|
arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Pareil pour Dieu. Si tu penses Dieu, tu penses aussitôt "présence" (par exemple). Tu penses "Dieu est présence", tu établis une relation, car penser c'est juger (au sens faire une relation). Tu ne peux pas tenir dans l'idée de Dieu sans rien derrière. Bon tu peux te dire : dépouillons nous du prédicat "présence", Dieu est... tu peux rester en suspension..apparemment, car, en vérité tu te dis Dieu est ce qui est (par exemple) ! ce qui ne t'avance pas beaucoup, mais c'est déjà ça. mais impossible de tenir longtemps comme ça. tu finis toujours par qualifier Dieu. et quand tu essayes de ne pas le qualifier tu joues avec toi même, tu tentes de laisser dans le sentiment le prédicat.
Problème : dés que tu prédiques, que tu qualifies Dieu, tu vois que tu ne peux pas observer ce que tu dis car Dieu n'est pas dans le monde extérieur; conclusion : impossible de vérifier; deux solutions : tu fais un acte de foi ! ou tu supprimes Dieu (athéisme). Mais la personne athée, si elle est logique avec elle même doit supprimer tout ce qui n'est pas objet observable ! donc l'athée doit aussi supprimer l'âme, la liberté, etc...et certains le font, mais très peu. la plupart des gens athées...ne le sont pas !hi hi hi!!! mais ils ne le savant pas les bougres !!! Ils ne savent pas qu'ils sont croyants.
|
|
arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "chachka"Citation de "arsinoe"Citation de "chachka"Tout ce que tu écris m'aide aussi à peaufiner mes connaissances de Kant.
Pour lui Dieu peut se penser mais ne pas se connaître. Commevl'Etre qui est en effet inconnaissable. Ce que j'ai développé dans l'introduction à l'étude.
Oui, mais il ruse !!! car, dans ta tête tu fais toujours des correspondances ! sinon, si tu ne fais aucune correspondance, Dieu, l'Etre ne sont plus rien ! ce sont des figures du néant, inopérantes ! Ce ne sont plus que des mots vidés de sens. Or du sens tu en donnes, sauf que tu fais semblant de ne pas donner de sens, sens dans l'acception : je fais une correspondance. Par exemple si tu dis l'Etre, tu te dis : au fait de quoi je parle ? et tu te dis, a minima : l'être est ce qui est. Or, dire l'être est ce qui est, déjà ça te parle, déjà tu "visualises" le fait que quelque chose est. Déjà tu qualifies l'être, tu n'es plus dans une pensée suspendue (c'est pas tenable) tu es dans une pensée-connaissance. Il existe quelque chose et non pas rien !
C'est ce dont Leibniz va parler: pourquoi y a -t-il quelque chose plutôt que rien? C'est ce qu'il va developper et appellera le principe de la raison suffisante.
Oui j'ai vu ce concept, le principe de raison suffisante, je pensais que c'était le principe de causalité, mais je crois que ce n'est pas tout à fait pareil. il faudra que je vois ça. j'ai un bouquin sur Leibniz mais je ne l'ai pas lu. Mais j'ai aussi ton Lexicon , les deux tomes que tu m'as prêtés; il est très complet ce dictionnaire. Et nettement plus lisible que le Laplace.
|
|
arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "chachka"Citation de "arsinoe"Pareil pour Dieu. Si tu penses Dieu, tu penses aussitôt "présence" (par exemple). Tu penses "Dieu est présence", tu établis une relation, car penser c'est juger (au sens faire une relation). Tu ne peux pas tenir dans l'idée de Dieu sans rien derrière. Bon tu peux te dire : dépouillons nous du prédicat "présence", Dieu est... tu peux rester en suspension..apparemment, car, en vérité tu te dis Dieu est ce qui est (par exemple) ! ce qui ne t'avance pas beaucoup, mais c'est déjà ça. mais impossible de tenir longtemps comme ça. tu finis toujours par qualifier Dieu. et quand tu essayes de ne pas le qualifier tu joues avec toi même, tu tentes de laisser dans le sentiment le prédicat.
Problème : dés que tu prédiques, que tu qualifies Dieu, tu vois que tu ne peux pas observer ce que tu dis car Dieu n'est pas dans le monde extérieur; conclusion : impossible de vérifier; deux solutions : tu fais un acte de foi ! ou tu supprimes Dieu (athéisme). Mais la personne athée, si elle est logique avec elle même doit supprimer tout ce qui n'est pas objet observable ! donc l'athée doit aussi supprimer l'âme, la liberté, etc...et certains le font, mais très peu. la plupart des gens athées...ne le sont pas !hi hi hi!!! mais ils ne le savant pas les bougres !!! Ils ne savent pas qu'ils sont croyants.
Exactement pour les athées c'est ce que j'ai développé dans une partie de mon étude sur la solitude. L'athée est un croyant!
Oui, car les athées ne vont pas jusqu'au bout de leur logique. Certains le font; surtout parmi les scientifiques car eux voient rapidement les contradictions; en général ce sont des physiciens, ou des biologistes. Ils vont (s'ils ne sont pas croyants) jusqu'au bout de l'athéisme et en concluent donc...que la liberté n'existe pas !!!
|
|
arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "chachka"Citation de "arsinoe"Citation de "chachka"Citation de "arsinoe"Citation de "chachka"Tout ce que tu écris m'aide aussi à peaufiner mes connaissances de Kant.
Pour lui Dieu peut se penser mais ne pas se connaître. Commevl'Etre qui est en effet inconnaissable. Ce que j'ai développé dans l'introduction à l'étude.
Oui, mais il ruse !!! car, dans ta tête tu fais toujours des correspondances ! sinon, si tu ne fais aucune correspondance, Dieu, l'Etre ne sont plus rien ! ce sont des figures du néant, inopérantes ! Ce ne sont plus que des mots vidés de sens. Or du sens tu en donnes, sauf que tu fais semblant de ne pas donner de sens, sens dans l'acception : je fais une correspondance. Par exemple si tu dis l'Etre, tu te dis : au fait de quoi je parle ? et tu te dis, a minima : l'être est ce qui est. Or, dire l'être est ce qui est, déjà ça te parle, déjà tu "visualises" le fait que quelque chose est. Déjà tu qualifies l'être, tu n'es plus dans une pensée suspendue (c'est pas tenable) tu es dans une pensée-connaissance. Il existe quelque chose et non pas rien !
C'est ce dont Leibniz va parler: pourquoi y a -t-il quelque chose plutôt que rien? C'est ce qu'il va developper et appellera le principe de la raison suffisante.
Oui j'ai vu ce concept, le principe de raison suffisante, je pensais que c'était le principe de causalité, mais je crois que ce n'est pas tout à fait pareil. il faudra que je vois ça. j'ai un bouquin sur Leibniz mais je ne l'ai pas lu. Mais j'ai aussi ton Lexicon , les deux tomes que tu m'as prêtés; il est très complet ce dictionnaire. Et nettement plus lisible que le Laplace.
Au moins ils te sert ce Lexicon. Ces deux tomes dormaient sur une étagère de ma bibliothèque.
Oui mais je ne les ai pas rouverts depuis le mois de juin. Je n'ai pas repris la philo. Depuis la rentrée je suis dans les maths. je suis en train d'étudier l'histoire des mathématiques car j'ai l'intention d'enseigner l'histoire des maths aux collégiens que j'enseigne. Je ferai aussi des leçons écrites pour Samuel, ça lui plaira, lui qui est curieux de tout; il aura le sentiment d'accéder aux mystères de l'univers ! au fait il va bien, il t'a appelée? il s'est attelé à ses deux exo ?
Modifié il y a 8 ans, le lundi 19 septembre 2016 à 00:03
|
|
arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "chachka"Je vais quitter ici. J'ai rendez-vous avec le petit pour poursuivre la lecture de London!
ah oui c'est vrai, c'est l'heure de la lecture ! il est quelle heure à New York ? 18 heures ? bonne lecture !
|
|
arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Bien je termine sur les idées que je développerai demain avec toi. Le problème qui se pose à mon avis est le suivant : Kant parle aussi d'un sens interne (le monde des sentiments). Or cette perception interne il ne la développe pas beaucoup, sinon pour dire que cette perception interne réfère au temps. Mais s'il y a un sens interne, une perception interne, il y a donc un monde interne, qui n'est pas réductible au monde externe (l'inconscient des psy). Pourquoi n'existerait il pas des "réalités" (non observables donc) dans le monde interne ? que savons-nous de ce monde interne ? certes nous avons tendance à "extérioriser" ce monde interne par le développement des neurosciences qui extériorisent les phénomènes psychiques internes, mais il est impossible de tout extérioriser selon les neuros-psy; alors pour quoi n'existerait-il pas des objets inconnus dans ce monde interne ?
je reste intiment persuadé que le monde interne est aussi vaste que le monde externe. La réalité est pour moi composée du monde interne et du monde externe. L'activité que nous entretenons ici, sur le forum, relève du monde interne. il s'agit donc bien d'une activité réelle, mais cantonnée au monde interne.
A demain Nicole, j'espère que le petit a passé une bonne journée. Je suppose que tu es en train de lui faire la lecture au téléphone.
|
|
arsinoe (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "chachka"Citation de "arsinoe"Citation de "chachka"Citation de "arsinoe"Pareil pour Dieu. Si tu penses Dieu, tu penses aussitôt "présence" (par exemple). Tu penses "Dieu est présence", tu établis une relation, car penser c'est juger (au sens faire une relation). Tu ne peux pas tenir dans l'idée de Dieu sans rien derrière. Bon tu peux te dire : dépouillons nous du prédicat "présence", Dieu est... tu peux rester en suspension..apparemment, car, en vérité tu te dis Dieu est ce qui est (par exemple) ! ce qui ne t'avance pas beaucoup, mais c'est déjà ça. mais impossible de tenir longtemps comme ça. tu finis toujours par qualifier Dieu. et quand tu essayes de ne pas le qualifier tu joues avec toi même, tu tentes de laisser dans le sentiment le prédicat.
Problème : dés que tu prédiques, que tu qualifies Dieu, tu vois que tu ne peux pas observer ce que tu dis car Dieu n'est pas dans le monde extérieur; conclusion : impossible de vérifier; deux solutions : tu fais un acte de foi ! ou tu supprimes Dieu (athéisme). Mais la personne athée, si elle est logique avec elle même doit supprimer tout ce qui n'est pas objet observable ! donc l'athée doit aussi supprimer l'âme, la liberté, etc...et certains le font, mais très peu. la plupart des gens athées...ne le sont pas !hi hi hi!!! mais ils ne le savant pas les bougres !!! Ils ne savent pas qu'ils sont croyants.
Exactement pour les athées c'est ce que j'ai développé dans une partie de mon étude sur la solitude. L'athée est un croyant!
Oui, car les athées ne vont pas jusqu'au bout de leur logique. Certains le font; surtout parmi les scientifiques car eux voient rapidement les contradictions; en général ce sont des physiciens, ou des biologistes. Ils vont (s'ils ne sont pas croyants) jusqu'au bout de l'athéisme et en concluent donc...que la liberté n'existe pas !!!
Je veux juste rebondir sur l'athéisme.
L'athée continue à croire, l'athée croit que Dieu n'existe pas ,c'est aussi une forme de croyance dit Nietzsche. Le croyant est fidèle à un Dieu absent, l'athée est fidèle à l'absence de Dieu. L'athée est obligé de poser Dieu pour dire qu'il n'existe pas. L'athée croit en Dieu, mais c'est un croyant qui s'ignore!
(C'était une petite parenthèse).
Oui c'est subtil...mais un peu sophistique non ?
cela dit je crois que Dieu correspond à ce monde intérieur dont je te reparle plus haut. L'individu qui ne croit pas en Dieu, sent qu'il existe quelque chose...il perçoit le monde intérieur...
quand à la chose en soi n'oublie pas que kant n'a pas été aussi loin que moi. il n'arrive pas à définir le chose en soi comme je la définis. mais moi je suis aidé par les sciences neuropsychologues aujourd'hui.
|
|
|