une poignée de kilomètres à l’Est de Carcassonne.

UN INVESTISSEMENT DE 65 MILLIONS D'EUROS ET 250 EMPLOIS À LA CLÉ

Programmé pour répondre à une "demande croissante du marché français et européen" comme l’indique Yann Fichet, directeur des affaires institutionnelles et industrielles du semencier en France, l’investissement est estimé "au total à 65 millions d’euros si l’on comprend les frais de fonctionnement du site, le paiement des semences aux agriculteurs..."
L’usine actuelle de Trèbes, qui sert 30 pays européens, tournait au maximum.

L’agrandissement permettra de traiter 3 000 tonnes annuellement au lieu de 2 000 aujourd’hui.

Les nouvelles constructions portent sur une surface plancher de bâtiments de 5 964 mètres carrés sur un terrain de près de 108 000 mètres carrés. L’entreprise, comme la commune, met aussi en avant les emplois directs créés : "autour de 250 à terme".

Le site de Trèbes, ouvert dans les années 70 par Asgrow, racheté par Monsanto en 1997, emploie actuellement une cinquantaine d’employés en CDI et 120 employés saisonniers.

LES RIVERAINS OPPOSÉS AU PROJET

Un collectif de riverains, "les Riverains du Cairat", a pourtant fait trébucher le projet industriel, ou du moins l’a retardé, en obtenant le 11 juin la suspension du chantier par le juge des référés du tribunal administratif de Montpellier - Monsanto s’est pourvu en cassation. Le juge avait pointé du doigt la hauteur de certains bâtiments, au-delà des 15 mètres autorisés par le plan local d'urbanisme de Trèbes.

"Un talus a été mis en place pour aplanir le terrain en forte pente et la hauteur calculée ensuite, explique l’avocate des riverains, Me Hélène Bras. Le juge a dit qu’il fallait tenir compte du sol naturel."

"NOUS NE SERONS PAS PRÊTS POUR TRAITER LA RÉCOLTE DE SEPTEMBRE-OCTOBRE"

Pour Yann Frichet, les remarques du juge ont été prises en compte: "Nous avons trouvé une solution technique pour adapter les bâtiments des séchoirs aux contraintes réglementaires. Les travaux devraient reprendre d’ici quelques jours. Mais nous avons perdu un mois et demi...

Nous ne serons pas prêts pour traiter la récolte de septembre-octobre, pour laquelle les semis ont été plantés en avril-mai, poursuit-il. La gestion de la campagne va être difficile, car nous avions passé des contrats avec les agriculteurs en tenant compte de la configuration agrandie. Selon les rendements, il nous faudra peut-être prendre des décisions difficiles, comme ne pas forcément tout récolter."

Monsanto travaille avec plus de 500 agriculteurs.

De leur côté, les riverains et leur avocate vont étudier de très près le nouveau permis de construire. "Je ne sais pas encore ce que contient le nouveau dossier, déclare Me Hélène Bras, mais il est probable que mes clients ne resteront pas inactifs. Je fais remarquer aussi que seul Monsanto a contesté la décision du juge des référés, pas la commune."

Sylvie Brouillet


je suppose que ceux qui s'opposent au projet ont un emploi.

Photo de annonciation
annonciation (clôturé) il y a 8 ans

Pour Sibelius la création même du monde est une hérésie; condamnons le bing-bang.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

ARONIA

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aronia

Le fruit est une petite baie, au goût amer et astringent ; il est mangé par les oiseaux qui en dispersent les graines. On peut les cuire et les sucrer pour en faire des jus ou des confitures, elles ont alors un goût proche du cassis. Ces baies peuvent aussi servir à accompagner des plats salés, à l'instar des canneberges, des airelles ou des groseilles à maquereaux.

Culture[modifier | modifier le code]
L'aronia est un arbre très rustique pouvant supporter des températures allant jusqu'à −35 °C. Il apprécie les sols un peu acides et non excessivement détrempés.

Intérêt nutritionnel

Ses baies possèdent une forte teneur en vitamine C, et sont utilisées également en tant que colorant alimentaire. Les fruits sont très riches en anthocyanines réputées pour leurs propriétés antioxydantes.

---------------

http://www.aronia-bio.ch/page/la-baie-d-aronia

L’aronia melanocarpa est une plante originaire d’Amérique du Nord, consommée par les Indiens depuis la nuit des temps comme plante médicinale.

Le botaniste russe Iwan Michurine (1855-1935) réalisa les sélections que nous connaissons aujourd’hui.

En Russie et dans les pays de l’Est, l’aronia connut un développement rapide comme plante médicinale consommée sous forme de fruits secs, jus, sirop, pastille…

C’est un buisson qui ressemble au sorbier et dont les fruits sont de couleur noir intense, révélant une teneur élevée en anthocyanes. Les feuilles prennent une couleur rouge en automne.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

A tout hasard ...

https://biomimicry.org/what-is-biomimicry/#.VvBlX9LhBpg

Le biomimétisme est une approche de l' innovation qui cherche des solutions durables aux défis humains en émulant les modèles et les stratégies éprouvées de la nature. L'objectif est de créer des produits, des processus et des politiques-nouveaux modes de vie qui sont bien adaptés à la vie sur terre au- dessus le long terme.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

https://developpementdurable.revues.org/10525

Le démantèlement des barrages de la Sélune (Manche). Des réseaux d’acteurs au projet de territoire ?

Résumés

La biodiversité est un des moteurs principaux des opérations de restauration écologique des cours d’eau qui se multiplient partout en Europe depuis la fin des années 1990. Les opérations les plus emblématiques visent à faciliter la migration des poissons en rétablissant la continuité écologique. À travers l’exemple d’une opération d’ampleur inédite en Europe, l’arasement à venir de deux barrages hydroélectriques de grande dimension sur la Sélune, il s’agit d’observer l’évolution des interactions entre politiques publiques, pratiques locales et représentations de l’environnement. L’analyse du jeu d’acteurs au fil du temps conduit à saisir comment se nouent les problématiques environnementales et les projets de territoire et comment s’articulent les initiatives locales au cadrage national.

Mots-clés :restauration écologique, continuité écologique, cours d’eau, gestion de l’eau, gouvernance, conflits, développement local

Plan

1. La vallée de la Sélune : théâtre d’une opération d’arasement d’ampleur inédite en Europe
2. Méthodologie
3. De l’exploitation énergétique au développement touristique
3.1. Le temps de l’exploitation énergétique et des mesures compensatoires
3.2. Le temps de la valorisation touristique des lacs : premiers regroupements intercommunaux
4. Le projet environnemental et l’émergence d’une nouvelle scène de concertation
4.1. L’émergence de la gestion concertée : de la crise à la logique de bassin versant
4.2. Le temps de la gestion écologique : mise en place d’un nouveau dispositif de gouvernance
5. Le difficile passage d’une opération écologique à un projet de territoire
5.1. La construction d’un réseau d’acteurs favorables au démantèlement
5.2. La structuration d’une opposition à la restauration de la vallée
5.3. Pouvoirs et construction d’un projet de territoire
Conclusion

Modifié il y a 8 ans, le mardi 22 mars 2016 à 10:18

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.environnement-magazine.fr/article/46827-selune-nouvelle-reculade-dans-l-effacement-des-barrages/

Continuité écologique
Sélune : nouvelle reculade dans l'effacement des barrages
le 21/03/2016

Un arrêté du préfet de la Manche rejette le projet de démantèlement des barrages de la Sélune, promis à la suite du Grenelle de l’environnement.

Sélune : nouvelle reculade dans l'effacement des barrages

La Sélune Fédération Nationale de la Pêche en France- L. Madelon

Contrairement au projet présenté en janvier, le préfet de la Manche a signé le 3 mars un arrêté portant autorisation de vidange du barrage de Vezins, mais sans évoquer son démantèlement. « Trop, c’est trop ! Nous allons engager une triple procédure contentieuse au pénal, au civil et au plan administratif, ainsi que devant les juridictions européennes », bondit Jean-Paul Doron, président de l’Union régionale des fédérations de pêche, membre des Amis de la Sélune.

Ces derniers demandent un arrêté d’effacement des 2 barrages (Vezins et La Roche qui boit) conformément aux avis de la commission locale de l’eau du Sage (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) de la Sélune, de la commission d’enquête publique et du Coderst (Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques) de la Manche. Ils demandent également à l'agence de l'eau Seine-Normandie de ne pas financer la vidange des retenues dans ces conditions.

L’arrêté fait suite à une proposition récente de reprise des barrages de la Sélune par la société Valorem. « Ils proposent de capturer les saumons à l’aval et de les remettre à l’amont. Mais les saumons ne trouveront pas de frayères car elles sont ennoyées par le barrage. Les nombreuses études menées sur le sujet montrent toutes que l’arasement est la seule solution pour restaurer la continuité écologique », insiste Christian Allain, vice-président de Manche Nature.

Pour rappel, le Sage de la Sélune prévoyait la suppression de ces barrages en 2013, date de la vidange décennale. Annoncé en 2010 par Chantal Jouanno, alors secrétaire d'État chargée de l'Écologie, l’arasement de ces ouvrages est une des rares mesures phares du Grenelle de l’environnement concernant la continuité écologique.

Sylvie Luneau

Plus d'infos sur : Préservation de la ressource et de milieux Aménagement et nature Trames vertes et bleues Normandie Sélune Vézins Roche-qui-Boit continuité écologique

COMMENTAIRES (3)

Jean Pierre HUSSONJean Pierre HUSSON
Ingénieur d'essai
le 22/03/2016 à 09h59

La Directive Européenne qui parle de "Qualité de l'eau" a été traduite en droit français en "Effacement des barrages et seuils" Sur ce sujet le Sage et certains écologistes sont la main dans la main D'autres Environnementalistes, dont je fais parti estiment qu'il est plus écologique de profiter de toutes nos retenues d'eau pour, par exemple, produire de l’électricité et éviter quelques centrales nucléaires, conformément au Grenelle de l'Environnement. La Ministre de l'Environnement a été sensibilisée à ce problème

Gerard MAUGET
directeur technique
le 22/03/2016 à 09h46

que voila un document partisan ! si j'ai bien compris, une association, qui ne représente qu'elle même, demande à ce que des barrages soient détruit bien sûr avec de l'argent public. C'est tellement facile ...et trés français. et tout cela pour des saumons Et bien sûr encore, les à priori sont mis en évidence: les saumons ne pourront se reproduire sans même avoir testé la solution de l'entreprise retenue par le préfet. Gérard Mauget

lydia grygielskilydia grygielski
chargée d'étude
le 22/03/2016 à 09h16

C'est une honte ! combien ce préfet a-t-il reçu de Valorem ? Car comment ne pas penser à des malversations lorsque l'on voit des décisions pareilles. Nos gourvernants se décrédibilisent eux-mêmes, certains avec ce genre de positions, d'autres en ne se montrant même pas capables de faire appliquer leurs décisions.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

" nous savons que l'exploitation excessive ne peut que mener à notre propre destruction. Nous ne pouvons pas vendre le bien-être de nos enfants pour quelque profit ...

Nous avons appris l'empathie, et le respect envers tous les êtres de la terre. Nous devons rester unis, nous, les quatre couleurs sacrées de l'homme, comme la famille unique que nous sommes, et cela dans l'intérêt de la paix ... Notre énergie est la volonté combinée de tous avec celle de l'esprit de la Nature, d'être fait d'un seul corps, d'un seul cœur et d'une seule pensée. "

Je viens de trouver cela par hasard, sur Wikipédia, en regardant la biographie de Léon Shenandoah

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Shenandoah

Léon Shenandoah (1915-1996) était un chef amérindien iroquois. Il a été choisi comme Tadadaho ou « Chef des Chefs » en 1967. Durant toute sa vie, il a lutté pour la paix dans le monde. Il s'est adressé à l'assemblée générale des Nations unies le 25 octobre 1985.

" Tout y aurait conservé sa pureté originelle. Vous l'avez qualifié de sauvage, mais en réalité il ne l'était pas, il était libre. Les animaux ne sont pas sauvages, ils sont seulement libres. "

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

https://fr.wikipedia.org/wiki/Phragmites

Phragmites est un genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae, sous-famille des Arundinoideae.

Le genre comprend quatre espèces dont une comportant trois sous-espèces. Certaines de ses espèces sont appelées « roseaux des marais ».

Liste d'espèces

Phragmites australis (Cav.) Trin. ex Steud.
Phragmites australis subsp. australis
Phragmites australis subsp. americanus
Phragmites australis subsp. altissimus J.Gay ex F.W.Schultz
Phragmites japonicus Steud.
Phragmites karka (Retz.) Trin. ex Steud.
Phragmites mauritianus Kunth

Très appréciés en phytoépuration, les phragmites permettent, du fait de leur simple présence dans un bassin, d'absorber une partie des substances (sels, métaux lourds) présentes dans les eaux domestiques contribuant ainsi à réhabiliter celles-ci de manière écologique, à condition qu'elles ne soient pas abandonnées sur place lors du fauchage.

Le roseau commun (Phragmites australis) est toutefois une plante envahissante des milieux humides, ainsi qu'en bordure des emprises routières.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

Phytoépuration

La phytoépuration est un système de traitement des eaux utilisant des plantes macrophytes, des substrats et des microorganismes au sein d'une zone humide artificielle nommée "constructed wetland" en anglais.

Les systèmes de phytoépuration peuvent être composés d'un ou plusieurs filtres plantés

Les différents systèmes

Lagunage

Le lagunage est une technique consistant à reproduire l’écosystème d’une zone humide. Les intérêts sont multiples, puisqu'en plus d’épurer l’eau, ce système offre à la faune sauvage un abri, constituant alors un véritable oasis de biodiversité.

Toutefois le lagunage n'est pas la meilleure solution de phytoépuration afin d'obtenir une qualité d'eau convenable.

Filtres plantés de macrophytes

À la différence de la lagune à macrophytes, le filtre planté met en œuvre un média filtrant (sables gravillons, graviers).

Deux catégories de filtres existent : le filtre à écoulement vertical et le filtre à écoulement horizontal.

Filtres à écoulement vertical

L'eau est répartie à la surface du filtre et percole dans le massif filtrant. Il n'y a donc pas de phénomène de stagnation d'eau ou de photosynthèse mise en jeu, contrairement à une lagune.
L'activité microbienne est fortement mise en jeu.

Les plantes privilégiées pour ce genre de filtre sont généralement des plantes aquatiques à fort pouvoir racinaire (iris, massettes), leur rhizosphère favorisent la circulation de l'air lors des périodes d'assec et permettent de maintenir dans le temps la conductivité hydraulique du massif filtrant (décolmatage).

Ceci intensifie donc l'activité bactérienne. Les matières organiques retenues en surface s'humidifient et se minéralisent.

La flore bactérienne mise en jeu dans ce filtre est donc une flore de type aérobie hétérotrophe, qui se fixe sur le milieu.

Filtres à écoulement horizontal

Le filtre à écoulement horizontal a un écoulement similaire à celui d'une lagune, puisqu'un niveau d'eau est maintenu dans le bassin, et que l'eau en excès sort du bassin par un système de trop-plein.

Toutefois, le bassin contient également un média filtrant (sables et graviers), et le niveau d'eau est inférieur au niveau de la couche de sable.

Aucun phénomène de photosynthèse n'a lieu dans ce filtre. La flore bactérienne se fixe sur le milieu granulaire, et des phénomènes d'anoxie sont mis en jeu, ce qui peut favoriser une dénitrification partielle si ce filtre est mis en œuvre après un filtre à écoulement vertical.

De plus, une diminution des phosphore, des médicaments et des hormones est possible.

Autres systèmes

Par extension, le terme phyto-épuration peut également désigner d'autres systèmes tels que les bosquets épurateurs ou zones tampons boisées.

Il s'agit ici de faire ruisseler l'eau au travers des racines de plantations d'arbres à même le sol, éventuellement des saules traités en taillis coupés en courte rotation (Taillis à courte rotation).

D'autres types de traitement comme des bambouseraies sont également recherchés. La rhizosphère du bambou offre les mêmes capacités que celle des plantes aquatiques en matière d'oxygénation et de décolmatage du substrat.

Le bambou a également une capacité d'absorption des micro-polluants bien plus importante que pour celle des plantes aquatiques.

Principes physiques, chimiques et biologiques

Les eaux usées qu’elles soient d’origine domestique ou industrielle, peuvent contenir de nombreux pathogènes, molécules biodégradables et polluants chimiques : azote (sous ses nombreuses formes), phosphates, métaux lourds…

Ces éléments peuvent être décomposés puis utilisés par la flore et la micro-faune de l’écosystème mis en place. Les racines des plantes émettent un peu d’oxygène, permettant ainsi le développement de micro-organismes aérobies.

L’ensemble des micro-organismes aérobies et anaérobies permettra une dégradation optimale de la matière organique.

Plantes utilisées

Les plantes qui sont les plus souvent utilisés dans les filtres sont des plantes persistantes émergentes, telles que les scirpes (Scirpus, Eleocharis), laîches (carex), papyrus (Cyperus), joncs (Juncus), roseaux communs (Phragmites) et massettes (Typha).

Les iris peuvent être plantés en bordure et fournir des couleurs.

Pour le lagunage des piscines écologiques et filtre avec eaux en surface ayant une teneur élevée en matière organique, on utilise généralement les scirpes car ils tolèrent de haut niveau d'éléments nutritifs, se cultivent facilement mais ne sont pas envahissants.

Les massettes, quenouilles ou les roseaux ont été utilisés fréquemment en raison de leur grande tolérance pour de nombreux types d'eaux usées, mais ils ont l'inconvénient d'être envahissants, et leurs tubercules sont un des aliments préférés des rats musqués et des vers, ce qui peut les amener à proliférer là où on ne le souhaite pas.

L'ADEME considère que l'argument « plantes dépolluantes » n'est pas validé scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine4.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

On appelle « scirpe » diverses plantes de sols généralement humides ou détrempés, de la famille des Cyperaceae.

Beaucoup de scirpes sont aussi appelés « souchets ». « Scirpe » est un nom masculin et dérive du latin d'époque impériale scirpus qui désignait les « joncs »1.

Le genre des scirpes n'est pas toujours Scirpus.

De nombreuses espèces ont été appelées scirpes par analogie de forme.

D'autres, autrefois incluses dans le genre Scirpus, sont aujourd'hui désignées par d'autres appellations de genre, en raison de la division du genre Scirpus.

Les scirpes appartiennent en réalité à un réseau de plus de 10 genres différents

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.latribune.fr/economie/international/changement-climatique-au-coeur-du-drame-ethiopien-555233.html#xtor=EPR-2-[green-business]-20160329

Changement climatique : au coeur du drame éthiopien

Par Matthew Tempest, EurActiv | 03/03/2016

Rivière asséchée dans la région d'Amhara, au nord de l'Ethiopie, le 1er mars 2016. (Crédits : Reuters)

C'est une catastrophe humanitaire au ralenti qui survient en Ethiope: la sécheresse a détruit les récoltes et une famine gravissime menace les 100 millions d’habitants du pays.

Absorbée par le conflit syrien et la crise des réfugiés, la communauté internationale risque d’être prise au dépourvu.

Un article de notre partenaire Euractiv.

Addis Abeba a décidé de se réinventer et se targue d'être la terre des « origines de la vie », dans l'espoir de multiplier le nombre de touristes occidentaux par trois - au moins.

Si le tourisme existe en Éthiopie, le pays, qui n'a pas de côte et se situe dans une des régions les plus dangereuses du monde, la corne de l'Afrique, n'est pas une destination très populaire.

Le gouvernement entend néanmoins changer cette situation et compte sur le tourisme pour générer près de 3 milliards d'euros par an d'ici 2020.

Des attentes modestes dans un pays de 100 millions d'habitants où le revenu moyen est d'environ 500 euros, selon la Banque mondiale.

Malgré ses voisins turbulents, l'Éthiopie peut se vanter de compter huit sites UNESCO, d'avoir un gouvernement stable, d'être la seule nation africaine n'ayant pas été colonisée et d'exporter des denrées dont raffolent les Occidentaux, comme le café ou le vin de Rift Valley.

Les ambitions touristiques d'Addis Abeba pourraient cependant difficilement plus mal tomber, puisqu'une famine gravissime menace les 100 millions d'habitants.

Absorbée par le conflit syrien et la crise des réfugiés, la communauté internationale risque d'être prise au dépourvue par une autre catastrophe humanitaire : en Éthiopie, plus de 10 millions de personnes dépendent des rations d'urgence.

Or les aides existantes devraient s'interrompre en avril.

Agriculture de subsistance et dépendance à l'aide humanitaire

Plus de 8 millions d'habitants survivent déjà uniquement grâce à une agriculture de subsistance, largement financée par l'aide humanitaire, ce qui porte le nombre d'Éthiopiens dépendant du reste du monde à près de 20 % de la population.

Au village d'Estayish (région d'Amhara, au nord de l'Ethiopie), le 1er mars 2016, un fermier reçoit une ration de grain délivrée par un centre d'aide humanitaire (photo Reuters)

Si le mot « famine », proscrit par les autorités, n'est pas encore employé par les agences humanitaires, celles-ci préviennent depuis le mois de décembre que les promesses d'aides actuelles ne dureront que jusqu'à fin avril. Après cette date, des millions de personnes risquent de mourir de faim.

Le docteur Wolfgang Jarmann, qui dirige Care International, une ONG humanitaire, témoigne:

« J'ai l'impression de regarder un désastre arriver au ralenti. (...) L'impact [d'El Niño, Ndlr] est dévastateur pour les populations vulnérables en Afrique orientable et méridionale, mais c'est en Éthiopie que la situation est la plus catastrophique pour l'instant. »

L'ONG estime à 1,7 million le nombre d'enfants, de femmes enceintes et de mères ayant besoin de compléments alimentaires.

Dans ce paysage lunaire de roche rouge et de poussière, des centaines de milliers de têtes de bétail sont déjà mortes à cause de la sécheresse, après l'anéantissement des récoltes.

L'appel de fonds des Nations unies fait un flop

Les Nations unies ont lancé un appel pour rassembler 1,3 milliard d'euros de fonds d'urgence pour l'Éthiopie. À ce jour, les dons n'atteignent pas la moitié de cette somme.

Le gouvernement d'Addis Abeba a promis 350 millions d'euros, et les États-Unis près de 90 millions. Si cette sécheresse catastrophique n'a pas encore causé de scènes similaires à celles de la famine de 1984-85, c'est grâce aux infrastructures plus solides et à la réaction du gouvernement central.

Le gouvernement a mis en place une unité spéciale de réaction à la sécheresse, et alloué 10 millions d'euros aux repas scolaires, afin d'éviter que les écoliers ne désertent les salles de classe pour aider leurs parents aux champs, mendier ou faire les poubelles.

Aujourd'hui, même le gouvernement admet pourtant avoir besoin d'aide.

Le vice-Premier ministre, Demeke Mekonnen, a demandé une « aide immédiate », soulignant que les conséquences d'une catastrophe humanitaire ne s'arrêteraient pas à l'Éthiopie, mais fragiliserait « la paix et la stabilité de toute la région », très instable.

L'UE propose 42 millions d'euros pour lutter contre El Niño

L'UE a pour l'instant dédié 42 millions d'euros au pays pour qu'il puisse faire face à la sécheresse d'El Niño. Le commissaire Christos Stylianides a promis une rallonge de 24 millions d'euros supplémentaires.

« L'UE soutient l'Éthiopie et contribue en ce moment même à une assistance qui sauve des vies », a indiqué une porte-parole de DEVCO.

Entre 80 et 90 millions d'Éthiopiens parviennent à survivre grâce à une agriculture de subsistance et vivent dans des cases de terre ou des cabanes de tôle ondulée, sans eau, sans électricité. Ils cultivent quelques rangées de légumes et possèdent parfois quelques bêtes.

Contrairement à la situation de 1984-85, l'Éthiopie dispose aujourd'hui d'un gouvernement fort (trop fort, selon certains) et d'une économie en pleine expansion.

Le PIB connait en effet une croissance de 10 % par an depuis dix ans, une hausse remarquable malgré le point de départ très bas, et de grands projets d'infrastructures.

La sécheresse et ses conséquences

Si le gouvernement central a demandé de l'aide à la communauté internationale et sollicité ses propres ressources, il reste très méfiant des Occidentaux et tente à tout prix de protéger le timide tourisme de la région.

Juste en dehors de Lalibela, sous un soleil de plomb, des rations fournies par l'aide d'urgence sont distribuées aux agriculteurs, alors que des touristes font la queue pour visiter les églises rupestres orthodoxes du 12e siècle vantées par le gouvernement.

Dans le nord du pays, l'absence complète de bétail dans le paysage aride est aussi marquante que les longues coupures de courant (jusqu'à 48 heures d'affilée) et le nombre impressionnant d'enfants qui mendient.

Le gouvernement semble à la limite de la paranoïa vis-à-vis des journalistes occidentaux et se fait peu disert sur la question de la sécheresse.

Le gouvernement compte beaucoup sur le tourisme

Le directeur de l'autorité du tourisme, Solomon Tadesse, nommé par le gouvernement, a quant à lui expliqué à EurActiv que la sécheresse avait mis en avant le rôle du gouvernement, protecteur du peuple.

L'Éthiopie ne se résume pas à une histoire, regrette-t-il, estimant que l'Occident n'a en tête que l'image de la famine de 1984-85. « Il y a une chose qui passe inaperçue. Certes, cette sécheresse est la plus catastrophique depuis 50 ans, mais la bonne nouvelle est que la gestion du gouvernement est bonne. La bonne quantité de grain a été stockée, sans que cela n'affecte les citoyens », se félicite-t-il.

« Cette année, il n'y a pas de morts, contrairement à 1874 et 1984. Nous avons de bonnes infrastructures qui nous permettent d'atteindre les régions touchées. Il n'y a eu que des pertes de bétail. Je suis sûr que les gens savent qu'il y a une sécheresse en Californie, ça ne les empêche pas d'y aller », conclut-il, oubliant de préciser que 10,2 millions de Californiens ne survivent pas uniquement grâce à l'aide alimentaire d'urgence.

Quant à l'expiration des aides, il ne s'en inquiète pas trop : « Les chiffres pourraient être corrects, mais il s'agit peut-être juste de prévisions ». Il insiste sur le fait que, malgré les photos qui commencent à apparaître dans la presse occidentale, les touristes n'annulaient pas leurs voyages. « Il faut être fort, à l'intérieur du pays », estime-t-il.

---

Un deuxième article sera publié dans les jours à venir.

Le gouvernement éthiopien a financé les déplacements et le logement.

___

CONTEXTE

L'Éthiopie est régulièrement victime de sécheresses. Les plus connues sont celles de 1973-74, qui a contribué à la chute de l'empereur Haile Selaisse, et celle de 1984-85, qui s'est transformée en famine, tuant jusqu'à un million de personnes, notamment à cause de la mauvaise gestion du régime communiste du Derg (1974-1991) et a entrainé l'organisation des concerts Live Aid.

Après deux mauvaises récoltes à la saison sèche et El Niño, les spécialistes et ONG prédisent une famine plus catastrophique que celles des 50 dernières années. Les aides perçues par le pays, qui permettent actuellement de nourrir 18 millions de personnes, expirent en avril. Addis Abeba estime avoir besoin de plus de 550 millions d'euros pour limiter les dégâts.

Photo de sibelius
sibelius il y a 8 ans

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/green-business/l-actualite/hydrogene-decentralisee-ergosup-rassemble-5-millions-d-euros-555763.html#xtor=EPR-2-[green-business]-20160329

Hydrogène décentralisée : Ergosup rassemble 5 millions d'euros

Par Olivier Barrellier / Cleantech Republic | 07/03/2016

C’est en 2010 que Bruno Wiriath - un serial industriel, notamment à l’origine de McPhy Energy – a eu l’idée d’un procédé de production d’hydrogène décarbonée et décentralisée. L’entreprise, aujourd’hui dirigée par Patrick Paillère a réuni plus de 5 millions d’euros pour se développer. Présentation.


Cleantech Republic : L'électrolyse de l'eau, ce n'est pas vraiment un sujet nouveau... Pourquoi lance un nouveau procédé ?

Patrick Paillère : Les méthodes actuelles ont pour point commun de produire simultanément l'hydrogène (H2) et l'oxygène (O2). Or, la gestion combinée des deux gaz sous forte pression est complexe, notamment en termes de sécurité. Ces procédés sont donc très limités en terme de pression atteignable, ce qui est très pénalisant pour la mise en place d'un réseau de petites unités de production, typiquement des stations-service.

En effet, il faut alors comprimer mécaniquement l'hydrogène gazeux jusqu'à 700 bar pour la « transvaser » dans le réservoir d'une voiture dotée d'une pile a combustible* !

Quelle est la réponse d'Ergosup à ce constat ?

Le principe central de notre procédé consiste à découpler la production des deux gaz (H2 et O2) sous haute pression. Nous utilisons une solution électrolyte de synthèse, composée d'eau et de sel de zinc, métal abondant et bon marché.

Dans une première phase, l'électrolyse extrait l'oxygène et le zinc, tandis que l'hydrogène est « capturé » par la solution aqueuse sous forme d'ions.

A ce stade, l'état du système est parfaitement stable : on peut donc le considérer comme un stockage d'énergie. La deuxième étape consiste à provoquer la libération de l'hydrogène par action entre le zinc et les ions H.

Or cette réaction restitue également de l'énergie sous forme de pression, qui nous permet d'économiser sur la phase de compression. Quant à l'électrolyte, il retrouve son état initial, prêt pour un nouveau cycle de production.


Quelles applications visez-vous ?

Une unité Ergosup pourra produire de quelques kilos par jour jusqu'à environ 200 kg. Cela ouvre de nombreux marchés à commencer par la mobilité : utilitaires 350 bars puis voitures 700 bars.

Nous ciblons aussi aussi le stockage stationnaire d'électricité, ou encore, dans un futur plus lointain, les micro-PAC (micro piles à combustible) embarquées dans les objets nomades (matériel militaire, outillage....).

Pour l'instant, après plusieurs années de labo, nous construisons notre premier prototype intégré, qui sera mis en service cet été (2016) et étudions nos premiers démonstrateurs avec l'appui de notre partenaire Air Liquide.


Air Liquide qui compte désormais parmi vos actionnaires !

Effectivement. Nous avons réalisé fin 2015 une levée de fonds de 2,3 M€ (plus 1 M€ sécurisés) qui réunit des partenaires prestigieux au premier rang desquels on trouve ALIAD (Air Liquide Venture Capital) et le fonds Demeter 3 Amorçage géré par les experts cleantech de Demeter Partners, mais aussi les fonds généralistes GO Capital et Arkéa Capital Investissement.

Nous avons également reçu 1,9 M€ en tant que lauréat, à deux reprises, du « Concours Mondial Innovation 2030 ». Nous disposons donc au total de 5,2 M€ pour finaliser notre prototype, lancer un premier démonstrateur dès 2017, et recruter.

Les ressources humaines sont en effet un enjeu majeur car notre métier demande une combinaison inhabituelle de compétences : électrochimie et mécanique haute pression.


Quel sera votre modèle économique ?

Principalement industriel : assemblage des unités de production et fabrication de l'électrolyte. Quelques revenus proviendront aussi de la propriété industrielle de nos brevets (6 à ce jour) et d'études d'ingénierie (dimensionnement, adaptation aux différentes applications clients...).

Quant à la maintenance, elle sera assurée par des prestataires classiques, directement auprès des propriétaires-exploitants de nos matériels. Nous serons donc bien une société industrielle, combinant fabrication et conception. La commercialisation est prévue pour 2018.


ndlr : on estime qu'il faut dépenser jusqu'à l'équivalent de 25% de l'énergie comprise dans l'hydrogène pour le comprimer


Participants

Photo de vyseee Photo de laurangine Photo de suquet Photo de sibelius Photo de chantal200 Photo de sepulveda Photo de jipemo Photo de momolemorbaque Photo de spartac2 Photo de rienousipeu Photo de kemoua Photo de retouralenvoyeur Photo de r8gordini